Voilà enfin le 9e chapitre ! on arrive à la fin, encore un peu de patience ! Décidément les ennuis s'acharnent sur nos deux ninjas préférés, mais quand on est deux, c'est toujours plus facile d'affronter les problèmes .
Redblesskid : je suis ravie que cette fic te plaise. Et j'espère que tu aimeras le dernier chapitre.
Zorro la tortue : je n'avais pas vu ça comme ça, mais ton idée est pas mal en fait…à creuser !lol
CordonsBleu : non, non me mords pas !mdr. Pour me faire pardonner je dédie ce dernier chapitre (et oui c'est le dernier, sniff sniff !) à ma revieweuse la plus prolifique !
Merci à tous pour vos reviews. Comme je le disais, ceci est le dernier chapitre de cette fic. J'espère qu'elle vous aura plu autant qu'à moi. J'attends bien sûr avec impatience tous vos commentaires ! gros kissous et à la prochaine !
Je dédie donc ce chapitre 9 à CordonsBleu, dont j'ai apprécié les reviews nombreuses et pleines d'humour ! Merci beaucoup !
Chapitre 9.
L'Hokage était attristée. Bien sûr elle était heureuse du retour des deux ninjas. Mais la loi était la loi. Et elle ne pouvait pas fermer les yeux sur leur attitude. Ils étaient partis sans rien dire (elle n'avait pas été dupe du message d'Iruka), et revenaient au bout d'un mois, comme si de rien n'était ! Et la règle était simple, ils la connaissait tous les deux. Un ninja ne peut partir du village que s'il est mandaté pour une mission, ou bien s'il a reçu la permission de l'Hokage. Mais Kakashi était revenu sur ses deux jambes ! Cela laissait donc supposer qu'il s'était passé quelque chose. Et avant de les juger, elle voulait connaître la vérité. Ce serait sûrement dur de tirer les vers du nez du ninja copieur. Mais Iruka lui poserait sans doute moins de problèmes. Il ne savait pas mentir, elle le savait. Peut-être qu'elle trouverait des circonstances atténuantes pour leur éviter la punition habituelle réservée aux ninjas déserteurs, à savoir l'exil. De toute façon, elle savait pertinemment qu'elle avait besoin des deux ninjas au village, mais ils seraient punis quand même, ne serait-ce que pour l'exemple ! Elle fit appeler Shizune, et lui ordonna d'aller chercher les deux ninjas à la prison de Konoha. Elle allait enfin avoir son explication !
Quelques heures plus tôt, dans une cellule de la prison…Iruka s'était réveillé dans les bras de son amant. Le sol dur lui rappela la situation. Il n'avait jamais imaginé qu'il puisse finir dans les geôles de son village natal, lui qui était si respectueux de tout ! Il réveilla Kakashi, ils fallaient qu'ils parlent tous les deux. Le ninja copieur ouvrit un œil (celui qui n'était pas masqué) et sourit à Iruka.
- bonjour ! bien dormi ? demanda-t-il.
- mais comment veux-tu que j'ai bien dormi ? je te rappelles qu'on est en prison ! et tout ça c'est ta faute ! je ne sais pas si tu te rends bien compte, Kakashi ! on est accusé de désertion ! ça veut dire que l'Hokage peut nous exiler pour toujours, qu'on n'aura plus jamais le droit de remettre les pieds à Konoha ! qu'est-ce qu'on va devenir, einh ? tu y as pensé ?
- tu sais que tu es sexy quand tu t'énerves, Iruka ! répondit le ninja d'un air amusé.
- c'est pas drôle, Kakashi ! hurla Iruka, visiblement très en colère. Quand cesseras-tu de toujours tout prendre en dérision. Cette fois c'est grave ! Comportes-toi en adulte pour une fois !
Des larmes commencèrent à couler sur les joues du ninja à la cicatrice. Kakashi voulut le prendre dans ses bras pour le consoler, le rassurer. Mais Iruka le repoussa violemment.
- j'en ai marre, Kakashi ! tout est toujours si simple avec toi ! mais cette fois on ne s'en sortira pas avec une blague ou un regard mystérieux ! Et les autres, et Naruto, que vont-ils penser quand ils apprendront qu'on a été banni du village pour désertion !
Ces derniers mots s'étranglèrent dans sa gorge. En un éclair, Kakashi était à côté de lui. Il le serra contre lui et sécha ses larmes du bout des doigts.
- ne t'inquiètes pas, Iruka, j'expliquerai moi-même à Tsunade ce qu'il s'est passé. Je lui dirai toute la vérité : comment je t'ai obligé à partir avec moi, comment tu m'as sauvé et comment on s'aime ! Et elle comprendra, j'en suis sûr. Mais si c'est une vieille peau, elle peut comprendre. Et puis on a réussi à convaincre la sorcière du lac, alors Tsunade à côté, c'est une partie de plaisir, non ?
