Les quatre chevaliers divins, ainsi que leur déesse, sont de retour dans le monde des vivants, aidés par un dieu mystérieux; Pendant ce temps un jeune fille fait une étrange découverte dans son jardin .
Chapitre 2 : Une étoile filante, retour des âmes longtemps parties.
Mu :
Enfin ! Nous étions de retour sur Terre, sous la pluie et les orages mais bien vivants. Je me retournais pour voir si Shaka, Aiolos, et Kanon me suivaient bien. Je n' aurais pas imaginé que nous nous en sortirions un jour. Je me souviens vaguement, nous étions tous là concentrant nos cosmos dans la flèche du Chevalier d' Or du Sagittaire puis l' explosion totale. Mais sans comprendre comment, nous nous somme retrouvés à errer dans des dimensions parallèles, des dimensions très complexes. Il nous avait fallu toute notre énergie et notre volonté pour nous en sortir. Les autres chevaliers n' étaient pas avec nous mais je suis sur que eux aussi ont accompli le même exploit que nous. Oui, ils avaient sûrement trouvé une brèche dans l' Espace-Temps afin de s' en sortir comme nous. Maintenant, nous étions tous allongés sur l' herbe, je levais la tête vers les cieux. Et je fus pris d' un fou rire pas possible. Les autres me regardaient étrangement.
- Nous sommes vivants ! leur criai-je entre deux rires
Ils se contentèrent d' incliner leur tête. Décidément, ils ne perdaient jamais leur calme. Mais je les comprenais, nous étions tous à bout de force et plus particulièrement Kanon. Un bruit de pas attira mon attention, je tournais la tête. Une jeune fille nous observait. Elle avait l' airétonné mais vu notre état, ce n' était pas surprenant. Nous avions des cicatrices de partout et nos combinaisons étaient calcinées. Cependant, à mon grand étonnement elle ne s' en fuiait pas. Elle s' approcha.
- Ne vous inquiétez pas ! Ma petite soeur est partie chercher de l' aide.
Puis, elle retira le bandeau qui retenait ses cheveux ondulés, de couleur azur, et l' enroula autour de mon bras. C' était la première fois que quelqu' un était aussi attentionné avec moi. Et cette jeune fille dégageait une aura douce, semblable à celle d' Athéna.
Shina:
Nous attendions tous avec impatience l' arrivée de Seiya et de ses amis, mais pour moi c' était Seiya que j' attendais. J' avais tellement eu peur quand j' avais senti sa cosmo-énergie faiblir lors de la bataille. Et pendant trois semaines, nous fumes dans l' incertitude totale : étaient-ils tous vivants ? Et notre déesse reviendrait-elle ? Mais heureusement, nous avions reçu des nouvelles du Japon : Seiya, ses amis et Athéna étaient tous en vie et ils arriveraient aujourd'hui. Mon coeur battait si fort, il fallait que je garde mon calme. Je n' aurais jamais cru qu' un jour j' éprouverais de tels sentiments pour un homme. Mais Seiya lui était différent des autres, grâce à lui j' étais devenue humain, je ne portais plus mon masque, comme beaucoup d' autres femmes chevaliers d' ailleurs, et je n' avais plus peur que les gens devinent ma vrai personnalité. De toute façon, ce qu 'ils pensaient me laissait indifférente. Seiya m' avait dit que j' étais belle et que je n' avais aucune honte à avoir. Soudain, Marine et Aiolia s' avançaient vers moi main dans la main. Ils vont si bien ensembles. J' espère qu' un jour je connaîtrai le même bonheur. Il faut dire que j' avaisété surprise. Je ne savais pas que Marine et Aiolia s' aimaient. Quand les Chevaliers d' Orétaient revenus des Enfers, à la stupéfaction générale, Marine s' était littéralement vautrée sur lui et avait arraché son masque pour l' embrasser. Quand il s' était relevé, Aiolia était rouge de honte tandis que Saga, Camus, Shura et Aphrodite étaient pliés en deux de rire. J' arrivais enfin à appeler les Chevaliers d' Or par leur nom. Je ne savais pas pourquoi mais je n' étais suis plus intimidée par eux. Après tout, ils étaient humains comme nous mais ils dégageaient une telle aura ! Je n' étais pas la seule intimidée. Lorsque nous les avions vus débarquer, au milieu des éclairs et un jour avant le coup de fil du Japon, ils étaient dans un état ! Surtout Saga, Shura et Camus. Marine avait été formidable pendant leur absence alors que moi et les autres Chevaliers de Bronze étions tous abattus, croyant notre déesse et nos amis morts. Mais secondée par le petit Kiki, elle avait pris la direction du Sanctuaire et nous avions repris l' entraînement, nous réparions les douze maisons et ces événements m' avait rapproché de Marine et des Chevaliers de Bronze. Pour en revenir aux Chevaliers d' Or, c' était grâce au petit Kiki que notre comportement vis-à-vis d' eux avait changé. Il était le seul à les tutoyer. Et puis surtout, nous étions surpris quand nous les voyons se moquer les uns des autres. Un jour, Aphrodite s' était plaint de la chaleur et du Soleil :
- Quelle chaleur, c' est insupportable ! Franchement, je ne sais pas comment vous faites !
