Auteur : Choupette

Titre : Quoi qu'il arrive.

Disclaimer : G-Boys pas à moi.

Couples : 2x13, 3x4, 1x5. Pour les autres, faut pas croire que vous allez tout savoir tout de suite non mais…


Chapitre 2

Les six pilotes se tenaient dans le salon, chez Heero et Wufeï. Damian et Duo venaient de tout leur expliquer. Heero quant à lui avait fait des recherches et avait apprit que le nouveau conseiller de Réléna se nommait Daryl Van Horn. A part son nom, il n'y avait aucune information sur cet homme.

« Treize, tu es sûr de ce que tu avances ?

Malheureusement oui. Mais je ne comprends pas comment c'est possible. Je l'avais fait emprisonner moi-même, il y a presque 10 ans maintenant.

Tu as fait emprisonner ton propre père ?

Il avait fait tuer ma mère pour me récupérer, je me suis donc vengé… Mes hommes à l'époque, avaient eu pour ordre de le tuer. J'ai même vu son corps à la morgue. Apparemment, des soldats lui étaient restés fidèles.

Le problème c'est : qu'est-ce qu'il fait aux côtés de Réléna ? Tu penses qu'il puisse s'être rangé du côté des pacifistes.

Non, Quatre, non… Il aime trop le pouvoir. Tout ce qu'il souhaite, c'est asservir le monde. Il m'a élevé dans cette optique et il avait presque réussit. Mais ce n'était pas ma quête de pouvoir qui m'a mené à la tête de Oz, mais la haine, la solitude. C'est pour ça que je n'ai pas pu aller au bout. Je n'éprouve plus de haine aujourd'hui, je ne suis plus seul. J'ai des amis, un avenir avec celui que j'aime. »

Les yeux tournés vers le natté, il l'observait rempli d'amour et de tendresse.

"Il va falloir prévenir Réléna et faire une enquête plus approfondie sur lui.

Elle ne voudra jamais me croire, Heero, tu sais à quel point elle me hait. Elle n'a aucune confiance en moi.

Oui, mais elle a confiance en nous et, nous te croyons.

Merci.

Bon, je vais l'appeler. »

Quatre sortit de la pièce, le silence s'établit. Duo, installé sur l'accoudoir du fauteuil où était assit son compagnon, passa ses bras autour des épaules de ce dernier. Damian était tendu, persuadé que quelque chose de grave allait se passer, laissant une trace de peur au fond de son cœur. Il observa les pilotes… ses amis : Heero calé contre Wufeï, Trowa. Il écoutait la voix de Quatre dans la pièce d'à côté.

En cas de nouveau conflit, quel serait l'impact sur leur vie. Ils avaient eut cette chance, voire ce miracle, de finir sains et saufs la guerre entre la Terre et les colonies. Il avait connu Duo, avait combattu avec eux pendant un an avant que la guerre prenne fin, et cela faisait plus d'un an qu'ils étaient tous heureux.

Son regard se détourna vers Duo. Que ferait-il, s'il venait à le perdre ? S'il ne pouvait le protéger ?

S'il y avait la guerre, ils pourraient toujours utiliser les Gundams et l'Epyon. Ils avaient la possibilité de défendre la Terre, les colonies, leurs familles mais il n'en était pas de même pour leur vie et celles de leurs compagnons.

Quatre revint au bout de quelques minutes.

« Réléna nous attend dans deux heures.

Qu'est-ce que tu lui as dit ?

Que l'on avait des doutes sur l'un des hommes qui l'entourent et qu'elle ne devait en parler à personne avant que l'on arrive.

Bien. »

Une heure plus tard, Heero, Wufeï Quatre et Trowa montèrent dans le 4x4 de ce dernier, tandis que Duo et Damian grimpèrent sur la moto du natté. Il ne leur fallu que peu de temps pour au palais.

/-

Réléna les attendait en haut des marches, un demi-sourire aux lèvres. Elle était heureuse de les revoir, hormis l'Autrichien. Elle avait aussi beaucoup de mal à accepter la relation de Heero avec Wufeï, mais cela n'était qu'une question de temps. Voir le Chinois lui était douloureux, de la même manière qu'il lui avait été douloureux de voir Duo il y a quelques années.

Elle avait failli étrangler l'Américain, à la suite d'une soirée de gala où les pilotes lui avaient servi de gardes du corps.

