Bonjour à tous!
Alors d'abord toutes mes excuses auprès de mes quelque lecteurs pour mon retard. J'avais promis ce chapitre depuis longtemps mais je n'avais pas fini de l'écrire... et j'avais un job d'été plutôt fatiguant (travail à la chaîne dans une usine!), ce qui fait que je n'avais pas trop le coeur à écrire. Ajoutons à cela ma lecture du tome 6! Je dois dire que ça m'a un peu déstabiliser pour écrire mon histoire, mais je me suis reprise... et ne vous inquiétez pas, il n'y aura pas de révélations sur le 6 dans cette fic! Si malencontreusement il y en a une, ce sera tout à fait involontaire, et de toute façon vous ne vous en rendrez pas compte si vous ne l'avez pas lu...
Merci encore pour vos reviews. Continuez parce que sinon je crois que j'aurai l'impression d'écrire pour un mur.
RAR:
hermione malfoy: merci beaucoup pour ta review. C'est vrai que c'est dommage pour Ron et Hermione, mais c'est nécessaire pour mon histoire. Et je dois dire que je préfère toujours quand c'est un peu (ou même très!) triste. A bientôt j'espère.
Kawaii-Shina: c'est d'acc, je vais essayer de mettre un peu plus de dialogues. C'est vrai que c'est mon point faible d'écrire des dialogues intéressants et expressifs. Où est Hermione? Il va te falloir attendre... En tout cas j'attends avec impatience le prochain chap de ta fic...
andouille cuite: ne t'inquiètes pas, ce ne sera pas une fic HP/HG, sinon je sais bien que tu me tuerai au mois de septembre. Je sais que tu ne soutiens pas du tout ce couple, mais leur relation a tout de même occupé une part importante dans sa vie...
Alors voilà, maintenant, place au chap 4, mais avant toute chose je voulais vous conseiller d'aller voir la traduction de « Enchanted LOve ». C'est une HG/RL. Moi j'adore, surtout que ce sont mes personnages préférés...
Chapitre 4: A la terrasse de Florian Fortarôme:
Lorsqu'Harry s'éveilla, l'aube était déjà bien loin et il s'en voulut d'avoir gâché cette matinée à dormir alors qu'il aurait pu la consacrer à sa recherche d'emploi. Certes, le trésor amassé par ses parents était immense, mais Harry savait qu'il ne pourrait y puiser indéfiniment, et qu'il fallait donc qu'il trouve un moyen de subsistance. De toute manière, le travail lui permettrait d'être occupé et de ne pas trop avoir de pensées désagréables...
Il se leva précipitamment et mangea sans appétit le petit déjeuner que Tom lui avait préparé. IL essaya ensuite d'améliorer son allure et d'être présentable. Ses cheveux refusèrent cependant obstinément de s'aplatir et les vêtements qu'il avait ne contribuaient pas à lui donner meilleure mine. Sa tenue la plus acceptable était son uniforme de Poudlard, mais Harry ne pouvait se résoudre à le porter. Cela ne convenait pas à la situation et Harry voulait désormais enterrer à jamais sa vie à l'école. Il était temps de tourner la page comme le lui avait signalé Ginny... Quant aux autres vêtements de Harry, ils faisaient tous partie de l'ancienne garde-robe de Dudley et lui donnait par conséquent l'air d'être maigre et négligé. Harry se décida finalement pour un jean qui ne faisait que trois tailles de trop, et pour un sweat noir qui, malgré sa largeur, était au moins propre, repassé et quasiment neuf.
C'est habillé de la sorte qu'Harry sortit pour chercher un emploi. Dans la rue, il évita obstinément les regards qui se posaient sur lui et marcha résolument vers le magasin de Mr Ollivander. C'était un sorcier fort étrange, mais Harry pensait avoir gagné sa sympathie en plusieurs occasions, et avoir donc de bonnes chances de faire bonne impression auprès de lui. Quand, il poussa la porte de la boutique, Harry fut surpris de trouver une dizaine de personnes attendant d'êtres servies. La rentrée é(tait encore loin pourtant... et peu de gens achètent plus de deux baguettes dans leur vie. Une baguette est une amie trop fidèle pour la sacrifier tous les ans aux caprices de la mode et de la nouveauté! Et Harry ne pouvait concevoir le fait que plusieurs baguettes conviennent à un seul et même sorcier. Le sorcier est une unique, tout comme sa baguette! Les minutes passèrent et la queue diminuait au fur et à mesure que chaque client trouvait la baguette qui lui convenait. Midi approchait et les clients commencèrent à se faire rares, ce qui permit enfin à Harry de s'adresser à Mr Ollivander sans être écouté... ou observé sous tous les angles.
