Avant-Propos

Voici donc le Secon Chapitre, qui est cette fois-ci bien du point de vue de Harry Potter (Et heuresement plus long que le Premier).

Je me doute que le Premier n'a pas dut vous plair, mais le Second sera peut-être déjà plus a votre gout...

En tout cas, le voilà:

Chapitre Deux: Problèmes à Little Winghing:

La nuit était tombée, et tout les habitants Little Whinging dormaient profondemment. Pourtant, au second étage du 4, Privet Drive, une lampe de chevet était alummée, et un jeune homme de presque seize ans était assis devant un bureau. Il était plutôt maigre, et un peu plus petit que la moyenne de son âge; il avait des cheveux en parfait désordre et une paire de lunettes devant ses yeux vets emmeraudes. Sur son front se trouvait ce qui, chez lui, était le plus mysterieux, ce qui faisait de lui un être exeptionnel aux yeux de tout les gens qui, selon son oncle et sa tante, étaient anormaux. Sur son front se trouvait une fine cicatrice en forme d'éclair. Ce jeune homme s'appelait Harry Potter.

Assis à son bureau, il était penché sur un travail que peu d'adolescent avait l'habitude de faire. Le sujet était en effet:

Expliquez pourquoi, selon vous, les Sortilèges de Disparition et d'Apparition relevent d'une difficulté plus grand que les simples Sortilèges de changement de forme.

Bien que le sujet eut été étudié tout au long de l'Année précédente, le jeune Sorcier élèves au Collège de Sorcellerie Poudlard n'avait pas la moindre idée de ce qu'il pouvait écrir pour combler les trente centimètres de parchemin exigés. Les yeux rivés sur le devoir que le Professeur McGonagall avait donné aux élèves souhaitant poursuivre l'étude de la Métamorphose, Harry se demanda à quoi cela pouvait bien lui servir de le faire, alors qu'il n'était même pas sur d'avoir eut une note suffisante pour continuer cette matière. Passant la main dans ses cheveux, les ébourifant plus qu'ils ne l'étaient déjà - si toutefois c'était possible -, Harry décida de laisser tomber son devoir pour l'instant, Il aurait tout le temps de faire plus tard.

Fermant son Manuel de Métamorphose, Il s'alongea sur son lit, et se perdit dans ses pensées, comme il le faisait depuis le début des Vacances. Inévitablement, il pensa aussitôt à son parain. Tout au long de la semaine depuis qu'il était revenu à Privet Drive, il n'avait cessé de penser à lui, il n'avait cesser de se torturer l'esprit, il lui était même arrivé de nombreuse fois d'en rêver. Et la même question lui revenait sans cesse. Toujours la même, invariablement, qui venait le tourmenter. Etait-il responsable de sa mort? Il ne parvenait jamais à se convaincre du contraire... Pourquoi - mais pourquoi - était-il allé dans cet horrible endroit? Pourquoi avait-il été si stupide? A présent, tout était fini. Plus jamais il ne reverrait Sirius. Plus jamais il n'entendrait son rire ressemblant à un aboiement. Plus jamais il ne pourait lui parler, plaisanter avec lui. Jamais il ne pourra habiter chez lui comme il l'avait si ardemment souhaité. Plus jamais... C'était terminé...

Mais une autre chose le tracassait. Il n'ignorait pas que son destin était presque scélé. Il savait qu'il n'avait d'autre choix que de devenir assassin ou victime. Qu'il devrait tuer ou être tué. Il savait qu'il était le seul à pouvoir acomplir ce que chacun attendait depuis des années. Pourquoi fallait-il que ça soit lui? Comment pouvait-il espérer vaincre le plus puissant de tout les Mages Noirs? Comment, mais comment le pouvait-il? Pourquoi cela n'avait-il pas put être... Dumbledore, ou n'importe quel Sorcier qui pouvait avoir une chance contre Voldemort... Le vieux Directeur de Poudlard n'était-il pas le seul Sorcier que Voldemort craigne? Si jamais quelqu'un avait put vaincre Voldemort un jour, Harry n'aurait put penser qu'à Dumbledore. Mais c'était lui qui avait été choisi... Choisi par qui? Par quoi? Et sans Sirius à ses côtés, jamais il ne trouverait le courage de le faire...

