Bon, trois reviews, je mets la suite ! je voudrais juse en avoir plus le prochain chapitre !

Enfin, c la vie !

RAR :

the lord of shadows ; tu adores ? j'esper que la suite ne te decevra pas !

Poupoux : tu verras que Drago est un personnage complexedans mon histoire ! elle est triste, elle est un peu comme moi en fait !

Me : merci, c'était pour une amie, pour son anniversaire... alors j'ai tout donné ! lol

Voila, j'espere que la suite vous plaira ! Ca fait 4 chapitres !


Sa dernière bataille

Moi aussi

Tu as raison Hermione, j'ai menti sur beaucoup de choses, mais là où tu t'égards, c'est quand tu dis que mon amour était un mensonge ! Comment as-tu pu douter de mes sentiments pour toi ? J'ai essayé de lutter contre ce que je ressentais… Mais quand je t'ai vu pleurer ce jour là… Tu ne t'en souviens certainement pas. Potter et Weasley étaient à leur entraînement de Quidditch, tu étais seule dans le parc, dans un copain que personne ne semblait connaître ! Personne excepté moi ! Je venais souvent là-bas pour réfléchir !

Quand je t'ai vu accroupie, les genoux resserrés contre ta poitrine, les larmes envahissant ton si beau visage… je n'ai pu m'empêcher de ressentir cette douleur et cette compassion au fond du cœur ! Je me suis approché et t'ai lancé une remarque acerbe, comme à mon habitude ? Tu t'es redressée et m'as giflé. C'était la seconde fois que tu me frappais de cette manière (et ce n'était pas la dernière). Tes yeux étaient rouges et je sentais que tu avais besoin d'évacuer ta peine. Je t'ai lancé un regard effrayant d'indifférence et tu t'es remise à pleurer. J'ai saisi ton poignet et t'ai dit que Potter ne te méritait pas s'il te faisait pleurer de la sorte. Je détestais ce Potter ! Tu as alors essuyé tes larmes d'un revers de la manche et m'a avoué, je ne sais pour quelle raison, que cela n'avait rien à voir avec le survivant ! que tu venais d'apprendre que tes parents se séparaient et que tu allais certainement devoir déménager. Je ne savais ni quoi dire, ni quoi faire. Jamais je n'aurais imaginé que tu puisses te confier à moi de la sorte. Tu t'es assise et n'as plus rien dit. Je suis alors parti avant d'être pris, malgré moi, d'un affreux sentiment de compassion indigne des Malefoy. Ce n'était pas mon genre, j'étais un Serpentard ! Et je reconnaissais bien en toi la Gryffondor. Tu venais une fois de plus de prouver ton courage. Jamais je n'aurais pu pleurer devant la personne que j'étais censé haïre le plus au monde ! Tu devais être persuadée que j'irai crier sur les toits ce que j'avais vu ! Mais je n'ai rien dit ! Par respect pour toi. Je n'avais pas compris pourquoi je n'avais rien dit !

Puis le soir même, je me suis rendu là où je t'avais vu plus tôt. Après tout, c'était mon repère avant d'être le tien ! Je cherchais à savoir d'où provenait cette faiblesse dont j'avais fait preuve.

Alors que j'étais allongé, les yeux fermés, sous ce Cèdre que j'affectionnais tant, tu es arrivée et tu m'as demandé ce que je faisais là. J'ai répliqué que cet endroit ne t'était pas réservé et tu t'es, à ma grande surprise, assise à coté de moi. Je me suis redressé et t'ai demandé ce que tu étais en train de faire. Tu m'as répondu que si je tenais à cet endroit, il me faudrait le partager avec la « sang de bourbe » que tu étais. J'ai souri. Et pour la première fois depuis longtemps, d'un sourire sincère. Tu m'a demandé ce qui me faisait rire et je t'ai rétorqué que c'était ton obstination. Pendant plusieurs minutes, nous n'avons pas parlé, et puis tu as murmuré un merci. Je t'ai regardé avec une grimace et tu as ajouté que tu étais contente que je n'ai pas répété ce que j'avais vu dans l'après-midi. Je ne t'ai rien répondu. Je ne savais pas quoi dire, je ne savais pas s'il valait mieux être méchant, comme à mon habitude, ou être sympathique, ce qui aurait inévitablement éveillé tes soupçons quant au trouble que tu provoquais en moi.

