Chapitre 4 : Décision
Presque trois semaines s'étaient écoulées depuis qu'Hermione avait reçu des nouvelles d'Harry pour la dernière fois, par le biais de Drago... Si on pouvait appeler ça des nouvelles. Elle était de plus en plus désespérée. Chaque nuit elle faisait des cauchemars terrifiants concernant Ginny. Elle pensait même qu'Harry avait complètement oublié sa promesse de la tenir au courant.
A force d'essayer tous les jours de convaincre ses parents qu'ils feraient mieux de quitter la France le plus tôt possible, ceux-ci commençaient à en considérer la possibilité. M. Granger s'occupait de son travail, Mme Granger de l'endroit où ils pourraient vivre en Amérique du nord et Hermione se demandait bien comment ils allaient pouvoir quitter la France sans être arrêtés par le Ministère de la Magie. On avait récemment ordonné qu'aucun sorcier - sang-pur ou né de moldu - ne pouvait quitter le pays. Hermione avait peu de contact avec le monde des sorciers ces temps-ci. Sans les Weasley, et entourée uniquement de moldus, elle commençait à oublier ce que cela faisait d'utiliser la magie.
Ce qui, bien sûr, signifiait qu'elle ne savait pas vraiment ce qu'il se passait pour les comme elle.
Et pour rendre la situation pire encore, sa mère était tombée malade. Le médecin avait diagnostiqué la pneumonie. Elle était alitée depuis une semaine maintenant. Hermione avait pris un congé au magasin pour prendre soin de sa mère. M. Granger était extrêmement tendu, car les médicaments prescrits par le médecin étaient très chers.
Trois jours auparavant, sur le chemin de l'épicerie, elle était tombée sur Drago Malefoy. En fait, il lui était tombé dessus, et Hermione avait vite comprit qu'il avait dû attendre qu'elle sorte de chez elle.
« Qu'est-ce qu'il y a ? D'autres nouvelles de M. Potter ? » demanda-t-elle, espérant intérieurement que ce fut le cas.
« Pas vraiment. Harry est repartit en Angleterre. » répondit Drago.
« Oh. » Elle essaya de cacher sa déception en resserrant l'écharpe autour de son coup.
« Prends ça » dit Drago, en lui donnant trois tickets de train.
« Qu'est-ce que c'est ? »
« Un cadeau. » dit Drago. Hermione le regarda abasourdie et il se mit à rire. « C'est ta chance de partir d'ici » Il se mit à chuchoter. « Griffondor a affrété un train spécial pour les nés de moldus qui veulent quitter la France. Evidemment ils l'ont déguisé comme un train moldu normal, pour éviter tout soupçon. Toi et tes parents feraient mieux de le prendre. Il faut que tu sois à la gare de Lyon, ce vendredi à 16h. »
Il disparût avant qu'elle n'ait eu le temps de lui demander où il avait eu les tickets, bien qu'elle en ait une vague idée.
**************************************************************************** **************
Bien sûr, avec la maladie de Mme Granger l'idée de partir était inconcevable. Le médecin avait affirmé qu'un quelconque changement de température pourrait compliquer les choses. Le plus important pour Hermione était la santé de sa mère, donc elle s'était décidée à rater sa chance de partir, puisque ses parents ne pouvaient pas l'accompagner. Ce vendredi après-midi, M. Granger faisait des heures supplémentaires à son travail et Mme Granger venait juste de s'endormir. Hermione faisait du pain dans la cuisine. Elle portait un vieux tablier et elle avait attaché à la va-vite ses cheveux en ce qui ressemblait à une queue de cheval. Elle était tellement concentrée sur son travail qu'elle n'entendit la cloche sonner qu'au bout de la troisième fois.
Elle courut vers la porte en essuyant ses mains sur le tablier. La cuillère en bois qu'elle avait dans la main, tomba par terre lorsqu'elle vit qui avait sonné à la porte.
« Je commençais à penser que tu avais quitté la France. » dit Harry en la regardant sérieusement. Il semblait en colère. « Je croyais t'avoir ratée à la gare »
Hermione était si surprise de le voir que la seule chose qu'elle put dire fut « Drago m'a dit que tu étais en Angleterre »
« Je suis revenu. » dit-il. Ses cheveux étaient trempés à cause de la pluie. « Pourquoi n'étais-tu pas à la gare ? Je viens juste de dire au revoir à Drago, qui a prit le premier train. Je t'ai cherchée dans tout le train et tu n'étais pas là. »
« Je ne pouvais pas partir » dit-elle.
Harry allait dire quelque chose quand il remarqua deux femmes marchant dans la rue. « On ferait mieux de parler à l'intérieur » dit-il et il entra dans la maison en fermant la porte derrière lui.
Toujours aussi perplexe, Hermione l'amena au salon et s'assit dans un fauteuil. Elle lui fit signe de s'asseoir comme elle mais il secoua la tête.
« On a pas le temps de s'asseoir Hermione. » dit-il en attrapant son bras. « On doit partir maintenant. Il y a un autre train qui part dans moins d'une heure. J'ai apporté une voiture moldue. »
Une voiture moldue ? Harry avait vraiment courut de gros risques pour les aider.