- Évidement, tu aurais moins chaud si tu ne mettais pas trois tonnes de crème pour protéger ton teint,avait répondu Saga d'un aire détaché.
- Tu devrais faire attention Saga ! Il va te faire le coup de "l' ombreà paupière super cosmic" et je peux te dire que ça fait mal ! avait crié Shura avec dans un grand rire.
Ce jour là, nous avons tous ri pendant un quart d' heure tandis qu' Aphrodite boudait dans son coin. Apparemment, il n' aimait pas que sa virilité soit remis en cause.
- Alors Shina, on rêve ?
- Oh non Marine, je repensais juste aux événement de ces derniers temps. Mais au faite, où est Seika ?
- Elle est dans l' arène centrale. Athéna et Seiya vont bientôt arriver. Elle n' arrivait plus à tenir en place. Mais je la comprends. Allons donc la rejoindre.
Seika:
Seiya, enfin, j' allais enfin pouvoir le revoir, le serrer dans mes bras, nous avions été séparé si longtemps. Je crois que je me souviendrai toute ma vie de ce moment où on me l' a pris. J' avais essayé de courir derrière la voiture, de le rattraper, mais je n' ai pas pu. Le jet privé de la fondation venait de se poser dans l' arène du Sanctuaire. Marine s' était approchée de moi, elle avait posé une main sur mon épaule. Je ne la remercierai jamais assez pour tout ce qu 'elle a fait pour moi. Si j' ai tenu le coup pendant tout ce temps que j' ai cru Seiya mort, c' est grâce à elle. Merci Marine de m' avoir dit tout ce que tu savais sur lui. Maintenant j' allais enfin pouvoir rattraper le temps perdu. Enfin, la porte du jet s'ouvrit.Une jeune femme en sortit, elle était très belle et dégageait une aura douce et aimant : ce doit être cela le cosmos et ce doit être elle Athéna. Puis quatre autres garçons descendirent. Tout le monde se précipita sur eux. Tout le Sanctuaire rassemblé dans l' arène : les Chevaliers d' Or, de Bronze, les apprentis, les gardes et même les serviteurs afin d' accueillir Athéna et les sauveurs du monde. Et mon frère était parmi eux. En fin je le vis, dans l' embrasure de la porte, illuminé par le soleil couchant. Marine m' avait dit qu 'à présent, Seiya était presque un demi-dieu et quand je le voyais ainsi, j' enétais certaine. Pourtant je ne pouvais pas avancer, il y avait trop de monde autour d' eux. Shina s' était avancée doucement et avait posé, rougissante, un baiser sur sa joue. Puis suivie Marine qui retenait difficilement ses larmes et salua son disciple d' une accolade. Je comprenais Marine. Elle aussi recherchait son frère. Et elle m' avait avoué qu 'elle avait longtemps cru qu' il s' agissait de Seiya. Le sort est parfois cruel. J' allais partir me disant que je verrais Seiya quand tout se calmerait un peu mais au moment où j' allais tourner le dos, il m' interpella. Je commençais déjà à pleurer d' émotion
- Seika ! Seika, pourquoi pars-tu ?
