Auteur : Choupette

Titre : Quoi qu'il arrive.

Disclaimer : G-Boys pas à moi. Par contre Gabriel, le pater et un perso qui intervient à la fin de ce chapitre sont rien qu'à moi. Pas touche !

Couples : 2x13, 3x4, 1x5. Pour les autres, faut pas croire que vous allez tout savoir tout de suite, non mais…

Avertissement : Le debut de ce chapitre commence (temporellement parlant) avant la fin du chapitre 3. OOC d'Heero et de Trowa, mais ça je pense que vous l'aviez remarqué.

Me revoilà donc pour un quatrième chapitre. J'ai attendu un petit peu plus avant de le mettre en ligne, car on m'a affirmé qu'il était très sadique de couper le chapitre 3 ainsi. Je vous rassure la fin de ce chapitre est encore pire.

Bonne lecture.


Chapitre 4

Quatre et Wufeï avaient réussi à retrouver Duo. Après quelques petits coups de téléphone, ils avaient appris qu'une moto rouge avait semé quatre voitures de police, alors qu'elle roulait à 140 Km/h en plein centre ville. Des avis de recherche avaient été lancés, mais même s'il était arrêté, il ne faudrait pas longtemps pour que Duo ne s'échappe de sa cellule.

À force de suivre les sirènes, Quatre et Wufeï avaient enfin compris où se dirigeait l'Américain : vers le QG des préventers. Duo y allait souvent, surtout lorsque Damian partait en reportage, pour enquiquiner les nouvelles recrues où se plonger les mains dans le cambouis. Il avait toujours été un génie en mécanique et était d'un grand secour dans la transformation des MS en aides de chantier. La décision de faire des armures des outils au service de l'homme avait été prise à la fin de la guerre, mais il fallait auparavant les débarrasser de leurs armes.

En ce qui concernait Duo, le problème restait à savoir pourquoi il y allait. S'il avait vraiment envie de faire des dégâts, il lui suffisait de reprendre les commandes du Deathscythe et non d'un tas de boulons.

Duo ouvrit une armoire. Sur les portes de celle-ci on pouvait voire son nom taggé à la peinture noire, accompagné d'une flopée de menaces, d'injures et de dessins montrant des scènes de torture pour que l'on ouvre son armoire sous aucun prétexte. Les nouvelles recrues qui connaissaient son caractère n'osaient même pas s'en approcher.

À l'intérieur : des couteaux, des poignards de toutes les tailles et formes possibles. On trouvait aussi de petits crochets de fer et assez de plastique pour faire sauter tout le bâtiment. Bref tout l'attirail du parfait petit terroriste1.

Le natté se frotta les mains.

« Ça va saigner ! »

Il se chargea en premier lieu de dissimuler sur lui les plus petites lames. Puis ce fut au tour des poignards et lames de jet. Vint le tour de sa petite favorite, affectueusement appelée : Hécate 2. Il frôla la surface lisse et froide de ce poignard particulier, qu'un armurier aurait jugé inestimable. La poignée d'argent, fine, était entièrement ciselée et rehaussée d'or par endroits. Les arabesques qui y étaient gravées représentaient des flammes qui continuaient de s'étendre sur la lame d'acier. Chaque tracé était fin, aucun défaut n'était visible. L'arme était légère malgré les matériaux avec lesquels elle avait été faite. C'était une splendeur.

Damian l'avait faite faire exprès pour lui, lorsqu'il était encore prisonnier de la base3. Il sourit.

"Elle est belle n'est-ce pas ? "

Les deux pilotes qui se tenaient dernière lui avancèrent.

" Duo, tu ne pourras pas le sauver tout seul.

Je sais. Vous allez m'aider ?

À détruire Kuschrenada, oui. Mais pour Treize…

Quatre qu'aurais-tu fait à sa place ? Mourir n'aurait servi à rien !

C'est vrai. Comprends-moi, je ne voudrais pas que tu souffres à cause de lui où que tu meures pour lui. Prends au moins conscience, qu'il est possible qu'il… qu'il…

Désolé, je ne le peux pas. J'ai essayé, mais je ne peux pas… Vous venez avec moi ? Quatre ?