« On ne part pas » soupira-t-elle.
« Quoi ? Bon sang, Hermione ! Je croyais que tu réalisais quel danger tu coures ici ! Je suis sûr que tes parents sont d'accords. » s'écria-t-il.
« Ma mère est malade, Harry, elle a la pneumonie. »
« Alors elle devra emmener un deuxième manteau en plus. » dit-il calmement, mais on sentait encore plus sa colère.
« Elle ne peut pas quitter la maison » continua-t-elle d'une petite voix.
Harry passa une main dans ses cheveux.
« Laisse moi parler à ton père » dit-il.
« Encore une raison qui nous empêche de partir. Il est à son travail. »
« J'y vais et je le ramène, toi et ta mère commencez à faire vos valises. »
Hermione se leva et s'approcha de la fenêtre. « Tu es sourd ? Je t'ai dit qu'on ne peut pas partir avec ma mère malade ! » Harry fronça des sourcils. « En tout cas, merci pour ta sollicitude, Harry. »
Harry resta silencieux et la fixait avec un mélange d'incrédulité et de surprise. Hermione, encore une fois, réalisa à quel point ses yeux étaient perçants. Il fallait qu'elle dise quelque chose pour briser ce silence insupportable.
« Drago m'a donné ton message. » dit-elle. Elle fit une pause quand elle vit la bouche d'Harry se tendre. « Krum a-t-il trouvé quelque chose d'autre ? » demanda-t-elle, craintive. Harry baissa les yeux, rompant ainsi leur contact visuel, et se mit à faire les cent pas dans le salon. « Harry ? Où sont-ils ? »
« A la Santé » dit-il lentement.
« Q-Quoi ? » Hermione s'assit de nouveau. Sa meilleure amie dans cet horrible endroit ? Mais pourquoi ? Elle ne comprenait pas... Le seul fait d'imaginer Ginny et ses parents avec ces monstres lui donnait la chair de poule. Elle avait envie de pleurer, mais elle n'allait pas le faire devant Harry.
« Hermione » commença Harry après quelque minutes de silence profond. « Il faut partir maintenant. C'est ta dernière chance. »
« Oublies ça, Harry, je t'ai déjà dit que... »
« Mais tu ne comprends pas à la fin ? ! » explosa-t-il. « Tu dois prendre ce train ! »
Hermione sentit la colère monter en elle. Même si Harry avait courut beaucoup de risques pour eux, et même si elle savait qu'il la poussait comme ça pour une bonne raison, il n'était personne pour lui parler de cette manière.
« Ecoutes » dit-elle fermement en se levant et en le regardant. « Je ne suis pas à ton service. Tu ne peux pas me donner d'ordres. Je te remercie profondément pour ce que tu as fait pour nous, mais j'ai fait un choix sur lequel je ne reviendrais pas. » Elle inspira profondément. « Tu ferais mieux de partir maintenant ou le train va partir sans toi. »
Harry la fixa avec ses yeux verts. Hermione se sentit mal à l'aise, mais elle n'évita pas son regard.
« Bien. » dit-il en se dirigeant vers la porte. Sa voix ressemblait à un grognement. « Je crois que ceci est un au revoir alors. J'espère que tu ne le regretteras pas. » Il claqua la porte derrière lui.
Hermione regarda encore un moment la porte, triste et déprimée. Etait-ce à cause de Ginny ou de sa dispute avec Harry ? « Allez, il n'est même pas ton ami » pensa-t-elle. Il était juste un bon samaritain qui lui avait offert son aide...et elle avait refusé impoliment...
« Hermione ? Qui était-ce ? » demanda sa mère du haut de sa chambre.
« Juste un colporteur, maman. »
**************************************************************************** **************
Environ un mois plus tard, la situation était à peu près la même chez les Granger. Mme Granger était en meilleure santé, mais pas complètement rétablie. Hermione n'avait pas la moindre idée de ce qui se passait dans le monde des sorciers. Elle était un peu surprise que rien ne lui soit encore arrivé. Bien que les moldus ne réalisaient pas ce qui se passait, Hermione était sûre que la doctrine de Serpentard s'étendait sur toute la France maintenant.
Elle attendait avec tellement d'impatience la réapparition de Ginny. Elle était certaine qu'ils l'avaient libérée...Il était évident qu'elle n'avait rien fait de mal. Ses parents lui avaient laissé entendre que Ginny pouvait être morte, mais Hermione refusait de le croire.
Elle pensait souvent à Harry, et elle se grondait elle-même de le faire. Qu'est-ce qu'il y avait de si spécial avec lui de toute manière ?
Cette après-midi là elle était en train de lire dans sa chambre quand sa mère toqua doucement à la porte pour l'avertir de sa présence.
« Chérie, une jeune femme du nom de Fleur Delacour est là pour te voir. »
« Fleur Delacour ? » demanda Hermione, confuse.
