Wow,
c'est déjà le 10ème chapitre. J'ai
pas vu le temps passer, moi.
Je
sens que je vais me faire taper dessus. Oui, je sais, vous SI.
N'empêche,
moi j'dis, j'ai bien fait de vous faire patienter… Non ?
Rangez
ces matraques et ces revolvers, sinon, vous aurez pas la suite !
Quelle
menace… lol.
Magical
Girl Kiki : Toi aussi t'as remarqué le côté
angélique de Quatre ? J'aime ce côté
innocent, dans sa personnalité. Il n'en est pas naïf,
et c'est ça le mieux. Enfin, j'm'enbrouille là.
Quatre :
Non, c'est bien, tu me complimentes. Ca fait bien plaisir.
Duo :
Sûr que moi, c'est pas près d'arriver.
Laura :
Mais si, Duo, mais si. Tu vas faire quelque chose de crétin à
la fin de ce chapitre, mais c'est bien uqe tu le fasses. C'est
très bien même, parce que quand on saura pourquoi, on te
trouvera bien mignon. Avec un peu de chance, tu te rachèteras
même aux yeux des lecteurs et aux miens.
Heero :
C'est pas à toi de te racheter ?
Laura :
Heu… peut-être. Tu me pardonneras, Kiki ? Merci encore !
(toujours)
Mariannella :
Pour une fois tu n'auras pas ce chapitre en avance.
Duo :
Parce qu'en plus, tu fais du favoritisme ?
Laura :
Mais non… J'ai toujours besoin de son avis avant de publier.
Trowa :
Il faut être autonome, dans la vie, Laura.
Laura :
Je sais. C'est pour ça que cette fois, elle le lira comme
tout le monde.
Duo :
On dirait que c'est une punition.
Laura :
… Non, c'en est pas une.
Quatre :
Alors tu nous trouves mignons ? Moi aussi j'ai adoré
cette pseudo pas demande en mariage.
Duo :
L'est trop chou Trowichou !
Trowa :
C'est Trowa, Duo. Et je ne suis pas chou.
Wu
Fei : Je tiens à dire que la matraque est très
mauvaise pour notre santé. Laura réagit mal à la
pression.
Heero :
Hum (range cette matraque où je fais en sorte de faire sauter
ta maison)
Laura :
Calmez-vous, tous. Ca me fait plaisir qu'on veuille avoir la
suite ! Merci encore, Manon. Bises.
Calamithy : « Ils coulent tranquillement quoi ! » Ouf… moi j'aurais tendance à dire : « Ils dégoulinent salement quoi ! » Je suis rassurée de voir que non. Tu es une Petite Mithy ? Petite ? Noooooon… Tu es une graaaande Mithy, une très grande ! Toujours mortelle (lol) mais une grande fanficeuse de génie. Recevoir des compliments, c'est bien. Mais en recevoir de personnes qu'on admire énormément, c'est encore mieux ! Donc merci beaucoup, beaucoup !
Miss
Angel Love : Je suis désolée, c'est vrai que
je privilégie Heero et Duo, ce sont mes chouchous…
Duo :
Ravi de te l'entendre dire, je commençais à avoir des
doutes, vu la lenteur de notre relation comparée à
celle de Quatre et Trowa.
Trowa :
Nous, on est doués. Je l'aime beaucoup cette fic, moi.
Laura :
Sinon, oui, je vais m'arrêter là pour ce couple, mais
on les retrouvera dans le dernier chapitre (le 12, normalement).
Merci de me suivre !
Misha :
Kikou ! J'essaie de me dépêcher, j'essaie,
j'essaie !
Duo :
Ouais… on y croit.
Laura :
Si, c'est vrai !
Duo :
Mouais…
Quatre :
Puisqu'elle le dit !
Laura :
Merci Quatre. C'est pas grave pour le titre. Merci d'y avoir
pensé ! Shinoya m'a dit qu'il était pas si
mal… Au pire, si je trouve pas, ce n'est donc pas un drame.
Quatre et Trowa resteront ensemble, je ne me sens pas d'attaque
dans cette fic relativement légère de faire des
disputes, une rupture, des pleurs et tout le bazar. La fic n'est
plus bien longue. Ce chapitre devait être l'avant dernier,
mais je l'ai finalement coupé en deux. Je pense donc qu'elle
se finira avec le chapitre 12, qui sera peut-être un épilogue,
d'ailleurs. Merci encore pour tous tes compliments, d'avoir mis
la fic dans tes favoris (j'ai vu, j'ai vu ! ) et de
me suivre toujours ! Bises.