Une fois la nuit tombée, les invités repartis, elle était entrée dans la chambre de Heero, pour lui demander quels étaient ses sentiments. Elle avait pris son courage à deux mains, pour enfin avouer son amour au Japonais. Mais alors qu'elle avait entrouvert la porte de la chambre, elle avait pu voir l'ombre de deux corps dans le grand lit. Duo dormant profondément dans les bras de Heero. Une larme avait coulé le long de sa joue, avant que son cœur ne soit emporté par la haine. Peu après, les pilotes disparurent, ne laissant qu'une jeune femme angoissée.

La présence de Duo était pourtant si simple à expliquer. Ce dernier ayant fait un cauchemar, s'était juste réfugié auprès de son meilleur ami.

La première fois qu'elle les revit après leur détention, Duo était avec Treize, Heero avec Wufeï. Elle n'avait rien dit, les accueillant en amie, sincèrement heureuse de les avoir retrouvé. Son rôle de reine l'isolait beaucoup de ses amis, de ses relations, mais elle ressenti encore plus le poids de la solitude, prenant conscience à ce moment-là que, jamais Heero ne se tournerait vers elle.

Son visage se tendit imperceptiblement en voyant à quel point les leurs étaient graves.

« Bonjour, je suis contente de vous voir. Cela faisait longtemps que vous n'étiez venus.

Bonjour Réléna.

Salut.

Suivez-moi, allons dans mon bureau pour discuter. Quatre m'a fait part d'un problème apparemment.

C'est peu de le dire. »

Une fois la porte du bureau passé et les jeunes gens tous installés, Quatre entreprit d'expliquer la situation. Il fallait la convaincre de la culpabilité du conseiller et cela sans preuves. S'ils n'avaient rien découvert sur Van Horn, il en était de même pour Stanislas Kuschrenada. Ils n'avaient même pas une photo pour corroborer leurs dires.

La jeune reine les écouta calmement jusqu'au bout… avant d'éclater de rire.

« Décidément mon cher Treize, vous n'allez pas en vous arrangeant. Comment voulez-vous que les paroles d'un assassin et d'un fourbe valent quelque chose face à un homme qui a lutté pour la paix ? »

Son ton s'était fait cassant et agressif, elle chercher à tourner la situation en ridicule et Treize aussi.

« Quoi ! Espèce de…

Duo, calme-toi. »

Le natté retint le « bourrique » qu'il avait sur le bout de la langue. Damian ne disait rien, de peur de s'emporter et de tout faire capoter. Il était hors de question qu'il fasse tout rater, alors qu'il avait fait tant d'efforts.

« Réléna, Treize s'est battu à nos côtés pour la paix et ça tu ne peux le nier.

Ça ne suffit pas ! Qu'est-ce que quelques combats alors qu'il est quasiment à l'origine de cette guerre ?

Cet homme est Stanislas Kuschrenada, c'est un traître au Royaume de Sank ! Il profitera de la première occasion venue pour prendre le pouvoir dont vous êtes investie !

Pauvre fou !Cela fait des années que M. Van Horn travaille pour la paix et le bien-être des habitants de la Terre et des colonies. C'est lui qui est à la base du réseau d'espionnage des preventers. Il a aussi fait en sorte que des fonds soient apportés pour la construction des villes rasées par Oz… par vous, pour apporter de la nourriture et des soins aux colonies.

QUOI ! Mais c'est du délire…

Toutes les informations ont été vérifiées. Je ne prends pas n'importe qui dans mon entourage. De toute manière, je ne vois qu'une seule solution pour régler ce problème. »

Réléna appuya sur l'un des boutons de l'interphone.

« Oui, Mademoiselle.

Rebecca, veuillez faire venir M. Van Horn dans mon bureau s'il vous plaît.

Bien Mademoiselle. »

Plusieurs minutes passèrent dans le silence. Les pilotes retenaient leur souffle alors que Réléna avait déjà, dessiné sur ses lèvres, un sourire victorieux et remplit de mépris. Duo observait l'homme qui se tenait à ses côtés, nerveux. Il détourna la tête vers la jeune reine, déçu. Réléna était une personne exceptionnelle, mais elle pouvait se montrer des plus haïssable. À cause de son statut, de ses relations et contacts, elle pensait tout savoir, tout pouvoir contrôler. En un sens c'était légitime, elle possédait le plus grand réseau d'information de l'univers, elle était même arrivée à retrouver Heero, c'était pour dire. De plus ce n'était pas quelqu'un du genre à prendre des décisions à la va-vite, elle gardait la tête froide dans les pires situations et avait un minimum de bon sens. Duo était déçu de son attitude, qu'elle fasse passer ses intérêts personnels plutôt que ceux de son pays.