Wu ?

Je t'accompagne.

Duo... Je... Moi aussi. J'ai confiance en ton jugement, en tes sentiments.

Merci. "

Ils repartirent, ils devaient passer au journal pour prendre quelques affaires et Duo devait aller à la gallerie. Ils se dirigèrent ensuite chez Qautre pour récupérer quelques armes, puis chez Heero et Wufeï.Avec un peu de chance, ils auraient trouvé une piste, qui leur permettrait de retrouver Damian et Lucrézia.

-/-

La maison était plongée dans l'obscurité. Wufeï ouvrit la porte, avant de faire glisser ses doigts sur l'interrupteur. Il fit rapidement le tour de la maison.

"Alors ?

Personne. Heero aurait au moins pu me laisser un mot, un message… Où est sa fichue machine ?

Je l'ai vu sur la table du salon. Mais il ne risque pas d'exploser en ne reconnaissant pas son maître ?

Très drôle Duo. "

Une diode verte clignotait sur le côté de l'ordinateur. Wufeï fit glisser la souris, réveillant l'écran. Heero avait bien laissé un message.

Tenshi.

Trowa et moi sommes partis vérifier une piste. Il est 14h, on devrait être de retour vers 18h. Je t'embrasse. Tendrement, Heero.

"Comme c'est mignon !

Quelle heure est-il ?

20h, faut dire que vous m'avez coursé longtemps et puis c'est plus aussi simple de semer les flics de nos jours.

Merde !

Peut-être qu'ils ont trouvé quelque chose.

Si c'était le cas, ils nous auraient prévenu.

Tu connais Heero, il a du…

Non ! Il m'avait promis ! Il m'avait promis de ne pas s'embarquer dans… dans… »

Les yeux humides, Wufeï serrait les poings. La colère émanait de lui. Quatre, quant à lui, restait calme, confiant en Trowa et Heero. Il savait au fond de lui qu'ils allaient bien. Même s'il n'utilisait plus son empathie, il savait qu'ils étaient sains et saufs.

Avec la fin de la guerre, il avait perdu l'habitude de chercher à savoir quels étaient les états d'âme de chacun. De plus, il ne voulait plus ressentir aucune douleur, il voulait juste être heureux. L'Arabe avait confiance en Trowa, c'est tout ce qu'il avait besoin de savoir.

"Wu, ne t'inquiète pas. S'ils ont réussi à trouver quelque chose, une piste, peut-être qu'ils nous ont laissé des indices.

Le problème c'est que je n'ai pas les codes d'accès, je ne me sert jamais de l'ordinateur. Je n'en ai pas besoin, j'écris tous mes cours à la main.

Ouais, et c'est pas avec nos talents de hacker que l'on va pouvoir entrer dans les fichiers.

Wufeï, est-ce que tu peux accéder aux mails ?

Oui, c'est à vrai dire la seule chose que je sais faire sur un ordinateur. Je hais cette machine. "

Duo et Quatre sourirent. Combien de fois le natté avait failli assassiner cette pauvre boîte de ferraille et de plastique. Toujours en le faisant exprès bien entendu.

Le brun, au bout de quelques minutes, arriva à la messagerie.

"Pas de nouveaux messages.

Est-ce qu'il a envoyé quelque chose ?

Oui, à 13h34. Il a envoyé un mail à… à toi Duo.

Ouvre-le.

Je ne peux pas, il l'a crypté. Tu ne peux le lire que sur ton PC à l'aide d'un mot de passe.

C'est quoi cette connerie ! C'est pas possible de faire ça ! Depuis quand les ordis reconnaissent vraiment leurs maîtres ?

Apparemment c'est possible.

Et depuis quand il pirate Internet ?

Il avait peut-être peur que l'on suive sa piste, comme ce que l'on est en train de faire.

C'est pas une raison pour diriger les premiers terroristes venus chez moi !

En attendant, on part à la planque.

Eh ! C'est chez moi maintenant, plus une planque ! Pour la peine je te tire la langue. Mmmmmm.

Duo, on a pas le temps pour tes enfantillages. "

-/-

Heero, Trowa et Damian se tenaient dans le fond de la pièce, face à une multitude d'écrans de contrôle. Von Horn et Gabriel se trouvaient devant eux, l'air réjoui.

