Auteur : Gwenaelle D.
Adresse : karrakoln@yahoo.fr
Origine : Gundam Wings.
Disclaimer : ai pas inventé les persos malheureusement… mais ça serait pas une fanfic sinon ^^.
Genre : complètement à l'ouest, un beau bordel
Remarque 1 : suis fatiguée, ça doit être pour ça
Remarque 2 : j'aurais peut-être mieux fait d'aller me coucher
Remarque 3 : j'ai pas trouvé de titre plus fort pour montrer la débilité de toute cette histoire
Remarque 4 : Gomen nasaiiiiiiiiiiiii !
Delirium tremens(ou comment je prends mes rêves pour des réalités)
11e chapitre
Heero avait l'air plutôt content (j'ai embrassé Duo je suis tout content ! ^___^), mais Duo faisait hostensiblement la gueule (le sagouin, m'embrasser comme ça…Aaaaaaaaaah :o) ). Le petit chou était ravi du baiser qu'il avait échangé avec Heero, il en redemandait même, mais sa fierté et son orgueil en avait prit un coup, et pour rien au monde il n'aurait montré sa joie. Manque de pot, on peut lire en lui comme dans un livre (depuis le temps qu'on écrit des fanfics, on commence à le connaître le bougre).
Mais bon, là n'était pas le propos : nous devions enfin rentrer dans la ville, tadammm !!! (ndlr : ça fait au moins quatre chapitres que je dis qu'on va rentrer dans la ville, ça devait bien se faire un jour ou l'autre, quand même !)
Alors, récapitulatif de la situation :
1) nous sommes toujours près de la muraille, à 50 mètres de la route très passagère, l'entrée est proche.
2) les cinq g-boys sont devant moi, allongés par terre, à étudier les solutions d'entrée sans trop se faire remarquer.
…
…
Cinq magnifiques petits popotins alignés comme des sushis, bon à déguster. Forcément, le 3) découle de source.
3) je bave… et j'en ai pas honte ! ^__^
4) je me dis que Quatre à vraiment des jambes très fines et je ferme les yeux pour me l'imaginer en robe (à la façon Shuuichi de Gravitation, ça le ferait bien, hihihi !!!).
5) je rouvre les yeux et je vois Quatre en robe. Gââh ?
6) j'ai une hallucination, je me frotte les yeux et je regarde à nouveau. Gniéééé ?
7) Quatre est toujours en robe. Nom d'une pipe !
8) je ricane bêtement. C'est le syndrôme de la « quatre folle »… BWUAHAHAHAHAHAHAH !
Duo : « Qu'est-ce que t'as à rigoler comme ça, tu vas nous faire repérer. »
Gwen : « Rien du tout. » Ca vaut le coup d'œil, quand même…
Je fixe Quatre, je peux pas m'en empêcher. Je sens ce dernier tendu (et il a raison, le pauvre). Il me jette un coup d'œil, et je rougis comme une tomate. Il commence à se relever et là… c'est Hiroshima.
Tout d'abord, il n'ose pas regarder son accoutrement. Il me regarde avec des yeux exhorbités, la bouche en cœur, sentant vaguement qu'un courant d'air inhabituel lui courait entre les jambes (guili guili guili). Puis il devient blanc comme linge et baisse les yeux. Oh My God !!! Je l'ai affublé d'une robe courte bleu pastel, avec des froufrous aux manches et en bas de la jupe. Il a même la ceinture dorée en toc. Il ouvre la bouche de stupéfaction, mais aucun son ne sort. Il est complètement sonné le pauvre. Je le comprend, même moi j'aurais jamais osé porter une robe pareille ! C'est qu'elle est franchement laide, vous voyez.
Trowa se retourne pour voir ce qu'il fiche, et ses yeux s'agrandissent sous le spectacle inattendu. Mon… Mon… Mon… Qu-qu-qu… Ro-robe-be-be… (gros blanc)… Puis le flash : joli cuisse, joli postérieur, taille fine… Notre Trowa mamour a dès lors bien du mal à réfreiner ses pulsions ^___^.
Pour pas être en reste, Duo se retourne aussi et la phrase sarcastique qu'il s'apprêtait à lancer reste coincée dans sa gorge et il ne peut dire que :
Duo : « Aaaa… gâh ? »
Wufeï se retourne aussi du coup, il s'étrangle (il ne fait pas les choses à moitié notre Wuffy) et il saigne du nez aussi sec (pour rajouter du dramatique à la situation).