Des coups furent frappés à la porte, avant que n'entre le conseiller, le visage impassible. Réléna qui fixait Damian pour percevoir la moindre faille, fut surprise de voir la peur au fond des yeux bleus… bleus comme ceux de Van Horn.

« Majesté ?

Daryl, Monsieur…

Alexandre Fowl.

Monsieur Fowl, ici présent, prétend que vous seriez en réalité M. Stanislas Kuschrenada, le père du défunt Treize Kuschrenada et, que vous souhaiteriez prendre ma place au pouvoir. »

Le ton ironique de Réléna montrait toute la haine qu'elle vouait à l'Autrichien.

« C'est totalement ridicule.

Oui, c'est exact. Jurez-vous n'avoir aucun lien avec Oz quel qu'il soit ?

Bien entendu.

Mais qu'est-ce que cela prouve Réléna !

Quatre à raison, nous avons fait des recherches sur lui et n'avons rien pu trouver, pas la moindre trace de son existence.

C'est normal, tout ce qui le concerne est en ma possession… tout comme tout ce qui vous concerne, ce qui concerne la plupart des gens qui se sont battus pendant la guerre.Vous vous êtes totalement laissé embarquer par ses divagations. Réfléchissez, bon sang ! Si vous lancez une recherche sur Heero Yuy ou Duo Maxwell, rien ne va vous dire qu'il s'agit de pilotes de Gundams, d'une vingtaine d'années, reconvertis en paysagiste et artiste de renom. Il vous a manipulé.

NON, c'est faux ! Tout ce que je...

Tout ce que vous cherchez à faire c'est installer le doute. Vous n'êtes pas aussi blanc que vous voudriez le faire paraître !

Ah, oui ! Et dans quel but je monterais cette histoire ? Pour prendre moi-même le pouvoir ?

Parfaitement.

Vous êtes folle !

D…… Treize calme-toi, ce n'est pas de ta faute... Elle est frigide ça la met en colère c'est tout.

Je vous interdis de parler ainsi de sa majesté !

Tu aurais mieux fait de mourir, il y a dix ans !

Je ne sais absolument pas de quoi vous parlez !

Duo, Treize calmez-vous ! Ce n'est pas la peine de s'énerver comme ça, ça n'avance à rien.

Vous feriez mieux de partir, en tout cas je ne vous retiendrais pas.

Bien, partons. »

Duo et Trowa encadrèrent l'Autrichien pour éviter qu'il ne saute à la gorge de Van Horn et sortirent, suivis de Wufeï, Quatre et Heero. Le natté pouvait sentir les tremblements convulsifs de son compagnon.

Réléna, quant à elle, avait perdu son sourire victorieux. Si elle avait haï Treize et ses valeurs pendant la guerre, elle ne pouvait nier la franchise dont il avait toujours fait preuve, même lorsqu'il était question de la prise d'un pouvoir absolu de Oz. Elle l'avait traité de fourbe mais jamais, il ne lui avait menti, ni n'avait joué avec elle. Sa haine l'avait fait franchir certaines limites. Après tout elle n'était pas omnisciente, en tant que reine, elle se devait de rester objective.

Les pilotes une fois sortis, elle permit à Van Horn de prendre congé.

« Rebecca, faites appeler le lieutenant Noin, s'il vous plaît.

Bien Mademoiselle. »

Lucrézia était restée à ses côtés, après la disparition de Zechs et faisait désormais partie de sa garde personnelle. Elles s'étaient liées d'amitié et avait partagé le deuil d'un frère, d'un amant.

La jeune femme était la seule personne, hormis les cinq pilotes, en laquelle elle avait une absolue confiance. De plus, elle avait gardé ses contacts avec les alliés d'Oz, ayant ainsi l'un des plus vastes réseaux d'information. Il ne lui coûtait rien de vérifier les dires de Treize, de comprendre pourquoi leurs regards se ressemblaient tant.

/-

Aucun ne disait mot alors qu'ils ressortaient du palais sous le soleil brûlant. Damian semblait se calmer peu à peu. Heero, Wufeï, Quatre et Trowa remontèrent en voiture, chacun promettant de se renseigner, chacun apportant quelques mots de soutien.

Au moment où la voiture partait, un majordome, style pingouin, apporta une lettre à Damian. Ce dernier s'empressa d'ouvrir l'enveloppe.

« Alors ?

Il me donne rendez-vous ce soir. Je dois me rendre sur les quais à 22h00… seul.

Seul ? Non, mais tu crois que je vais te laisser y aller tout seul. Tu te fourre le doigt dans l'œil jusqu'au coude !