"Tu sais tu m'as vraiment déçu Treize. Tu as beau me dire que tu es avec nous, j'ai beaucoup de mal à y croire. Autrefois j'étais pourtant tellement heureux de te voir à la tête de l'organisation. Rejoindre les rangs des pacifiques, quelle connerie, et aux côtés de ces gamins qui plus est.

Tu ne dis rien ?

Croyez ce que vous voulez.

Tu as toujours su cacher tes émotions… De toute façon ces mioches ne seront plus un problème. Je vais… ou plutôt ton frère a fait en sorte de te débarrasser de cette plaie qui te sert de… passe-temps. Regarde toi-même. "

L'un des écrans montrait maintenant leur maison. Une voiture venait de s'y garer, précédant une moto. Duo, entra tout de suite dans la maison, suivit de Quatre et Wufeï.

Les trois pilotes s'étaient crispés à la vue de ceux qu'ils aimaient. Ils étaient capables de se défendre, mais…

"Qu'est-ce que… "

Damian n'eut pas le temps de finir sa phrase, que tout fut soufflé par une explosion.

"NON ! "

Trowa sauta à la gorge de Gabriel, qui tomba à terre. Les mains autour de son cou, il commença à serrer de toutes ses forces. Gabriel se débattait, mais il n'arrivait pas à tenir tête au Français, trop de colère brûlait en lui. Trowa fut finalement arrêté par deux soldats, à moitié assommé par leurs coups il du se résigner à lâcher.

Heero ne pouvait plus bouger, son esprit semblait embrumé, il ne voyait plus ce qui se passait autour de lui, n'entendait plus rien. Il porta sa main à son cœur, qui ne voulait plus s'arrêter de battre, d'accélérer, ses jambes le lâchèrent et il tomba à genoux sur le sol, cherchant de l'air.

Un rire se mit à résonner peu à peu dans la pièce sous les regards suspicieux de Von Horn. Damian, la tête basculée en arrière, riait à gorge déployée. Un rire de dément, presque effrayant. Il mit quelques minutes à se calmer, à retrouver son sérieux, avant de se tourner vers son frère.

"Gabriel, tu es vraiment un imbécile.

Que… Quoi !

Comment veux-tu que l'on retrouve les Gundams maintenant que les seules personnes qui savaient où ils sont, viennent de mourir ?

Je... ne comprends pas. "

Un rictus de colère transforma le visage de l'ex-général.

"J'ai passé deux années de ma vie à gagner leur confiance, et maintenant qu'est-ce qu'il nous reste ? Un muet et un insensible à la torture ! Bravo, nous ne pourrons jamais mettre la main sur ces armures maintenant ! "

Tous le regardaient incrédules. Heero et Trowa anéantis par la perte de leurs conjoints ne pouvaient réagir face à la révélation de Damian. Ils ne comprenaient qu'à peine ce qu'il disait. Comment pouvait-il… rire de la mort de Duo, de Quatre… de Wufeï ? Duo et lui étaient à peine « mariés » depuis deux mois. Ne l'avait-il jamais aimé ? Son amitié pour eux n'avait été que fictive ?

Von Horn, lui, était totalement abasourdi. Il ne savait vraiment plus quoi penser : lui, qui avait tout prévu, qu'on ne surprenait jamais.

Son fils ne s'était alors jamais détourné de la voie du pouvoir, il continuait donc de suivre ses traces. Avait-il tout prévu depuis le début : son ascension dans l'organisation, la victoire des pacifistes ?

Non, c'était impossible. Cela voudrait dire que son fils s'était tout simplement débarrassé de lui pour obtenir le pouvoir, que la mort de sa mère n'y était pour rien. Difficile à croire. Pourtant, il venait de lui ôter l'être qu'il était censé aimer… aucun sentiment de douleur ne se peignait sur son visage… des regrets ou de la vengeance, encore moins. Le doute s'effilochait peu à peu dans son esprit.

"Je suis… Je n'aurais jamais du douter de toi… mon fils. Je te félicite, tu as dépassé ton propre père pour ce qui est de la traîtrise."