Même Heero, d'habitude si stoïque, ne put s'empêcher de sursauter. C'est que Quatre en robe, je l'avoues, c'est quand même une vision d'horreur, hein ! Y'a que Trowa pour trouver ça sexy.
Quatre : « G…G…Gw…Gwen…Gwen-chan ? » demanda-t-il d'une petite voix tremblante qui n'allait pas rester petite très longtemps.
Gwen : « Ihi ! Heu… C'est une erreur… Je t'ai juste imaginé en robe… Je pensais pas que tu allais réellement te retrouver habillé en robe… Quoique ça te va bien hein, mais… Heu… »
Ouh la la ça sent les ennuis là…
Je lance un regard de détresse à Heero. Quatre a la tête baissé, les poings serrés, il tremble de rage et j'ai l'impression qu'il va vraiment vouloir…
Quatre : « GWEN-CHAmmmmmmmmm ! » qu'il commence en levant les poings en l'air et en s'époumonant.
Heureusement pour moi, Trowa s'est relevé plus vite que l'éclair et vient de coller sa main devant la bouche du petit blondinet complètement énervé (ainsi que de le ceinturer par la taille avec son autre bras et de laisser trainer sa main vers une partie pas très catholique de l'anatomie de notre cher petit blondinet, mais bon, c'était un détail anodin, passons).
Trowa : « Chut Quat-chan, ou bien on va se faire repérer. »
Quatre : « MMMMMMMMMMMMM !!! »
Trowa : « Je sais mais…. Bzzz bzzz bzzzz... bzzz bzzz bzzz. »
Je me demande bien ce qu'il peut lui chuchoter à l'oreille (t'es tout mimi en robe, ça m'excite à fond oooooooops, je dérape *__*). Je ferme les yeux et je prie pour que ce soit des mots tendres et que Quatre retrouve son pantalon. Je rouvre les yeux. Trowa s'est écarté de Quatre, surpris, et le-dit blondinet est aussi surpris de se retrouver torse nu et en pantalon en cuir noir moulant.
Quatre poussa un soupir excédé.
Quatre : « Gwen-chan, tu pourrais pas m'habiller correctement pour une fois ? »
Gwen : « Pardooooooooooooon ! »
Duo : « Mais comment tu fais ça d'abord ? »
Bonne question qui mérite réflexion.
Gwen : « Ben je sais pas, je ferme juste les yeux en imaginant et… »
Soudain, je réalise la portée de mes paroles. Si j'imagines les g-boys… sans fringues… alors… muihihihihihihihih… Je bave à l'avance, pire qu'un Ryo Saeba en rut ! Soudain, avant que je ne sache ce qu'il se passe, je ne vois plus la lumière du jour, les cinq mecs m'ont sauté dessus.
Heero : « Wufeï, amène la corde. »
Wufeï : « La voilà. »
Duo : « Tenez-la bien pendant que je l'emmaillote dedans ! »
Gwen : « Hein ? Mais qu'est-ce que vous faites ? »
Trowa : « Facile, on te ligotte. »
Gwen : « Mais pourquoi ? »
Duo : « Hin hin hin ! Tu crois qu'on a pas compris à quoi tu pensais y'a pas deux minutes ? Perverse que tu es !!! » fait-il en se frottant les mains.
Gwen : « Oui c'est vrai j'y ai pensé mais… C'est pas pour ça que je l'aurais fais… » que je dis, pas convainquante pour un sou. « Et pis de toute façon même attachée je peux quand même vous imaginer tout nu… Gniéééééhéhéhéhéhéhéhé ! »
Trowa : « Ca serait pas très gentil. » fait-il d'un ton réprobateur comme si j'étais une gosse qui se reçoit un savon.
Quatre : « C'est vrai ça. Nous on t'a rien fait depuis qu'on est arrivé ici, et toi tu nous martyrise. »
Beuuuuhhhhh…
Gwen : « Mais c'est normal ! C'est pas tout les jours que je vous ai sous la main ! »
C'est vrai ça, si j'en profites pas maintenant, comment que je vais faire après ? Hein ? Honnêtement… C'est une bonne raison ça, non ?
