Salut à tous !

Comment allez vous ? moi super, parce que c'est les vacances ! Yahou ! Yahou ! Yahou !

Lol

Je publie ce chapitre un peu en avance (d'un jour, lol) parce que je ne serais pas là ce week end, (non non je ne vais pas m'éclater sur les pistes, je suis trop pauvre pour me payer un séjour là-bas, mdr) Mais c'est l'annvi de mon grand frère, alors je vais faire la fête avec lui.

Bon j'arrête de vous raconter ma vie, et je vous laisse lire, mais d'abord, réponse aux reviews !

Merci à:

Aresse (je compte faire hum... je sais pas trop, je vais essayer une dizaine de chapitre pour le moment, et si par la suite j'ai d'autres idées, je pourrais en faire une quinzaine ? Je peux pas vmt le dire à l'avance vu que j'écris les chapitres petit à petit. Voilou ! Mici et gros bzou)

Severia Dousbrune (salut ! Hihi t'as de la chance, moi j'arrive jamais à faire de longues reviews, car si ça me plait, j'ai rien à dire à part "trop bien " mdr, très imaginatif ! et si c'est bof bah... je fais qd mm un ptit mot, mais ds ma vie de revieweuse (lol) j'ai du faire une à deux fois des reviews longues et ça été pr moi un record ! Bon j'arrête, j'arrête ! Mdr, pr les yeux vert pomme, c'était pas censé être romantqiue, c'était juste pr appuyer la couleur des yeux (c'est vmt très beau les yeux vert pomme ! C'est flash ! lol) Voilou ! A bientôt ac une autre longue review ? stp ! mdr)

Shaeline (t'inquiète pr le Draco/ Ginnyça viendra peutêtre au prochain chapitre ou à celui d'après, promi juré !)

Zorette (ne t'inquiète pas ! Toute les sortes de reviews me font très plaisir, qu'elles soient faites d'un seul mot ou d'une centaine ! Gros bizou et à plus tard !)

Colibri noir (oh une nouvelle revieweuse ! Merci merci d'être venu lire mon histoire ! Pour répondre à ta review, je te dirais seulement que le Draco de mon histoire ne risque pas de devenir quelqu'un de très gentil, on ne change pas les gens comme ça, même si au fond, moi l'auteur peut avouer qu'il aime beaucoup Ginny. Enfin j'arrête d'expliquer, tu verras toi même le tournant que prendra le caractère de Draco au fil de la fi ! Biz biz !)

Tilise (Salut toi ! Je ne suis pas arrivé en retard, mais il s'en ai fallu de peu ! Surtout que j'avais philo, et que ce prof est un con qui accepte pas les retard, ou alors qui tourne en ridicule les personnes en retard (attitude très philosophique, tu noteras bien ! ) mdr, et oui apparition du prince aux yeux verts, mais quel rôle va-t-il jouer dans l'histoire ? tatatattin ! Ah ah ! Il faut attendre la suite ! Mdr gros bziou !)

Ange-noir (merci merci merci ! Que de compliments . ! Je vais faire en sorte que ça continu à te plaire ! byz !)

Kawiz (Woh merci ! c'est vrai que t'as pleuré ? Snirfz, moi aussi je pleure alors ! C'est vmt trop zentil ! )

Smoke (Lol, je fais mon possible pour qu'il n'y en ai pas (de faute) mais bon, après m'être relu une fois, j'ai la flemme de faire une seconde relecture ! Merci pr ta review ! Je te fais pleins de bizou !)

Lila Flow (MERCI MERCI ! Tu peux pas savoir à quel point ta review m'a touchéça m'a fait du bien, et surtoutça m'a donné le courage de continuer à bien écrire cette fic ! (ne t'inquiète pas c'est pas que j'avais perdu le courage, c'est juste que ça m'a encore plus boosté !)

Isis (merci bpc !)

Illusions Industry (salut ! Ah ah t'a review m'a bien aidé, merci du conseil pour les flash back en italique, j'y avais pas pensé ! Et maintenant, je vais me servir de cette idée pour tous les passages sans rapport direct à l'histoire. Bizou à bientôt !)