Torturé par ses sombres pensées, il se retourna et enfonça sa tête dans son oreiller. Si seulement il pouvait cesser d'y penser, si seulement il pouvait penser à autre chose, ou mieux, ne plus penser du tout...

Il fut cependant tiré de ses tourmentes par un bruit provenant de la fenêtre. Un miniscul Hibou, à peine plus grand qu'une noix, se trouvait dehors et frapait au carreau. Il tenait entre ses serres une lettre - qui devait être un fardeau terriblement lourd pour lui. Reconnaissant là Coq, le Hibou de son meilleur ami Ron, Harry se précipita pour ouvrir la fenêtre et faire entrer Coq. Celui-ci, lorsque Harry eut pris sa lettre, se mit à voltiger dans toute la pièce, comme s'il était fier d'avaoir ateint son but.

Précipitemment, Harry ouvrit l'envelope et déplia au plus vite la lettre, Il s'allongea sur son lit et la lut:

Salut Harry!

Ton début de Vacances chez tes Moldus n'a pas été trop dur? Ne t'inquiette pas, tu seras bientôt débarrassé d'eux! Nous allons très vite venir te chercher! Je ne sais pas quand exactement, mais Papa m'a dit que tu allais vite venir chez nous! Alors, surveille bien les allentours dans les jours qui viennent! Je ne sais pas si Hermione sera là. Elle est partit pour le premier mois des Vacances en Amérique, mais elle pourra peut-être venir en Aout. Et devine avec qui elle est partit? Vicky! "Un banal voyage qui n'a rien que de très amical" qu'elle m'a dit... Tu parle!

Enfin bon, j'espere que tu pourra très vite venir me rejoindre!

Salut,

Ron

Harry, émerveillé, fit un énorme sourir en lisant la lettre de son ami. Il allait déjà pouvoir partir... C'était incroyable! Il allait retrouver Ron bientôt...

Un hululument tira Harry de sa rêverie. Coq s'était mis à tournoyer autour d'Hedwige qui ne semblait pas aprécier cela. Se relevant, il alla chercher Coq afin de lui donner sa réponse. Il s'assit à son bureau, balaya d'un revers de main la feuille de son devoir (Quand allait-il bien pouvoir le faire?) sur le côté de la table, pris un autre parchemin et sa plume, puis réfléchit pendant quelques secondes à ce qu'il allait écrire. Finalement il mit:

Cher Ron,

J'ai bien reçue ta lettre. Ici, ça ne s'est pas trop mal passé, les Moldus ont gardé en tête l'incident de la gare! Mais je suis content de partir... Ne t'inquiette pas, je serais vigilent!

Moi aussi, je suis pressé de te retrouver,

A bientôt,

Harry

C'était court, mais ça convenait, pensa Harry. Il donna la lettre à Coq - non sans devoire la plier de nombreuses fois - puis le conduit à la fenêtre. Ravi d'avoir une nouvelle mission à acomplir, le petit Hibou s'envola dans la nuit, et Harry regarda sa silouhette jusqu'à ce qu'elle disparaisse.

Il resta à la fenêtre encore un moment après que Coq soit partit. Soudainement, il se sentait beaucoup plus légé. Il allait revoir Ron. Il allait déjà s'évader d'ici. Il allait passer le reste des Vacances chez les Weasley...

Il fini par quitter la fenêtre,et décida, pris d'une soudaine fatigue, de se coucher. Il se mit donc rapidement en pyjama, puis se coucha sur lit et ferma très vite les yeux. Pour la première fois depuis plusieures jours, il s'endormit le sourir aux levres.

Si la lettre de Ron avait passablement chassée les idées noires de Harry, le souvenir de Sirius ne tarda pas à revenir. Dès le lendemain matin, l'image de son parain lui revint en memoir, et Harry chercha tant bien que mal à la chasser. D'humeure plutôt maussade, malgré sa joie d'hier soir, il se leva et ouvrit les volets de sa fenêtre, faisant ainsi entrer la lumière du jour dans sa chambre. Il s'habilla en vitesse et descendit jusqu'à la cuisine, peu joyeux d'afronter encore une fois les Dursley - si seulement se pouvait être la dernière...