Quatre : « C'est pas une raison pour pas nous respecter. »
Ouch ! Là il a tapé fort le bougre. Me dire que je ne respecte pas les gens c'est comme m'enfoncer un pieu dans le cœur. Se rend-t-il compte qu'il me brise le cœur ? (sortez les mouchoirs). Se rend-t-il compte qu'il vient de me dire la pire des insultes ? (vi vi, les violons aussi). Est-il vraiment aussi insensible ? (quoi ? on se croirait dans les feux de l'amour ??? bon d'accord j'arrêtes ! … Tout de même, j'ai une réputation à tenir…).
Gwen : « D'accord je le ferai plus… Gomen… »
Voyant ma triste mine et mon réel repentir, les cinq g-boys soupirent de soulagement. Soudain, Heero se penche vers moi et me chuchotte un truc à l'oreille. Je retrouve le sourire illico presto !
Gwen : « Génial ! Merci Hee-chan t'es vraiment trop génial quand tu t'y mets, tu sais ! Et tu peux compter sur mon aide à 200% ! »
Duo, s'adressant à Heero : « Qu'est-ce que tu lui as dit ? »
Quatre : « De quoi vous avez parler ? »
Heero se contente de leur sourire mystérieusement.
Heero : « Vous pouvez la détacher, elle ne se servira plus de cet espèce de don bizarre. »
Gwen : « Promis juré craché. »
J'aurais levé la main droite si je n'avais pas été ligotté. Et là, Duo se penche vers moi à son tour. Il me regarde avec des petits yeux porcins (si si, je vous jure, avec son expression, ses beaux yeux améthyste ont perdu leur aspect sexy).
Duo : « Qu'est-ce qu'il t'a dit Hee-chan ? » fait-il suspicieux.
Gwen : « Il m'a dit qu'il était amoureux. »
Duo : « Oh… » fait-il en rougissant.
Gwen : « Pas de toi, nigaud. »
Duo : « Quoi ? Mais… »
Gwen : « Hé hé hé. »
Duo est plus que dépité, il est déprimé. Puis un éclair de génie le traverse.
Duo : « Alors pourquoi tu nous as fait nous embrasser tout à l'heure, hein ? »
Gwen : « Pour le rendre jaloux. »
Duo : « Ah tu vo… Hein ? »
Gniiiiiiihihihihihih !!! Rôôôôh ! Comme on est méchant avec lui ! Le pauvre, lui faire croire que Heero s'intéresse à quelqu'un d'autre… Bon d'accord, le calcul est pas difficile à faire… Lui faire croire qu'Heero est amoureux de Wuffy. C'est pas gentil… Par contre, quand il va falloir que j'explique la combine à Wuffy, ça va pas être de la tarte à mon avis. Je jette un coup d'œil au chinois qui… a disparu ! Mais où il est ? Je tourne la tête dans tous les sens. Ah ! Il est là. Notre pauvre Wuffy est en train de se mettre un bout de coton dans le nez car il nous refait les rivières pourpres à lui tout seul. Je m'apprête à me lever pour aller le soutenir amicalement, quand je me rend compte que je ressemble encore à un saucisson.
Gwen : « Dites, vous pourriez pas em détacher, s'il vous plaît ? »
Duo : « Nan ! »
Heero : « Bien sûr. »
Il s'approche et… et… mais qu'est-ce qu'il fout ?
Gwen : « Hee-chan, mais qu'est-ce que tu fais ? »
Heero, tout rouge : « Haaaan… »
Duo s'approche et pouffe de rire. Je le regarde, ne comprenant rien.
Duo : « Ah ah ah ! Heero arrive pas à défaire le nœud. »
Et effectivement, je sens bien qu'il s'escrime comme un dératé notre soldat parfait. Dé quoué ? Heero bloqué à cause d'un nœud trop serré ? Impensable.
Gwen : « Hee-chan ? »
Heero : « Trowa, passe moi ton couteau. »
Trowa : « Attends laisse moi-faire. »
Après trois minutes, je suis désespérée.
Gwen : « Trowa mamour ? »
Trowa : « Je refuse d'utiliser un couteau pour défaire ce * biiiip * de nœud ! »
Gwen : « Les gaaaaars… »
A suivre…
Gwenaelle D., 25 mars 2003
P.S. : on est toujours pas rentré dans la ville
…
BLOM ! Tous par terre…