- Seiya, je, je ... Il y avait trop de monde.. Alors..
Il s' avança vers moi. Sur son passage, les gens s' écartaient.
- Seiya, comme tu as grandi !
- Seika, c' est pour toi que je suis revenu.
Je me jetais dans ses bras, je ne pouvais retenir mes larmes.
- Voyons, des larmes à un moment aussi important..
- Ce sont des larmes d' émotion. Mais tu peux parler parce qu' avant, c' est toi qui passais ton temps à pleurnicher.
-Seika, je suis si heureux de te revoir.
Puis d' un coup il se détacha. Décidément, il n' avait pas changé, il venait de rompre un moment de bonheur intense. Mais je savais que nous aurions le temps de parler après.
- Je croyais qu 'une surprise nous attendait ! dit il , Mais bien sûr : Seika, tu est la plus belle surprise qu' on aurait pu me faire ! Mais je voudrais quand même savoir..
- Oui c' est vrai, avait demandé l' un de ses amis un charmant garçon aux boucles vertes; vous nous aviez dit qu 'une surprise nous attendais tous.
- La surprise est là !
Du haut des marches de l' arène, les cinq Chevaliers d' Orétaient apparus. Mon frère et ses amis avaient le visage figé par l' étonnement.
- Je l' aurais deviné ! dit Athéna les yeux brillants, Mes Chevaliers d' Or sont de retour.
Océane :
Maman, je vais tenir la promesse que je t' avais faite quand tu es mortes. Mon frère et moi ne devions pas nous séparer et rester unis, qu' un jour le sort serait clément envers nous. Je vais retrouver mon frère maman. Pourquoi, pourquoi le destin s' est acharné sur nous. Je n' aurais jamais imaginé, étant jeune, que ma vie deviendrait une telle tragédie. Je me souviens encore de ce jour où tout a basculé. Pourtant, j' étais bien jeune. Maman, toi si belle, tu avais su charmé papa. Et bien qu' étant noble, il t' avaitépousé, toi une roturière. Et cela contre l' avis de sa famille. Et sans argent, vous vous étiez installer à Brest. Je me souviens de tout le bonheur que j' ai vécu avec vous. Alors pourquoi, pourquoi père est-il mort, pourquoi l' avais-tu suivi peu après, nous laissant moi et grand-frère ? Et toi grand-frère, penses-tu toujours à moi ? Je suis sur que oui, tu me l' avais promis avant qu'en ce jour d' hiver, un train ne t' éloigne de moi. Je me souviens à l' orphelinat, tu avais toujours veillé sur moi. Nous étions toujours ensembles. Tu disais qu' ainsi, si quelqu'un voulait nous adopter, il serait obligé de nous prendre tous les deux. Pourtant ton stratagème n' avait pas fonctionner. Longtemps, je n' ai pas su où tu étais, je t' ai même cru mort. Mais quand j' ai commencé à faire ces rêves étranges où je t' ai vu lutter, mourir.. Pourtant, je sens que ton coeur m' appelle. Alors tu es vivant ? J' ai repris mes recherches dans l' orphelinat où nous avions vécu pendant un temps. Ils ont enfin accepter de me donner des indices pour te retrouver. Tu es en Grèce et comme toi il y a treize longues années, j' emprunte ce train, mais qui cette fois ne me sépare pas de toi. Attends moi, j' arrive, Camus, mon frère..
Aphrodite :
Athéna, cette magnifique jeune fille qui paraissait si frêle et sur qui pourtant reposait le sort de l' humanité. Elle était très belle mais c' était une beauté différente, cela venait de l' intérieur, elle rayonnait de l' intérieur. C' était magnifique. Camus et Shura ainsi qu' Aiolia avaient descendu les quelques marches qui nous séparaient d' elle. Et maintenant, ils étaient agenouillés devant elle. A chacun, elle dédia un sourire et un mot gentil. J' aurais tellement souhaiter être à leur place mais je sais que je ne le méritais pas. Si Saga avait tenté de l' éliminer, c' est parce qu' il avait été sous l' influence d' un esprit maléfique. Mais moi, rien ne justifiait mes actes. J' étais un être cruel. A présent, un lourd silence régnait sur le Sanctuaire.Tous les yeux étaient braqués sur Saga, tous savaient ce qu' il avait fait et chacun était curieux de savoir comment réagirait notre déesse. Elle s' avançait vers Saga qui l' observait de son regard toujours un peu mélancolique. Puis elle s' arrêta devant lui, le regarda droit dans les yeux.