Aele :
Evidemment que tu es une reviewer adorée !
Evidemment ! . Moi aussi je préfère l'autre
couple, moi aussi. Mais… faut pas les oublier non plus, ces deux
énergumènes !
Trowa :
Energumènes ?
Quatre :
Comment doit-on le prendre ?
Laura :
Bien, bien. Les choses sérieuses arrivent avec un dîner,
une proposition et un refus… Bonne lecture ! Bises.
Tama :
Duo : Je sens ton envie de me revoir.
Heero :
De ME revoir.
Duo :
Moi.
Heero :
Moi.
…
Laura :
De vrais gamins, vraiment. De VOUS revoir. J'ai fini avec Trowa et
Quatre. Maintenant, voici Heero et Duo ! (levé de rideau,
lol) Merci ! Bises.
Shinoyasumi : Le « ça irait, ils s'aimaient » à fait pas mal d'effet, à ce que je vois, vu qu'en plus tu n'es pas la seule… Je suis aussi ravie d'avoir pu te donner des idées avec le vouvoiement, c'est vrai qu'il est assez rare dans les fics. J'ai envie de le garder encore un peu entre Heero et Duo… Encore un peu… Si tu aimes bien le titre, je le laisserai. C'est juste que comme il ne me satisfaisait pas entièrement, je voulais avoir des avis de lecteurs. Au fait, pour le moment ce que j'ai lu de toi (tout ce qui a été publié sur ffnet) à des bons titres. Alors, pas une lumière, pas une lumière… lol. Bisous !
L2 – Dîner entre amis (ou presque)
Il l'avait embrassé… EMBRASSE ! Duo Maxwell l'avait embrassé lui, Heero Yuy !
L'extase !
C'était la première fois qu'il aimait vraiment, et il n'avait rien choisi de mieux que de tomber amoureux d'un parfait inconnu. On faisait mieux comme premier grand amour…
Il aurait très bien pu finir par succomber aux charmes de la famille royale, soit au sourire charmeur du magnifique frère, soit à la naïveté attendrissante de la très belle Reine elle-même, mais… une phrase clichée lui venait alors à l'esprit : « On ne commande pas au cœur ses sentiments… » Et au lieu de rentrer dans la famille royale, il lui avait préféré un membre du gouvernement de L2, qu'il ne connaissait pratiquement pas.
Le regrettait-il ? Non, du moins, pas encore.
Duo était une personne formidable, il en était intimement convaincu. Il espérait de tout son cœur de ne pas se tromper. Si jamais il s'avérait qu'il s'était joué de lui, il aurait un mal fou à s'en remettre.
En réalité, probablement que le désir de Duo était vrai, mais que ça n'irait pas plus loin. A près tout, la seule chose qu'il lui avait avouée, c'est qu'il avait eu envie de l'embrasser. C'était à supposer qu'il avait véritablement envie de lui, mais ça n'engageait aucun sentiment d'amour.
En somme, dans tous les cas, il souffrirait. Mais peu importait, il avait pris sa décision.
Quoique souhaitait Duo, il le lui donnerait.
S'il voulait son corps, il le lui offrirait sans hésiter.
« Allo ?
- Duo ? C'est Heero.
- Heero ? fit la voix de Duo, extrêmement surprise.
- Hum, hum. C'est bien moi.
- Que me vaut le plaisir de votre appel ? Vous désirez des explications, peut-être. Ou même des excuses… Oui, je comprends, je…
- J'aimerais vous revoir. » le coupa-t-il.
Ca y est, c'était dit. La réponse devrait être positive, théoriquement… Non ?
« Me revoir ? Vous… vous êtes sûrs ? Je… J'en avais vraiment envie, de ce baiser. Vous êtes sûrs de vouloir me revoir, tout en sachant ça ?
- Oui. J'en suis sûr, Duo, lui répondit-il calmement.
- Je… Ca ne me pose aucun problème, à moi. Absolument aucun.
- J'aimerais… qu'on dîne chez vous, si possible. »
La deuxième bombe était lancée. Il ne savait pas où il allait trouver le courage de lui dire tout ça, lui d'habitude assez timide dans ce genre de discours…
Duo s'étrangla au téléphone. Evidemment, recevoir chez soi quelqu'un qu'on a embrassé… C'est quasiment l'inviter dans son lit. Enfin, pour Duo, ça devait plutôt être un supplice en perspective, puisqu'il pensait probablement que c'était tout à fait (quoique) innocemment qu'il demandait ça.
« Je… Ce n'est peut-être pas très raisonnable, mais si vous y tenez… C'est d'accord.