Lorsqu'il entra, l'oncle Vernon, la tante Pétunia, et l'extraordinairement volumineux cousin Dudley était déjà réveillés. Les deux adultes ne le regardèrent même pas, mais Dudley lui lança un regard effrayé, avant de se retourner vers ses parents. Depuis qu'ils avaient reçue des menaces à la gare, ils avaient adopté leur méthode préféré lorsqu'il sagissait de ne pas tyranniser Harry: il ne lui adressait tout simplement plus la parole. Harry ne s'en souciait pas le moins du monde. Il était d'ailleur préférable pour lui qu'ils l'évitent.

Harry prit son petit déjeuner, après avoir jeter un coup d'oeil dégouté au reste du repas d'hier soir - une tarte abominablement infâme de la tante Pétunia. En mangeans, Harry songea à quelque chose: et s'il informait les Dursley de l'arrivée prochaine de Sorciers sous leur toit? Lors de la plupars des années précédente, l'arrivée d'amis de Harry avait toujours été un désastre pour les Dursley.

Lorsqu'il s'aprocha d'eux, les Dursley étaient réunis autour de la télévision - à côté de laquelle on pouvait voir la console de jeu que Dudley avait démolit après s'être fait battre par un ami à un jeu de course -automobile ( l'ami en question subit d'ailleur le même sort que la console). Harry inspira un grand coup, avant de dire:

-Oncle Vernon, tante Pétunia, j'ai quelque chose à vous dire.

Les deux interressés tournèrent la tête vers lui.

-Quoi donc, mon garçon? demanda l'oncle Vernon.

-J'ai reçu une lettre d'un camarade d'école. Tu sais, là... Poudlard.

Le teint de Vernon devint alors rouge violacé.

-Comment... Comment ose-tu... Prononcé sous mon toit...

-Calme toi, dit Harry d'un ton très calme. Ils n'aimerais pas savoir que tu te comporte mal avec moi.

Le visage de Vernon palît un peu, mais il regardait toujours Harry l'air furieux.

-Et qu'est-ce que cette lettre a de spéciale?

-Et bien... On m'annonce qu'on va venir me chercher très bientôt, peut-être même aujourd'hui.

D'après le visage de Vernon, il semblait que le "On" lui inspirait le plus grand dégout. Mais cette fois, ce n'était pas seulement la fureur que l'on voyait sur son visage violacé, mais bien aussi la peur. Les deux autres Dursley le dévisageaient aussi avec des yeux rond.

-Comment vont-il venir? demanda l'oncle Vernon, le regard furieux. Pas en Balais volants ou par la cheminée!

-Peut-être, répondit calmement Harry, je n'en sais rien.

-Qui va venir? demanda la tante Pétunia, le visage dégouté. Pas ces... ces gens qui étaient horriblement mal habillés à la gare!

-Peut-être qu'ils seront là, répondit toujours calmement Harry, je n'en sais rien.

-Qu'est-ce qu'ils vont faire? demanda Dudley, l'air effrayé. Pas me faire pousser la langue ou une queue de Cochon!

-Peut-être qu'ils vondront s'amuser aussi, répondit encore et toujours calmement Harry, je n'en sais rien.

Les Dursley semblaient litéralement pétrifiés. Ils fixaient Harry avec des yeux ronds, sans ciller, ni faire le moindre mouvement. Harry jugea préférable de faire comme si de rien n'était, et remonta dans sa chambre, l'air nullement afligé, pour faire ses valises.

Il rangea toutes ses robes de Sorcier, ses manuels de classe, son chaudron et ses fioles. Il rangea avec une attention toute particulière son Eclair de Feu, sa Cape d'Invisibilité et la Carte du Maraudeur. Il posa sa Baguette sur sa table de chevet et décida alors de sortir de la maison (ça lui fera prendre l'air) pour atendre l'arrivée de ceux qui viendraient le chercher (ce sera peut-être aujourd'hui...).

Lorsqu'il descendit, les Dursley étaient toujours exactement dans la même position (ils n'étaient pas resté comme ça pendant tout le temps qu'il rangeait ses affaires, quand même?). Harry les ignora royalement, et, en ouvrant la porte, il dit d'un ton sobre "Je vais prendre l'air", sortit, ferma la porte... Puis éclata de rire en pensant à leur mimique figées!