« Oui. Elle dit qu'elle est allée à Beauxbatôns avec toi. » Mme Granger regarda sa fille avec suspicion. Elle ne le montrait pas, mais elle se souciait de ce qui pouvait lui arriver en tant que née de moldue, et Hermione le savait. « Dois-je lui dire de partir ? »
Hermione réfléchit une seconde. Elle ne connaissait aucune Fleur Delacour de l'école, ou de n'importe où en fait. Mais quelque chose lui disait que c'était important. Peut-être que cette Fleur était un messager. Elle se dirigea vers le salon, suivie de près par sa mère. Une jeune femme assez grande, ayant au moins trois ans de plus qu'elle, se tenait là. Elle était vraiment très belle, avec de longs cheveux d'argents et sa peau pâle. Hermione serra dans ses bras l'étrangère comme une vieille amie.
« Fleur, je suis tellement contente de te voir. » dit-elle. « Viens dans ma chambre, il y fait plus chaud et on pourra y parler. » Elle attrapa la main de Fleur et la mena vers sa chambre. Elle ferma la porte derrière elle et se tourna vers la jeune femme. « Bien, qui êtes vous ? » chuchota-t-elle.
« Quelle jolie chambre ! » Dit Fleur à voix haute, puis elle se mit à chuchoter également. « Tu dois te rendre au Boulevard Edgar Quinet, à côté de l'entrée du cimetière à 15h30. Tu y rencontreras un ami. »
Les yeux d'Hermione se mirent à briller. « C'est Ginny, n'est-ce pas ? »
Fleur ne répondit pas et sourit légèrement.
**************************************************************************** **************
A 15h30 Hermione Granger marchait tranquillement le long du boulevard Edgar Quinet, son regard fixé sur l'entrée du cimetière. Il y avait quelque personnes, mais aucune avec des cheveux roux : deux vieilles dames nourrissant des pigeons, un homme grand portant une de ces vestes de joueur de football américain et une casquette de Base-ball, et un homme d'âge moyen regardant impatiemment sa montre. Hermione s'approcha de l'entrée. L'homme à la casquette de Base-ball s'approcha un peu et Hermione le reconnut immédiatement.
« Ha... » commença-t-elle mais il fit un signe et elle se tut.
« Salut poupée » dit-il et elle fut surprise de déceler un accent américain dans sa voix. « J'ai cru que tu n'allais jamais venir. » dit-il à voix haute. Hermione ne pouvait pas répondre. Elle était trop surprise de le voir une nouvelle fois. Harry lui offrit son bras et elle le prit maladroitement. Ils se mirent à marcher, et entrèrent dans le cimetière.
« Fleur Delacour, ou quoi que soit son nom, m'a dit que j'allais rencontrer un ami et j'ai cru que c'était Ginny. » dit Hermione quand elle fut sûre que personne ne pouvait les entendre.
Harry s'arrêta de marcher. « Ginny ? Ils l'ont libéré ? » demanda-t-il anxieusement.
« Je ne sais pas. »
« Quand as-tu eu des nouvelles d'elle ? Sais-tu quelque chose à propos de Molly et d'Arthur ? » demanda Harry et Hermione remarqua l'urgence dans son regard lorsqu'il saisit son bras.
« Je n'en ai pas. Je ne sais pas... » répéta-t-elle.
« Mais tu as dit... »
« J'ai dit que je croyais que ce serait Ginny. J'espérais que ça serait elle. » dit-elle tristement. Harry lâcha doucement son bras et passa une main dans ses cheveux en bataille. Hermione soupira. « Pourquoi es-tu en France, Harry ? » demanda-t-elle. « As-tu manqué le train à cause de nous ? »
« Non » dit-il en secouant la tête. « Je suis parti avec les autres. » Il regarda autour de lui pour vérifier que personne ne les écoutait. « Mon nom est Neuville Longdubat, d'accord ? Appelles moi comme ça. »
Elle acquiesça.
« Comment vas ta mère ? » demanda-t-il, en ralentissant son allure de marche.
« Mieux...mais pas complètement guérie. »
« Tu as entendu ce qu'il s'est passé, n'est-ce pas ? »
« Comment j'aurais pu ? Je vis dans le monde moldu et je n'ai aucun contact avec un sorcier ou... »
« La France a été prise par Serpentard. » l'interrompit Harry. « Il a placé un de ses plus proches amis à la tête du ministère de la magie. »
Hermione ne dit rien. Elle s'était attendu à quelque chose comme ça, mais elle avait toujours espéré que cela n'arrive pas.
« Tu devrais être en Espagne » ajouta-t-il.
« Harry, on va pas recommencer ? Je t'ai dit que je ne peux pas partir avec ma mère malade et... »
« Je veux dire maintenant. Tu devrais partir maintenant. » dit-il en la menant dans un coin.
« Maintenant ? Pourquoi pas un voyage pour la lune ? » ironisa-t-elle.
« Je connais un passage...à travers les montagnes. »
« Tu rigoles ? c'est pas un peu dangereux ? » demanda-t-elle incrédule.
« C'est plus dangereux de rester ici. »
« Mais ma mère est encore faible... »
« On prendra le chemin le plus facile... »
« S'ils nous prennent, ils nous tueront directement... » argumenta-t-elle.