Iruka s'était calmé, mais n'était pas plus rassuré que ça. Il regarda Kakashi, les yeux encore embués de larmes.
- je…je ne sais pas si c'est une bonne idée. Je veux dire, lui dire…pour toi et moi…
- de toute façon, elle l'apprendra un jour ou l'autre. N'oublie pas qu'elle peut voir tout ce qui se passe au village avec sa boule. Elle est peut-être déjà au courant d'ailleurs. Et mieux vaut être totalement honnête avec elle. Tsunade a déjà aimé, elle comprendra.
Le ninja fut interrompu par un bruit de clefs. Shizune apparut par la porte et expliqua aux deux ninjas qu'ils étaient attendus chez l'Hokage.
- voilà, c'est le moment, dit Kakashi à l'oreille d'Iruka. Laisse-moi parler à Tsunade et ai l'air convaincant !
Et ils suivirent Shizune jusqu'au bureau de l'Hokage, encadrés par plusieurs gardes armés.
- Entrez ! cria un voix de l'intérieur.
Shizune entra la première, suivie des deux ninja. Les gardes restèrent à l'entrée. Tsunade leva les yeux, et posa un regard dur, d'abord sur Kakashi, puis sur Iruka. Celui-ci frémit, mais la main ferme de Kakashi dans son dos le rassura. Tsunade leur ordonna de s'asseoir, et demanda à Shizune de sortir. Elle remarqua les yeux cernés d'Iruka, et la trace des larmes sur ses joues. Elle commença alors d'une voix qu'elle voulut la plus douce possible, malgré la colère qui grondait en elle.
- Hatake Kakashi, Umino Iruka, vous êtes tous les deux accusés de désertion. Vous connaissez les règles de ce village. La peine requise est l'exil à vie. Qu'avez-vous à dire pour votre défense ?
Ce fut Kakashi qui prit la parole :
- Avant de commencer, je tiens à préciser que tout ce qui s'est passé est entièrement uniquement ma faute. Iruka n'a pas déserté, c'est moi qui l'ai forcé à me suivre ! Et après il n'as plus voulu me laisser, car on abandonne pas un de ses coéquipiers, ça aussi c'est une règle de Konoha ! Tsunade sourit, bien que n'étant pas dupe.
Iruka regarda son compagnon d'un air suppliant, mais Kakashi lui intima le silence d'un regard. Le ninja copieur commença alors à raconter toute l'histoire, n'omettant aucun détail. Iruka sentit ses joues rosir quand Kakashi évoqua les moments plus intimes de leur aventure. Il le remercia intérieurement de sauter le passage dans la bergerie. Quand il eut terminé, Tsunade se tourna vers Iruka et lui demanda :
- vous confirmez les propos de Kakashi ?
- euh…oui, répondit timidement le ninja.
- je vois, reprit l'Hokage. Vous êtes conscients tous les deux que vous auriez dû me prévenir de votre escapade avant de partir. Vous êtes partis un mois ! tout le village était mort d'inquiétude, moi y compris ! J'ai même envoyé des équipes à votre recherche !
Après quelques instants de silence, elle reprit :
- je suis heureuse de voir que vous allez bien tous les deux ! Je n'ai pas l'intention de vous bannir du village, j'ai trop besoin de vous ici.
Le visage des deux ninjas s'éclaira. Iruka ne put réprimer un ouf de soulagement.
- mais ne croyez pas non plus que vous allez vous en tirer comme ça ! reprit Tsunade en essayant de rependre un air dur (mais il faut bien avouer qu'elle n'était pas très crédible). Pendant votre absence, nous avons eu quelques petits soucis. Comme vous n'étiez pas là, continua-t-elle en se tournant vers Iruka, Naruto s'est mis en tête d'occuper les gamins à votre place pendant les vacances. Et il n'a rien trouvé de mieux à leur apprendre que quelques jutsus pas vraiment adaptés à leur âge.
Kakashi eut du mal à se retenir d'éclater de rire, s'imaginant des dizaines de sexy no jutsu dévalant les rues de Konoha. Iruka, lui, attendait la suite un peu inquiet.
- tout ça s'est fini à la ferme de la vieille Moï, à la sortie du village. Heureusement sa maison a été épargnée, mais dans la panique, toutes les barrières de ses enclos ont été arrachées, et son bétail est maintenant éparpillé un peu partout dans les alentours. Comme tout cela est indirectement de votre faute, je vous condamne à retrouver tout le cheptel de la vieille Moï, considérez ça comme des travaux d'intérêt général !
Les deux ninjas sortirent du bureau de l'Hokage rassurés. Finalement ils ne s'en tiraient pas si mal. La matinée était déjà bien entamée, mais ils se dirigèrent quand même vers le bout du village. Plus vite ils auraient fini leur corvée, plus vite ils pourraient retrouver leurs amis et raconter leur aventure, et aussi se retrouver tous les deux.
