Salut à tous !!
Voilà le second chapitre, j'espère qu'il vous plaira !
Petite précision: je compte publier ma fic tous les samedis...
Donc, normalement, tous les samedis, vous aurez un nouveau chapitre, sauf si j'ai un empêchement quelconque qui m'empécherais (à mon grand damne,) de publier.
Merci beaucoup à: Rowena d'argent(lol, oui moi aussi si j'étais elle, j'aurais AU moins essayer de pas me foutre dans un pétrin pareil !), Smoke(c'est vrai que Ron est pas sympa, mais bon... ma pauvre Ginny, faut pas la blamer, c'est pas de sa faute... enfin si mais bon ! Lol !), Tilise(merci beaucoup pour tous ces compliments, ça m'a remonté le moral !), Cornedrue( ta review m'a particulièrement touchée, parce qu'en fait, ce que tu ressens ça me le fait moi même souvent. Enfin bref, ce que j'espère c'est que je ne te décevrais pas pour la suite, et si oui, bah désolée, mais j'aurais fait ce que j'ai pu !), Isis( marci bcp !!),Lilly(merci pour tes encouragements, ça me touche bcp !) Severia Dousbrune(oh toi j'adore tes reviews !!! , elles sont toujours super longues, et j'adore les reviews longues ! re, ... pardon, je suis en train de passer pour une folle hystérique, seulement, je m'explique: les reviews longues quand elles relatent un peu mes chapitres m'aident à me resituer dans l'histoire et ça me donne pleins d'idées nouvelles ! C'est cool, thanks ! Sinon, donc, comme tu dis, Draco est un peu en train de gacher sa vie, il est borné, le bnheur est là, et il ne le saisit pas... c'est pas qu'il ne veit pas, c'est qu'il n'y arrive pas. C'est terriblement compliqué... et leurs relations avec Ginny vont devenir encore plus ambiguës par la suite. Je t'embrasse !),Benelie(mdr ta review, et pour Joe, tu vas l'apprendre dans le chapitre mais tu as eut une bonne intuition !)Aresse(Hello ! Vi je sais que Ginny s'appelle Ginevra, seulement, avant que je ne le découvre, j'utilisais toujours Virginia qui entre nous est un nom beaucoup plus jolie, donc j'ai décidé de continuer à l'utiliser, mes humbles excuses à toi et aux autres ! ' Et ne t'inquiètes, je ne suis pas une de ces auteurs qui aime le tout beau tout rose, j'ai dit que c'était un drame, et s'en est un, je ne pense donc pas que pour Draco, tout finira comme dans les contes de fées, ni pour Ginny. Biz à toi, et à bientôt j'espère !)Alieonor(merci, ta review m'a fait très plaisir !!)Les maraudeuses(... wooh, le début de ta review m'a foutu un coup au coeur ! Mdr, j'étais dégouttée ! Je me disais, c'est vrai finalement j'aurais pas du faire cette fic, pi après en lisant la suite, j'ai explosé de rire, je crois que c'était nerveux ! Mdr Bizou et à plus ! ;) )Les-divans-infernales(lol, ouais le ptit roux a pas assuré, c'est sûr ! Mdr, merci et j'espère que ce chapitre va te plaire !
Voilà, c'est tout pour les remerciements ! Je vous laisse et bonne lecture !
Précisions: Les passages entre guillemets " ", sont des passages de souvenir.
Chapitre 2: Rêves d'horizon.
Ginny se rassit en soupirant exagérément.
Ron venait de sortir. Elle jetta un oeil au dehors et le vit assis par terre, dans l'herbe à fixer sa mère qui semblait en plein monologue, une ride de soucis entre les sourcils.
Ginny se sentait mal à l'aise, Hermione et Harry était toujours en face d'elle, dans la même position... à la fixer sans ciller.
Cela l'agaça et elle leur fit bien voir en soupirant encore une fois. Hermione sembla s'éveiller d'un songe et vint s'assoir à ses côtés.
Et là commença le début d'une longue, longue conversation.
oxxxXoOoXxxxo
Elle fixa l'horloge et sursauta. 19 h00... c'était l'heure où devait rentrer Draco... elle était en retard ! Et s'il savait où elle était allée, elle risquait une longue discution sans queue ni tête, et des heures de solitude teintées de reproches.
Elle se leva vivement du siège, en faisant sursauter Hermione qui lacha sa tasse de thé.
Ginny s'accroupit en s'excusant et d'un geste lasse de la baguette reconstitua la tasse et la tendit à la jeune femme brune.