En allant et venant dans les rues de Little Whinging, Harry ne cessait de regarder le ciel, pour voir s'il l'ombre d'un Balai ou d'un Hibou se dessinait quelque part. Maintenant qu'il y songeait, oncle Vernon avait eut raison: il ne savait même pas comment ses amis allaient le chercher. Il éspérait qu'ils ne se montrent pas trop exentriques, celà risquerais de faire monter la colère d'oncle Vernon... Même si celà n'était pas un gros dansger, Harry préférait tout de même éviter un nouveau conflit.

Ce fut en tournant au coint de la rue que soudainement, il se retrouva nez à nez avec... Un Troll!

Sur le coup, Harry fut abasourdit, et ne réagis pas tout de suite. Un Troll à Little Whinging? Allons... Un peu de sérieux. Le repas d'hier soir avait des effets négatifs sur sa vision, voilà tout...

Toutefois, lorsque le Troll leva son énorme massue en menaçant de l'abattre sur Harry, celui-ci songea que ce n'était peut-être pas la meilleur façon de vérifier si ce Troll était réel ou pas. Il se jeta donc sur le côté alors que la massue s'abattait sur le sol. Et à en juger par le cratère inquiettant que provoqua le coup, Harry se dit qu'effectivement, ce Troll était bien réel.

La créature, qui dégageait une odeure des moins suportables, semblait être batit dans la roche, et toute la stupidité du monde se lisait sur son visage. Harry se demandait comment une créature aussi peu pourvue d'intelligence avait put venir jusqu'ici. A moins que quelqu'un ne l'ai fait venir. Mais qu... Non, ce n'était pas possible... Harry était pris de panique! Il plongea la main vers sa ceinture, pour prendre sa Baguette... Avant de se rappeler qu'il l'avait laissé dans sa chambre! Quel idiot il faisait! Pourquoi ne l'avait-il pas pris?

Immédiatement, Harry courut de toute son énergie à Privet Drive. Il fallait à tout pris qu'il récupère sa Baguete pour empécher ce monstre de faire des dégats. Le Troll n'était, ni très rapide, ni très énergétique. Il ne put donc suivre Harry. Ce dernier se précipita à la maison du 4, à Privet Drive... Et entendit, le cris perçant de tante Pétunia!

Harry fut pris d'épouvante! Il... Il ne pouvait tout de même pas être déjà ici! Espérant qu'il ne soit pas trop tard, il entra très vite dans la maison - sans prêter attention au fait que la porte d'entrée était démolie. En regardant la scène curieuse qui se déroulait dans le salon, Harry fut soulagé de se rendre compte qu'il ne sagissait que d'un autre Troll, très semblable au premier. Chose très surprenante, si l'on considère que jusqu'alors, personne n'a jamais été soulagé de voir un Troll. Surtout quand le Troll en question est occupé à démolir votre salon, que votre oncle tempète contre ce même Troll, sans oser l'aprocher, que votre tante cour dans toute la pièce en hurlant d'une terreure proche de l'hystérie, et que votre cousin est recroquevillé dans un coin du salon, donnant l'impression d'être une sorte d'énorme ballon.

-Ah, te voilà, toi! rugit l'oncle Vernon en voyant Harry. Qu'est-ce que c'est que... Ce monstre... Aaaaaaaaaaaah! hurla-t-il soudain lorsque le Troll eut détruit une bonne partie d'un mur.

-Tu permet? dit Harry d'un ton féroce.

En un éclair, le jeune Sorcier monta dans sa chambre et en déscendit, sa Baguette à la main. Le Troll continuait le massacre de la maison, et les Dursley étaient tous réfugier dans un coin de la pièce, pratiquement les uns sur les autres. Harry se plaça derrière le Troll et, pointant sa Baguette vers l'hideuse créature, cria:

-Stupéfix!

Un éclair rouge jaillit de la Baguette et se dirigea vers l'enorme monstre. Helas, le Sortilège de Stupéfixion rebondit sur la cuirasse du Troll et percuta la télévision, qui explosa. (En voyant sa raison de vivre disparaitre, Dudley poussa un faible gémissement.)

Une nouvelle fois, Harry paniqua! Les Trolls étaient effectivement résistant aux Maléfices! Mais alors que pouvait-il bien faire, tout seul contre lui?

-Qu'est-ce que tu attend? rugit l'oncle Vernon, recommense, élimine cette chose!