Benelie (eh oui, notre petit Draco ne sait pas vmt exprimer ses sentiments, et tu va pv le remarquer encore plus ds ce chapitre ! kissou)

Les maraudeuses (Merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci merci, merci,merci merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci 1000 mdr)

Clochette (Coucou ! c'est vrai que le carcatère et les sentiments de Ginny sont très changeants, comme tu dis si bien, elle oscille entre peine et joie, entre espoir et désespoir, la pavre qd mm, je la plain ! En tout cas thanks et à prochain chapitre j'espère !)

Lily078( La suite est là ! En espérant que ça te plaira ! Gros bizou à toi aussi !)

Voilou, bonne lecture (en passant dsl ce chapitre est un peu bizarre, j'ai l'impression qu'il est complétement différents des précédents, alors surtout si ça ne vous plait pas, ne vous inquiétez pas, dans le prochain chapitre je retrouve le style initiale de la fic !) Biz !


Chapitre 4: Révélations, et mise au point.


Le lendemain matin, Ginny se réveilla, le dos en compote, sur son grand lit à baldaquin.

Elle mit quelques secondes à se resituer, puis, elle comprit que Draco avait du la recoucher là, ce matin, avant de partir... au ministère.

Elle s'assit sur son séant, et observa d'un oeil fatigué la grande chambre. Puis elle prit son courage à deux mains et se leva.

Elle se dirigea vers la salle de bain, mais une petite ombre noire sur le bureau attira son attention.

Elle s'approcha et fut surprise en découvrant un carnet noir avec les mots "Draco Lucius William Malfoy" inscrit en lettre d'or sur la couverture.

S'était... le journal de Draco ?

Il avait oublié de le ranger ? Ou... peutêtre l'avait-il laissé dans une intention toute particulière... pour qu'elle... le lise ? Non ! Bien sûrça allez trop loin ! Il avait du l' oublier...

Mais depuis combien de temps tenait-il un journal au fait ?

Ses doigts s'animèrent d'eux-même, comme s'ils étaient dotés d'une vie propre et saisirent le journal.

Elle hésita longuement, se balançant d'un pied sur l'autre, en pesant le pour et le contre:

Elle n'avait pas le droit ! Après tout, c'était un acte avilissant de fouiller dans les affaires des autres ! Et puis... si il lui avait fait ça... elle l'aurait massacré et ne lui aurait jamais plus fait confiance.

Mais d'un autre côté...

Elle aurait aimé savoir ce qu'il... pensait vraiment d'elle... ses sentiments... elle était arrivé à un moment de sa vie, où le doute n'avait plus sa place dans sa vie ! Une fois pour toute, elle aurait voulu savoir à quoi s'attendre...

D'un geste brusque elle ouvrit le journal, et lut à voix haute la première page.

- Le 3 septembre:

Début d'une vie compliquée. Je viens de subir la "cérémonie", et Virginia vient de s'installer à la maisonà mes côtés.

Père croupi en prison depuis un mois, et je ne peux rien faire pour l'en sortir pour le moment.

Je suis allé le voir, rien qu'une fois... et je me suis fait traité comme le dernier des derniers.

Mais qu'est-ce qu'il attend de moi, cet imbécile de mangemort ! J'ai la marque, et ça ne lui suffit toujours pas !

J'ai engagé le meilleur des avocats, et je lui prépare une défense solide, et... tout ce qu'il a trouvé à me dire c'est " Je ne te considère plus comme mon fils, vas t'en." Je sais bien pourquoi il est comme ça avec moi... mais...

Ginny s'arrêta quelques minutes, prise de remords. C'était mal ce qu'elle faisait.

Mais... elle avait besoin de savoir...

-Le 4 septembre:

Réunion en compagnie des "autres", tout s'est à peu près bien passé... enfin façon de parler. personne n'est encore mort, quoi.

Il ne s'est encore rendu compte de rien. Il a demandé des nouvelles de père. Lui ai assuré que je le sortirais de son trou aussi vite que je pourrais.

Espérons que personne ne vende la mèche pour Gin.

Ginny releva la tête sans comprendre la dernière phrase.

Puis une pensée la heurta: elle, gentille fille à la famille de gentils aurors s'était acoquiné à un mangemort.

