Onarluca : Merci je suis ravi qu'elle te plaise, c'est un petit délire que j'ai eu envie d'écrire, le post de chapitre sera un peu aléatoire, je l'écris pour me détendre de ma fic principale ( la dernière prophétie). Mais surveille bien et de temps en temps tu devrais voir de nouveaux chapitres dont le prochain devrait être la fin du cours de salsa et le passage de Lucie.

Ladydragone : Merci, merci, je suis contente que mon idée te plaise, le prochain chapitre ne devrait pas mettre énormément de temps à arriver mais je ne peux rien promettre, je ne posterai pas régulièrement, mon autre fic me prenant le plus gros de mon temps. Mais n'hésite pas à me rappeler à l'ordre si tu trouve que ce la dure trop. ( comme un mois sans nouveau chapitre)

Je suis désolé mais je veux avancer au maximum ma fic principale donc le temps qu'il me reste pour décompresser je le passe sur cette fic mais si je veux vous livrer quelque chose de correct cela prend un peu de temps, mais pas de soucis je me presse je me presse.

Eclair Ail : C'était une idée assez plaisante de malmener Rogue et il n'est pas au bout de ses peines (j'entends d'ici certains élèves de poudlard crier : Vengeance !!!!!! ) Mais ce n'est pas parce qu'un Dragon semble endormi qu'il ne se réveillera pas, si Draco restait sage tout le long du séjour cela ne serait pas amusant. Par contre l'idée de pour Trelawney c'est à creuser vais voir si je vais pas te la reprendre ça pourrait être fendar. Allez je vais essayer de me bouger pour la dernière prophétie et j'essaierai de vous mettre un nouveau chapitre dans pas trop longtemps.

Gedauphin : Merci, contente de voir que tu aimes tant j'espère que la suite te plaira autant.

Anonymoua : Merci, contente de voir que tu apprécies, Je me suis demandé quel concours Dumbledore pourrait bien gagner et c'est l'un des seuls qui me soit venus et qui soit crédible : ) Les crises tu n'as pas finir d'en voir et pour Rogue ce n'est que le début !!!! Niark ! Allez avec tant d'encouragements je ne peux que me hâter d'écrire la suite, encore merci pour ces compliments.

Shiefa Li : Ahh si je pouvais moi aussi partir en vacance à Tahiti, ça doit être magnifique les grandes plages de sable fin, l'eau turquoise... Un jour peut-être. Rogue et la salsa cette idée à fait un malheur et encore tu n'as pas tout vu pour le cours de salsa !!! Patience, patience pour le prochain chapitre, je ne veux pas négliger ma fic principale, mais en attendant j'ai un petit one shot à te mettre sous la dent si cela t'intéresse.

Eowin-87 : Rogue et la salsa tu n'as pas encore tout vu, Malefoy et la technologie non plus. Merci, merci, le prochain chapitre devrait arriver dans quelques temps.

Shetane : J'aurai aimé voir Rogue et Malefoy danser et chanter l'hymne du club med moi aussi c'est peut être pour ça que je l'ai écrit : pour mieux me l'imaginer. Merci, merci allez voilà la suite j'espère que cela te plaira.

Voilà un tout nouveau tout bo chapitre j'espère qu'il vous plaira. Si quelqu'un est interessé pour devenir mon ou ma betarelecteur(trice) n'hésitez pas à vous faire savoir. Merci

H

Lucie

- Gauche, droite, un deux trois, très bien monsieur Dumbledore, vous vous débrouillez très bien.

- Je vous remercie jeune homme, répondit le directeur bon enfant.

Jo sourit devant l'appellation jeune homme, avec ses 50 ans passé il était tout sauf jeune et pourtant venant du vieil homme qu'il avait en face de lui cela sonnait comme un compliment, il détailla le directeur de Poudlard puis décréta que cet individu lui était définitivement sympathique aussi il ajouta :

- Allons pas de manière nous allons passer une semaine ensemble appelez-moi Jo.

- A condition que vous m'appeliez Albus.

- Je peux même vous appeler Al, si vous le souhaitez.

- C'est bon pour moi, répondit le vieil homme les yeux pétillants de malice, cette semaine s'annonçait sous de bons auspices.

- Et la jolie dame à côté de vous, comment se nomme-t-elle ? Demanda l'animateur en désignant du menton la directrice de Gryffondor.