Ils furent accueillis chaleureusement par la veille fermière, ravie qu'on lui ai attribué deux ninjas aussi forts, et pas moches à regarder par la même occasion, pour l'aider dans ses réparations. Constatant l'étendue des dégâts, Kakashi et Iruka, comprirent qu'ils ne leur faudrait pas une journée pour réparer les bêtises de Naruto, mais plutôt une semaine ! D'autant que la vieille Moï leur apprit que son cheptel s'élevait à 100 moutons et 30 vaches, sans compter les poulets qui s'étaient échappés aussi.
- toi qui voulait devenir berger, te voilà servi, Kakashi-kun ! dit en soupirant le ninja à la cicatrice.
- allez, au boulot ! répondit le ninja copieur. Plus vite on aura fini, et plus vite on ira se coucher finit-il en adressant un clin d'œil coquin à Iruka.
Il faisait déjà nuit quand ils rentrèrent à la ferme. Résultat de la journée : 15 moutons et 20 vaches récupérés, tous les poulets dans un enclos tout neuf, et des courbatures à n'en plus finir ! La veille Moï leur avait préparé un délicieux dîner qu'ils s'empressèrent d'engloutir. Elle leur montra ensuite une vieille grange, leur signifiant qu'ils passeraient la nuit là bas. Les deux ninjas sortirent de la maison en direction de la grange. Iruka s'approcha malicieusement de Kakashi, et lui sauta sur le dos :
- je suis crevé, Kakashi-kun, tu me portes ? dit-il dans un rire.
Le ninja copieur passa ses bras autour des jambes d'Iruka et partit encourant jusqu'à la grange. Il déposa délicatement son fardeau sur une grosse botte de paille. Et avant qu'Iruka n'ait eu le temps de faire un mouvement, Kakashi était sur lui, déjà occupé à le déshabiller.
Malgré la fatigue physique, ils firent l'amour jusque tard dans la nuit. Le lendemain, la veille Moï découvrit les deux ninjas lovés l'un contre l'autre, dormant comme des bébés. Elle se racla la gorge et déposa un plateau à ses pieds.
- je vous apporte votre petit déjeuner, les garçons ! dit-elle avec un sourire narquois.
Les deux ninjas s'étirèrent et remercièrent la vieille femme, qui restait immobile à les regarder. Finalement elles tourna les talons et sortit de la grange en riant. Se relevant, Iruka regarda son amour affalé dans la paille. Et il rougit jusqu'aux oreilles :
- Kakashi !
- quoi ? répondit une vois encore ensommeillée.
- on ferait peut-être mieux de s'habiller là ! J'y crois pas, cette vieille peau était en train de nous mater !
Kakashi se releva en riant :
- elle va finir par bénir Naruto d'avoir détruit la moitié de sa ferme ! qui a dit que la libido diminuait avec l'âge, einh ?
- beurk, répondit Iruka, rien que d'imaginer la vieille Moï…mais il préféra ne pas terminer sa phrase.
Kakashi l'enlaça tendrement et déposa un bisou sur son nez.
- je t'aime, lui murmura-t-il à l'oreille. Je t'aime, je t'aime, je t'aime reprit-il plus fort. Puis il saisit Iruka par la taille et l'embrassa d'un long baiser passionné.
Il leur fallut à peine trois jours pour récupérer toutes les bêtes de la veille fermière. Ils remontaient la rue principale du village en direction de l'appartement d'Iruka, quand un ninja blond surgit de nulle part.
- Iruka-senseiiiii !
Iruka se retourna et sourit à Naruto. Il lui avait vraiment manqué pendant tout ce temps.
- je suis désolé pour la vieille Moï ! je n'ai pas fait exprès ! je vous payes des ramens pour me faire pardonner. Et il entraîna le ninja à la cicatrice vers son échoppe préférée, laissant Kakashi tout seul au milieu de la rue. Iruka n'eut que le temps de se retourner vers son amant et lui esquisser un « à ce soir ! » muet, mais que Kakashi déchiffra sans peine. Entendant son nom derrière lui, le ninja copieur se retourna. Sakura, toute souriante, lui sauta au cou.
- je suis si heureuse que vous soyez de retour ! j'étais morte d'inquiétude ! et vos jambes, c'est merveilleux ! venez, vous allez me raconter ce qui s'est passé ! continua la jeune fille en l'entraînant vers le salon de thé deux rues plus loin.
C'est ainsi que tous fêtèrent le retour des deux ninjas à Konoha, heureux de les voir sains et saufs. Mais personne ne sut, avant fort longtemps, que les deux ninjas étaient revenus plus riches d'un trésor précieux et bien gardé: un amour sincère l'un envers l'autre.