Il s'approcha de son fils, avant de le prendre dans ses bras.

" Merci. Je suis désolé d'avoir du agir ainsi, mais j'ai vu une opportunité dans l'attitude du pilote 02. J'en ai profité. L'effondrement d'Oz était prévisible, il me fallait trouver une porte de sortie.

Tu avais tout prévu ?

Oui. Mais malheureusement mon plan n'était pas parfait : Réléna Peacraft. Son frère, avait au contraire voulu rejoindre son camp et c'est pour cela qu'il m'a protégé. Quel crétin ! À cause de lui je ne pourrais jamais avoir sa confiance. "

Les hommes de Kuschrenada menottaient Heero et Trowa pour les emmener en cellule. Le Japonais prenait peu à peu conscience de ce qui se passait. Une vague de haine monta en lui.

"SALAUD ! Wufeï est mort par ta faute ! Tu l'as tué. Espèce de bâtard ! Et Duo ? Tu représentais tout pour lui ! "

Treize s'approcha de lui, un sourire aux lèvres, jusqu'à ce que son visage ne soit plus qu'à quelques centimètres de celui de Heero.

" Mais Heero, lui, ne représentait rien pour moi.

Tu mourras, j'en fais le serment ! Je te tuerais !

Et comment ? Tout est fini. Réléna sera bientôt morte. Mon père prendra sa place et… vous êtes seuls. "

Le Japonais baissa la tête, il avait raison. Trowa et lui se laissèrent porter jusqu'à leur cellule. Treize ne s'en sortirait pas si facilement, il se le jurait. Il lui ferait payer pour Wufeï. Les larmes coulaient librement sur ses joues, son cœur, affolé, le faisait souffrir atrocement et sa respiration devenait difficile. Jamais il n'aurait cru ressenti une telle douleur, un tel… manque. Il aurait voulu le serrer dans ses bras. Il ne pouvait pas être mort ! Il n'avait pas pu partir sans lui !

Les soldats qui gardaient la porte frissonnèrent lorsqu'un cri de rage traversa la cloison.

Trowa, lui, ne bougeait plus, comme si une partie de lui-même avait disparu, c'est tout juste s'il arriva à passer ses bras autour des épaules de Heero, lorsque celui-ci vint pleurer le visage posé sur son torse.


Normalement, le chapitre devait s'arrêter là. Mais pour équilibrer mes chapitres... Vous avez le droit à quelques lignes de plus...
La maison n'était plus que ruines. Par endroits, des foyers brûlaient encore, rendant l'atmosphère voilée et cotonneuse, irrespirable. Les débris tombaient du peu qu'il restait du premier étage. Le soleil se couchait, la nuit tombait sur ce qui fut leur maison, à lui et à Duo. Damian esquissa un sourire avant de rejoindre son père, sans jeter un seul regard à l'écran de contrôle.

"Père, doit-on envoyer des hommes pour vérifier que…

Laisse tomber Gabriel, je suppose que tu n'as pas fait le travail à moitié… s'ils ne sont pas morts, cela ne devrait pas tarder, non ? "

Damian passa un bras autour des épaules de son demi-frère avant de l'entraîner vers sa chambre, laissant leur père se réjouir.

Damian se laissa tomber sur son lit. Tout sourire, il jouait négligemment avec un morceau de fil dépassant de la couette. Gabriel le regardait faire dubitatif.

"Tu ne veux toujours pas me dire la raison de ta présence ici ?

Qu'est-ce que cela peut te faire !

Tu es mon petit frère et tu hais notre père. J'ai le droit de me poser des questions.

Désolé mais ça ne te regarde pas. "

Il se laissa tomber à côté de lui, sur le lit. Comment pourrait-il lui expliquer ce qui s'était passé ? Il le prendrait pour un lâche ou pour un imbécile. Il se souvenait très bien de ce qui l'avait poussé à se ranger aux côtés de son père.

Peu de temps après sa fuite, il avait appris son exécution et avait voulu se recueillir sur sa tombe. Il l'avait alors retrouvé, un bouquet de lys blancs dans la main. Un instant il cru à un fantôme, mais la réalité pouvait se révéler bien pire que la mort.

