KIKOO ! Comme prévu, la suiteuh !

Aishanu Soma : Pardon, pardon ! lol. Voilà la suite !

Aele : OUUUUUUUUUUUI, ils vont s'échanger leurs numéros... Enfin ! lol. Merci beaucoup de me suivre !

Sailor Sayuri : Aaaaaaaaaaaah, pardon ! Pour une fois que j'mettais du suspense... Promis, juré, j'le referais plus ! J'ai mal au cou, moi ! J'espère que je l'ai mis suffisament vite, je tiens à la vie, moi ! Lol. Merci


L1 – L2

Il voulait prendre un nouveau départ. Tout quitter.

Il avait ainsi décidé de s'installer sur L2, les logements y étant peu onéreux, et la colonie étant en plaine phase de développement. Il aurait un bon avenir là-bas.

Certes, il devrait travailler dur pour en fin de compte ne pas gagner beaucoup d'argent, chose à laquelle il n'était pas habitué, mais ça valait le coup.

L'idée même de retourner à Sank lui était… insoutenable.

Il quitterait son travail qu'il ne supportait plus, pour se consacrer à sa passion. Il quitterait Relena, Milliardo, leurs avances et leurs querelles.

Aussi prenait-il la navette à destination de L2 en ce jour de novembre.

Il n'avait pas pensé deux secondes à l'heure de son départ qui se trouvait être, comble du désespoir, l'heure de pointe.

Il avait envie de pleurer…


Passé la porte d'embarquement, il se hâtait de monter dans la navette, pour retrouver le calme, quand un homme l'interpella. Se retournant, il se retrouva face à face avec un homme qu'il n'espérait plus revoir.

« Monsieur Maxwell ?

- Lui-même » lui répondit-il, avec un énorme sourire.

LE CHOC !

Duo Maxwell !

Ca ne pouvait être possible…

Se rendant compte qu'il devait avoir l'air tout à fait stupide, les yeux écarquillés et la bouche grande ouverte (1), il tenta de se reprendre.

Heureusement, Duo vint à son secours sans même s'en apercevoir.

« Ca alors ! Quelle coïncidence !

- et quelle chance ! C'est vrai. Je ne pensais pas vous revoir un jour.

- Honnêtement, moi non plus. J'en suis heureux… Dans quel compartiment voyagez-vous ?

- En seconde classe.

- Ah bon ? Je suis en business class, c'est bête ! et il avait véritablement l'air d'être déçu.

- En effet, c'est dommage…

- Vous êtes libre dès l'atterrissage ?

- Oui. Il veut me revoir !

- On se retrouve au bagage plane (2), si ça vous tente ? On ira prendre un café.

- D'accord.

- Génial ! A tout à l'heure, alors ! lui lança-t-il en commençant à s'éloigner.

- A tout à l'heure, Duo » murmura-t-il.

L'air béat, il monta dans la navette.


Il allait le revoir… Il allait le revoir…
« Mesdames et Messieurs, nous arrivons à l'aéroport de L2. Nous vous prions d'attacher vos ceintures. »

Enfin ! Le voyage lui avait paru si long !

Dès l'atterrissage, il se dirigea vers le bagage plane à toute vitesse, veillant tout de même à ce que ça marche paraisse relativement naturelle, au cas où un certain Duo Maxwell le verrait.

Il ne tenait pas particulièrement à avoir la honte de sa vie devant lui.


Surveillant d'un œil le tapis roulant sur lequel devait arriver sa valise, il sondait la salle, dans le but de voir la silhouette tant attendue.

Apercevant son sac, il le saisit et le posa sur le sol. Soudain, une main vint se poser sur son épaule, le faisant sursauter légèrement, et une voix chaude lui chuchota à l'oreille « Je vous ai eu, Monsieur Yuy. »

Puis le corps s'écarta. Un froid l'envahit. Pourquoi avait-il l'impression étrange que sa place était aux côtés de cet homme ? Il ne le connaissait quasiment pas, ce n'était absolument pas raisonnable…

Au diable la raison, se dit-il en plongeant son regard dans les prunelles améthyste.

