Chapitre 1 : Pas en France

Hermione n'oublierait jamais le jour où elle avait rencontré Harry Potter.

Ginny lui avait demandé de venir cette après-midi là pour prendre le thé avec elle. Hermione avait accepté son invitation avec joie. L'elfe de maison des Weasley, Winky, était une bonne cuisinière et elle faisait toujours une délicieuse tarte au citron, celle qu'Hermione préférait.

« Au revoir maman » dit-elle en embrassant sa mère sur la joue.

« Au revoir ma chérie. Fais attention. » dit Mme Granger

« Fais attention » était un bon conseil pour une fille comme Hermione ces jours-ci. Bien que Ginny habitait à côté, elle savait pourquoi sa mère s'inquiétait. A Paris, là où elle habitait, les gens commençaient à réagir aux absurdités de Serpentard à propos des sorciers nés de moldus. On n'en était pas encore au niveau de les tuer ou de les emprisonner, comme on le faisait en Grande Bretagne, mais certaines personnes craignaient que cela n'arrive bientôt.

Hermione était née de moldus, mais elle ne s'en souciait pas. Elle n'avait pas peur du tout. Elle savait que bientôt les gens réaliseraient qu'il était stupide de se soucier de la naissance et des ancêtres de quelqu'un, quand le talent et le c?ur seulement étaient importants.

La maison des Weasley faisait le double de la sienne. En effet les Weasley étaient fortunés et les Granger étaient loin de l'être. Elle frappa à la porte et Winky ouvrit.

« Bonjour Winky » salua-t-elle en donnant la vieille cape qu'elle portait.

« Bonjour Mademoiselle. Entrez s'il-vous-plaît. Mademoiselle Ginny est dans le salon avec des invités » répondit Winky, avant de disparaître dans la cuisine.

Des invités ? Ginny ne lui avait rien dit à propos d'invités. Elle se regarda dans le miroir de l'entrée. Elle portait une vieille jupe en laine et un pull bleu. Ses cheveux châtains étaient touffus - comme toujours - et elle ne s'était pas maquillée du tout. Elle espéra intérieurement que ces invités mentionnés par Winky n'étaient pas des hommes.

Oh, comme elle avait tort.

Quand elle entra dans le salon, elle vit Ginny bavardant avec deux hommes. Son amie était tout simplement ravissante. Ses cheveux roux et soyeux étaient attachés en arrière. Elle portait une robe noire qui était superbe sur elle. Ginny était une jeune femme très belle, Hermione le savait, à côté d'elle elle était encore plus fade qu'elle ne l'était déjà, mais elle ne s'en était jamais souciée...jusqu'à maintenant.

« Oh Hermione, ma chérie, tu es enfin arrivée » dit Ginny négligemment quand elle la vit.

Les deux hommes se levèrent immédiatement et se tournèrent pour lui faire face. La première pensée qui traversa l'esprit d'Hermione fut à quel point ils étaient différents l'un de l'autre.

Le premier était grand et mince. Il avait les cheveux blonds et les yeux gris. Il souriait et semblait très gentil.

Juste à côté de lui, se tenait un homme encore plus grand. Il avait des cheveux noirs en bataille, et derrière une paire des lunettes, deux yeux verts étincelants, qui à ce moment même la perçaient du regard. Son visage était sérieux.

Cela lui prit deux secondes pour réaliser qui était l'homme aux yeux verts. Harry Potter. Elle le connaissait, bien sûr. Il était « le Survivant », celui qui avait vaincu le Mage Noir à seulement un an. Mais elle en savait plus sur lui grâce à Ginny. Ron, le frère de Ginny, était le meilleur ami de Harry Potter, et Ginny l'avait beaucoup fréquenté avant de venir en France. Hermione l'avait entendu parler d'Harry tant de fois qu'elle avait l'impression de déjà le connaître.

Mais elle ne s'était jamais attendue à le rencontrer pour de vrai.

Surtout pas habillée avec ces vêtements horribles.

« Je vous présente Hermione Granger, l'amie dont je vous ai parlé » dit Ginny.

« Je suis Drago Malefoy » dit le blond en lui serrant la main. Hermione lui sourit.

« Harry Potter » dit l'autre en lui serrant la main également, mais il ne souriait pas. Il la regardait encore, et Hermione commençait à se sentir mal à l'aise.