« Pas si vous avez des papiers qui prouvent que vous êtes tous des moldus qui ne connaissent rien à la magie... »
« Des faux papiers tu veux dire... »
« Hermione tu ne m'as pas l'air d'être une froussarde. Qu'est-ce qui ne va pas ? Tu ne comprends donc pas dans quelle situation tu es ? »
Hermione n'avais plus d'arguments. La vérité c'était qu'elle savait que rester en France était du suicide. Et Harry lui offrait, à elle et ses parents, une issue. Une issue difficile, mais qui semblait bien être la dernière.
« Je serais chez toi à 20h. » dit Harry, qui devinait probablement ce qu'elle pensait.
**************************************************************************** **************
Comme elle s'y était attendu, ses parents n'aimèrent pas du tout sa proposition. Ils passèrent toute l'après-midi à discuter. Finalement, Hermione décida de préparer les valises de tout le monde, en espérant qu'ils changeraient d'avis avec la présence d'Harry.
A 20h, la cloche de la porte se fit entendre. Hermione avait placé les bagages dans le hall d'entrée, et ses parents étaient assis dans le salon, avec leurs visages pâles. Elle ouvrit la porte et Harry entra. M. et Mme Granger se levèrent.
« Ma fille dit que vous pouvez nous sortir de France. » dit M. Granger au bout d'un moment.
« Oui, monsieur »
« D'une manière dangereuse et illégale » ajouta Mme Granger.
Hermione avait le sentiment que Harry s'était attendu à cette situation, parce que l'expression de son visage ne changeait pas.
« Je ne nierais pas qu'il n'y a pas de risques, mais il vaut mieux tout essayer plutôt que de rester ici. Votre fille est en danger. » dit-il calmement.
« Je ne comprend juste pas pourquoi vous vous occupez autant de nous. Nous ne vous connaissons même pas. » dit M. Granger.
« C'est parce qu'il est un très bon ami de la famille de Ginny, et que je suis une de ses amies » improvisa Hermione face au silence d'Harry.
« M. Potter, nous comprenons que vous avez les meilleures intentions à l'esprit. » ajouta M. Granger « Mais nous ne voulons pas que notre fille soit exposée à un tel danger. »
Hermione était furieuse qu'il l'utilise, elle, comme prétexte pour cacher leurs propres peurs. Elle se mit entre eux et Harry.
« Je serais en danger si je reste ici, maman. Tu ne réalises pas ce qu'ils nous font à nous, les nés de moldus. Ils en ont tellement tués, et les autres ont été envoyés en prison ou en camps de concentration ! »
« Tu n'en es pas absolument sûre, ma chérie. Ce ne sont que des rumeurs. » répondit faiblement M. Granger.
« Oui, regardes combien de temps cela fait que nous vivons ici, et ils ne t'ont rien fait. » ajouta Mme Granger avec le même ton faible.
Hermione observa ses parents, incrédule. Mais qu'est-ce qui n'allait pas chez eux ?
« Nous voulons juste que tu sois en sécurité, ma chérie. » dit Mme Granger, et elle avait l'air plus petite et plus vulnérable que jamais. Hermione ne pouvait pas se mettre en colère contre eux. Ils se mentaient à eux-mêmes... Il était impossible de les convaincre.
Elle se retourna pour regarder Harry, pour lui dire qu'elle allait rester avec ses parents. Elle rencontra ses yeux, perçants, attendant sa décision. Son regard était si intense...
« Je pars » Les mots lui sortirent de la bouche avant qu'elle ne le réalise.
« Pas question ! » s'écria son père. « Tu n'es qu'une enfant ! »
« Ma chérie, fais nous confiance.... Rien ne t'arrivera. » dit sa mère.
Harry prit la cape d'Hermione.
« Laquelle est ta valise ? » demanda-t-il.
« Tu pars ce soir ? » demanda immédiatement M. Granger.
Hermione le regarda. Elle savait que son père lui donnait sa bénédiction. Si seulement ils pouvaient venir avec elle. Elle le serra dans ses bras, puis elle serra sa mère. Elle montra sa valise à Harry.
« Au revoir » Elle regarda une dernière fois ses parents et partit avec Harry derrière elle.
**************************************************************************** **************
AN : Je suis vraiment désolée pour le retard que j'ai pris. Je sais combien c'est énervant, mais je n'ai pas vraiment eu le choix ! Je n'ai jamais autant travaillé à la fac que ces 2 dernières semaines ! J'ai quelques jours de répit et puis après ça repart jusqu'au vacances.... En plus ce chapitre (que j'adore d'ailleurs) est long...très long ! 6 pages sur word ! ! ! mais doigts ont chauffés dur, mais j'ai réussit ! J'espère que la lecture a été agréable et que la traduction est satisfaisante ! allez au prochain chapitre ! et si vous avez quoi que ce soit à me raconter n'hésitez pas à reviewer même pour me raconter vos vies ! lol Au fait qui a vu la bande-annonce de POA (prisoner of azkaban pour les intimes) ? ? ? ? Moi oui ! et j'adooooore ! ! ! vivement juin 2004 ! ! ! héhé ! !