- Il s'agit du professeur Mc Gonagall. Présenta Dumbledore.

Jo saisit la main de Mc Gonagall et lui fit un baisemain avant de s'exclamer :

- Damn un professeur, ça me donne envie de retourner à l'école. Où enseignez-vous ? Demanda Jo.

Encore rouge des compliments qu'elle avait reçut coup sur coup, elle répondit troublée :

- A Poudlard. Un collège en Angleterre, se reprit-elle

- Et qu'enseignez-vous ?

- La méta...

Dumbledore lui donna un imperceptible coup de coude, avec un sourire amusé, ce n'était pas tous les jours que l'austère Minerva Mc Gonagall perdait ses moyens et devant un homme séduisant qui plus est, enfin autant qu'il put en juger.

- Les mathématiques.

- Et bien si j'avais eu un professeur aussi jolie que vous, je serais bien meilleur en mathématique aujourd'hui. Mc Gonagall piqua un fard et passa du rouge tomate au rouge écrevisse sous l'œil goguenard de Rogue et celui amusé de Dumbledore. Par contre pour danser la salsa, ce n'est pas encore cela, venez je vais vous montrer. Il l'attira contre lui et passa ses bras autour de la taille de Mc Gonagall, s'amusant de l'air troublé que prenait le professeur. Un deux, trois, un pas à gauche, un pas en avant.

Mc Gonagall s'embrouilla et marcha sur les pieds de son cavalier improvisé.

- Oh pardon, je suis désolée. S'excusa piteusement la directrice de métamorphose.

- Il n'y a pas de mal professeur.

- Je... Je m'appelle Minerva.

- Minerva ? Un bien jolie nom pour une bien jolie dame. Et comme si cela était possible Mc Gonagall rougit encore plus.

- Il... Il commence à faire chaud dans cette salle, commenta-t-elle en s'éventant de la main.

- Minerva vous avez raison ! Il se détacha du professeur et se retourna vers le fond de la salle. Eh ! Shirley ouvre les fenêtres on étouffe, cria l'animateur à l'intention de la jeune femme qui avait annoncé au préalable le cours de salsa.

- Je ne peux pas Lucie arrive. Répondit la concernée.

- Ah oui, c'est vrai. Minerva je suis désolé mais nous ne pourrons pas ouvrir les fenêtre un ouragan approche et...

- Un ouragan ??!! S'horrifia une femme qui était à proximité.

- Mais ne vous inquiétez pas madame, nous sommes équipés et rompus à ce genre de choses, vous ne craindrez rien tant que vous resterez dans l'enceinte de l'hôtel

- Et jusqu'à quand ?

- Demain soir madame.

- Ohh appelez-moi Dolorès.

Et la femme agita la main en lui faisant un sourire des plus aguicheurs sous l'œil désapprobateur de Mc Gonagall. Dumbledore s'approcha de son oreille et lui murmura :

- On dirait que vous avez de la concurrence Minerva.

- Je ne vois pas de quoi vous parlez Albus, feignit innocemment le professeur de métamorphose.

- Bien sûr, je dois sûrement me fourvoyer sur l'intérêt que vous portez à Jo.

- Sûrement.

Pendant ce temps là sur la scène...

- Vous savez ce qu'il vous faudrait, Sévérus, pour vous détendre, c'est de changer de vêtements. Tout ce noir, même si vous le portez bien, est austère et fade, il faudrait mettre un peu plus de couleur dans votre vie. Je sais ce que nous allons faire, il déboutonna les trois derniers boutons de sa chemise et se déshabilla, je vais vous prêter ma chemise.

- N'y pensez même pas.

- Allons pas de manière, et Stan commença à tirer sur le t-shirt de Rogue.

- Hors de questions !! Ou je vous jette un sort dont vous vous souviendrez.

- Sévérus je dois avouer que vous avez un sens de l'humour assez particulier mais cela me plait et hop, profitant que Rogue avait baissé sa garde quelques secondes il lui enleva son T-shirt en l'envoya valdinguer à plusieurs mères de là puis commença à lui enfiler sa chemise.

- Je peux m'habiller seul, maugréa le professeur de potion avec humeur, est-ce que tous les moldus sont aussi têtus que vous ?