-Je suis désolée, je n'ai pas vut le temps passer, il est tard... euh, il faut que j'y aille, il va y avoir du monde à la maison ce soir. dit-elle, en se maudissant de cette piètre excuse.
Hermione, Harry et elle, avaient parlé pendant plusieurs heures, de tout et de rien, de leurs vies, et de leurs travaille, puis le sujet épineux de Draco était arrivé, et Ginny l'avait défendu tant bien que mal, et leur avait expliqué l'origine de sa soudaine passion pour Draco Malfoy au collège, non sans quelques rougeurs et gène vis à vis d'Harry.
Il n'avait d'ailleurs rien dit, sans doute n'avait-il rien trouvé à dire, ou peut être n'en avait il tout simplement pas l'envie... quoi qu'il en soit, Ginny l'avait trouvé plus souriant que le matin, ce qui lui avait mis du baume au coeur... par contre Ron n'était pas reparut.
-Oh... j'aurais pensé que tu serais resté pour le diner, dit Hermione apparement déçue.
-Je suis désolée, mais je ne peux vraiment pas... euh... je reviendrais vous voir plus tard ! Enfin si vous le voulez bien...
-Reviens quand tu veux, Ginny, et surtout si il y a quelques chose qui va mal, n'importe quoi, écrit nous, d'accord ?
Ginny acquiesa, en laissant s'épanouir un sourire des plus resplendissant sur son visage, elle semblait à la fois soulagée et heureuse.
Elle se leva et les embrassa, puis elle se dirigea vers la cuisine où sa mère s'occupait du repas, et elle lui dit qu'elle repartait, puis l'embrassa.
Elle lança un regard vers le jardin, où Ron était toujours assis perdut dans ses pensées.
Elle prit son courage à deux mains, et alla le retrouver.
Il ne bougea pas d'un pouce, et se contenta d'observer le vide avec un rictus d'agacement.
La rousse plaça ses deux mains sur les épaules du grand homme roux qui sursauta sous le geste.
Il essaya de se dégager mais la jeune femme tint bon.
-J'aurais voulut que tout se passe autrement.
-Parce que tu crois que j'aime la tournure des événements ?
-J'aurais voulu pouvoir affirmer qu'en cette période si troublée notre famille resterait unie quoi qu'il advienne... je te croyais au desssus des préjugés, je me suis bien trompé Ron, c'est bête, tellement con que tout se soit passé de travers. Je regrette de ne pas avoir vu que tu t'inquiétais juste pour moi quand on était encore au collège, je regrette tant... si tu savais..., murmura-t-elle en retenant tant bien que mal un sanglot coincé. Si j'avais su, je n'aurai rien fait de tout ça... si j'avais su qu'elle avenir nous attendait..., finit-elle la voix de plus en plus entrecoupée de reniflements.
-On ne le saura jamais... vas t'en...
-Tu sais Ron... je vais me marier...
-Dégage !
-Je voudrais que tu sois présent... je voudrais que tu sois mon témoin...
-Jamais.
-Quand ont étaient enfant... tu me protégeais sans arrêt... tu me défendais de George et Fred, tu jouais tout le temps avec moi... tu me construisais des maisons de poupées... okay..., elles étaient toute branlantes et très moches, mais moi je les adorais... je t'aime tant Ron, tu resteras mon frère quoi qu'il advienne, même si toi tu ne veux plus l'être.
Ron resta silencieux, et Ginny se releva, des tas de questions cheminaient dans sa tête, Depuis quand son frère était devenu si borné ?
Non...
Elle eut un sourire amer, il avait toujours été come ça.
Il la vit se diriger vers l'entrée de la maison, mais il ne fit rien, il aurait aimé l'arrêter d'un seul geste, lui dire qu'il lui faisait confiance, qu'il lui pardonnerait peut être... avec le temps, mais rien n'y fit, tout était trop précipité, tout aller trop vite, il avait peur... il ne pouvait pas...
Et il assista impuissant, au sourire embué de sa jeune soeur, qui le salua avant de dépasser la seuil de la porte.
La jeune femme s'en fut rapidement vers la cheminée, et s'arrêta net, avant de prononcer son adresse.
-Maman ?
-Oui, Ginny ?
-Ce petit bou de chou de tout à l'heure, il est de Ron, pas vrai ?
-Et d'Hermione.
-J'en étais sûre... à bientôt, m'am ! S'exclama-t-elle, en lançant la poudre de cheminette.