Presque trois semaines s'étaient écoulées depuis qu'Hermione avait reçu des nouvelles d'Harry pour la dernière fois, par le biais de Drago... Si on pouvait appeler ça des nouvelles. Elle était de plus en plus désespérée. Chaque nuit elle faisait des cauchemars terrifiants concernant Ginny. Elle pensait même qu'Harry avait complètement oublié sa promesse de la tenir au courant.
A force d'essayer tous les jours de convaincre ses parents qu'ils feraient mieux de quitter la France le plus tôt possible, ceux-ci commençaient à en considérer la possibilité. M. Granger s'occupait de son travail, Mme Granger de l'endroit où ils pourraient vivre en Amérique du nord et Hermione se demandait bien comment ils allaient pouvoir quitter la France sans être arrêtés par le Ministère de la Magie. On avait récemment ordonné qu'aucun sorcier - sang-pur ou né de moldu - ne pouvait quitter le pays. Hermione avait peu de contact avec le monde des sorciers ces temps-ci. Sans les Weasley, et entourée uniquement de moldus, elle commençait à oublier ce que cela faisait d'utiliser la magie.
Ce qui, bien sûr, signifiait qu'elle ne savait pas vraiment ce qu'il se passait pour les comme elle.
Et pour rendre la situation pire encore, sa mère était tombée malade. Le médecin avait diagnostiqué la pneumonie. Elle était alitée depuis une semaine maintenant. Hermione avait pris un congé au magasin pour prendre soin de sa mère. M. Granger était extrêmement tendu, car les médicaments prescrits par le médecin étaient très chers.
Trois jours auparavant, sur le chemin de l'épicerie, elle était tombée sur Drago Malefoy. En fait, il lui était tombé dessus, et Hermione avait vite comprit qu'il avait dû attendre qu'elle sorte de chez elle.
« Qu'est-ce qu'il y a ? D'autres nouvelles de M. Potter ? » demanda-t-elle, espérant intérieurement que ce fut le cas.
« Pas vraiment. Harry est repartit en Angleterre. » répondit Drago.
« Oh. » Elle essaya de cacher sa déception en resserrant l'écharpe autour de son coup.
« Prends ça » dit Drago, en lui donnant trois tickets de train.
« Qu'est-ce que c'est ? »
« Un cadeau. » dit Drago. Hermione le regarda abasourdie et il se mit à rire. « C'est ta chance de partir d'ici » Il se mit à chuchoter. « Griffondor a affrété un train spécial pour les nés de moldus qui veulent quitter la France. Evidemment ils l'ont déguisé comme un train moldu normal, pour éviter tout soupçon. Toi et tes parents feraient mieux de le prendre. Il faut que tu sois à la gare de Lyon, ce vendredi à 16h. »
Il disparût avant qu'elle n'ait eu le temps de lui demander où il avait eu les tickets, bien qu'elle en ait une vague idée.
**************************************************************************** **************
Bien sûr, avec la maladie de Mme Granger l'idée de partir était inconcevable. Le médecin avait affirmé qu'un quelconque changement de température pourrait compliquer les choses. Le plus important pour Hermione était la santé de sa mère, donc elle s'était décidée à rater sa chance de partir, puisque ses parents ne pouvaient pas l'accompagner. Ce vendredi après-midi, M. Granger faisait des heures supplémentaires à son travail et Mme Granger venait juste de s'endormir. Hermione faisait du pain dans la cuisine. Elle portait un vieux tablier et elle avait attaché à la va-vite ses cheveux en ce qui ressemblait à une queue de cheval. Elle était tellement concentrée sur son travail qu'elle n'entendit la cloche sonner qu'au bout de la troisième fois.
Elle courut vers la porte en essuyant ses mains sur le tablier. La cuillère en bois qu'elle avait dans la main, tomba par terre lorsqu'elle vit qui avait sonné à la porte.
« Je commençais à penser que tu avais quitté la France. » dit Harry en la regardant sérieusement. Il semblait en colère. « Je croyais t'avoir ratée à la gare »
Hermione était si surprise de le voir que la seule chose qu'elle put dire fut « Drago m'a dit que tu étais en Angleterre »
« Je suis revenu. » dit-il. Ses cheveux étaient trempés à cause de la pluie. « Pourquoi n'étais-tu pas à la gare ? Je viens juste de dire au revoir à Drago, qui a prit le premier train. Je t'ai cherchée dans tout le train et tu n'étais pas là. »
« Je ne pouvais pas partir » dit-elle.
Harry allait dire quelque chose quand il remarqua deux femmes marchant dans la rue. « On ferait mieux de parler à l'intérieur » dit-il et il entra dans la maison en fermant la porte derrière lui.
Toujours aussi perplexe, Hermione l'amena au salon et s'assit dans un fauteuil. Elle lui fit signe de s'asseoir comme elle mais il secoua la tête.
« On a pas le temps de s'asseoir Hermione. » dit-il en attrapant son bras. « On doit partir maintenant. Il y a un autre train qui part dans moins d'une heure. J'ai apporté une voiture moldue. »
Une voiture moldue ? Harry avait vraiment courut de gros risques pour les aider.
