Série : Prince of Tennis
Auteur : Heera Ookami
Titre : Broken (mici à Eleawin pour le titre)
Genre : Angst… oui oui, moi, Heera Ookami, j'ai écrit de l'angst.
Couples : Y'a Oshitari et y'a Atobe… de là à dire que c'est un couple…
Disclaimer : Je fais un sérieux tri dans mes affaires en ce moment et… non… je n'aurais pas à les mettre dans mes bagages…
Note : Drabble sur le thème « verre »
Allongé sur le ventre entre ses draps, le visage à moitié enfoui dans son oreiller, Atobe gardait son regard posé sur son réveil dont les aiguilles avançaient doucement, se concentrant sur le tic tac qu'elles produisaient, s'y abrutissant.
Ce n'était pas… possible….
Une main aux doigts fins apparut dans son champ de vision, lui tendant un verre qu'il regardait d'un air bovin. Mais l'autre ne bougeât pas. Attendant patiemment qu'il se décide, sans prononcer un mot. Alors le jeune homme encore couché bougea. Il tendit la main, retenant des larmes de douleur et une grimace lorsque tous les muscles sollicités protestèrent en chœur.
Ce n'était pas… possible…
Lorsqu'il se saisit du verre, les glaçons tintèrent et il frissonna sous la froideur de la matière transparente.
Ce n'était pas… possible…
Il porta le récipient à ses lèvres, appréciant le liquide brûlant qui envahit sa bouche et descendit dans sa gorge avant de se rependre dans son estomac, et tout ses sens qui se focalisait dessus. Le tintement des glaçons, la brûlure sur chaque cellule de son estomac,
Il avala une nouvelle gorgée du scotch. Puis une autre.
Il trembla légèrement.
Pas… possible…
Un spasme plus fort le parcourut et il se roula en boule sous la couette. Il y eu un bruit de vêtements que l'on mets mais il ne s'en soucia pas. Se concentrant sur le verre entre ses doigts, le liquide doré qui y miroitait, les glaçons qui s'y entrechoquaient. Et puis la brûlure de la liqueur en lui. Qui lui mettait les nerfs à vif.
De nouveau la main apparut dans son champ de vision, cette fois pour récupérer une paire de lunettes aux verres ronds. Il n'y prêta pas attention.
Ce n'était pas… possible… pas à lui.
Et puis l'autre lui tourna le dos et commença à sortir. Mais avant, il se tourna de nouveau vers le jeune homme. Atobe pouvait sentir son regard sur lui, comme si il s'apprêtait à dire quelque chose avant de pousser un soupir résigné et de fermer la porte.
Ce fut le claquement qui ramena le joueur de tennis à la réalité.
Le verre tomba sur le sol, recouvrant le plancher de morceaux de verre et de liquide ambré.
Alors Atobe poussa un cri de détresse à l'état pur.