-Au revoir, ma puce.
oxxxXoOoXxxxo
Elle fit une entrée des plus fracassantes, en effet, n'ayant pas réajusté l'ourlet de sa robe, en sortant de l'âtre de la large cheminée, elle se prit le pied dans le long tissu blanc, et se rattrapa de justesse à un large vase, plus grand qu'elle. Seulement, la vitesse, et la lourdeur de son ventre firent qu'elle ne put retrouver son équilibre, et le vase s'écrasa à terre, en un millier de fracas de marbre d'un blanc pure.
Elle jura silencieusement, et chercha nerveusement sa baguette dans sa poche, se maudissant de tout le boucan qu'elle faisait.
Elle s'arrêta dans son geste, quand le grand vase se recomposa de lui même, et leva la tête vers la droite.
Elle aperçut dans l'ombre, un homme aux cheuveux blonds, qui la fixait d'un air renfrogné.
Elle soupira et fit quelques pas dans sa direction.
-Où étais-tu ? La coupa-t-il, tandis qu'elle se penchait pour l'embrasser.
Elle posa ses lèvres sur celle de son futur mari, et les retira moins d'une seconde plus tard, comme prise d'un sursaut.
-Hum... parti faire des courses.
Il releva un sourcil.
-Le dimanche ?
Elle faillit jurer et se mettre à taper du pied, pour sa stupidité, mais se rattrapa autrement:
-Me balader.
-Avec les mangemorts qui arpentent le chemin de traverse ?
-Dans la forêt.
-Avec les loups et autre monstruosités de la nature ?
-J'avais ma baguette.
-Virginia...
-Et puis, je n'ai pas à m'excuser auprès de toi ! Fit-elle en se dirigeant vivement vers la porte de bois noire.
Il l'arrêta dans son geste et la maintint face à lui.
Il plongea ses yeux d'acier dans les yeux bleu d'eau de sa fiancée, et essaya de sonder ses pensées.
-Arrête ça, Draco ! Je ne suis pas un livre que tu peux feuilleter quand l'envie t'en prend ! T'as pas le droit d'interférer dans mes souvenirs ! S'exclama-t-elle en le repoussant durement contre le mur.
Une ride de rage apparut entre les deux sourcils du blond, et Ginny sentit poindre une de ses colères magistrales, et préféra s'esquiver avant que cela ne finisse mal.
Elle partit vers la porte et la lui claqua au nez, juste avant qu'il ne la suive.
Puis d'un pas rapide, elle rejoignit la futur chambre d'enfant, et s'y enferma à l'aide d'un puissant sort, que Draco lui avait lui-même enseigné.
Et, dans un tourbillon de volant blanc, elle se laissa choir sur une large couverture bleutée, où des petites peluches étaient disposés en rond.
Cette jolie chambre d'enfant... ça avait été encore une de ses idées. S'était elle qui avait tout disposé... elle avait choisis le lit, les petits meubles, et les peluches...
Draco n'avait rien fait, il n'avait pas participé... pour lui, s'était un acte avilissant que de s'occuper de "telles" tâches.
Ginny avait peur en ce moment... peur pour elle-même, bien sûr, mais surtout pour sa futur petite fille.
Elle se souvenait l'expression de Draco en apprenant que c'était une fille qu'ils attendaient, cette petite ride au coin de la bouche... il aurait certainement préféré un héritier, plutôt qu'une héritière, c'était sûr. Et elle savait qu'elle devrait être très présente pour sa future enfant... car Draco aurait du mal... beaucoup de mal à montrer de l'amour à sa fille. Il avait déjà du mal avec elle... alors... ce ne serait pas tâche facile.
Des larmes lui brouillèrent la vue, et sa gorge se serra.
Elle eut envie à cet instant, oui à cet instant précis où son coeur s'affola, de tout quitter.
De le planter là, comme un idiot qu'il était, de ravager le manoir, de tout casser, de lui dire qu'elle le haïssait encore plus que durant ses premières années de collège, et de partir !
De partir loin... de partir avec un homme qui lui faisait encore battre son coeur.
Un homme si gentil, si doux... avec ses yeux verts pomme, et ses cheuveux noirs... cet homme qui aurait su s'occuper d'elle, qui aurait pu la rendre heureuse... comme Draco n'aurait jamais pu le faire, même dans ses meilleurs moments.
Des bruits de pas précipités l'éveillèrent de sa "transe", et elle écouta impuissante Draco heurtait la porte de son poing.
-Ouvre moi Ginny ! L'entendit-elle crier.
-Dégage ! Lui répondit-elle, en resserant la couette bleu sur ses frêles épaules.