« On ne part pas » soupira-t-elle.
« Quoi ? Bon sang, Hermione ! Je croyais que tu réalisais quel danger tu coures ici ! Je suis sûr que tes parents sont d'accords. » s'écria-t-il.
« Ma mère est malade, Harry, elle a la pneumonie. »
« Alors elle devra emmener un deuxième manteau en plus. » dit-il calmement, mais on sentait encore plus sa colère.
« Elle ne peut pas quitter la maison » continua-t-elle d'une petite voix.
Harry passa une main dans ses cheveux.
« Laisse moi parler à ton père » dit-il.
« Encore une raison qui nous empêche de partir. Il est à son travail. »
« J'y vais et je le ramène, toi et ta mère commencez à faire vos valises. »
Hermione se leva et s'approcha de la fenêtre. « Tu es sourd ? Je t'ai dit qu'on ne peut pas partir avec ma mère malade ! » Harry fronça des sourcils. « En tout cas, merci pour ta sollicitude, Harry. »
Harry resta silencieux et la fixait avec un mélange d'incrédulité et de surprise. Hermione, encore une fois, réalisa à quel point ses yeux étaient perçants. Il fallait qu'elle dise quelque chose pour briser ce silence insupportable.
« Drago m'a donné ton message. » dit-elle. Elle fit une pause quand elle vit la bouche d'Harry se tendre. « Krum a-t-il trouvé quelque chose d'autre ? » demanda-t-elle, craintive. Harry baissa les yeux, rompant ainsi leur contact visuel, et se mit à faire les cent pas dans le salon. « Harry ? Où sont-ils ? »
« A la Santé » dit-il lentement.
« Q-Quoi ? » Hermione s'assit de nouveau. Sa meilleure amie dans cet horrible endroit ? Mais pourquoi ? Elle ne comprenait pas... Le seul fait d'imaginer Ginny et ses parents avec ces monstres lui donnait la chair de poule. Elle avait envie de pleurer, mais elle n'allait pas le faire devant Harry.
« Hermione » commença Harry après quelque minutes de silence profond. « Il faut partir maintenant. C'est ta dernière chance. »
« Oublies ça, Harry, je t'ai déjà dit que... »
« Mais tu ne comprends pas à la fin ? ! » explosa-t-il. « Tu dois prendre ce train ! »
Hermione sentit la colère monter en elle. Même si Harry avait courut beaucoup de risques pour eux, et même si elle savait qu'il la poussait comme ça pour une bonne raison, il n'était personne pour lui parler de cette manière.
« Ecoutes » dit-elle fermement en se levant et en le regardant. « Je ne suis pas à ton service. Tu ne peux pas me donner d'ordres. Je te remercie profondément pour ce que tu as fait pour nous, mais j'ai fait un choix sur lequel je ne reviendrais pas. » Elle inspira profondément. « Tu ferais mieux de partir maintenant ou le train va partir sans toi. »
Harry la fixa avec ses yeux verts. Hermione se sentit mal à l'aise, mais elle n'évita pas son regard.
« Bien. » dit-il en se dirigeant vers la porte. Sa voix ressemblait à un grognement. « Je crois que ceci est un au revoir alors. J'espère que tu ne le regretteras pas. » Il claqua la porte derrière lui.
Hermione regarda encore un moment la porte, triste et déprimée. Etait-ce à cause de Ginny ou de sa dispute avec Harry ? « Allez, il n'est même pas ton ami » pensa-t-elle. Il était juste un bon samaritain qui lui avait offert son aide...et elle avait refusé impoliment...
« Hermione ? Qui était-ce ? » demanda sa mère du haut de sa chambre.
« Juste un colporteur, maman. »
**************************************************************************** **************
Environ un mois plus tard, la situation était à peu près la même chez les Granger. Mme Granger était en meilleure santé, mais pas complètement rétablie. Hermione n'avait pas la moindre idée de ce qui se passait dans le monde des sorciers. Elle était un peu surprise que rien ne lui soit encore arrivé. Bien que les moldus ne réalisaient pas ce qui se passait, Hermione était sûre que la doctrine de Serpentard s'étendait sur toute la France maintenant.
Elle attendait avec tellement d'impatience la réapparition de Ginny. Elle était certaine qu'ils l'avaient libérée...Il était évident qu'elle n'avait rien fait de mal. Ses parents lui avaient laissé entendre que Ginny pouvait être morte, mais Hermione refusait de le croire.
Elle pensait souvent à Harry, et elle se grondait elle-même de le faire. Qu'est-ce qu'il y avait de si spécial avec lui de toute manière ?
Cette après-midi là elle était en train de lire dans sa chambre quand sa mère toqua doucement à la porte pour l'avertir de sa présence.
« Chérie, une jeune femme du nom de Fleur Delacour est là pour te voir. »
« Fleur Delacour ? » demanda Hermione, confuse.