Nous sommes restés là comme deux idiots, sans rien dire. Puis tu t'es levée et a commencé à partir, j'avais amorcé le même mouvement. Je t'ai raccompagnée jusqu'au château où nous nous sommes courtoisement souhaités bonne nuit.

Après cette nuit, tout a changé. Il n'y avais plus aucune remarque acerbe entre nous. Ni dans les couloirs, ni pendant les cours. Cela ne m'empêchait bien sur pas de continuer à ennuyer Potter et Weasley.

Plusieurs soirs, nous nous sommes retrouvés sous le Cèdre que nous aimions tant. En ce lieu, il n'y avait plus de haine entre Gryffondor et Serpentard. Il n'y avait plus de couleur de sang. Nous étions seulement deux personnes frappées par la solitude. Au départ, nous ne disions rien, le temps de nous habituer à la présence de l'autre. Puis tu m'as raconté comment tes parents en étaient arrivé à se séparer. Deux mois plus tard, quand tu m'as annoncé qu'ils s'étaient remis ensemble, j'ai été ravi et je t'ai offert mon second vrai sourire. Tu parlais beaucoup plus que moi. Cela m'amusait d'ailleurs. Tu avais un débit incroyable.

Tu n'étais plus cette sang de bourbe que mon père m'avait appris à détester au même titre que les autres personnes d'origine moldus. Tu étais Hermione, simplement Hermione. Avec toutes les qualités et les défauts qui te caractérisaient. Ni un livre sur pattes, ni une personne à haïr, tu étais mon Hermione.

Plus tard, j'ai compris malgré moi que je t'aimais. Quand tu me parlais des lettres que Krum t'envoyait encore. Nous approchions de la fin de notre sixième année et il voulait te voir pour les vacances. Je me souviens qu'un jour, je t'avais dit que ce n'était pas un garçon pour toi ! Qu'il était idiot et que tu valais bien mieux. Ce n'était pas la première fois que je me mettais dans des états pareils ! Tu en as apparemment eu assez et tu m'as agressé en me demandant à quoi ressemblait, d'après moi, ton homme idéal ! Je n'ai pas su quoi répondre. Tu m'as alors regardé droit dans les yeux et m'as dit, qu'à tes yeux, l'homme parfait n'existait pas, mais que ce qui s'en rapprochait le plus était en face de toi. Bêtement, j'ai regardé derrière moi et tu t'es mise à rire. J'ai d'abord été vexé, croyant que tu te moquais de moi, et puis, tu m'as embrassé.

Mon premier réflexe a été de te repousser violemment, puis, me rendant compte de mon erreur, je t'ai attirée brutalement à moi. Le baiser que je t'ai alors offert était sauvage et passionné. Cela faisait des semaines que je rêvais de toi. Tu hantais mes jours et mes nuits. Enfin, je parvenais à mes fins. Lentement, nous nous sommes séparés, tu as repris ton souffle et j'ai vu que ta lèvre inférieur était en sang. Je me suis alors une seconde fois approché, plus délicatement cette fois ci, et ai goûtés à ce sang qui prédisait par la suite mon malheur.

Tu es partie en vacances et nous ne nous sommes pas envoyé de hibou. Je ne pouvais pas me permettre de mettre notre relation à découvert. Mon père était à Azkaban, mais ma mère me surveillait et lui rapportait mes moindres faits et gestes.

Je t'aimais Hermione ! Et crois-moi ou non, je t'aime toujours ! Tu te demandais si j'étais marié, et bien oui, à Pansy. Elle est tellement frigide que je me demande encore comment j'ai pu supporter la nuit de noce ! Ton corps me manque, tes yeux chocolats aussi, et ton sourire… Même nos disputes me manquent ! Et nos réconciliations…

Je t'aimerai toujours Granger ! Fais-toi à cette idée. Mais je ne mérite pas que tu m'aimes au point d'en désirer ardemment la mort. Pour ton information, je n'étais pas impliqué dans le meurtre de Weasley et sa femme. Je n'étais même pas au courant de cette initiative. C'était avant…

Pour le reste, je ne peux rien te dire. Comprends-moi.

Je te laisse mon amour, et dis-toi une dernière chose ; je ne t'ai jamais haïe. Je n'ai que le tord de t'avoir aimée au point de te faire souffrir pour te protéger.

Ton dévoué, D.M.

Voila, allez, un effort, des reviews...