Il n'avait pu faire un seul geste lorsqu'il implora son aide, lui promettant du même coup l'amour d'un père, amour qu'on lui avait toujours refusé.

Pourquoi l'avait-il rejoint ? Juste pour prouver qu'il était digne de l'amour de son père.

Il avait cru que sa soif de pouvoir s'était éteinte. Il l'avait aidé dans sa lutte contre Oz. Tous deux avaient trouvé des fonds pour reconstruire ce que la guerre avait détruit, ce n'est que bien plus tard que son père lui dévoila son plan, à savoir gagner la confiance des pacifistes pour mieux les trahir et prendre le pouvoir. Il aurait du s'y attendre, mais il avait tellement espéré que son père puisse enfin comprendre le sens de la paix.

Cet espoir, il l'avait déjà eu lorsque Damian avait pris le pouvoir. Il avait espéré qu'il mette fin à ces tueries. Mais ce dernier était devenu un reflet encore plus violent de son géniteur. Gabriel aurait tant voulu que tout redevienne comme avant, que Damian le protège comme lorsqu'ils étaient à la base.

Il avait soutenu son père car il pensait que ce qu'il faisait était juste, pour la paix et le bien être des populations. Encore une fois, on s'était servi de lui. Il y a quelques jours, il lui avait annoncé que son frère était en vie et s'était rallié à Réléna Peacecraft. Il en avait presque bondi de joie. Il n'avait pas été aussi heureux depuis bien longtemps. Son frère était vivant, luttant du bon côté. Mais dans ce cas-là pourquoi les avait-il rejoint ?

"Gabriel ?

À quoi penses-tu ?

À la paix.

Encore et toujours la paix. Tu es resté ce rêveur, persuadé que l'idéal pacifiste existe.

On ne se refait pas. Par contre toi… tu as changé de côté ? Grâce à lui.

Non, je me suis perdu un instant. Il m'a aveuglé c'est tout.

Quoi !

Oui, j'ai choisi la voie de la facilité et renié mes propres convictions pour un semblant de tendresse.

Tu ne l'aimes donc pas ? Tu as joué la mascarade pendant tout ce temps ?

Non, j'ai réellement cru l'aimer, mais ce n'était qu'un rêve. "

Non, c'était impossible ! Il ne pouvait pas être comme son père, non ! L'espace d'un instant, Gabriel avait pensé pouvoir se défaire de toute cette haine, il croyait à l'amour autant qu'en la paix. Un amour sacré et parfois infini. Le jeune homme pu remarquer l'absence de l'alliance, que Damian portait il n'y a pourtant pas si longtemps. Damian l'avait déçu, jamais il ne pourrait voir son rêve se réaliser. Jamais il ne serait libre d'aimer.

"Ne fais pas cette tête là. Que croyais-tu ? Que l'on change comme ça ? Du jour au lendemain ?

Décidément tu t'entendrais bien avec l'autre greluche.

Qui ?

Mlle Réléna Peacecraft... Elle croit dur comme fer que la paix est le seul moyen pour rendre heureux son peuple. Que, sans arme il est possible de la faire durer. Elle se trompe lourdement. Sans ordre, ni force armée, on ne peut pas maîtriser les populations qui finissent par s'entredéchirer. C'est une utopiste. Mais c'est aussi pour cela qu'elle est digne de respect. Elle se bat pour ses croyances, pour l'humanité. Elle croit en ce qu'elle essaie d'accomplir.

Je sais, c'est une femme qui possède une force extraordinaire.

Oui. "

Damian, semblait rêveur à son tour. Observant un point invisible dans la pièce. Gabriel, honteux, ne savait plus quoi penser, il s'était fourvoyé. Il était condamné à servir une cause ignoble. Il ne pouvait plus reculer.

-/-

Duo ouvrit les yeux avec peine, sa tête le faisait horriblement souffrir, tout comme la totalité de son corps ; l'odeur du sang afflua dans ses narines, le réveillant automatique.

Les autres ? S'en étaient-ils tirés ?