Si celui-dont-on-ne-doit-pas-prononcer-le-nom l'apprenait... ça ne lui plairait certainement pas.

-Le 10 septembre:

Boulot monstre. Dois dissimuler au ministère, les plans foireux des mangemorts, et organiser une "sois-disant" attaque à près-au-lard, pour le jour de la sortie annuelle des élèves de Poudlard.

Je suis peutêtre un monstre... très certainement, oui, mais me coltiner ce sale boulot, je dis niet, je veux pas me salir les mains ! Qu'ils se débrouillent eux-même !

Et Virginia dans tout ça qui me soupçonne de la dernière attaque sur le chemin de traverse. Je lui ai pourtant juré que je n'avais rien organisé ! Ce qui est vrai, vu que j'étais en sa compagnie du début à la fin ! Et même si c'était moi... elle savait bien à quoi s'attendre ! Qui a déjà vut un mangemort qui ne tue pas ! Quelle idiote.

Merde, elle se prend trop la tête ! Seule envie du moment: dormir, pas bien compliqué, vu qu'elle me fait encore la tête.

Ginny s'arrêta et grinça des dents. La façon de parler de son fiancé lui paraissait... était... crue. Et puis... comment ça qu'elle se prenait trop la tête, d'abord ?

Hein ? Hein ?

-Le 25 septembre.

S'était cool aujourd'hui, journée tranquille en compagnie de Mary. Elle est sympa cette nana, même si elle est du côté des gentils avec Potter et son poteau en tête de liste ! Je suis vraiment un nazeà croire que je cours toujours après les gentilles fi-filles des gentils-petits-aurors-du-bon-côté-des-forces ! Merde ! T'es un Malfoy, ressaisis-toi espèce de crétin !

La jeune femme rousse s'assit sur le lit et fronça les sourcils.

-C'est qui cette Mary ! S'exclama-t-elle pour elle-même, sentant poindre une teinte de jalousie dans son coeur. Et c'est quoi cette façon de parler... de moi !

Elle reprit sa lecture, cette fois-ci en silence.

-Le 30 septembre.

Rendez-annuel des crétins de service, le serpent à parlé ! Alors on obéit: en clair, si vous sentez votre marque vous calciner la peau, comme les cents feux de l'enfer, accourez comme des chiens que vous êtes, assouvir mes moindres plaisirs !

-Le 5 octobre.

Ginny n'a pas l'air très en forme. Elle ne mange plus, ne sourie plus, et ne dis même plus de connerie plus grosse qu'elleétrange... Qu'est-ce qui lui arrive, encore ?

Je suis surchagé de travail en plus. Entre les affaires aux ministère, mon satané mangemort de père qui croupi des jours moroses à Askaban, les plans du serpent, plus Virginia qui m'en rajoute une couche: je vais finir par crever d'une surchage de travail avant mes vingt-trois ans !

Ginny fronça exagérément ses fins sourcils: c'est pas qu'elle était vexée, mais là, il se déchainait un peu trop le Draco !

-Le 15 octobre.

Attentats: 3 (en deux jours), Morts: 22, blessés légers: 89, blessés graves: 37. Voilà en tout et pour tout le résultat d'une des machinations de Zabiny senior. Il a le sourire jusqu'aux oreilles, et semble bien fier de lui, le maître paraît satisfait aussi d'ailleurs, pour ma part, j'évite de l'approcher de trop près. Plus vite, je quitte ces réunions maudites, mieux c'est ! Vaut mieux pas que je pactise avec un de ces abrutis de toutous du serpent, on sait jamais qu'ils découvrent des choses qu'il vaut mieux qu'ils ignorent.

Je ne sais pas si j'ai bien fait d'accepter de vivre avec Gin.

Ca risque de mal finir.

Ginny releva la tête, et arrêta la lecture le temps de trois minutes de réflexion.

Elle se plaignait toujours qu'il ne faisait aucuns efforts.

Mais... il essayait de la protéger... il essayait de garder secret aux autres mangemorts son existence. Enfin le fait qu'il se fréquente.

Mais...

Une chose l'interpella, et la laissa pensive: pourquoi la demander en mariage s'il voulait que leur relation reste secrète !