- Moldus ? Je ne connaissais pas cette expression, cela vient de chez vous ? Vous êtes d'où ?

- Grande Bretagne. Répondit laconiquement le professeur de potion en boutonnant le dernier bouton.

- Eh bien c'est une drôle de façon d'appeler les gens, j'ai connu une dame qui venait du sud de la France et là-bas ils appellent les sac plastiques : des bourses. Et bien voilà c'est bien mieux, dit-il en contemplant Rogue.

Le professeur de Poudlard portait à présent un pantalon noir cintré et par-dessus la chemise hawaïenne rouge de Stan. De multiples fleurs blanches étaient dessinées dessus faisant ressortir la blancheur de la peau du directeur de Serpentard ce détail n'échappa pas à l'animateur.

- Il ne manque plus qu'à vous faire bronzer pour enlever ce teint blafard et vous paraîtrez dix ans de moins, et il lui donna une claque amicale dans le dos.

Rogue grogna en guise de réponse puis reporta sa concentration sur les pas de danse qu'il était sensé effectuer.

Hermione et Cho revenaient tout juste de l'accueil, elles s'étaient inscrites pour le concours de poème, la jeune gryffondor s'était attelé à la tache aussitôt le pas de la porte passé. Harry et Ron étaient assis au salon et disputaient une partie d'échec version sorcier tandis que Draco lisait dans un fauteuil. La serdaigle alla prendre un gros grimoire dans sa chambre et vint s'installer sur le dernier fauteuil de libre face à Draco. Mais Malefoy avait du mal à se concentrer sur son livre, il s'ennuyait ferme avec ce bouquin et l'envie de jouer un tour aux gryffondors le démangeait férocement. Seulement Mc Gonagall veillait au grain et elle ne le louperait pas s'il se faisait prendre la main dans le sac et pourtant cela le faisait à peine hésiter. Miss-je-sais-tout était penchée sur son stupide poème depuis plus d'une heure maintenant, c'était le moment ou jamais, il se leva discrètement et referma son livre silencieusement puis il s'approcha à pas de velours de la table. Il se plaça derrière la préfète pour qu'elle ne le voit pas venir et d'un geste vif lui arracha le parchemin sur lequel elle travaillait. Hermione se retourna et put voir Draco qui s'enfuyait en courant de l'autre côté de la pièce, elle hurla :

- Malefoy !!! Rend moi ce parchemin tout de suite !!!!!!!!

Ron et Harry sursautèrent et levèrent les yeux pour voir une Hermione courir après le serpentard dans tout le salon. Il essayait en même temps de lire le parchemin et d'éviter tous les obstacles tels que la table ou les canapés qui se présentaient devant lui. Voyant ce qu'il s'apprêtait à faire la gryfondor menaça le serpentard.

- Je t'interdis de le lire, Malefoy rend moi ça tout de suite. Si je t'attrape....

- Faudrait déjà que tu me rattrapes !!!!!

- Malefoyyy !!!!!!!!!!!

Draco passa derrière Harry en contournant le fauteuil, Hermione ne prit pas cette peine et marcha sur le dit fauteuil. Draco fila derrière Ron et Hermione essaya de l'attraper en sautant d'un fauteuil à l'autre mais elle bouscula la table au passage et toutes les pièces d'échec se retrouvèrent sans dessus dessous., Harry et le rouquin s'écrièrent d'une même voix :

- Hermione !!!!!

- Aidez-moi à l'attraper au lieu de râler ! Malefoy revient ici et tout de suite !

- Attrape-moi, petite gryffondor, rigolait le serpentard. Il courut jusqu'à la table où travaillait la jeune fille précédemment.

- Tu vas voir !!!! Dit-elle essoufflée.

- J'étais sûr qu'un jour tu me courrais après, rétorqua Malefoy fier de lui. Il profita des quelques secondes de répit pour commencer à lire le poème à voix haute.

Living on your western shore

Saw summer sun sets, I asked for more

- Malefoy!!!!!! Tu n'as pas le droit, viens ici sale fouine !!!!! Ils courraient autour de la table faisant tomber les chaises pour mettre autant d'embûches qu'ils le pouvaient sur le chemin de l'autre

I stood by your Atlantic sea.