- Je suis heureuse de te revoir, Chevalier.
- Princesse, je..
Saga n' avait pas pu achever sa phrase que des larmes lui coulaient le long du visage et à travers ses larmes, il souriait. Je crois que ce moment est l' un des plus intenses que j' ai vécu. Chacun connaissait les actes de Saga, chacun savait à quel point il avait souffert durant la dernière bataille afin de se racheter et chacun lui avait pardonné. Moi, j' avais peur, peur de sa réaction envers ma personne, peur de voir son expression changée lorsque ces yeux se poseraient sur moi. J' étais plongé dans mes pensées lorsqu' elle s' avança vers moi avec cette grâce dont elle semblait ne jamais se séparer. Elle posa sur moi sa main fine. Elle me souriait, et son sourire était comme le plus beau cadeau qu' on puisse faire à un homme. A mon tour, je lui adressais mon plus radieux sourire.
- Merci Princesse, merci de m' accorder votre pardon, et votre confiance.
Hyoga :
Mon maître était là devant moi, bien vivant. Soudain, toutes les images de la bataille que j' avais menée contre lui me revinrent à l' esprit. Son sacrifice afin de me permettre d' atteindre le Septième Sens et enfin le dernier sourire qu' il m' avait accordé avant de disparaître sous les coup de Frogg. Mon maître, celui que je considérais comme mon père : Camus.
- Alors Hyoga, tu ne daignes même pas saluer ton maître? Je te trouve bien ingrat !
A cette plaisanterie, tous les autres rirent.
- Maître, c' est que je suis tellement ému. Je suis tellement heureux..
Il posa la main sur mon épaule et dit tout en souriant :
-Moi aussi, Hyoga, je suis heureux de te revoir.
C' était la première fois que je le voyais aussi ému. La soirée se poursuivit ainsi dans une ambiance de fête. C' était des rires dans toutes les bouches, des accolades.. Je regardais le ciel étoilé remerciant celui qui nous avait permis de vivre une telle journée.
Shun :
Quelle belle journée qui commençait. J' adorais regarder les levers de soleil tels que celui-ci. Je réveillais Ikki, j' étais content, j' avais l' impression de me retrouver comme lorsque nous étions jeunes à l' orphelinat. C' était toujours moi qui me levais le premier. De toutes façons, s' il ne le faisait pas maintenant ce serait Seika qui viendrait le réveiller et elle avait de drôles de méthodes. On avait tout de suite sympathisé avec elle. Après tout, elle était aussi notre sœur. Et je crois qu' elle s' enétait rendu compte bien avant nous vu l' attention avec laquelle elle nous traitait tous. Même Ikki n' étais pas insensible à son charme. Maintenant, nous devions gravir les marches qui nous séparaient du temple du grand Pope afin d' aller y déjeuner. Ikki et moi étions installés dans la maison du Sagittaire, Shiryu avec Shunrei dans celle de la Balance, Hyoga, avec son maître Camus dans celle du Verseau et ainsi de suite. Le petit Kiki, lui, habitait la maison du Bélier, en attendant le retour de son maître. Nous avions reçu deux bonnes nouvelles : Dokho, Milo, Masque de mort, et Aldébaran étaient en Espagne mais dans deux jours, ils seraient ici au Sanctuaire et avec une invité. Quand à Shaka, Mu, Kanon et Aiolosétaient en Angleterre et seraient ici dans cinq jours. Saori avait été surprise en recevant la seconde lettre. Elle connaissait l' expéditrice qui était une amie de son grand père. Eux aussi venaient avec deux invités. Pour leur retour, on avait décidé d' organiser une immense fête.