Cela n'avait aucun sens !

Et puis qu'est-ce que ça voulait dire ça"ça risque de mal finir" ?

Elle soupira et se remit à lire.

-Le 30 octobre.

Ca y est... il s'est enfin décidé. Le Lord, nous a enfin fait part, la nuit dernière d'une de ses machinations. Un truc pas croyable encore, pour attirer Potter dans ses filets. Je plaisante, je plaisante, mais, son plan, il est peutêtre risqué (et très long à exécuter), mais monstrueusement ingénieux. Je me suis toujours demandé pourquoi Voldemort était, après tout, resté au pouvoir durant toutes ces années, c'est vrai, des chefs de groupes auraient pu se démarquer, comme mon père par exemple. Ou bien moi. Je me fais bien voir d'ailleurs de cette pourritaille, tant mieuxça m'évite bien des problèmes. Bref ! Je comprend maintenant, pourquoi il est resté le "leader". Cet homme est horriblement rusé. J'en reste encore pantoi de surprise. Je sens encore cet espèce de souffle se tordre dans mon ventre, me laissant le coeur au bord des lèvres... mais pas de dégout... loin de là. Une sorte de haine, et d'admiration étroitement ficelées.

C'est... vraiment, j'arrive pas à mettre des mots sur ce qui se passe dans ma tête, mais ce que je peux dire c'est que je comprend enfin l'acharnement qu'ont tous ces hommes et femmes à se mettre au service de cet homme capable de vous achever par un de ses regards.

Ginny s'arrêta de lire quelques instants, le temps de calmer les battements acharnés de son coeur. Sa respiration était courte, et irrégulière. Elle aussi, avait le coeur au bord des lèvres, mais pas pour les mêmes raisons que Draco.

Elle commença à se lever, en proi à une nausée passagère, mais elle s'arrêta dans son geste, quand des bruit de pas résonnèrent dans le couloir.

Un grincement de porte la fit sursauter, et elle lacha le journal qui s'écrasa mollement à terre. Ses yeux se fixèrent à la porte, et elle vit avec soulagement Myra refermer doucement derrière elle.

La vieille femme s'approcha d'elle, et ses yeux se posèrent subitement sur le petit carnet noir.

-Miss... que fesiez-vous ?

-Euh... je...

Myra se baissa et ramassa le carnet de Draco, puis le referma et le posa sur le bord du bureau. Puis elle fixa de ses yeux noisettes, Ginny, d'un air pinçé.

Sans relever la tête, la petite rousse tenta de se justifier:

-Je ne voulait pas faire ça... mais, je... il était posé là... et je n'ai...

-Si vous voulez un conseil, commença Myra d'une voix lente et froide. Commençez par cessez de fureter dans les affaires personnelles de votre futur époux, et surtout de le contrariez: cela risque sinon de mal finir, et tout cela serez bien trop... regrettable.

-Je... mmmh. Acquiesa Ginny, non sans fronçer les sourcils.

Comment ça, elle devait cesser "de le contrariez" ? Et elle dans tout ça ? Elle n'était pas une esclave !

Myra sembla satisfaite de la réponse de la jeune femme, et fit demi-tour en annonçant d'une voix joyeuse qu'elle allait lui préparer un bon déjeuner.

-Myra attend ! L'interpella Ginny. Je voudrais savoir... si... enfin, est-ce que tu pourrais me parler un peu... de Draco ?

Myra sembla surprise, mais pas pour autant outrée.

Elle fit quelques pas vers la jeune femme, et s'asseya à ses côtés.

-Il est parfois préférable de rester ignorant de certains détails.

-...

-Draco est quelqu'un de... juste.

-Tu n'es pas obligée de mentir devant moi.

-Très bien. Il a toujours été depuis sa plus petite enfance un garçon... perturbé. On ne peut pas lui en vouloir quand on pense à l'influence qu'ont exercé ses parents sur lui: un père tyrannique et incontrôlable, et une mère glaciale qui ne lui donnait aucune preuve d'amour. Il a toujours eut du mal... à exprimer ses sentiments.