Malefoy du s'arrêter de lire pour déplacer une chaise, temps que mit à profit Hermione pour le rattraper elle grimpa sur la chaise que Draco venait de déplacer et lui sauta dessus, les faisant tomber à la renverse tous les deux. Draco se retrouva coincé entre le sol et le corps d'Hermione, revenu de sa surprise elle se redressa sur ses coudes et essaya d'attraper le parchemin que le Serpentard tenait à bout de bras. Il passa un bras autour de la taille de la jeune fille pour la maintenir à distance le temps qu'il finisse de lire.

And I sang a song for Ireland

- Malefoy, tu n'es qu'un enfoiré de première, ragea la jeune fille en récupérant finalement le morceau de parchemin que lui tendait son camarade.

- C'est pas gentil de me dire ça, moi qui allait de te dire que tu avais fait un très joli quatrain. Nargua le blondinet.

- Ferme la Malefoy, puis prenant conscience de la position délicate dans laquelle elle se trouvait elle ajouta légèrement troublée, lâche-moi.

- Et si je n'en ai pas envie ?

- Malefoy, lâche-moi. Répéta Hermione d'une voix froide.

- Très bien, de toute manière tu commençais à devenir lourde.

Et il relâcha la pression de son bras, Hermione se dégagea vivement et repartit en direction de la table pour continuer son œuvre, laissant Draco seul et par terre.

- Et bien si demain, la journée est aussi animée, cela promet, commenta Cho en levant les yeux de son livre.

Draco se releva sur son séant et bougonna :

- Toute une journée en compagnie de miss je sais tout, Saint Potter et Weasmoche j'en frémis d'excitation à l'avance.

- Parce que tu crois que passer une journée entière en ta compagnie nous enchante ? Rétorqua Harry.

- Ce n'est pas moi qui aie eu cette idée débile de vacances dans les îles.

- Ce n'est pas moi non plus.

- Non, tout ça est la faute de ce vieux fou, amoureux des moldus.

- Je t'interdis de parler ainsi de Dumbledore. Cria Harry.

- Ah oui ? Et qu'est-ce que tu va me faire ? Me donner une fessée ? Me jeter un sort ? Mais je te signale qu'on a plus l'usage de nos baguettes et grâce à qui ? Grâce à ton cher Dumbledore. Répliqua le blondinet avec colère.

- Cette fois tu es allé trop loin, retire ça tout de suite !!!!!

Harry se jeta sur Draco et ils se battirent, des coups de pieds et de poings pleuvaient sous les regards ahuri d'Hermione, amusé de Ron et indifférent de Cho.

- Retire ça.

- Pas question.

- Sale fouine.

- Je n'ai dit que la vérité.

- Harry arrête ! Ce n'est pas digne d'un gryffondor de se battre ainsi, hurlait Hermione pour couvrir les voix des deux jeunes hommes. Ron aide-moi à les séparer.

- Certainement pas, la petite fouine a mérité ce qui lui arrive.

- Cho ?? Supplia la préfète.

- Ils s'arrêteront d'eux-mêmes quand ils seront fatigués. Répondit la Serdaigle sans même lever le nez de son livre cette fois-ci.

- Je t'interdis de parler comme ça du Directeur.

- J'en parlerai comme j'en ai envie. Argua Draco.

- Pas devant moi

- Je vais me gêner.

- Mais on ne peut pas les laisser se battre !! Continuait Hermione.

- Et pourquoi pas ? Ils ne peuvent plus se servir de leur baguette tout ce qu'ils peuvent se faire c'est quelques bleus. Il n'y a pas grand danger, laisse les plutôt se défouler cela va les calmer. Répondit calmement Cho.

- J'adore le pragmatisme des Serdaigles, souligna Ron un sourire en coin sur les lèvres.

- Alors saint Potter je suis le sauveur du monde, on tape comme une fillette ? Railla le préfet de Serpentard.

- Tu va voir ! Tempêta harry.

- Mais je n'attends que ça.

- Sale fouine.

- Tu te répètes.

Au bout d'un quart d'heure, les deux jeunes hommes s'arrêtèrent essoufflés, ils étaient assis sur le tapis par terre et se toisait l'un l'autre.

- Tu vois je te l'avais dit, ils se sont arrêtés tout seul. Constata Cho toujours plongé dans son livre.

- Oui, mais maintenant il va falloir les soigner et qui va supporter les jérémiades de Malfoy ?