-Mais qu'est-ce qui t'arrive, Ginny ! Je ne t'ai rien dit ! Rien qui puisse t'incommoder, alors pourquoi est-ce que tu me fais cette scène à la con ! Merde ! Ouvre !
-Je veux être SEULE ! Hurla-t-elle de toute la force de ses poumons.
Draco sentit une colère rageuse lui transperçait la poitrine. Qu'est-ce qui lui arrivait encore ? ! Il ne lui avait rien dit de méchant ! Il était aux petits soins avec elle, pour garder leur future fille en bonne santé, et voilà comment elle le remerciait ? ! En faisant l'enfant gâtée, encore non satisfaite de sa vie de princesse ? ! Il voulait simplement savoir où elle avait été encore trainer ! Dans son état, avec les mangemorts planqués à tous les coins de rues, sortir n'était pas la meilleure des idées qu'elle ait eu !
Il crispa ses poings, pour retenir un grognement de rage et répéta plus lentement de la voix la plus douce qu'il pu:
-Ma chérie, ouvre moi.
Ginny sentit toute ses défenses s'envolaient quand elle entendit la voix calme de son fiancé.
Il avait gâché sa vie.
Il l'avait fait souffrir.
Il l'avait fait pleurer.
Il lui avait donné envie de disparaître.
Il lui avait donner envie de tuer...
Mais malgré tout ça, quand elle entendait sa voix douce, grave et un peu mélancolique, ça lui donnait envie d'aller se réfugier dans ses bras, comme une toute petite fille dans les bras de son père.
Parce que malgré tout ça, elle savait qu'elle l'aimait encore... au moins un peu.
Elle se mit à sangloter plus fort, et souhaita qu'il s'en aille vite, avant qu'elle ne craque et lui ouvre la porte, comme une épouse servile et bien trop gentille.
Ginny Weasley n'était ce genre de fille ! En tout cas elle ne l'avait jamais été avant de le rencontrer...
Son caractère était fait de feu, et non de torrent d'eau.
Elle ne devait pas pleurer. Ca non... elle se l'interdisait...
-Draco..., gémit-elle, sentant ses défenses s'écroulaient bien trop vite à son goût.
Elle reposa sa tête sur une peluche, et sentit le sortilège de protection s'éffacer petit à petit.
Puis, il s'écroula d'un coup, et la porte ne résista plus à la force du blond, qui fit irruption dans la chambre, essouflé.
Son regard survola la pièce et s'arrêta sur la petite silouhette recroquevillée à terre, qui sanglotait doucement. La tête appuyée sur un ours bleu, fixant le plafond de nuage de ses yeux débordant d'eau.
Son coeur se serra, et il se maudit intérieurement d'être si fragile face à elle.
Il resta quelques minutes à la fixer, ne comprenant pas vraiment ce qui n'allait pas.
La jeune femme lui faisait-elle simplement une crise d'angoisse face à leur futur mariage, où étais-ce autre chose...
-Ginny...
Il s'approcha d'elle, et la serra contre lui, doucement, pour ne pas lui faire mal.
-Dis-moi ce qui t'arrive... dis-moi ce qui ne vas pas...
Elle resta silencieuse.
-Virginia...
Draco ne comprenait pas. Il ne parvenait pas à savoir ce qui arrivait à la jeune femme.
Comme tous ses ancètres, il pensait que l'argent faisait d'une vie: la victoire, quelque chose de réussis ! et pour lui, voir que Ginny, ce petit bout de femme qu'il avait sorti de la misère d'une famille trop pauvre, soit triste et pleure alors qu'elle avait maintenant une vie heureuse et de l'argent était quelque chose d'inconcevable... d'incompréhensible.
La nuit se passa lentement, pour la jeune femme rousse.
Ils restèrent allongés sur la couverture d'enfant, et Draco s'endormit vers la moitié de la nuit, quant à elle, elle ne put fermer l'oeil, et somnola contre le torse de son fiancé, envahie de sombres pensées...
Draco ne lui avait jamais dit qu'il l'aimait... non, ou alors s'il le lui avait dit s'était d'une voix si basse, qu'elle n'avait jamais eut l'occasion d'entendre résonner de sa bouche, des mots si sincères.
Le lui avait-elle dit, elle ?
Oui... un nombre incalculable de fois ! Tellement de fois qu'elle ne parvenait plus en à s'en souvenir !
Un souvenir rejahit lentement de sa mémoire, et juste avant de sombrer dans les abîmes du sommeil, elle se rappela ceci:
"- Plus tard, que feras-tu ? Lui dit-il, en allumant pensivement une cigarette.