Ginny avait du mal à suivre le court de la conversation, les mots gribouillaient à la va-vite de Draco lui repassaient dans la tête. Elle l'imagina, les yeux brillant face à cet horrible et grossier personnage à la face de serpent: ils l'observaient tous, ces espèces de... mangemorts, ils observaient Voldemort, avec une expression d'admiration servile. Cette singulière et répugnante scène se joua quelques minutes encore dans sa tête, puis elle s'obligea à ne plus y penser.

Un sentiment de dégout la saisit à la gorge, et elle se retint de déguerpir en vistesse vers la salle de bain.

Des larmes lui piquèrent les yeux, et elle retint un sanglot de haine. Elle était persuadé, que Draco... ce salaud qui lui avait fait un enfant, ne s'était pas gêné pour en tuer des centaines... des enfants, des moldus innocents.

Et le pire... s'était que ça lui faisait mal... elle n'arrivait pas à le haïrça lui faisait mal, c'est tout. Elle aurait aimé pouvoir l'extirper à bout de bras, de sa morbide ascension vers le mal... et aussi de...

-Il n'est pas très claire, il est colérique, hautain, imbu de lui même... mais je suis sûre qu'il vous aime. Continua Myra, sans prêter attention au visage blanc de la rousse.

Ginny rougit furieusement et bégaya un "c'est pas ce que je voulais savoir", mais sa mine ne trompa pas Myra qui continua dans ce sens.

-Il ne s'est jamais occupé d'une personne comme il s'occupe de vous. Le soir, quand il rentre, la première chose qu'il fait, c'est vous rejoindre pour voir comment vous vous portez, vous et votre petite fille.

Ginny fronça les sourcils:

-Non ce qu'il veut savoir, c'est si l'enfant va bien ! C'est pas si moi je vais bien ! Et puis, tu crois vraiment, qu'il est capable d'avoir des sentiments ? Je ne sais plus. J'aimerais y croire, seulement... je vois bien qu'il s'enfonce de plus en plus dans les... ténèbres... et je ne peux rien faire pour l'en empêcher. Il n'y peut riença l'attire, c'est génétique.

Myra resta sans voix, devant les dires de sa jeune maîtresse. Un silence tendu s'installa, et Ginny crut bon de le combler:

-En fait... je ne comprend pas vraiment. Dans son journal, j'ai eut l'impression au début qu'il était mangemort plus par obligation que par "plaisir"... mais dans cette dernière lettre... il semble possédé d'un sentiment qu'il ne contrôle pas... s'en est effrayant.

Ginny marqua une courte pause, puis reprit:

-Je... je crois avoir enfin compris... Draco... je ne pense pas qu'il m'aime. Comment peut-on faire souffrir quelqu'un qu'on aime ? Il me fait souffrir, depuis des années. En fait, il s'est embourbé dans une situation d'où il n'arrive pas à s'extirper: la nôtre. Notre relation. Il ne ne sait pas y mettre un terme, alors... il en profite, il se dit que ça lui fera un héritier. L'amour est de toute façon secondaire pour lui, le pouvoir est l'argent, trônent en première place... et...

Ginny continua de débiter pendant quelques longues minutes des phrases sans queues ni têtes, essayant d'analyser au mieux leur situation. Elle aurait voulu croire que ce qu'elle disait était cohérent. Elle aurait vraiment voulu croire, qu'elle avait enfin compris ce qu'elle était pour lui. Mais... elle n'avait rien compris, tout ce qu'elle faisait s'était essayer de se rassurer vainement. S'était, essayer de trouver une explication logique à leur malheur à tout les deux. Rien de plus, rien de moins.

Myra lui mit un doigt sur la bouche. Des rides s'étaient creusées autour de son nez et de son menton: preuve d'une imminente colère.

-Il suffit de dire des sottises ! Vous n'allez pas bien ! Et arrêtez de pleurer, ressaisis-vous, j'ai l'impression d'avoir à faire à une folle alitée dans un hopital psychiatrique. Allongée vous un peu, je reviendrais vous voir plus tard, j'ai du travail moi! Et surtout, ne parlez à personne d'autres de vos inquiétudes ! Tous les domestiques du chateaux, ne sont pas fidèles confidants.