- Quand ?
- Quand vous voulez, sauf demain soir. J'ai une réunion.
- Après demain soir, dans ce cas, si vous êtes d'accord.
- A… 20 heures ?
- Ca me va. Votre adresse ?
- J'habite dans l'angle de la rue… »
Et bien, ça avait été plus facile que ce qu'il avait imaginé. Les paroles étaient venues d'elles-mêmes, sans aucune difficulté.
Ne restait plus qu'à choisir sa tenue, ainsi qu'un cadeau. Peut-être ferait-il mieux aussi de répéter la future scène… Non, il improviserait le moment venu.
…
Ok. Comment commencer ?
« Salut, Duo » dit-il sensuellement au miroir de la salle de bain de sa chambre d'hôtel.
Non, beaucoup trop direct.
« Bonjour Duo… » dit-il simplement.
Non…
…
Il passa les deux jours suivants à angoisser et à regarder plein de vieux films romantiques. Qui sait, ça pourrait toujours lui servir…
Son plus grand problème était qu'il ne savait pas comment s'habiller.
C'aurait été bien plus simple s'il avait été une fille, se dit-il amèrement. Il aurait mis une belle robe au décolleté affriolant, mais pas trop osée. C'aurait été séducteur, provocateur, mais pas trop non plus.
Mais là… Que devait-il mettre ?
Pff… Pourquoi s'inquiéter pour ça ? Il mettrait un pantalon noir, relativement moulant et une chemise noire elle aussi.
Il ne savait comment qualifier sa tenue, mais il espérait que ça suffirait à « émouvoir » Duo.
Il allait bientôt se mettre en route…
Pourquoi fallait-il qu'il soit si anxieux ?
Il y était. Devant la porte de l'interphone. On respire. Lentement. Expire. Inspire.
Du courage, que diable !
La main tremblante (c'était le froid, ça) il appuya sur « Maxwell ». La réponse fut quasi immédiate.
« Oui ?
- C'est Heero.
- Deuxième étage, porte gauche en sortant de l'ascenseur. »
Avait-il rêvé ou la voix de Duo tremblait-elle un peu ?
Lui était réputé à Sank pour son calme légendaire, sa froideur plutôt, auraient dit certains. Alors, pourquoi était-il si nerveux ?
Question idiote. Si son « plan » marchait, Duo serait son premier homme, sa première fois. Il appréhendait autant sa réaction que l'acte en lui-même.
Arrivé devant la porte de Duo, il sonna, ses esprits retrouvés (du moins l'espérait-il).
La porte s'ouvrit doucement, faisant monter son stress. Puis Duo apparut. Il avait mis lui aussi un pantalon et une chemise noire. Ils étaient assortis, pensa Heero confusément. En réalité, les vêtements de Duo étaient un peu plus osés que les siens, mais son esprit embrumé par la vision qu'il avait de Duo était à deux milles lieues de s'en rendre compte et de s'en rassurer.
« Bonsoir, Heero, fit doucement la voix de Duo, le coupant dans sa contemplation.
- Bonsoir Duo. »
Il entra rapidement et tendit une bouteille de vin achetée pour l'occasion.
« Merci. J'apporte ça dans le salon. Je vous invite à vous débarrasser de votre manteau et à enlever vos chaussures, c'est une tradition chez moi » Dit-il avec un sourire, puis s'éloigna.
Il remarqua la rangée de chaussons sous le portemanteau. C'était assez convivial, comme tradition.
Deux secondes plus tard, Duo le rejoignit.
« Je vous propose de nous mettre directement à table. Faire la cuisine m'a donné faim !
- Vous avez cuisiné ?
- Oui. J'espère que ça vous plaira. Suivez-moi. »
Il traversèrent un petit couloir, et arrivèrent dans un salon – salle à manger assez grand, avec un grand canapé qui trônait sur un côté et une grande table au milieu gauche de la pièce. Une pièce chaleureuse, évidemment. Le contraire l'aurait étonné, connaissant un peu le personnage.
« Asseyez-vous là où vous voulez. Je vais chercher l'entrée. »
Il s'attendait à boire un apéritif, mais ça lui allait très bien. Ca lui éviterait de trop boire.
« Voilà… Je vous propose ceci en entrée : gambas flambées au cognac.
- Hum… J'ai hâte de goûter ça !
- Oh, ne soyez donc pas trop enthousiaste, on ne sait jamais, peut-être sont-elles infectes.
- Non, je ne pense pas, c'est vous qui les avez faites.
- Justement. » dit Duo en tâchant de camoufler le rouge qui lui montait aux joues.