Duo que veux-tu qu'il me fasse ? S'il voulait vraiment me supprimer il m'aurait donné ce rendez-vous de manière plus discrète.

Je ne veux pas que tu y ailles, je ne le sens pas du tout… Prends au moins un micro.

Écoute, il faut que je le voie, que je m'explique avec lui. Je te promets que tout se passera bien.

Menteur !

S'il m'arrivait quelque chose, tu viendrais me chercher de toute manière, non ?

Jusqu'au bout du monde… Mais je préférerais quand même que tu retrouves ton chemin tout seul jusqu'à la maison. »

Duo se serra contre Damian, il pensait encore au bonheur auquel ils avaient goûté ces derniers mois, à la menace que représentait Van Horn dorénavant.

« Il faut que je passe au journal, après on va au resto puis tu me laisses sur les quais… et tu rentres à la maison ensuite. Promet-le moi, rentre à la maison.

Duo ? Promet-le moi.

Je…

Duo, promet-le moi !

Je t'attendrais à la maison.

C'est promis ?

Mais oui !

Sûr, sûr ?

Mais oui ! I run, I hide but I never lie… malheureusement. Bon on y va à ce resto. »

Duo se préparait à grimper sur la moto, lorsque deux bras lui enserrèrent la taille et qu'un corps se colla contre son dos.

« Je t'aime Duo et quoi qu'il arrive…

Tu l'as dit, tout se passera bien.

… quoi qu'il arrive n'oublie jamais les mots que je t'ai dit en te donnant cet anneau. »

Damian passa ses doigts sur la bague, identique à celle que portait l'Américain. Une larme coula des yeux crépuscules. Duo monta sur la moto et mit son casque. La moto s'éloigna, serpentant dans les rues de la ville.

/-

Damian avait finalement pris un taxi pour aller jusqu'au port. Il lui avait fallu presque une demi-heure pour se forcer à quitter son amant, mais c'était plus sûr. Il savait pertinemment que Duo ne pourrait pas s'empêcher de rester. L'endroit était sombre et, par cette nuit sans lune, il n'y voyait presque rien. Quelques lampadaires éclairaient faiblement le quai n°12. M. Van Horn l'y attendait déjà et l'Autrichien s'avança, résolu.

« Bonsoir.

Pourquoi m'avoir fait venir ici ? Qu'est-ce que vous voulez ?

Toujours aussi direct… Je voulais, tout simplement, vous parler… te convaincre de mon identité, Treize.

C'est inutile… père. Je l'ai su, presque dans la minute où je t'ai vu. D'ailleurs, j'étais complètement et très désagréablement surpris… Je te croyais mort…

Il faut croire que c'est de famille. Lorsque tu as disparu, il y a deux ans, j'ai réellement été attristé.

Car j'allais enfin réaliser vos rêves ?

Oui et non. Mon fils avait réussi, là où j'avais échoué, réussit à tenir le monde dans sa main et, tout à coup pfut ! Envolé ! J'étais… triste.

Ben voyons, je vais pleurer.

Non réellement. Tu n'imagines même pas à quel point le fait de savoir que tu étais mort m'a bouleversé.

Je suis affreusement désolé de vous avoir causé tant de tourments.

Par contre, qu'elle ne fut pas ma surprise et ma joie de te revoir l'autre jour… qui a laissé la place à tant de déception lorsque j'ai appris ta… trahison et surtout sa cause. Alors comme ça, tu es pacifiste maintenant ?

Et oui. Bizarrement, cette voie me va comme un gant.

En es-tu si sûr ?

Et le jeune homme à la natte…

Laisse-le donc en dehors de tout ça… Il n'a aucune importance.

Je ne comprends pas. Tu as abandonné tout ce qui a fait ta vie pour… ce passe-temps ?

Un passe-temps ? … Je… Qu'est-ce que tu manigances ?

Tu aimerais bien le savoir. Dans ce cas-là rejoins nous ?

Tu suis encore cette quête du pouvoir, n'est-ce pas ?

On en revient toujours à la même chose. Viens avec nous.

Nous ?

Une poignée de soldats libres et restés fidèles aux valeurs d'Oz, quelques hommes de Romefeller…

Tu n'as jamais cru en Oz et c'est grâce à ça que je t'ai éjecté. Les dirigeants d'Oz savaient très bien que tu les doublerais à la première occasion venue.

… et puis il y a Gabriel.

Quoi ! »

Un homme sortit de l'ombre. Environ 22 ans, des cheveux blonds, encadrant un visage à la peau hâlée et deux yeux verts mordorés. Il s'avança dans la lumière d'un réverbère, un 9 mm à la main.