Elle s'assit sur le canapé, à côté de Ginny. Pourquoi la regardait-il comme ça ? C'était impoli. Le fait qu'il était célèbre, riche et beau ne lui donnait pas le droit de lui donner ce regard là. Les deux hommes s'assirent également.

« De la Bièrraubeure, ma chérie ? » demanda Ginny. Hermione secoua la tête. Elle n'avait plus soif.

« Tu es différente de ce que j'imaginais » commenta Drago.

Hermione souleva les sourcils « Que t'as dit Ginny ? » demanda-t-elle en jetant un coup d'?il à son amie.

« Absolument rien, je le jure » dit la rouquine en souriant. « Que des compliments bien sûr. Combien tu es intelligente, quelle grande amie tu es, ainsi qu'une sorcière brillante, un petit peu trop travailleuse et dévoreuse de livres- »

« Hé ! » s'écria Hermione, mimant la colère. Drago rit.

« Tu es une fille de moldus » observa Harry.

Hermione se tourna vers lui. « Je suis une sorcière » dit-elle. Etait-il un de ces idiots qui se souciaient du sang pur ?

« Tes parents sont des moldus » insista-t-il.

« Et ? » rétorqua Hermione qui commençait à s'énerver.

« Hermione, je t'en prie ne te vexe pas » dit Ginny rapidement. « Harry ne demande pas ça pour ce que tu crois »

« Alors pourquoi le fait-il ? » dit-elle. Elle se fichait pas mal qu'il était Harry Potter. Elle n'allait pas le laisser douter des ses droits de sorcière.

« Parce qu'il y a une guerre » répondit Harry. « Parce que les gens comme toi sont persécutés »

« Oui, en Angleterre. Et si je ne me trompe pas nous sommes en France » répliqua Hermione.

Harry secoua la tête. « Serpentard arrive en France aussi »

Hermione allait répondre, mais Ginny l'interrompit.

« Harry, s'il-te-plaît, je ne t'ai pas vu depuis longtemps, alors ne parlons pas de choses sérieuses comme ça, d'accord ? Parle moi de mes vieux amis d'Angleterre. »

A contrecoeur les yeux de Harry se détournèrent de Hermione vers Ginny. Ils commencèrent à parler d'un tas de personnes dont Hermione n'avait jamais entendu parler. Drago faisaient quelques signes de tête poliment de temps à autres, mais elle avait la sensation qu'il n'en savait pas plus qu'elle sur le sujet de conversation.

Hermione profita de ce moment pour mieux observer Harry. Elle savait qu'il avait le même âge qu'elle, c'est-à-dire 18 ans. Mais avec son visage sérieux il avait l'air plus âgé. Ginny lui avait dit qu'Harry avait étudié à l'école de Poudlard et qu'il était arrivé premier de sa promotion. Comme Hermione à BeauxBatons. Ses yeux se levèrent vers la fine cicatrice en forme d'éclair sur son front, qui était difficilement visible sous ses cheveux.

Ginny lui avait dit qu'Harry avait du succès parmi les femmes. Evidemment, c'était un héros. Et il était riche. Elle avait entendu dire qu'il avait une fortune énorme entreposée à Gringotts.... De plus, il gérait les affaires de « Weasley's Wizards Wheezes », le meilleur magasin de farces-et- attrapes, qui appartenait à deux frères plus âgés de Ginny, Fred et George. Mais ce n'était pas simplement ça. Harry Potter était l'homme le plus attirant et le plus beau qu'Hermione n'ait jamais vu, et le fait d'être juste dans la même salle que lui la rendait nerveuse. « C'est stupide » se dit-elle « Je ne le connais pas »

« Herm ! ! Est-ce que tu écoutes ? Je te parle ! » il y avait de la contrariété dans la voix de Ginny.

« Hein ? Oh ! » elle réalisa qu'elle avait dû avoir un air plutôt bête à penser à toutes ces bêtises. « Je suis désolée, j'étais juste en train de réfléchir » s'excusa-t-elle.

Ginny fronça des sourcils. « Bien... Harry et moi parlions de mes frères, et je lui disais que tu les a rencontré l'été dernier. »

Les yeux d'Harry étaient sur elle de nouveau.