- Pas moi, je vais m'occuper de Harry. Cho referma son livre et s'approcha du survivant elle lui attrapa une oreille et tira dessus pour le lever.

- Ni moi, rétorqua Ron, je ne suis pas une infirmière !

- Aieuuu tu me fais mal !!!! Se plaignit Harry.

- Tu n'avais qu'à pas faire l'imbécile ! Répondit du tac au tac la jeune fille.

- Granger !! Jai mal. Gémit Draco.

- Souffre en silence, stupide Serpentard.

- Granger !!!

- Il est hors de question que je te touche !! Tu n'as qu'à aller voir Pomfresh.

- Mais elle danse la salsa !!

Cho attrapa du coton dans l'armoire à pharmacie qui se trouvait dans la salle de bain et un peu d'eau oxygénée, elle en versa sur le coton et l'appliqua sur les égratignures du jeune homme.

- Aiiie Ca pique.

- Reste tranquille, Harry. Intima Cho.

- Granger tu ne vas pas me laisser ainsi, c'est toi la préfète après tout. Pleurnicha Malefoy.

- Tu me dégoûtes Malefoy, bouge-toi du tapis et va t'asseoir sur le canapé. Ordonna Hermione.

Elle alla prendre la pommade à l'arnica dans l'armoire à pharmacie et vint s'agenouiller devant le blondinet.

- Je savais bien que toi aussi tu succomberais à mon charme irrésistible pour te jeter à mes pieds.

- Si tu as encore la force de balancer des vannes aussi pourries, c'est que tu ne dois pas souffrir tant que ça ! Rétorqua la préfète en se levant.

Draco lui attrapa la main en faisant une grimace, remuer son épaule lui faisait un mal de chien.

- Désolé, je recommencerai pas, soigne-moi.

- Alors je te conseille de la boucler Malefoy.

Elle déboucha le tube et Draco s'exclama :

- C'est quoi ce truc ?

- De la crème à l'arnica.

- Et qu'est-ce que tu vas faire avec... ça ?

- Te soigner ?

- Quoi ? Quand je t'ai demander de me soigner je croyais que tu allais me faire une potion vite fait bien fait.

- Et bien tu croyais mal, l'un des seuls moyens de soigner les coups dans le monde moldu est de mettre cette crème alors maintenant tu te poses et tu ne bouges plus et enlèves ton t-Shirt.

- Quoi ??

- Enlève ton t-shirt et ne me fait pas perdre plus de temps.

Draco s'exécuta à contre cœur, croyant encore à un moyen quelconque de se venger de la part de la préfète. Hermione étala un peu de crème sur les bleus qui commençaient à apparaître.

- Tu pourrais être un peu plus délicate Granger. Aie !

- Chochotte.

Hermione massa tranquillement le torse du Serpentard, c'était l'endroit où les bleus ressortaient le plus. Elle se surprit à penser qu'il était plutôt bien bâti, le quidditch n'y était sûrement pas étranger et sa peau était douce comme de la soie avec une légère odeur de vanille. Elle se secoua la tête mais à quoi pensait-elle ? Elle ferait mieux de réfléchir aux second couplet qu'elle allait mettre à son poème, mais ses pensées furent ramener bien malgré elle à Draco, si seulement il pouvait être différent il aurait presque pu être sympathique.

Au même moment Draco songea que contrairement à ce qu'il avait dit, pour une Gryffondor, Granger avait les mains délicates, elle avait appliqué précautionneusement la crème en effleurant du bout des doigts les parties les plus sensibles. Elle massait habilement pour faire pénétrer la crème et il trouvait cela fort agréable, il ferma les yeux pour apprécier le moment. Si elle avait été une Serpentarde, Granger aurait presque pu être une personne fréquentable.

Lorsqu'il sentit les mains de la jeune fille quitter son torse Draco ouvrit les yeux prêt à râler pour qu'elle continue mais se retint à temps.

- Et voilà j'ai fini, tu ne croyais pas que j'allais faire cela toute la soirée.

- Merlin merci, non c'était déjà assez insupportable comme ça je n'aurai pas pu continuer une minute de plus, tu te lave les mains avec quoi Granger ? Reche-main, qui rend les mains plus rugueuses que celle des hommes ?