-Stupéfix! Stupéfix, Stupéfix, Stupéfix! STUPEFIX!

Un à un, les eclairs rebondirent tous. Harry s'inquiettait de plus en plus. Les Sortilèges semblaient avoir si peu d'effet sur lui qu'il ne se souciait même pas de lui, il continuait inlassablement sa destruction. Harry ne voyait pourtant pas ce qu'il pouvait faire d'autre...

-RHAAAAA! meugla Vernon. MAIS ENFIN, FAIT QUELQUE CHOSE!

Harry tenta de conserver son calme. Se tenant la tête entre les mains, les yeux fermés, il passa au clair toute ses idées et ces connaissances. La dernière fois qu'il s'était retrouvé devant un Troll, il lui avait sauté dessus pour lui enfoncer sa Baguette dans la narine. "Mouais, pas très constructif" pensa-t-il amèrement.

Mais comment avaient-ils fait pour s'en débarraser, au fait?

Harry ouvrit les yeux, et vit un vase posé sur la table.

Ce vase...

Harry n'hésita pas: il prononça l'incantation et fit léviter le vase au-dessus de la table, puis le projeta avec force sur le crâne du Troll. Tante Pétunia poussa alors un cris perçant (et Harry se demanda si c'était par peur du Troll ou pour la perte du vase). Le Troll sembla alors sonné. Il se retourna un moment - et l'imbécilité qui se dessina sur son visage était pire que tout ce qu'on pouvait imaginer - et, après avoir poussé un vague bruit parfaitement grotesque, s'effondra sur le sol, sous les yeux de Harry, soulagé.

Pris d'une sensation de fatigue, Harry monta doucement dans sa chambre, tandis que les Dursley semblaient reprendrent très lentement leurs esprits.

Une fois en haut, Harry s'effondra sur son lit. Qu'est-ce qu'un Troll pouvait faire ici? Il espérait de toutes ses forces que ce n'était pas ce qu'il pensait... Si c'était le cas...

-ENFIN, PETUNIA, TU AS BIEN VUE CE QU'IL VIENT DE SE PASSER?

Harry sursauta. Les hurlements de l'oncle Vernon se répercutaient dans toute la maison. Intrigué, Harry sortit de sa chambre et se raprocha du salon, pour mieux entendre.

-PETUNIA, NOUS NE POUVONS PLUS...

-Si, Vernon, répondit Pétunia d'une voix tremblante. Il le faut. Nous devons...

-MAIS ENFIN, PETUNIA, TU SAIS TRES BIEN QUE C'EST SUREMENT CE LORD CHOSEMACHIN QUI L'A ENVOYE! NOUS DEVONS NOUS EN DEBARASSER!

-Non! répondit Pétunia d'une voix plus ferme, non, Vernon! De toute façon, ceux que nous avons vue à la gare ne voudrons pas!

Harry sentit que la tante Pétunia avait gagné cette manche. Il poussa alors un soupir de soulagement. Esperons qu'il n'y aura pas d'autre...

Soudainement, il sentit ses entrailles se contracter. Le... L'autre Troll! Comment avait-il put l'oublier? S'assurant cete fois qu'il avait bien sa Baguette sur lui, il descendit à toute vitesse l'escalier et passa très rapidement devant les Dursley ("Ah, te re-voila, toi! Eh... OU EST-CE QUE TU VA?) et sortit dehors pour courir en direction de la rue ou il avait aperçue le premier Troll. Oh... Faites qu'il ne soit pas trop tard... Faites qu'il n'ai fait de mal à personne...

En arrivant sur les lieux de la première rencontre (qui était facile à repérer avec le cratère qui se trouvait au milieu de la rue), Harry balaya l'endroit des yeux, mais n'aperçue le Troll nul part. Ni aucune destruction près d'ici. Mais ou pouvait-il être?

Alors qu'il s'apretait à faire le tour du quartier pour le trouver, Harry entendit une voix familière l'appeler:

-Eh, Harry! On est là!

Harry se retourna immédiatement. Il vit alors avec une grande joie quatres Sorcier qu'il connaissait bien acourir vers lui. En tête, Fred et Georges, les deux Jumeaux Weasley, grands, le regard malicieu et les cheveux roux, qui témoignaient de leur apartenance à la famile Weasley. Derrière eux suivaient Kingsley Shaklebolt, un très grand Sorcier à la silhouette imposante, et plus loin, Dedalus Diggle, un petit Sorcier très émotif.