Malgré des caractéristiques physiques différentes au premier abord, les traits de leurs visages étaient une preuve flagrante d'un lien de parenté entre lui et Damian.

Un sourire moqueur au coin des lèvres, il s'arrêta à quelques mètres de Damian.

« Bonsoir… mon frère. »

Les deux hommes s'observaient silencieusement. Le châtain était totalement abasourdi. Gabriel de trois ans son cadet, avait été amené un jour à la base de la même manière que lui. C'est ensemble qu'ils avaient effectué leur entraînement, ils s'étaient serrés les coudes lors des moments les plus difficiles. Mais Gabriel n'avait jamais pu supporter Oz et ses idéaux. De plus être dans l'ombre d'un frère promis à un avenir brillant et lésé de l'amour d'un père, l'avait poussé à fuir.

Un jour Damian était entré dans une chambre vide où ne restaient que les deux plaques de fer, prouvant son appartenance à l'armée, délaissées sur le matelas. Ses deux plaques qu'il avait gardé et qui se trouvaient avec les siennes dans sa chambre.

Quelques mois plus tard Damian apprenait que, tout comme sa mère, celle de Gabriel avait été assassinée. Une semaine plus tard son « père » était sous les verrous, Damian ayant réuni assez de preuves démontrant que Kuschrenada ne travaillait à la gloire d'Oz, mais à la sienne.

Damian avait recherché son frère pendant des années sans résultat. Il n'avait jamais abandonné l'espoir de le retrouver, de pouvoir lui faire partager sa vision du monde. Et ce soir, il était devant lui, à quelques mètres à peine.

Il fit un pas dans sa direction alors que Gabriel pointait une arme dans sa direction.

« Viens avec nous Treize. Aide nous à accomplir le rêve de notre père.

Depuis quand es-tu de son côté ?

Depuis… Il m'a demandé son aide lorsque tu l'as rejeté. Je lui ai apporté.

Tu l'as toujours détesté, pourquoi ? »

Gabriel baissa la tête pour dissimuler la tristesse lisible dans son regard.

« Gabriel, pourquoi ?

C'est ainsi il n'y a rien à ajouter. Maintenant tu vas nous suivre ? Treize, rappelle-toi ce que tu as essayé de construire il y a quelques années : un empire. Aurais-tu oublié l'idéal pour lequel tu te battais, pour lequel père et moi nous nous battons aujourd'hui ? »

Gabriel vit soudain un mélange de sentiments se peindre sur le visage de Damian. Un mélange de doute, d'abattement, de confusion. Bien sûr qu'il se rappelait ce qu'il était autrefois. Il gouvernait le monde, manipulait toutes les grandes puissances qui désiraient alors se partager le globe et les colonies. Il maîtrisait tout, avait le pouvoir sur tout, mais… Mais quoi ? Rien. Il était à sa place alors.

« Je… je ne sais plus.

Mon fils, ta place est à nos côtés. Ces hommes… Duo t'a abusé, a joué avec tes sentiments. Viens avec nous. »

Damian, l'air décidé, s'approcha de son cadet en lui tendant la main. Une étreinte fraternelle s'en suivi, scellé de quelques mots.

« Ma place est à vos côtés. »

Un sourire illumina chacun des visages, puis les trois silhouettes s'engouffrèrent dans une voiture noire, garée non loin de là. Des phares se reflétèrent sur la surface de l'eau, avant que de disparaître entre les entrepôts.


Voilà j'espère que ça vous a plu. Comme d'habitude envoyez-moi pleins de reviews même si c'est pour me dire que vous trouvez cette histoire nulle, mal écrite, sans aucun intérêt...

Je remercie tous ceux qui ont pris le temps de lire ce chapitre. Merci et bisous à tous.

Réponse reviews.

Gwenaelle : Merci pour ta reviex ça fait plaisir de savoir que ce que l'on écrit plait à quelqu'un. Désolé si je n'ai pas gran dchose à te dire de plus pour le moment. Bisous.

Kelidril : Moi ke trouve que Wufêï est trop chou en prof... Enfin ce n'est qu'un avis perso. Quel métier tu le vois faire toi ?En tout cas merci de montrer tant d'empressement à vouloir lire la suite. C'est trop gentil. Bisous.

Naïa : j'espère que tu es contente de cette suite. Même si je n'en suis pas très satisfaite moi-même. pour les fautes... et ben tant pis. Je te fais de gros bisous. A bientôt. Gos bibis.