- Clac ! La main d'Hermione retentit contre la joue de Malefoy qui porta machinalement la sienne contre son visage endolori dans une expression d'incrédulité. La prochaine fois tu te soigneras tout seul, Malefoy, cracha la préfète.

Ouahhh elle avait une sacrée poigne la Granger, pensa Draco, il ne l'avait pas vu venir, par contre il l'avait sentit. Et bien, il ne valait mieux pas énerver la préfète bien qu'il consentit que celle-ci il l'avait mérité. Quoi ? Lui, Draco Malefoy ? Mériter une gifle ? Mais il divaguait là ou quoi ? Il se jura de faire payer cet affront à Hermione.

- Je vais me coucher, annonça Hermione.

- Moi aussi, compléta Cho.

- Je crois qu'on va y aller nous aussi, reprit Ron.

- Bonne nuit tout le monde.

- Bonne nuit Harry. Sourit Cho.

- Quoi ? Vous allez vous coucher maintenant ? S'écria Draco incrédule, mais il n'est que 23 heures.

- Et alors, moi je suis fatigué je vais me coucher, tache de pas faire de bruit en rentrant dans la chambre. Répliqua Ron.

Une fois toutes les portes refermées sur ses camarades, Draco s'installa sur le fauteuil et reprit son livre, il n'était pas vraiment un couche-tard, la vérité était qu'il faisait trop de cauchemars pour vouloir dormir longtemps. Toutes ces années où sont père l'avait battu chaque fois qu'il le décevait, les atrocités qu'il l'avait obligé à faire lorsqu'il était plus âgé, tout lui revenait en mémoire dans ses rêves. Le visage des personnes qu'il avait torturé sous la surveillance de son père, le nombre de fois où il s'était rebellé et l'avait payé. Il y avait des noirceurs dans son passé qu'il valait mieux ne jamais découvrir, mais justement tout cela était du passé, son père avait été enfermé à Azkaban puis y était mort. Il devait tirer un trait sur ses souvenirs, les ressasser ne lui apporterait rien de bon, il était enfin libre de choisir sa voie.

Dehors la pluie et le vent se battaient contre les volets, les frappant avec violence au vue du bruit qui perçait à travers les fenêtres, un coup de tonnerre retentit, l'ouragan se rapprochait.

Hermione se redressa en sursaut dans son lit elle avait toujours détesté les orages et pour cause elle en avait une peur bleu, alors un ouragan c'était pire que tout. Elle avait eu beaucoup de mal à s'endormir, Cho était dans la même pièce mais ce n'était pas pareil, elle se leva silencieusement et sursauta et étouffa un petit cri de frayeur lorsqu'une branche vint taper contre son volet. Il était prêt de 2 heures du matin et elle tremblait de peur, elle enfila sa robe de chambre et se dirigea vers le salon, elle avait trop peur pour dormir alors autant profiter de ce temps pour finir d'écrire son poème. A peine eut-elle fait un pas dans le salon qu'elle se figea, Draco Malefoy était encore là, il lui tournait le dos, perdu dans ses pensées, mais elle l'aurait reconnu entre mille. Il ne devait pas s'apercevoir de sa présence ou il allait encore se moquer d'elle. Elle avait assez à supporter avec l'ouragan, pas la peine de rajouter les remarques perfides du Serpentard. Elle s'assit silencieusement sur une chaise face à la table et ouvrit un livre qu'elle commença à lire, à chaque coup de tonnerre elle sursautait violemment, se mordant la lèvre pour retenir des cris de frayeur. Une chance Draco ne l'avait pas encore remarqué et cela l'arrangeait bien, un coup fut plus fort que les autres et la fenêtre trembla sous l'impact, le blondinet fixa sans vraiment la voir l'origine de ce bruit tandis que Hermione se recroquevillait sur elle-même, des larmes s'échappant le long de ses joues. Elle remonta ses genoux sous son menton et les entoura de ses bras tremblant autant que la fenêtre précédemment. Elle continuait à essayer de lire son livre en faisant abstraction de ce qui l'entourait mais cela ne marchait pas vraiment, dehors l'apocalypse devait régner en maître absolu. Hermione laissa échapper un gémissement au nouveau coup de tonnerre et enfuit son visage entre ses bras se bouchant les oreilles avec ses mains pour ne rien entendre.