-Salut, mon vieux, dit Georeges d'un air rayonnant lorsqu'il s'aprocha de Harry.

-C'est extraordinnaire de te revoir, déclara Fred en lui serrant vigouresement la main.

-Boujour Harry, dit Kingsley de sa voix grave et profonde, j'espere que votre semaine ici c'est bien passé.

-Ravi de vous revoir, Mr Potter, couina Dedalus.

-Moi aussi! s'exclama Harry.

Il ne parvenait pas à croir à son bonheur. Ils étaient déjà venue le chercher. Déjà, il allait partir. Il ne parvenait pas à leur dire à quel point il été heureux de les voir tout les quatres.

-Il n'y a que vous qui êtes venu? demanda-t-il finalement.

-Ouais, répondit Fred, les autres étaient tous trop ocupés. Ron aurait bien voulut venir aussi, mais on voulait arriver le plus vite possible en transplanant.

Derrière eux, Harry aperçut les bagages qu'il avait faites à Privet Drive léviter au dessus du sol.

-Vous êtes passé chez les Dursley?

-Oui, nous sommes arrivé juste devant chez toi, expliqua Kingsley, et nous sommes aller chercher tes affaires...

-Au fait, très belle prise, ce Troll, Harry! s'exclama Fred, le visage rayonnant.

-... Et nous avons... Discuté... Avec ton oncle pour qu'il accepte de te reprendre l'été prochain

-Pourquoi? gémit Harry

-Tu le sais, je crois, dit Kingsley avec un regard malicieux. Je suis vraiment désolé pour toi, mais...

-Mmm... Mais au fait, s'exclama-t-il soudain en se rappelant pourquoi il était là, le Troll! Il y en avait un autre ici! Il risque de faire des dégats si...

-On sait, Harry, on sait, dit Georges la mine dépitée, on a appris ça...

-Ca vient de... s'inquietta Harry

-Oui, ça vient de Tu-Sais-Qui, dit Kingsley, nos espions nous ont appris qu'il avait envoyé une horde de Trolls à Little Whinging. D'autres membres de l'Ordre ainsi que de la Brigade Magique et une escouade d'Oubliators du Ministère vont venir ici afin de réparer les dégats.

Harry sentit son sang se glacer.

-Si... S'il les a envoyé ici, est-ce parce qu'il...

-Non, c'est une pure coincidence. Il ne sais toujours pas que tu passe tes étés ici. Pour autant qu'on sache, en tout cas, et, rassure-toi, nous en savons beaucoup. Il sait seulement que cette ville est habitée par des Moldus, et il a donc voulut tenter de la détruire.

-Mais dîtes-moi, dit Harry la gorges nouée, j'ai utilisé la Magie en dehors de Poudlard. Est-ce que...

Georges éclata de rire.

-Ne t'en fait pas, Harry, on ne te redira rien pour ça! Tu as usé de la Magie légalement, puisque tu était face à un Troll!

Bien qu'il savait déjà auparavant que son acte était légal, Harry était tout de même rassuré.

-Ou va-t-on aller? demanda-t-il. Au Terrier?

-Ouais, dit Georges, au départ, on voulait te mettre en sécurité au Quartier Général de l'Ordre, puis on s'est dit que... Enfin bref, on a usé de plusieures Sortilèges pour protéger le Terrier - même un Sortilège de Fidélitas, et c'est Papa le Gardien du Secret - pour que tu puisse venir en sécurité chez nous.

-Comme ça, tu retrouveras Ron, ajouta Fred en lui adressant un clin d'oeil, je crois qu'il s'ennuie un peu, le pauvre...

-Chaque fois qu'on va le voir, il faut qu'on fasse attention pour qu'il ne nous retienne pas, continua Georges, s'il le pouvait, je suis sur qu'il nous enchainerais.

-Mr Potter, couina Dedalus, voici votre Balai. J'ai allégé vos valises, vous pourrez les transporter facilement.

-Oui, il est temps que nous y allons! déclara Kingsley. Les règles sont les même que l'année dernière, d'accord Harry? Il faut d'ailleur nous faire à tous subir un Sortilège de Désillusion.