Il se souvint d'être entré dans la maison, d'avoir vu la minuterie. Il avait alors précipité Quatre et Wufeï dans le cellier, et les avait poussé dans le congélateur avant de rentrer lui-même dans le frigo. Ils auraient pu sortir, mais le poseur de bombe pouvait les attendre à l'extérieur, ils feraient alors de parfaites cibles.

Il poussa d'un coup de pied la porte du frigo, maintenant couché sur le sol. Pantelant, il s'en extirpa et vérifia qu'il était entier. À part les bosses et les bleus, il n'avait écopé que d'une vilaine coupure au niveau du front, qui avait l'inconvénient de le faire voir double et qui pissait le sang. Il fit quelques pas avant de retomber sur le sol. Tout tournait, des voiles noirs passaient devant ses yeux.

Quelques mètres plus loin, il retrouva le congélateur, en rampant. Après s'être levé, il ôta les gravas qui le recouvraient. L'un des côtés était enfoncé, ce qui n'était pas bon signe. Après quelques efforts, il réussi à l'ouvrir… retenant un cri en découvrant à l'intérieur deux corps ensanglantés. La tôle déchiquetée, avait lacéré la peau, si fine, des deux pilotes. Il faisait sombre, Duo ne voyait que le sang. Fébrile, il sortit le corps de Quatre et l'allongea sur le sol avant d'en faire de même avec Wufeï.

Heureusement leurs blessures n'étaient pas si graves, ils avaient de longues estafilades, Quatre au niveau des bras et de l'épaule droits, Wufeï sur la jambe et la hanche. Chacun avait un peu protégé l'autre.

Inconscients, Duo leur fit rapidement des bandages avec sa chemise. Il fallait qu'il appelle des secours, mais… celui qui avait causé ces dégâts devait les croire morts et il ne fallait surtout pas gâcher cet avantage.

Qui prévenir ? Sally était en mission humanitaire en Afrique, G se la coulait douce sur une île perdue dans le pacifique. Réléna ? Non, si Von Horn avait prévu d'attaquer le palais, il devait avoir mis des micros un peu partout et serait vite au courant de leur survie.

Il ne lui restait plus qu'une seule solution. Duo se faufila jusqu'au hangar, après avoir vérifié qu'il n'y avait personne dans les parages, où se trouvait un téléphone et composa le numéro de la dernière personne de confiance qu'il connaissait.

Il retourna ensuite auprès de ses amis. Torse nu, sa peau pâle brillant sous l'éclat de la lune il paraissait presque fantomatique, près de la maison écroulée. Il s'assit près de ses amis, les larmes commencèrent à affluer dans les yeux lavande. Damian n'était pas auprès de lui, ses amis étaient blessés, Heero et Trowa introuvables, sa maison était en miette. Le sort s'acharnait une fois de plus contre lui. S'il avait succombé sur L2, peut-être que tout aurait été plus facile. Il secoua la tête, si cela avait été le cas, il serait mort sans jamais avoir connu le bonheur.

Environ deux heures plus tard, les phares d'une voiture serpentèrent entre les arbres. Un véhicule noir déboula et un homme d'environ vingt-cinq ans tout juste en sortit, le visage exprimant sa surprise et sa peur. Duo, ne lui avait pas expliqué pourquoi il devait venir, juste qu'il avait besoin d'aide le plus vite possible. Qu'il avait besoin d'un endroit où se cacher et de soins.

"Duo ? Où es-tu ? "

Une voix sortit des décombres, il se pressa alors de le rejoindre puis, tous deux sortirent les corps de Quatre et de Wufeï avant de les mettre dans la voiture.

Quelques minutes plus tard, la voiture s'éloignait.

"Duo ? Ça va aller ?

Ne t'inquiète pas pour moi, j'ai la peau dure…

Et surtout très pâle. Mais qu'est-ce qu'il s'est passé ?

Un imbécile a posé une bombe chez moi. Je t'expliquerai plus tard… Désolé de t'avoir dérangé, je sais bien que j'ai déjà une dette envers toi, mais je ne savais pas vers qui me tourner.

Il y a longtemps que tu l'as remboursée, lorsque tu m'as aidé à disparaître. C'est le moins que je puisse faire. Et… comment va-t-il ?