« Oui. Elle dit qu'elle est allée à Beauxbatôns avec toi. » Mme Granger regarda sa fille avec suspicion. Elle ne le montrait pas, mais elle se souciait de ce qui pouvait lui arriver en tant que née de moldue, et Hermione le savait. « Dois-je lui dire de partir ? »
Hermione réfléchit une seconde. Elle ne connaissait aucune Fleur Delacour de l'école, ou de n'importe où en fait. Mais quelque chose lui disait que c'était important. Peut-être que cette Fleur était un messager. Elle se dirigea vers le salon, suivie de près par sa mère. Une jeune femme assez grande, ayant au moins trois ans de plus qu'elle, se tenait là. Elle était vraiment très belle, avec de longs cheveux d'argents et sa peau pâle. Hermione serra dans ses bras l'étrangère comme une vieille amie.
« Fleur, je suis tellement contente de te voir. » dit-elle. « Viens dans ma chambre, il y fait plus chaud et on pourra y parler. » Elle attrapa la main de Fleur et la mena vers sa chambre. Elle ferma la porte derrière elle et se tourna vers la jeune femme. « Bien, qui êtes vous ? » chuchota-t-elle.
« Quelle jolie chambre ! » Dit Fleur à voix haute, puis elle se mit à chuchoter également. « Tu dois te rendre au Boulevard Edgar Quinet, à côté de l'entrée du cimetière à 15h30. Tu y rencontreras un ami. »
Les yeux d'Hermione se mirent à briller. « C'est Ginny, n'est-ce pas ? »
Fleur ne répondit pas et sourit légèrement.
**************************************************************************** **************
A 15h30 Hermione Granger marchait tranquillement le long du boulevard Edgar Quinet, son regard fixé sur l'entrée du cimetière. Il y avait quelque personnes, mais aucune avec des cheveux roux : deux vieilles dames nourrissant des pigeons, un homme grand portant une de ces vestes de joueur de football américain et une casquette de Base-ball, et un homme d'âge moyen regardant impatiemment sa montre. Hermione s'approcha de l'entrée. L'homme à la casquette de Base-ball s'approcha un peu et Hermione le reconnut immédiatement.
« Ha... » commença-t-elle mais il fit un signe et elle se tut.
« Salut poupée » dit-il et elle fut surprise de déceler un accent américain dans sa voix. « J'ai cru que tu n'allais jamais venir. » dit-il à voix haute. Hermione ne pouvait pas répondre. Elle était trop surprise de le voir une nouvelle fois. Harry lui offrit son bras et elle le prit maladroitement. Ils se mirent à marcher, et entrèrent dans le cimetière.
« Fleur Delacour, ou quoi que soit son nom, m'a dit que j'allais rencontrer un ami et j'ai cru que c'était Ginny. » dit Hermione quand elle fut sûre que personne ne pouvait les entendre.
Harry s'arrêta de marcher. « Ginny ? Ils l'ont libéré ? » demanda-t-il anxieusement.
« Je ne sais pas. »
« Quand as-tu eu des nouvelles d'elle ? Sais-tu quelque chose à propos de Molly et d'Arthur ? » demanda Harry et Hermione remarqua l'urgence dans son regard lorsqu'il saisit son bras.
« Je n'en ai pas. Je ne sais pas... » répéta-t-elle.
« Mais tu as dit... »
« J'ai dit que je croyais que ce serait Ginny. J'espérais que ça serait elle. » dit-elle tristement. Harry lâcha doucement son bras et passa une main dans ses cheveux en bataille. Hermione soupira. « Pourquoi es-tu en France, Harry ? » demanda-t-elle. « As-tu manqué le train à cause de nous ? »
« Non » dit-il en secouant la tête. « Je suis parti avec les autres. » Il regarda autour de lui pour vérifier que personne ne les écoutait. « Mon nom est Neuville Longdubat, d'accord ? Appelles moi comme ça. »
Elle acquiesça.
« Comment vas ta mère ? » demanda-t-il, en ralentissant son allure de marche.
« Mieux...mais pas complètement guérie. »
« Tu as entendu ce qu'il s'est passé, n'est-ce pas ? »
« Comment j'aurais pu ? Je vis dans le monde moldu et je n'ai aucun contact avec un sorcier ou... »
« La France a été prise par Serpentard. » l'interrompit Harry. « Il a placé un de ses plus proches amis à la tête du ministère de la magie. »
Hermione ne dit rien. Elle s'était attendu à quelque chose comme ça, mais elle avait toujours espéré que cela n'arrive pas.
« Tu devrais être en Espagne » ajouta-t-il.
« Harry, on va pas recommencer ? Je t'ai dit que je ne peux pas partir avec ma mère malade et... »
« Je veux dire maintenant. Tu devrais partir maintenant. » dit-il en la menant dans un coin.
« Maintenant ? Pourquoi pas un voyage pour la lune ? » ironisa-t-elle.
« Je connais un passage...à travers les montagnes. »
« Tu rigoles ? c'est pas un peu dangereux ? » demanda-t-elle incrédule.
« C'est plus dangereux de rester ici. »
« Mais ma mère est encore faible... »
« On prendra le chemin le plus facile... »
« S'ils nous prennent, ils nous tueront directement... » argumenta-t-elle.