Alors que les Jumeaux et Dedalus se désillusionnaient, Kingsley s'aprocha de Harry pour lui appliquer ce Sortilège. Hary avait déjà été désillusionné. Lorsque Kingsley lui donna un petit coup de Baguette sur la tête, Harry eut l'impression que de l'eau froide coulait tout le long de son corp. Dès lors, il changea d'aspect. Sa peau et ses vêtements avait pris la couleur exacte de se qui se trouvait autour de lui, ce qui le rendait difficile à repérer.

Après que Kingsley se soit appliqué le Sort à lui-même, ils montèrent tous sur leur Balais, et s'envolèrent. Il voyageaient les uns derrière les autres, Kingsley devant, Fred en second, Harry au milieu, Georges derrière Harry et Dedalus en dernier. Le voyage se déroula sans le moindre incident. Il volèrent donc ainsi pendant quelques heures avant d'arriver au Terrier, la maison des Weasley. C'était une vaste demeure, d'un aspect exterieur peu reluisant, et qui parraissait assez bancale. Ils se posèrent

à côté d'une marre de boue, avec des Cochons, et descendire de leur Balais. Une fois à terre, ils se resillusionnairent tous.

-Bien, dit Kingsley de sa voix grave, nous avons été ravit de te voir, mais je pense que nous allons y aller. Dedalus, tu vient?

-Vous partez déjà? demanda Harry, déçue.

-Oui. Désolé Harry, mais Dedalus et moi avons une mission importante à régler. A plus tard, j'espere...

-Au revoir Mr Potter, dit Dedalus en serrant la main de Harry, j'ai été ravit de vous revoir.

Kingsley et Dedalus transplanèrent alors soudainement, dans un crac sonor.

-Tu vient Harry? On va retrouver Ron...

Les trois garçons entrèrent dans la petite, encombrée mais accueillente cuisine du Terrier. Ils entendirent des bruits de pas provenant de l'escalier.

-Ca doit être Ron, dit Fred.

En effet, ce fut Ron qui arriva dans la pièce. C'était un garçon éflanqué, grand, le visage constellé de tache de rousseur et les cheveux roux, comme ses frères. En entrant, il avait la tête baissée et l'air morne, mais lorsqu'en relevant le visage, il aperçue Harry, son visage s'illumina et il fit un grand sourir.

- Ah, Harry! Tu es là! Je ne savais pas que c'était aujourd'hui même que tu venais.

-Moi non plus, répondit Harry en riant. Mais j'ai eut de la chance.

-Figure-toi que Harry s'est battut contre un Troll, dit Fred.

-Un Troll? qu'est-ce que tu veut dire?

-Ce que ça veut dire, répondit Georges. Une horde de Troll s'est attaqué à Little Whinging. Oeuvre de Tu-Sais-Qui, naturelement.

Ron pâlit.

-Et qu'est-ce vous allez f...

-Il y a déjà une escouade en place. En tout cas, maintenant, Harry et toi êtes en sécurité.

-Nous allons devoir y aller, nous aussi, Georges, dit Fred. Il ne faudrais pas que nous soyons en retard à la réunion.

-Qu... Vous partez, vous aussi? dit Harry. Quelle réunions?

-Une réunion au 12, Squard Grimmaurd, expliqua Georges.

-Fred et Georges font partit de l'Ordre, maintenant, précisa Ron.

-C'est vrai? s'eclama Harry

-Ouais, dit Fred, c'est pas toujours facile de jongler avec ça et notre magasin de farces et attrapes, mais on essaie.

-Heureusement qu'on a Lee avec nous sinon, on ne s'en sortirais pas!

.-C'est génial! Vous allez pouvoir nous dire ce qui se passe.

Fred et Georges échangèrent un sourir et un regard malicieux. Ils se tournèrent lentement vers Harry et dirent d'une même voix:

-Désolé Harry, mais il nous semble que... Tu es trop jeune, et que tu n'es pas membre de l'Ordre!

Ils éclatèrent tout les deux de rire. Harry les regardait, effaré. Il se tourna vers Ron, et lui aussi regardait ses frères, le regard incrédule.

-Vous plaisantez, hein? demanda Ron.

-J'ai bien peur que non, petit frère, dit Fred qui tentait, du mieux qu'il le pouvait, de garder son calme. J'ai bien peur que non, nous ne pouvons rien dire à ceux qui sont exterieur à l'Ordre.