« Alors, on va prendre ce café ?

- Avec plaisir. »


Bien que ce ne soit pas très chic et que la nourriture n'y soit pas très bonne, ils s'installèrent au café de l'aéroport.

« Il est un peu tard pour prendre un café, en réalité. J'en suis désolé. C'était une proposition stupide, s'excusa Duo.

- Mais je l'ai acceptée…

- C'est vrai. Profitons-en, dans ce cas. »

Parlant encore une fois de choses banales, ils n'osèrent pas demander plus de détails sur l'autre. Ils se sentaient encore trop étrangers, et avaient peur de gêner l'autre avec des questions indiscrètes. Pourtant, ce n'était pas l'envie qui manquait


« Eh bien, Monsieur Yuy, ce fut un plaisir. Je dois malheureusement vous laissez, car je dois passer à mon bureau avant de rentrer chez moi, et il ferme dans une demi-heure. Je n'avais pas du tout pensé à l'heure de fermeture, lui dit Duo, l'air dépité, après seulement un quart d'heure.

- Ce n'est pas grave, Monsieur Maxwell, vraiment. »

Ils se levèrent de table, et Duo alla payer. Il ne voulait pas le quitter comme ça… Il avait peur de ne plus le revoir…

Il lui avait déjà tellement manqué…

« A bientôt alors, Monsieur Yuy, lui dit Duo, l'air très déçu, et pas uniquement parce qu'il devait partir si vite.

- J'espère » lui répondit-il, la gorge serrée. Il n'osait pas… Il n'y avait pourtant qu'une petite phrase à prononcer, une petite faveur à demander…

Duo s'éloignant, puis commençant à disparaître, il se lança. Peu lui importait d'avoir l'air ridicule à courir dans l'aéroport comme un dératé. Il voulait juste…

« Monsieur Maxwell ! Monsieur Maxwell ! »

Entendant son appel, l'interpellé se retourna.

« Monsieur Yuy ? lui dit-il, surpris.

- Votre numéro de téléphone, Monsieur Maxwell. Votre numéro, s'il vous plaît. »

Une joie intense se peignit sur son visage, et un grand sourire illumina son visage. Il comprenait maintenant… Duo attendait seulement qu'il lui demande…

« Je veux le votre aussi, dans ce cas-là.

- Pas de problème. C'est le… »


Le coeur léger, il regarda Duo Maxwell s'éloigner, le lassa partir. Il savait dorénavant qu'il le reverrait.

Il avait tellement besoin de sa présence que rien d'autre n'avait d'importance.

C'était dangereux, et il en avait totalement conscience. Cependant c'était de Duo Maxwell dont il avait besoin, alors ça ne le dérangeait pas plus que ça. Il commençait seulement à comprendre ce qu'était l'amour.

C'était une chose terrible, qui faisait horriblement souffrir parfois. Particulièrement lorsqu'on ne voyait pas la personne aimée pendant un bon bout de temps.

Mais c'était une chose qui apportait tellement de bonheur…


A suivre…

J'ai honte… C'est court ! Moi qui espérait faire beaucoup plus long… Enfin, j'suis bien contente, parce qu'Heero a fini pour nous démontrer qu'il n'est pas si bête que ça !

Heero : Tu en doutais ? (massue en mains)

Laura : Absolument pas ! Pour qui me prends-tu enfin ? Je savais bien que tu n'étais pas comme ça, sinon je ne t'aurais pas laissé lui demandé son numéro ! (attrape doucement, mine de rien, la massue, puis se retourne vers les lecteurs) une review ? (met la massue en évidence)

J'vous aimeuh !

(1) Tu vas gober les mouches !

(2) Là où on récupère les bagages… ma mère me certifie que ça s'appelle comme ça… mouais…