« Pas si vous avez des papiers qui prouvent que vous êtes tous des moldus qui ne connaissent rien à la magie... »
« Des faux papiers tu veux dire... »
« Hermione tu ne m'as pas l'air d'être une froussarde. Qu'est-ce qui ne va pas ? Tu ne comprends donc pas dans quelle situation tu es ? »
Hermione n'avais plus d'arguments. La vérité c'était qu'elle savait que rester en France était du suicide. Et Harry lui offrait, à elle et ses parents, une issue. Une issue difficile, mais qui semblait bien être la dernière.
« Je serais chez toi à 20h. » dit Harry, qui devinait probablement ce qu'elle pensait.
**************************************************************************** **************
Comme elle s'y était attendu, ses parents n'aimèrent pas du tout sa proposition. Ils passèrent toute l'après-midi à discuter. Finalement, Hermione décida de préparer les valises de tout le monde, en espérant qu'ils changeraient d'avis avec la présence d'Harry.
A 20h, la cloche de la porte se fit entendre. Hermione avait placé les bagages dans le hall d'entrée, et ses parents étaient assis dans le salon, avec leurs visages pâles. Elle ouvrit la porte et Harry entra. M. et Mme Granger se levèrent.
« Ma fille dit que vous pouvez nous sortir de France. » dit M. Granger au bout d'un moment.
« Oui, monsieur »
« D'une manière dangereuse et illégale » ajouta Mme Granger.
Hermione avait le sentiment que Harry s'était attendu à cette situation, parce que l'expression de son visage ne changeait pas.
« Je ne nierais pas qu'il n'y a pas de risques, mais il vaut mieux tout essayer plutôt que de rester ici. Votre fille est en danger. » dit-il calmement.
« Je ne comprend juste pas pourquoi vous vous occupez autant de nous. Nous ne vous connaissons même pas. » dit M. Granger.
« C'est parce qu'il est un très bon ami de la famille de Ginny, et que je suis une de ses amies » improvisa Hermione face au silence d'Harry.
« M. Potter, nous comprenons que vous avez les meilleures intentions à l'esprit. » ajouta M. Granger « Mais nous ne voulons pas que notre fille soit exposée à un tel danger. »
Hermione était furieuse qu'il l'utilise, elle, comme prétexte pour cacher leurs propres peurs. Elle se mit entre eux et Harry.
« Je serais en danger si je reste ici, maman. Tu ne réalises pas ce qu'ils nous font à nous, les nés de moldus. Ils en ont tellement tués, et les autres ont été envoyés en prison ou en camps de concentration ! »
« Tu n'en es pas absolument sûre, ma chérie. Ce ne sont que des rumeurs. » répondit faiblement M. Granger.
« Oui, regardes combien de temps cela fait que nous vivons ici, et ils ne t'ont rien fait. » ajouta Mme Granger avec le même ton faible.
Hermione observa ses parents, incrédule. Mais qu'est-ce qui n'allait pas chez eux ?
« Nous voulons juste que tu sois en sécurité, ma chérie. » dit Mme Granger, et elle avait l'air plus petite et plus vulnérable que jamais. Hermione ne pouvait pas se mettre en colère contre eux. Ils se mentaient à eux-mêmes... Il était impossible de les convaincre.
Elle se retourna pour regarder Harry, pour lui dire qu'elle allait rester avec ses parents. Elle rencontra ses yeux, perçants, attendant sa décision. Son regard était si intense...
« Je pars » Les mots lui sortirent de la bouche avant qu'elle ne le réalise.
« Pas question ! » s'écria son père. « Tu n'es qu'une enfant ! »
« Ma chérie, fais nous confiance.... Rien ne t'arrivera. » dit sa mère.
Harry prit la cape d'Hermione.
« Laquelle est ta valise ? » demanda-t-il.
« Tu pars ce soir ? » demanda immédiatement M. Granger.
Hermione le regarda. Elle savait que son père lui donnait sa bénédiction. Si seulement ils pouvaient venir avec elle. Elle le serra dans ses bras, puis elle serra sa mère. Elle montra sa valise à Harry.
« Au revoir » Elle regarda une dernière fois ses parents et partit avec Harry derrière elle.
**************************************************************************** **************
AN : Je suis vraiment désolée pour le retard que j'ai pris. Je sais combien c'est énervant, mais je n'ai pas vraiment eu le choix ! Je n'ai jamais autant travaillé à la fac que ces 2 dernières semaines ! J'ai quelques jours de répit et puis après ça repart jusqu'au vacances.... En plus ce chapitre (que j'adore d'ailleurs) est long...très long ! 6 pages sur word ! ! ! mais doigts ont chauffés dur, mais j'ai réussit ! J'espère que la lecture a été agréable et que la traduction est satisfaisante ! allez au prochain chapitre ! et si vous avez quoi que ce soit à me raconter n'hésitez pas à reviewer même pour me raconter vos vies ! lol Au fait qui a vu la bande-annonce de POA (prisoner of azkaban pour les intimes) ? ? ? ? Moi oui ! et j'adooooore ! ! ! vivement juin 2004 ! ! ! héhé ! !
