Alors là, pardon… J'ai un peu de retard, surtout que le chapitre est court… Je suis désolée, vraiment. Vous me pardonnez ?

Lihiel : Tu m'intrigues... J'ai résolu ton problème de coeur ? Je me demande de quelle façon... Dommage que ce soit trop tard ! Merci de ton enthousiasme ! Je suis fière que tu m'aies laissé une review, merci encore ! Bises.

Shinoyasumi : Oh mon Dieu. Après la grande Calamithy, je reçois une review de la grande Shinoya ? 'doit y avoir une erreur quelque part... Waouh !
L'est chou Feifei, hein ? Moi aussi, j'ai du mal avec ce personnage ; faut dire, dans la série, il a un peu le mauvais rôle, enfin, c'est lui qui finit par avoir un problème dans Endless, et faire chier tout le monde (dsl, c'est ce que je ressens). Par contre, j'ai pas mal aimé le Wufei de l'épisode zéro qui dit à Meiran quand elle meurt un truc du genre : "attends, ne meurre pas, je n'ai pas encore prouvé que j'étais digne d'être ton mari"...
Pour les autres, j'ai pas mal de problèmes, parce que je trouve que leurs dialoques sont trop "guimauves", même si je trouve ça mignon. L'histoire en est encore moins crédible, et ça m'agace... Enfin, j'suis pas trop mécontente de moi non plus, c'est ma première fic à vrai chapitre, et j'ai pas mal de reviews. J'en reviens toujours pas d'ailleurs, j'en ai presque 50 ! Waouh ! Mais surtout, surtout, que certaines de mes idoles (crie très fort "Shinoyaaaaaaa on t'aimeuh !") me laisse une review pour me dire que, margré quelques maladresses, c'est agréable et chouette ça me... ça me... et ça me...
Enfin, c'est absolument pas la peine que je cherche mes mots, je ne les trouverai pas... En somme, MERCI BEAUCOUP A TOI, Ô GRANDE SHINOYA ! lol. Bises.

Magical Girl Kiki : T'as vu ça ? Ils se sont échangés leurs numéros ! Ca se fête, non ? En effet, ils sont plus longs. Pas que le coup de foudre ait pas marché mais... J'aime les faire attendre ! Attention, attention, un baiser se trimballe dans ce chapitre ! Bonne lecture ! Bises.

Sailor Sayuri : Tu m'donnes un peu de champagne ? J'en voudrais bien moi... lol. Désolée, la suite s'est fait attendre... gomen, gomen, gomen. Merci de toujours suivre. Bises.

Genevieve Black : Alors là, ça me fait super plaisir de te retrouver ! Je ne sais pas si tu te souviens, oui je pense, tu m'avais laissé une review il y a pas mal de temps pour "l'interminable couloir". J'ai pas mal évolué depuis, je trouve. Merci ! Bises.


Au fait, pour le titre, "Rencontre et plus car affinités"... y'aurait pas quelqu'un d'inspiré qui pourrait me proposer un autre titre ? J'l'aime paaaas... lol. Si vous aimez, je changerai rien mais...

Bonne lecture !


L2 – Je vous aime

Ca faisait trois jours qu'il était revenu sur L2. Trois jours qu'il travaillait sans relâche, la fin de l'année approchant. Le maire de L2 voulait toujours d'excellents résultats pendant cette période, et il devait organiser les festivités avec les enfants.

Ce faisait surtout trois jours qu'il avait le numéro de Heero Yuy, et qu'il n'osait pas trop l'appeler, bien que l'envie soit… monumentale. Il avait peur de trop insister, d'être lourd.

Cela dit, si Heero lui avait demandé son numéro, c'est qu'il voulait le revoir, non ? Il avait d'ailleurs cru qu'il ne lui demanderait jamais… Son soulagement et sa joie avaient été sans bornes…

Il voulait tellement le revoir…

Prenant son courage à deux mains, s'octroyant une pause dans son travail, il saisit le téléphone et l'appela. Il connaissait déjà son numéro par cœur…

Une, deux, trois sonneries et…

« Allo ? c'est lui, c'est lui !

- Monsieur Yuy ? C'est Monsieur Maxwell à l'appareil.

- Monsieur Maxwell ? C'est un plaisir de vous entendre.

- J'aimerais vous inviter à dîner un de ces soirs. Ca vous tente ?

- Plutôt, oui.

- Dites moi quand vous êtes libres, alors.

- Tout le temps. Je suis libre tous les soirs, en ce moment.

- Ah oui ? Alors… ce soir, ça vous va ? Je ne vais pas attendre plus longtemps…

- Ca me va. Où et quand nous retrouvons-nous ?

- A 19 heures 30, devant l'entrée du parc ?

- Ok. A ce soir !

- A ce soir. »

Le parc était un lieu où on donnait souvent rendez-vous. Un point de rencontre. Il faut dire que depuis qu'il avait été reconstruit, il était particulièrement beau.

Mais peu lui importait le lieu, à lui. Il voulait juste le revoir, et ne plus le quitter…


A 19 heures 15, un peu d'avance tant il avait hâte, il arriva au point de rencontre, dans une belle voiture du temps des colonies, donc sophistiquée.

Il était déjà là.

Beau à tomber.

Une chemise blanche un peu ouverte sur le début de sa poitrine, et un pantalon noir. Simple, mais classe. Et indéniablement sexy… Il remarqua avec une immense satisfaction que c'étaient le genre de vêtement qu'on met pour séduire…

Il se gara juste en face, une veine de cocu, se dit-il, puis sortit de sa voiture lentement. Il traversa la rue, s'approcha d'Heero et lui fit la bise d'office. Heero rougit délicatement… Oui, il avait toutes ses chances.