Hermione fit un signe de tête distraitement. Elle se souvint de l'été précèdent quand Bill, Charlie, Fred, George et Ron étaient venus. Ils avaient tous été très gentils, surtout Ron avec qui elle avait développé une certaine amitié.

Harry allait parler quand Winky entra.

« Excusez moi » dit-elle en se dirigeant vers Harry « Un Hibou vient d'apporter ceci pour M. Potter. C'est écrit que c'est urgent , monsieur.» elle donna un morceau de parchemin à Harry.

Harry la remercia et lut rapidement.

« Je suis désolé Ginny, mais je dois partir » dit-il en se levant rapidement « Je te verrais plus tard » Il se tourna vers Hermione « J'ai été ravi de te rencontrer, Hermione ». Il allait partir, mais il se retourna de nouveau vers elle « Ce que je t'ai dit est vrai » dit-il. « Tu devrais quitter la France ».

« Quitter... la France ? Mais je... »

« La guerre se rapproche » dit-il.

« Merci pour le conseil » répondit froidement Hermione.

Harry lui envoya un autre regard perçant, mit sa cape et se dirigea vers la porte.

« Je devrais également y aller » dit Drago en se levant lui aussi. Hermione avait presque oublié sa présence. « J'ai été ravi de faire la rencontre de si charmantes jeunes femmes » dit-il avec un clin d'?il, et suivit Harry.

Ginny les suivit et revint quelques minutes plus tard. « C'est typique de Harry » commenta Ginny en soupirant. « Juste au moment où les choses deviennent sympas, il a quelque chose à faire. »

Hermione pensait encore aux avertissements d'Harry, mais elle ne voulait pas avoir l'air trop inquiète, donc elle choisit de n'en rien dire à Ginny.

« Alors ? » demanda la rouquine, en lui offrant une tasse de thé. Hermione savait qu'elle lui demandait son avis sur les deux hommes.

« Savais-tu qu'ils venaient quand tu m'as invitée ? » demanda-t-elle, fronçant légèrement les sourcils.

« Eh bien, je ne connaissais pas l'existence de Drago Malefoy avant maintenant » répondit Ginny en tournant sa cuillère dans sa tasse.

« Et pour Harry ? » Ginny haussa les épaules « Eh bien merci de me prévenir. Comme ça j'ai pu venir avec ma plus belle tenue. » ironisa Hermione.

« Ma chérie » dit Ginny sérieusement « Tu n'as pas besoin de porter des vêtements à la mode, ni de te maquiller pour être superbe. Tu as cette beauté naturelle qui illumine la pièce où tu te trouves. »

Hermione s'arrêta net « Quoi ? » Puis elle se mit à rire. « Ginny, où est- ce que tu es allée chercher une pareille...description ? »

« Je n'ai rien cherché du tout, c'est maman qui a dit ça. » dit Ginny. « Et je crois que Drago Malefoy est d'accord avec elle.» ajouta-t-elle comme ça.

« Bien sûr » dit Hermione en roulant des yeux.

« J'ai dit à Harry qu'il n'aurait pas dû être aussi malpoli avec toi » dit Ginny en prenant une gorgée de thé. Hermione sentait qu'elle voulait s'excuser pour lui.

« De toute façon qu'est-ce que ça peut bien lui faire où je vis ? » répondit sèchement Hermione, elle-même surprise de sa réaction.

« C'est ce que je lui ai dit. Mais c'est tout lui, il est toujours en train d'essayer de sauver quelqu'un dans ce monde »

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Hermione travaillait dans un magasin moldu. Elle aurait voulu aller à l'université, mais ses parents avaient de sérieux problèmes d'argent et elle désirait les aider avant tout. Elle avait envoyé son CV au Ministère de la Magie, en France, mais elle n'avait reçu aucune réponse. Elle avait le sentiment que ça avait quelque chose à voir avec le fait qu'elle n'était pas de « sang pur », mais elle essayait d'oublier cette idée. Cela faisait à peine trois mois qu'elle avait quitté l'école de toute façon, alors pourquoi s'inquiéter autant ?

Elle était en train de fermer le magasin quand elle vit Ginny arriver, enroulée dans une cape violine pour se tenir au chaud. C'était une journée d'hiver très froide, en effet.