Il a disparu il y a trois jours. Stanislas Kuschrenada est revenu. "


Attention ! Attention ! Grand jeu : un prix sera remis à celui ou celle qui devinera qui est la personne venue aider Duo. Le prix sera tout simplement la suite de l'histoire, si personne ne devine… je ne sais pas si je mettrais la suite. Je suis encore plus sadique que dans vos pires cauchemars.

Naïa, tu es hors concours puisque que tu connais la réponse... Je t'interdis de dévoiler son identité.

HA ha ha ha ha ha ! (Rire de la méchante de base).

Des petites reviews s'il vous plaît… eh oui il faut commencer à me lécher les bottes au cas où personne ne trouverait la réponse.

Un indice : faut pas rêver… La réponse n'est peut-être pas si difficile à trouver en y réfléchissant bien... Enfin, je ne sais pas, je ne me rends pas compte...

Que je suis méchante. Sinon j'espère que ça vous a plu même si c'est le dernier chapitre que vous aller lire (hi hi hi hi hi hi). N'hésitez pas à me faire part de vos critiques, si il y a des trucs qui collent pas ou des incohérences, dites-le moi (même si c'est pour signaler une faute d'orthographe…Naïa retiens-toi !)

Aller Bisous à tout le monde, merci d'avoir lu, et rendez-vous pour le résultat du jeu.

Je vais me faire lyncher, moi…

1 En vente chez tous les fous alliés.

2 Pour celles et ceux qui ne le savent pas, Hécate était la déesse de l'obscurité, de la magie et de la sorcellerie. Elle représente la nuit et toutes les terreurs qui lui sont associées.

3. Rappelez vous le paquet que Treize reçoit dans son bureau, alors que Qautre et avec lui. Chapitre 2 de Sacrifice.

Réponses aux reviews :

Kelidril : C'est vrai que prof de sport ou d'arts martiaux, ça pourrait être sympa. Je le vois bien instructeur dans la police... Les pauvres recrues. lol. Sinon merci de m'avoir envoyé une nouvelle review, ça fait toujours plaisir. T'inquiète pas pour Duo, il y aura des jours meilleurs, quoique... Merci beaucoup pour les reviews. Bisous.

Naïa : J'en étais sûre que tu ne pouvais pas être objective... LOL. J'ai vu que tu cherchais quelqu'un pour cooécrire, j'espère que tu trouveras, car je veux la suite de ton histoire. Je me serais bien proposé, mais d'une je ne sais pas si ça te conviendrait, de deux je n'ai pas le temps... Au fait, tu n'as pas le droit de donner la réponse... Même si tu veux absolument la suite... Non, non, non. Retiens-toi ! Moi je trouve que Heero et Wufeï sont très bien ensemble et je ne suis pas la seule, alors habitues-toi ! Je suis contente que mon clin d'oeil t'aies autant fait plaisir. Là je n'ai rien mis... Gros bisous. Lolotte.

Youkai : Je ne savais pas si Heero en midinette plairais beaucoup, ça change tellement de son caractère habituel. Enfin, je suis soulagée de voir que ça ne choque personne et que cela te plaît. Pour le chapitre 3, je sais que c'est sadique de couper comme ça, mais... c'était le but. Et je crois que j'ai fait pire pour le chapitre 4. Enfin. Je te remercie pour ton soutien. Gros bisous.

Florinoir : Alors toujours en colère contre le mégalo ? Je ne suis pas sûre que ce chapitre t'aie réconcilié avec lui. Pour les Rondoudous, c'est clair que c'est pire que Bisounours, c'est horrible, je me sentirais vraiment insultée si on me disait ça. Lol. Pour ce qui est des réconcialiations, ça va dépendre, il n'y aura pas de baffe du siècle, mais ni de réconialiation sur l'oreiller (même si on peut les supposer...). En tout cas, je suiscontente que tu m'aies reviewé, ça fait vraiment plaisir. J'espère que ce chapitre te plaît autant que les précédents. Merci. Gros bisous.

Aele : Je suis désolée si la fin de Sacrifice n'était peut-être pas claire. J'espère que la suite te palît toujours autant, malgré mon sadisme envers mes lecteurs. En tout cas merci de lire cette histoire. Bisous.