« Vous êtes déjà là ? lui dit-il avec un sourire charmeur.

- Je viens d'arriver.

- Je pensais vous attendre, j'ai réservé pour 8 heures. Je préfère patienter un peu ici, c'est plus agréable.

- Comme vous voulez. »

Un petit silence s'installa puis Heero se tourna vers lui, l'air hésitant.

« Monsieur Maxwell… Est-ce que je peux… vous appelez Duo ? »

Surpris, il le regarda quelques secondes avant de répondre « Bien sûr, Heero. »

Le dit Heero sembla si heureux que son cœur se gonfla dans sa poitrine et qu'un sourire doux se forma sur ses lèvres.

« Alors, parlez-moi un peu de vous, Heero.

- Il n'y a rien d'intéressant à dire.

- Vous esquivez, Heero. Je veux bien commencer, mais vous n'y manquerez pas. » dit-il après avoir un peu rit.

Aussi lui parla-t-il de son travail, et de sa vie actuelle. Il lui raconta son enfance, passée, dans les ruelles sombres et étroites de L2, à voler. Il tentait de ne se souvenir que des bons moments passés aux côtés du chef de sa bande, Solo, mort dans ses bras. De là était partie son envie de faire avancer les choses sur la colonie.

« On ferait mieux d'y aller, Heero. Vous me parlerez de vous au restaurant. »


Il avait choisi un restaurant assez éloigné du centre de L2. Une petite salle accueillante, des serveurs aimables, la nourriture délicieuse.

« Bonsoir, j'ai réservé au nom de Maxwell.

- Bien sûr. Veuillez me suivre s'il vous plaît. »

Il avait aussi veillé à ce que la table soit du côté non fumeur, et à la fenêtre. On avait vu sur un jardin aux fleurs superbes.

« Heero, maintenant que nous sommes ici, vous ne pouvez plus fuir. Parle-moi enfin de vous.

- Il n'y a pas grand-chose à dire, en réalité. Je suis né sur L1. Je n'ai pas de père, il a abandonné ma mère, aujourd'hui décédée, avant ma naissance.

- Je suis désolé.

- Vous n'avez pas à l'être. J'ai pris des cours de piano à partir de 8 ans. Ma mère a tenu à cette époque à réaliser mon rêve, sacrifiant ses économies. A 16 ans, cependant, alors que le piano m'enchantait toujours autant et que je me trouvais être le meilleur élève de mon professeur, la jeune ministre des affaires étrangères de cette époque s'est rendue à L1. Elle avait besoin d'un homme de confiance efficace, j'avais de très bonnes capacités. Je ne sais pas pourquoi on lui a parlé de moi, mais je me suis trouvé emporté à Sank, où elle devait prendre les fonctions de Reine.

- La Reine de Sank ? Je vois maintenant pourquoi votre nom me paraît familier. J'ai lu récemment un article qui parlait d'un homme parmi ses conseillers qui avait pris la fuite, à cause de la pression qu'on avait mis sur lui. Je ne l'ai pas lu en entier, excusez-moi Heero, tellement ça me paraissait gros.

- Je vous comprends. Je n'ai pas apprécié qu'ils en fassent un phénomène pareil. En fait, c'est juste que la Reine et son frère…

- … vous courent après.

- Et me font des avances. Ils se battent entre eux et ne me lâchent plus. C'est risible, mais je n'en peux plus. Je veux tout simplement me consacrer au piano, après cinq ans de perdus. (1)

- Je compatis sincèrement. L'amour dune famille royale ne doit pas être facile à gérer. Ils doivent tellement avoir l'habitude qu'on leur obéisse que…

- Je les aime beaucoup, au fond.

- Ca se voit quand vous parlez d'eux. Je pense que vous avez raison Heero, de les fuir. J'en suis bien heureux, en fait. De cette manière, nous nous sommes rencontrés. »


« Pourquoi avez-vous choisi L2 ?

- On m'en a parlé en bien. Les appartements ne sont pas très chers, et la colonie se développe.

- C'est vrai. Vous avez trouvé un chez vous ?

- Pas encore.

- Je peux vous aider, si vous voulez. J'ai de bonnes relations avec un agent immobilier très réputé.

- Ce serait avec plaisir. Merci beaucoup.

- De rien. »


« Merci encore pour cette soirée, Duo, fit Heero alors que Duo le raccompagnait à son hôtel.

- De rien, vraiment. C'est grâce à votre présence qu'elle m'a été délicieuse. »

Heero rougit. Il ne l'embrasserait pas. Non. Non ? Pourquoi non ? Non !

« La votre aussi m'a été bien agréable. »


« Nous voilà arrivés » annonça Duo.

Rapidement, il sortit de la voiture, fit le tour, et ouvrit la portière à Heero, lui présentant une main pour l'aider à se relever.

La prenant doucement, Heero fut brusquement attiré vers le torse de Duo qui l'enlaça amoureusement, puis releva son visage et l'embrassa. L'envie était décidemment bien trop forte pour qu'il puisse résister plus longtemps.

« Excusez-moi, mais... j'avais tellement envie de faire ça… » lui murmura-t-il ensuite à l'oreille.

S'écartant doucement, il regrettait son geste. Il avait si peur qu'Heero ne lui pardonne pas…

N'osant pas le regarder, il ferma la portière, rentra dans sa voiture, démarra et s'éloigna, laissant sur le trottoir un Heero sous le choc.

Regardant la voiture disparaître, Heero effleura ses lèvres puis, laissant retomber sa main, il chuchota « Je vous aime… »


A suivre…

Pardon, c'est encore court…

Juré, c'est pas fait exprès…

(1) Hé ouais. Ils ont 21 ans. C'est pas franchement très crédibles mais… j'm'en fous !

A bientôt !