« Salut Gin » salua Hermione. « Que fais-tu ici ? »

« J'étais dans le quartier » répondit Ginny avec un sourire. « Je rendais visite à Harry. Il est à l'hôtel Pyramide »

Elles commencèrent à marcher en direction de Daguerre en parlant de choses et d'autres. Le sujet de conversation préféré de Ginny semblait être Harry Potter, et Hermione commença à la taquiner.

« Il est comme un frère pour moi » se défendit Ginny.

Quand elles arrivèrent à la maison d'Hermione, elles aperçurent une vieille femme qui semblait les attendre. Elles reconnurent Mme Figg, une femme qui vivait à quelques maisons des Granger. Elle adorait Hermione.

« Bonjour Mme Figg » dit Hermione.

« Oh ma chérie, Dieu merci te voilà ! » dit la vieille femme. « Ta mère... Ils l'ont prise »

« Quoi ? Qui ? »

« Je ne sais pas ! Deux hommes habillés de drôles de vêtements...commes des robes » Hermione et Ginny échangèrent un regard inquiet.

« Où l'ont-ils emmenée ? » demanda Hermione anxieuse.

« Ils ont dit quelque chose à propos d'un ministère... je ne suis pas sûre. Je l'ai aussi dit à ton père et je crois qu'il s'y est rendu, mais il n'est pas revenu. »

Il n'y avait qu'un seul « ministère » avec des personnes habillées de robes. Hermione remercia Mme Figg, et se mit à courir dans la direction opposée. Ginny la suivit.

« Tu ne comptes pas y aller quand même ? » demanda-t-elle.

« Bien sûr que j'y vais ! Je ne comprends pas, Gin. Pourquoi le Ministère de la Magie viendrait chez moi et y prendrait ma mère ? »

« Qui sait ? Peut-être qu'ils voulaient juste lui demander quelque chose. »

« Mais quoi ? Les sorciers n'ont pas de relations avec de simples moldus, n'est-ce pas ? » raisonna Hermione.

« Mais Herm, je ne crois pas que ce soit une bonne idée pour toi de te rendre là-bas. Retournons à la maison, j'appellerai mon père et il fera quelque chose. »

L'idée de Ginny semblait plutôt raisonnable, mais Hermione était trop inquiète pour y prêter attention. Son esprit était plein de questions sans réponses, et les mots d'Harry ne cessaient de résonner dans sa tête. Et si cela avait quelque chose à voir avec le « nettoyage » ?

« OK » dit Ginny, en l'arrêtant. « Si on y va, on peut au moins apparaître, pour gagner du temps, tu ne crois pas ? »

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Le sorcier qui la reçut était l'homme le plus effrayant qu'Hermione ait jamais rencontré. Ils avaient dit à Ginny qu'elle devait attendre dehors.

« Votre nom est Granger ? » demanda-t-il, vérifiant son identité.

« Oui » répondit Hermione, essayant de garder sa voix calme. « On m'a dit que ma mère était ici. »

Le sorcier ne dit rien. Il observa la jeune femme avec ses yeux froids, et après un moment il sourit faussement.

« Donnez moi votre baguette magique » dit-il.

« Quoi ? Pourquoi faire ? » répliqua Hermione, serrant de manière défensive sa baguette, qui était dans sa poche.

« Sécurité interne » répondit le sorcier. Hermione hésita. « Ecoutez, mademoiselle, si vous voulez voir vos parents, vous devez suivre mes instructions. »

Elle lui donna sa baguette. Le sorcier se leva et pendant un instant Hermione pensa qu'il allait la mener là où était sa mère. Mais au lieu de cela l'homme prit sa baguette et la brisa en deux, juste devant elle.

« Pourquoi avez-vous fait cela ? » s'exclama-t-elle, choquée et furieuse.

« Les moldus ne devraient pas avoir quelque chose qui appartient aux sorciers. »

« Je suis une sorcière ! »

« Tu es une sang-de-bourbe. Maintenant sors d'ici si tu ne veux pas qu'on te mette derrière des barreaux. »

Hermione n'arrivait pas à croire ce qu'elle venait d'entendre.