J' adorais le petit déjeuner, nous étions tous assis autour d' une grande table et le bavardage allait bon train. Maintenant, j' avais réellement sympathisé avec Aphrodite. Au début, il essayait de m' éviter. Mais un jour, il ma surpris en train de peindre et d' après lui j' avais du talent. Et à partir de ce jour, il ne ressentit plus aucune gène en ma présence. Il se passait quelque fois des drôles de choses à table. Par exemple, il y a deux jours Seiya avait déboulé dans la salle à manger les joues en feu et bafouillant. Tous le monde lui avait demandé ce qui se passait :
- Vous ne me croirez peut-être pas mais je viens de surprendre Marine dans le lit d' Aiolia ! C' est mauvais pour mon équilibre mental mental, de voir ce genre de choses.
-Mais Seiya, avait dit saori , c' est tout à fait normal puisqu' ils s' aiment.
Puis Saga, avait poser une main sur l'épaule de Seiya, et avait dit d'un ton trés sérieux:
- Tu sais Seiya, c' est plutôt délicat ... Comment dire ... Quand un homme et une femme s' aiment, il arrive un moment où ils veulent échanger..
-C' est bon, je sais, je ne suis pas complètement abruti mais quand-même !
On avait bien rigolé ce jour là. C' étaitétonnant de voir à quel point ces êtres à la puissance incroyable que nous étions se comportaient en fait comme le commun des mortels, comme les jeunes hommes que nous étions. Nous étions tous un seul et même être. Nous étions comme l' arc-en-ciel, un seul et même corps mais dont seulement les nuances variaient. Dépendant de notre destin imposé par les étoiles et luttant pour la survie de la Terre, nous avions appris à observer avec un autre regard : celui de l' âme. Et je crois que le fait d' avoir frôlé la mort, nous avait permis de nous rendre compte à quelle point la Terre que nous défendions était magnifique.
Fuega :
Quel coucher de soleil magnifique. C' était comme si le ciel déversait sur Terre de la poussière d' or scintillante. En ce moment, je me sentais si bien. Dokhoétait assis près de moi, lui aussi observait avec émerveillement ce spectacle magnifique. Dokho, plus que les autres, j' avais l' impression de le connaître depuis longtemps. Je lui avais parlé en toute confiance de mes rêves, de l' impression que j' avais de l' avoir toujours connu, il m' avai técouté sans m' interrompre.
- Chaque événement a son explication, le destin n' est pas un hasard et il n' est pas rare qu' il nous échappe. Mais quoiqu' il arrive, on trouve toujours une réponse à nos questions. Et peut-être que pour vous, ce jour est proche.
Et il avait raison car je sentais qu'en Grèce se trouvait la clé de tous les mystères. Dokho donnait toujours de bons conseils. Il se dégageait de lui une très grande sagesse et un grand bien être. J' avais la même impression quand je m' approchais de Milo, Aldébaran, ou encore Death mask même si en ce dernier il y avait quelque chose de sombre. Il était plutôt renfermé avec les autres comme avec moi, comme s' il avait peur de me contaminer. Quant à ma relation avec Milo, elle était plutôt houleuse, tout deux étant plutôt têtus et arrogant. Nous nous ressemblions et nous attirions irrésistiblement. Je me levais.
- Je vous souhaite à tous une bonne nuit, je vais préparer mes bagages pour demain.
Shaka :
Que de bleu, c' était magnifique, de l' eauà perte de vue. Et il avait fallu que je renaisse une nouvelle fois pour pouvoir contempler un spectacle aussi magnifique. Décidément, la vie d' un homme était bien faite : de hauts et de bas, de joies et de souffrances.. Après les dures combats que nous avions menés, voilà que la nature daignait nous offrir en récompense un spectacle aussi magnifique. Sur ce bateau, nous nous rapprochions un peu plus de la Grèce où nous attendaient tous ces êtres magnifiques qui étaient semblables à moi, tous mes frères. Pourtant, c' était non sans regrets que je quittais l' Angleterre. Moi Shaka, j' éprouvais des regrets mais j' avais compris après tous ses combats que c' était ces sentiments qui faisaient de nous des hommes et qui nous poussaient à accomplir des miracles. Il suffisait juste de savoir en faire abstraction au moment voulu. Et c' est grâce à eux que mes frères et moi avions pu préserver le bonheur de personnes comme cette vieille femme Nana et ses deux petites filles qui nous avaient recueillis et soignés sans rien nous demander en retour. Et aujourd'hui, j' étais fière d' avoir lutter pour préserver leur bonheur. Oui, pour le bonheur de cette petite fille aux boucles blondes et au cœur pur qui courait devant moi. On prétend que les enfants sont fragiles et influençables ? Pourtant, ils ont une âme innocente qui leur permet de percer la personnalité de chacun. Oui, ils ont un cœur de cristal. Je me souviens d' un jour où je méditais dans leur jardin, elle s' était assise près de moi et avait attendu que j' ouvre les yeux pour me questionner sur ce que je faisais.