-Je vivrais avec toi bien sûr ! Et je referais la décoration de ton chateau, ça doit être si morbide ! Une petite touche féminine ne serait pas de trop ! S'exclama-t-elle en lui arrachant la cigarette de la bouche.
Il la fixa, avec un sourire moqueur.
-Et qui te dit que je vais t'inviter à vivre chez moi ?
Elle écrasa pensivement sa cigarette.
-Peut-être parce que tu m'aimes ? Essaya-t-elle, un grand sourire amusé suspendu aux lèvres.
-Il faudrait être fou, pour pouvoir t'aimer Virginia Weasley ! Etre aussi fou que toi !
-Je connais quelqu'un que tu trouves aussi fou que moi ! Peut-être que si je lui demandait à lui, de vivre avec moi, qu'il me répondrait "oui" ! Et il serait tellement fou qu'il pourrait m'aimer... aussi. Alors, je vais lui demander ? Dit-elle, faisant mine de se lever.
-Laisse Potter en dehors de ça, il nous déteste..., avait-il dit, en l'attrapant par le cou, pour finir par lui déposer un baiser léger sur les lèvres. Pour t'aimer, il ne suffit pas d'être fou, il faut aussi avoir le coeur solide... Potter est un faible, un naze.
-Harry a un coeur d'or... toi tu l'as de glace, alors peut-être que ça... marchera, entre nous...
-Mmmh... si tu le dit. Conclut-t-il, en l'embrassant plus profondément. Maintenant, tais-toi, et laisse moi profiter un peu de notre dernier week end. Les grandes vacances sont finis, et la semaine prochaine... tu repars à Poudlard...
-Sans toi.
-Oui...
-Cool, je vais pouvoir m'amuser avec pleins de mignons petits gryffondors !
-Si tu fais ça, je fais pareil, et par la suite, je te tus d'une manière peu ragoûtante, et finirais en apotéose en tuant tous les gryffondors de la terre, en commençant par Potter et son poteau.
-Hey ! Depuis quand t'es si sadique !
-J'ai toujours été comme ça.
-Le poteau en question est mon frère ! Alors, je te prirais d'être plus poli envers ton futur beau-frère ! Dit-elle, hautaine.
-Quoi... tu as dit beau-frère, ou mes oreilles sont défaillantes ?
-Tu as parfaitement entendu ! Dit-elle, fière d'elle.
-Ouais, mais on verra ça plus tard, espèce de teigne, si tu crois vraiment qu'un Malfoy prendrait pour épouse une petite du peuple comme toi ! Hin, tu te fais bien des idées !
Elle lui fit une grimace, et s'échappa de ses bras.
-Okay, okay, puisque c'est ça, tu passeras la nuit seul avec toi-même ! Et avec ta seule main pour t'amuser !
-Tu sais qu'il y a de biens jolies domestiques, chez moi...
Elle crissa des dents, et fit mine de s'inspecter les ongles.
-Eh bien chez moi, il y a mieux encore ! Un parfait locataire, meilleur ami de mon frère qui...
-Nous déteste. Conclut-il, le visage soudainement sérieux.
Elle le fixa longuement.
- Tu vas arrêter de dire ça... j'ai comprit ! Lui reprocha-t-elle.
-Arrête de rêver Virginia... tu sais bien que nous avions décidé d'en parler... sérieusement. Il va falloir opérer un choix.
-Tais-toi donc ! S'exclama-t-elle en se bouchant les oreilles, et en partant loin de l'arbre auquel il était appuyé, pour se diriger vers une petite rivière d'eau douce, où elle plongea sans réfléchir. "
Ginny ferma les yeux, et se laissa choir dans un tourbillon de souvenir qui l'amenèrent loin de sa vie présente, loin de cet horrible manoir, là, où tout sens logique était exclu, là où des anges lui volaient des baisers, la caressant de leurs ailes duveteuses, et où le ciel était si bas, qu'elle pouvait toucher du doigt les nuages blancs et cotonneux.
A suivre...
Oh désolée, j'ai pas eut le temps de corriger mes fautes de frappes et d'orthographes ! Je suis très en retard, on est samedi matin, je tenia sà publier cette fic parce que je suis pas là ce week end et il est très exactement 8h26, et j'ai cours à 10h, et je dois partir à 9h de chez moi, ce qui fait que si vous faites le calcul, vu que je suis encore en pyjama, et que j'ai pas encore pris ma douche, que je suis en RETARD !!!
Merddddde !
Bon à plus tard ! Et reviews svp ! parce que même un petit mot d'encourahement me fait toujours très très très plaisir !!
Biz, Alysia