-Bonjour, fit-il sans joie.
-Aaaahhhh, bonjour Mr Potter! Ne me dites pas que vous avez besoin d'une nouvelle baguette vous aussi! La vôtre était si... si... spéciale que je regretterais beaucoup qu'elle eût été détruite...
-Non, non, bien sûr que non. Ne vous inquiétez pas, ... mais pourquoi? Y-a-t-il tant de gens qui aient besoin d'une nouvelle baguette?
-Oh oui... et c'est tant mieux pour les affaires! Vous savez Mr Potter, il y a eu tant de duels et d'attaques ces derniers temps que bon nombre de baguettes ont été détruites. La plupart était de mauvaises qualité et ne venaient pas de chez Ollivander, alors désormais, les gens se pressent chez moi! Savez-vous que mes baguettes ont été élues les plus fiables de l'année par Sorcière Hebdo? Et... enfin bon, je m'égare... mais toujours est-il qu'en ces temps de paix, nombreux sont ceux qui ont été pris par une sorte de folie d'achats! J'ai même du employer un autre vendeur pour m'aider... Cela ne me plaît pas beaucoup de ne pas faire le travail moi-même, mais on peut dire que ce Neville Londubat a du coeur à l'ouvrage même s'il... même s'il est un peu maladroit...
-Ah très bien... dans ce cas je vais... vous n'avez pas besoin d'un autre vendeur n'est-ce-pas? Demanda sans grand espoir Harry.
-Non désolé Mr Potter, j'aurais été ravi de vous aider. Mais... est-ce-que... en fait... j'aurais voulu vous demander une faveur..., pour la science... et cela m'aiderait à comprendre comment tout fonctionne dans les baguettes, vous comprenez...et...
Harry resta silencieux, ne comprenant pas où Mr Ollivander voulait en venir. Celui-ci reprit avec un sourire embarrassé:
-Je dois dire que j'aimerais beaucoup examiner votre... votre baguette. Cela m'intéresse vraiment, surtout après que... surtout après ce qu'elle a pu accomplir récemment.
-Euh... non, je suis vraiment très pressé... Désolé! A bientôt Mr Ollivander, avait dit précipitamment Harry avant de quitter la boutique et de courir jusqu'à ce qu'il ait mis assez de distance entre lui et le magasin de baguettes magiques.
Harry ne savait pas ce qui lui avait pris. Il avait soudain senti un accès de panique le saisir et son seul désir avait alors été de s'éloigner au plus vite de Mr Ollivander. Le fait qu'il ne voulait surtout pas croiser Neville était peut-être la raison de cette crise, mais il avait pourtant l'impression que c'était autre chose qui l'avait fait réagir de la sorte... Mr Ollivander avait voulu examiner sa baguette et c'est à ce moment-là qu'il avait paniqué. Harry savait qu'il n'aurait pas pu supporter un tel examen. C'était comme si le vieux vendeur lui avait demander s'il pouvait fouiller dans tous les recoins de son âme... Harry imaginait avec horreur ce qu'il aurait ressenti lors de cet examen et les réactions de Mr Ollivander. Avec son habituelle perspicacité, celui-ci aurait tout vu... tous les sortilèges impardonnables, toutes les horreurs qu'Harry avaient accompli sans remords... le vendeur aurait tout su... Il aurait su qu'Harry avait été (et était peut-être encore...) un être abject et cruel...
Harry profita du déjeuner pour se calmer et se reposer, mais c'est sans entrain qu'il fit cet après-midi-là le tour des boutiques du Chemin de Traverse. Sa mauvaise humeur dut faire mauvaise impression, car même si les affaires semblaient florissantes dans de nombreux magsins, aucun d'entre eux ne l'employa. Mme Guipure prétexte qu'elle projetait d'employer sa cousine, mais Harry la soupçonna d'avoir trouver sa tenue vestimentaire trop négligée; chez Fleury & Bott, on lui signala qu'il n'avait pas assez de qualifications et de connaissances livresques; et la boutique de Quidditch déclina la candidature de Harry sans la moindre explication. C'est donc très déçu et sans grand espoir que Harry s'assit à la terrasse du glacier Florian Fortarôme. Il commanda un sorbet à la menthe poivrée, puis demanda à parler à Mr Fortarôme. Et au plus grand plaisir de Harry, c'est avec enthousiasme que celui-ci lui confia une place de serveur. Harry le remercia vivement... il avait enfin un emploi.