« C'est délicieux, dit-il deux minutes plus tard, après avoir dévoré son plat.
- J'avoue être fier de moi, ce sont les meilleures gambas que j'ai jamais faites !
- Qu'avons-nous en plat de résistance ?
- Des côtes d'agneau à la provençale, accompagnées de riz pilaf.
- Je vous aide à débarrasser.
- Hors de question. Vous êtes l'invité, comportez-vous comme tel. »
« Duo, je crois que vous avez raté votre vocation. Vous étiez fait pour être cuisinier. C'est une perte pour l'humanité.
- Je ne sais cuisiner que la cuisine française…
- C'est une des meilleures du monde. J'ai oublié qui avait dit ça il y a longtemps : les trois meilleures cuisines du monde sont la japonaise, la chinoise et la française. La japonaise pour la présentation, la chinoise pour le goût et la française pour l'odeur. (1)
- Cet homme était dans le vrai, je pense. Je vais chercher le dessert. »
Il était agréablement surpris. Il pensait qu'ils mangeraient des plats d'un traiteur quelconque, mais manger ce qui venait de Duo lui était infiniment plus délicieux.
« Voilà le délice du chef, la mousse au chocolat.
- J'ai un bon pressentiment. Vite !
- Je vous sens bien impatient, Heero. »
Ils rirent. Ils se sentaient bien, ensemble, bien qu'un peu gênés, leurs sentiments inavoués.
« Vraiment, merci. C'était un délice. Cette fois, vous pouvez toujours essayer de m'en dissuader, mais je vous aide à débarrasser.
- Si ça vous tient tant à cœur, vous allez voir le chantier de ma cuisine. »
En effet, la cuisine était sans dessus dessous, entre les casseroles, les emballages et les ustensiles qui s'amassaient sur le plan de travail. S'il avait un doute quant aux talents de cuisinier de Duo, il en était maintenant convaincu, le repas était bien son œuvre.
Dès qu'ils eurent rangés la vaisselle, un moment de gêne s'installa. Ce que Heero voulait éviter. Ils étaient proches, se regardaient, et étaient totalement bloqués. Dans un acte héroïque, Duo tenta de prendre la parole…
« Je… » mais fut coupé, bien avant d'avoir pu exprimer ce qu'il voulait, par les lèvres d'Heero qui se posèrent sur les siennes.
Heero ne l'embrassait pas, non. Il l'invitait. Il n'avait jamais embrassé personne et au fond, il ne savait pas vraiment comment agir. Il espérait très fort que Duo réagirait vite.
Après un instant de flottement, ce fut magique. Duo lui caressa d'abord doucement les lèvres, sans précipitation, le guidant gentiment. Quand il s'habitua, Duo demanda l'accès à sa bouche, et sans hésiter il la lui donna. Leurs langues se cherchèrent, s'emmêlèrent. Les gestes venaient d'eux-mêmes, comme si c'était l'évidence même.
Il n'avait pas imaginé que ça serait comme ça. Ca lui semblait si intime, si… Il avait l'impression de donner son âme à Duo à travers des baisers.
Il murmura à son oreille : « où est votre chambre ? » et il sentit le corps de Duo frissonner entre ses bras.
Sans répondre, Duo les emmena lentement, entre des dizaines de baisers, dans une pièce claire, et c'est tout ce qu'Heero put voit, occupé qu'il était à embrasser Duo et à le pousser sur le lit.
Quand il réussit à allonger Duo, il s'installa à califourchon sur lui, et déboutonna sensuellement sa chemise, alors que les mains douces de Duo se glissaient sous elle, parcourant son dos.
Il finit enfin par se débarrasser de sa chemise et déboutonna celle de Duo qui caressa lentement son torse, avec vénération. Il avait l'impression d'être magnifique, sous son regard.
« Prenez-moi, Duo. » arriva-t-il à dire, alors que son cerveau était confus, l'image de Duo la chemise défaite, la natte desserrée, le souffle court et les lèvres rougies s'imprimant à jamais dans son corps.
Sans un mot, Duo inversa leur position, et l'embrassa.
« Non… »
A suivre…
Au
départ, je ne voulais faire qu'un seul chapitre.
Mais…
c'est que j'avais pas envie de vous faire trop attendre !
Et
puis… sinon, ça va donner un chapitre beaucoup plus long que
d'habitude…
J'aime
bien, le petit suspense, aussi. C'est peut-être mon côté
sadique.
Vous aimez toujours ?
Moi, en tous cas, j'vous aimeuh !
(1) : C'était qui déjà ce grand homme ?