-Rien ne nous prouve, continua Georges en souriant jusqu'aux oreilles, que vous n'êtes pas des Mangemorts déguisés...

- ...Qui auraient pris votre aparence..

-... Grace au Polynectar...

-... Après vous avoir tué!

Ils éclatèrent de nouveau de rire. Harry et Ron restaient médusés.

-Vous n'allez pas faire ça, quand même? s'écria finalement Ron.

-Faire quoi, petit frère adoré? dit Georges, l'air le plus innocent du monde.

-Nous laisser dans l'ignorance comme ça! cria Harry. Vous ne pouvez pas nous faire ça!

-Eh bien, je crois que si...

-Vous me le pairez! marmonna Harry entre ses dents.

-C'est possible, Harry, dit Fred le regard pétillant, mais pas tout de suite. Nous avons des choses à faire.

-Exacte, Fred, dit Georges. Bonne journée, vous deux.

Il y eut un nouveau crac sonor, puis les deux Jumeaux disparurent.

Harry et Ron restèrent immobile pendant un moment. Ron prit finalement la parole:

-Bon, bah, tant pis, dit-il, il ne manque pas de culot ces deux-là!

-Ca tu peut le dire! aprouva Harry. Il n'ont pas le droit de nous faire ça!

-Bah, on pourra bien leur soutirer des informations un jour ou un autre, dit Ron. En tout cas - il s'asseya et mit ses pieds sur la table - je suis content que tu sois là. Je commensais à m'ennuyer ferme ici. Je suis pratiquement tout seul depuis une semaine, ajouta-t-il d'un air sombre.

-Tout seul? Et Ginny?

-Elle est partit en Vacances chez un ami.

-Ah... Et bien sûr, les autres...

-...Sont tellement ocupés qu'il leur arrive de ne même pas dormir ici. Tu parles! A part moi et Ginny, toute la famille fait partit de l'Ordre du Phénix!

-Toute? Et Percy?

-Aussi... Je ne te l'avais pas dit? Ah non, tient... Et bien, oui, Percy fait lui aussi partit de l'Ordre.

-Comment ça s'est passé?

-De quoi?

-Son retour à la maison, bien sur!

-Oh... dit Ron. Eh bien... C'était... Un peu... Euh... Enfin... Il est arrivé pendant un repas... On était tous ensemble... Et euh... Il est arrivé... Et bien il... Il était en piteux état, déjà. Il avait l'air completement abattut. Je me suis sentit plutôt mal. Les autres aussi, je crois. Et puis là, il.. Il.. Il nous a présenté ses excuses, ajouta-t-il très rapidement.

Ron semblait géné à l'évocation de ce souvenir, mais Harry était avide d'en savoir plus.

-Alors là, on était tous très mal à l'aise. On s'attendais à ce que Papa lui saute desus pour le tuer, mais pas du tout, il l'a serré dans ses bras, Maman a fait pareil.

Ron se détendit un peu.

-Après, ça a été beaucoup mieux. On l'a aceuillit à table et tout est redevenue comme avant. Enfin, avant, je veut dire... Il y a deux ans, quoi. Depuis, il est rentrée dans l'Ordre, mais il travail toujours au Ministère

-Et au Ministère, justement, comment ça s'est passé?

Cette fois, Ron sourit.

-Ils se sont retrouvés parfaitement idiots, tu l'imagine bien. Ils marchent sur des oeufs, depuis. Fudge a même voulut démissioné, mais Papa m'a dit que c'est Dumbledore qui lui a demandé de rester. Il lui a dit qu'il ne fallait pas partir sur une erreure, un truc dans le genre...

-Bah, s'il fait plus attention...

-Oui, et qu'aucun autre illuminé ne cherche à attirer l'attention sur lui!

Ils éclatèrent de rire tout les deux. Harry avait soudain le coeur beaucoup plus légé. Pour la première fois depuis plusieures jours, il se dit qu'il allait passer de bonnes Vacances.

Fin du Chapitre

Note de fin:

Pareil que pour le précédent: dîtes-moi ce vous en avez pensé.

Par contre, pour le Troisième Chapitre, il va faloir atendre un peu, je pense... (Pas trop quand même, au cas ou vous auriez aimé ma Fic'.)