- Vous faites quoi ?
- Je suis en train de méditer sur les événements que j' ai vécu ces derniers temps.
- Vous essayer de les comprendre ? Mais pour mieux les comprendre, il faut les vivre aussi fort que l' on peut et ne rien manquer. Vous comprenez ce que je dis Shaka ?
Sur l' instant, je ne répondis rien mais il était étonnant de voir à quel point les enfants pouvaient trouver une réponse facile sur une question qui pouvait nous paraître si difficile. Elle possédait toute la sagesse de ce monde, toute sa pureté. Pour elle, je décidais de ne plus fermer les yeux car je constatais que cela constituait une barrière entre le monde et moi.
Kanon :
Saga, est-ce que tu penses à moi en ce moment ? Si j' ai survécu, si je me suis raccroché à la vie alors que la mort m' attirait dans son gouffre : c' est grâce à toi. Tu es à présent avec Athéna, ma seule raison de vivre. Je serre ma poche. Elle contient une fleur de lys de Casablanca... C' est ta fleur préférée, je l' ai cueillie pour toi, pensant que ce cadeau te ferait plaisir. J' ai tellement envie de me faire pardonner pour toute la peine que je t' ai fais. Mais tu avais raison : un jour, alors que je sombrais sciemment vers le mal et que je te racontais mes rêve de conquête du monde, tu m' avais dit que je reviendrais vers toi, vers la lumière. Christy court vers moi, ces boucles blondes flottant dans la douce brise que la mer nous envoie. Quelle innocence, j' aurais aimé revivre comme elle notre enfance, cette époque qui aujourd'hui me parait si lointaine. Quand nous étions encore les inséparables jumeaux Saga et Kanon. Et j' espère que nous le redeviendrons. J' ai hâte de te revoir, Saga. Je ne sais pas pourquoi mais je me sens pour la première fois en paix avec moi-même. Peut-être est-ce le fait d' être entouré de personnes qui ne ressentent aucune animosité envers moi, la petite Christy qui de loin m' adresse son sourire d' ange, Aiolos qui bizarrement a pris une bonne dizaine d' années pendant que nous voguions dans des dimensions parallèles, Shaka qui en ce moment m' adresse un sourire discret et Mu qui a été le premier à me faire comprendre que j' étais le bienvenu parmi eux, qu' il me considérait comme l' un des leurs. Ils méritaient amplement de vivre enfin heureux, nous le méritions tous. Et Mu en ce moment avait trouver son bonheur auprès de Fairlight.
Loin de là, quelqu'un observe la scène.
- Majesté, ils seront bientôt tous réunis. Dois-je prévenir nos soldats pour l' assaut ?
- Non pas encore ! Je veux les frapper au moment ou ils s'y attendront le moins, pour les faire encore plus souffrir.. Athéna, Petite bâtarde de mon père. Je vais enfin pouvoir me venger de toutes les humiliations passés. Mais moi, je ne suis ni Hadès, ni Poséidon, je connais ton point faible.. Et je compte bien m' en servir.
Puis l' homme qui parlait porta à sa bouche une coupe contenant un liquide rouge, rouge comme le sang. De ses yeux noirs sans pupille, il semblait regarder dans le vague, savourant et s' imprégnant de nouveau des paroles qu' il venait de prononcer.
Fin du Chapitre II