A la nouvelle semonce de l'orage Draco crut entendre une voix gémir, il tendit l'oreille mais rien, cela devait être une illusion, comment aurait-il pu entendre quelqu'un de dehors avec tout le bruit que faisaient le vent et la pluie. Mais il lui sembla entendre de nouveau ce bruit, c'était comme des sanglots étouffés et ils semblaient... Et ils semblaient venir de derrière lui !!!!!! Il se retourna d'une pièce mais ne vit personne, il scruta en direction de la porte de la chambre des filles et crut distinguer une silhouette derrière la table. Il se dirigea vers elle et reconnue le chevelure de Miss préfète parfaite, mais à ce moment là elle n'avait rien de la miss je sais tout habituelle. Un nouveau coup de tonnerre la fit sursauter, elle appuya plus fort ses mains sur ses oreilles et elle émit un nouveau gémissement Draco resta surpris, Granger avait peur du tonnerre, elle tremblait comme une feuille, il fit le tour de la table et l'appela doucement.

- Granger ?

Un reniflement fut sa seule réponse. Il s'approcha un peu plus et s'agenouilla devant elle puis il posa une main sur l'épaule de la jeune fille.

- Hermione.

Elle releva ses yeux chocolats embués de larmes et répondit sèchement.

- Oh vas y, tu peux te moquer Malefoy !

Elle était plus en colère contre elle même que contre le Serpentard, elle détestait montrer ses faiblesses et voilà que son ennemi était témoin de l'une d'elles, elle avait horreur de ça, mais un nouveau coup de tonnerre ne lui permit pas d'aller plus avant dans ses réflexions. Elle étouffa un cri, porta ses mains à ses oreilles et rentra la tête dans les épaules tout en fermant les yeux.

- Aussi curieux que cela puisse te paraître, je n'ai aucune envie de me moquer. Expliqua calmement Draco.

- Et à qui veux-tu faire croire cela ? Rétorqua Hermione lorsqu'elle fut dans la capacité de parler, ses larmes ayant diminuées.

- On a tous nos démons cachés dans un placard, le tien est sortit aujourd'hui, qui sait si le mien ne sortira pas bientôt, le seul moyen pour que tu ne te moques pas de moi à ce moment là et de ne pas me moquer de toi aujourd'hui.

Hermione le regarda stupéfaite, ouvrant en soucoupe ses yeux, ce n'était pas Drago, ce n'était pas possible, un raisonnement aussi juste et mature, cela ne pouvait pas venir de lui, quelqu'un avait pris du polynectar et se faisait passer pour lui, il ne pouvait pas en être autrement.

- Qui êtes-vous ? demanda-t-elle méfiante.

- Granger, à quoi tu joues ?

- Vous n'êtes pas Malfoy, alors je répète, Hermione détacha chaque syllabe pour appuyer ce qu'elle disait : qui êtes-vous ?

- Bordel, s'écria le blondinet ses yeux s'assombrissant, c'est si difficile que ça de croire que tous les Serpentard ne sont pas des mangemorts en puissance et que nous avons aussi un cœur et un cerveau ?!!! Tu crois que cela a été facile pour moi de torturer tous ces gens alors que j'y était totalement opposé, ce ne sont pas tes rêves que leur visages vienne hanter, ce ne sont pas dans tes cauchemars que leur voix viennent s'égarer. Cela n'a pas été agréable de recevoir tous les jours des coups parce qu'on a tenu tête à son père, parce qu'on refuse de devenir ce qu'il voudrait que l'on soit.

- Je... Je l'ignorais... Balbutia Hermione mais elle fut vite coupé pas son homologue masculin.

- Evidement que tu l'ignorais, tout le monde l'ignore, tu crois que je raconte ma vie au premier venu ?

- Ahhhh !!!

Un nouveau coup retentit et cette fois la vitre de la fenêtre cassa, Hermione se jeta dans les bras du serpentard en laissant échapper un cri. Elle tomba de sa chaise sur Draco et une fois de plus il se retrouva coincé entre le sol et le corps de la jeune fille qui s'accrochait désespérément à lui comme à une bouée de sauvetage. Il la sentit trembler de peur contre lui, en bon Serpentard l'ironie de la situation lui sauta aux yeux immédiatement : une Gryffondor avait peur et d'un stupide orage en plus !