« Espèce de salaud » murmura-t-elle. « Où est ma mère ? »

« Pas ici apparemment. Les moldus n'ont rien à faire ici. » le sorcier la regarda, menaçant. « Dégages »

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Ginny fut choquée quand elle appris ce qui était arrivée à son amie. Elle se mit à insulter les « sales porcs » et menaçait de tout dire à son père. Mais Hermione était trop inquiète pour en discuter. Quand elle arriva chez elle, ses parents n'étaient pas rentrés. En fait, ils ne revinrent que le lendemain matin.

« Maman ! Papa ! Que s'est-il passé ? » cria-t-elle quand ils apparurent à la porte d'entrée.

« Nous allons bien ma chérie. » dit son père. Il était un peu pâle, mais ne semblait pas blessé.

« Où étiez-vous ? » demanda Hermione. Ses parents échangèrent un regard. « Je sais que des sorciers du ministère sont venus ici. »

« Oh, ils voulaient juste m'interroger . » répondit Mme Granger, négligemment. « Rien de sérieux »

« Rien de sérieux ? Maman, ils vous ont gardé toute la nuit ! Et puis pourquoi des sorciers voudraient vous interroger ? »

« Ils le font pour tous les sorciers nés de moldus... Comment les appelle-t- on ? enfin je veux dire avec tous les parents de ces sorciers là. Nous avons perdu beaucoup de temps parce qu'il y avait beaucoup d'autres personnes interrogées. »

Hermione sentit son c?ur se serrer.

« Pourquoi ? » demanda-t-elle avec une petite voix.

« Routine, ils ont dit. Sécurité... Qui sait ? Ce qui est important c'est que nous allons bien, rien ne s'est passé. Maintenant dépêche toi, ma chérie, tu vas être en retard à ton travail. »

Hermione aurait préféré rester avec eux, et leur poser des questions, mais il était clair que ses parents ne voulaient pas parler. Elle évita de parler de l'incident au ministère la veille. Maintenant qu'elle n'avait plus sa baguette, elle se sentait complètement sans protection. Il fallait en acheter une nouvelle.

Avant d'aller au travail, elle décida d'aller voir les Weasley pour les informer que ses parents étaient revenus. Ils s'étaient vraiment inquiétés, et M. Weasley lui avait promis qu'il ferait tout ce qu'il pourrait pour les trouver. Il n'avait rien dit quand Ginny lui avait parlé de la baguette d'Hermione, mais elle sentait que cette nouvelle l'avait fortement troublé.

Personne ne répondit à la porte. « C'est étrange » pensa-t-elle. Même s'ils étaient sortis, Winky aurait dû être là. Elle frappa à la porte encore plusieurs fois, mais personne ne vint. Il commençait à se faire tard, alors elle courut vers le magasin, pensant qu'ils avaient sans doute quelque chose à faire et que Winky avait la journée de libre.

Mais quand elle revint l'après-midi et qu'elle trouvât la maison toujours aussi vide, elle commença à s'inquiéter. Elle en parla avec ses parents, mais ils lui dirent qu'elle se souciait pour quelque chose dont elle ne savait rien. « Peut-être qu'ils sont partis en vacances ou quelque chose comme ça » dit M. Granger d'une manière indifférente, totalement étrange chez lui.

Mais Hermione savait que Ginny ne partirait jamais sans le lui dire. Non, quelque chose était arrivé aux Weasley. Son intuition le lui disait. Elle devait faire quelque chose.

« Harry » pensa-t-elle. Harry était un sorcier important, et très proche des Weasley. Peut-être qu'il savait quelque chose. Elle devait aller à l'hôtel où il résidait et lui demander.

AN : voilà la traduction de ce très long chapitre, j'en ai mal aux doigts ! ! lol. J'espère que ça vous plaira ! en tout cas merci pour les reviews ! Vous pouvez continuer comme ça ! Quand à l'insulte utilisée par Hermione, j'espère que personne n'en sera génée mais c'était la seule traduction possible de « you bastard » : cela veut exactement dire ce que j'ai écrit même si ça n'en a pas l'air (vérifiez dans le dico) et de toute manière je ne voyais pas Hermione dire « sale bâtard », ça faisait trop racaille (quand même) et ce n'était pas assez fort pour exprimer toute sa rage. Bref j'espère que ça n'a pas choqué qui que ce soit ! Au fait le chapitre suivant est encore mieux....au niveau romantique.... ;o)