Les premiers jours de Harry furent difficiles. Sans cesse, il devait servir des gens qu'il connaissait, des gens qui, bien évidemment, faisaient tout pour engager le conversation. Les frères Crivey l'invitèrent à partager un repas avec eux. Ginny lui offrit à nouveau de venir séjourner au Terrier. Dean et Seamus lui proposèrent de venir jouer au Quidditch de temps en temps avec eux. Mais quand Hannah s'assit à la terrasse du glacier, Harry ne voulut pas la servir. Il prétexta un mal de ventre pour pouvoir rentrer chez lui et pour éviter ainsi une confrontation difficile...
Les jours passèrent et Harry se faisait peu à peu à cette nouvelle vie, cette vie tranquille, normale, anonyme. Il y avait peu de sens à poursuivre une telle existence, sans amis ou parents, sans même une passion ou un quelconque projet d'avenir. Pourtant Harry vivait tout simplement. Il travaillait l'après-midi et passait le reste du temps à dévorer des livres dans la petite chambre qu'il occupait provisoirement au Chaudron Baveur. Si Hermione l'avait vu, elle aurait beaucoup ri. Il lisait des livres de Défense Contre Les Forces Du Mal , se rendant compte inconsciemment qu'il y avait encore une menace du côté de Voldemort ou de ses anciens Mangemorts. Il les achetait chez Fleury & Bott et avait du mal à assouvir cette nouvelle soif de connaissances qui l'avait saisi. IL comprenait désormais beaucoup mieux certains comportements d'Hermione. Il était cependant un peu tard pour commencer à mieux comprendre sa petite-amie alors qu'elle était morte.
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Ce mardi-là, Harry se sentait maussade ( comme souvent d'ailleurs!). Le temps était pluvieux et les rares clients du glacier avaient triste mine et ne cessaient d'observer Harry du coin de l'oeil. Sa vie n'était pas si anonyme que ça en fin de compte! Il s'était finalement accommodé de tous ces regards, mais il fêtait aujourd'hui ses 18 ans... et personne n'était là pour le lui souhaiter. Il avait reçu une carte toute racornie et jaunie représentant la Tour Eiffel de la part de Hagrid, et Mr Fortarôme lui avait gentiment offert une prime... mais c'était insuffisant pour lui remonter le moral. Il se sentait seul, et même s'il avait du mal à se l'avouer, il ne supportait pas une vie aussi ordinaire: il se sentait fait pour de grandes choses...
Harry aperçut des clients s'installer à la terrasse malgré le temps et il se dirigea vers eux sans entrain. Arrivant à la porte, il vit que le jeune homme avait de longs cheveux blonds, coiffés en une parfaite queue de cheval. C'était Drago, en compagnie d'une jeune fille. Celle-ci était de dos, mais la tignasse de cheveux châtains qu'elle arborait était reconnaissable entre toutes. Le coeur de Harry fit un bond dans sa poitrine. Il se dirigea si vite vers la table qu'il renversa une chaise sans vraiment s'en soucier. IL n'avait pas l'impression de courir, mais de glisser sur le sol comme le font les Détraqueurs. Quant il atteignit enfin la table, il vit Malfoy le fixer d'un regard énigmatique de ses grands yeux gris, puis il fit face à le jeune fille qui se tenait aux côtés de Drago. Les yeux verts pétillants d'intelligence, le sourire radieux, le nez légèrement recourbé, une pile de livres entassés sur la table... c'était bien elle. Revenant de sa stupeur, Harry réussit à balbutier quelques mots:
-Hermione! Qu'est-ce-que...? Tu es vivante?
Et ne pouvant rien ajouter d'autre, il lui prit tendrement les mains et l'embrassa. C'était le baisser le plus sincère qu'il lui avait jamais offert et son corps tout entier fut parcouru de frissons. Son Hermione était vivante et tout allait changer... Au bout de quelques secondes, celle-ci interrompit son baiser et le gifla violemment. Le sourire qui irradiait son visage quelques instants plus tôt avait disparu...
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ET bien voilà et dites moi ce que vous en pensez car si ca va pas, vos reviews ne pourront que m'aider à m'améliorer. Biz à tous et à bientôt.
Evert Khorus.