Puis, elle se leva, comme si une épine lui piquait les fesses, et partit d'un pas précipité vers la porte.

-Mais ! Tu... expliques moi ! Dis moi ce qu'il en est de nous ! Qu'est-ce que je fais là ? Sanglota-t-elle. Je me suis perdu... je me suis perdu dans un amour qui n'existe pas. Continua-t-elle en secouant frénétiquement la tête de gauche à droite, comme pour chasser ce sentiment d'échec de son coeur.

Myra claqua de la langue, et Ginny se tut, comme une gamine prise en faute.

-Miss Ginny, je vous prie d'arrêtez, parlez lui-en directement. Je ne suis ni psychologue, ni votre confidente. parlez donc à votre fiancé, et arrêtez de gémir, et de hoqueter ! Si le maître vous trouve dans cet état, toute faute me reviendra, une fois de plus ! Mouchez-vous ! Et surtout, arrangez-vous un peu, comme une futur épouse, digne de ce nom, des centaines de femmes tueraient père, mère et enfants, pour être à votre place ! Vous ne réalisez pas votre chance. Quand le maître rentrera, je veux que pour une fois, ce soit vous qui vous occupiez de son bien être. C'est bien compris ?

Ginny prit conscience qu'elle avait facher Myra, et s'en excusa vivement, ce à quoi la vieille femme répondit par une grimace éxcédée.

Puis, elle essuya ses larmes sur sa taie d'oreiller, et se laissa aller à une langueur soudaine: elle n'avait plus faim, et était surtout très fatiguée, la " douce besogne des larmes", aurait dit sa mère.

Elle esquissa un sourire courageux.

Elle avait fait l'erreur de fouiller dans les affaires personnelles de Draco, et avait faché Myra.

Elle était pratiquement sûre que la vieille femme irait tout raconter à Draco, le soir même.

Malgré tout l'amour qu'elle portait à la vieille, Ginny était assez censée pour se rendre compte que Myra était friande de commérage, et surtout douée d'une hypocrisie à toute épreuve.

Elle soupira pour l'énième fois de la journée, et fixa la vieille horloge fixée au mur: 11h13.

Puis petit à petit sa vue se brouilla, et elle finit par tomber de sommeil au milieu d'une mare de coussins de soie.

oxxxXoOoXxxxo

Une rivière... un ange, le ciel bas.

Elle reprit sa marche le long du sentier, et s'arrêta face au lac miroitant.

Elle fixa l'homme aux longs cheuveux noirs lui descendant jusqu'au dos, et aux larges et puissantes ailes blanches.

Elle lui fit un beau sourire et se pencha face à lui, pour lui voler un baiser au goût de miel.

Puis, l'homme s'envola, et commença une danse majestueuse au dessus du lac, son pied frôlant doucement l'eau bleu du lac.

Elle lui fit des signes de la main, et commença elle-même à danser.

Ses bras fouettant l'air à gauche... puis à droite, se laissant aller à une valse solitaire.

Sa robe tourbillonant autour de ses hanches, révélant ses jambes blanches et fines.

Un sourire illumina ses traits doux, et elle se laissa aller totallement à sa danse solitaire:

Aller à droite, tourbilloner, cesser les mouvements, quelques pas à gauche, sentir l'air secouer sa cheveulure de feu, une pirouette à gauche, quelques pas à droite, les yeux levés vers le ciel.

Puis, une main douce sur l'épaule, laisser entrer le son d'une douce mélodie jusqu'à ses veines.

Elle tourne la tête et embrasse l'homme blond, aux ailes rouge sang.

Elle sent ses mains dans son dos, et son murmure: je t'aime... je t'aime.

Et la mélodie revient, et l'homme l'entraine dans une valse symphonique au dessus du lac miroitant, elle peut toucher les nuages de ses doigts, et ses pieds glissent sur l'eau transparente.

Quelques pas à droite, un sourire, une étreinte... un murmure... réveille toi... réveille toi...

-Ginny, réveille toi !

La jeune femme sursauta et se releva subitement. Elle resta assise sur les fesses, quelques minutes le temps de comprendre ce qu'il se passait.

Où était passé le lac ? et les nuages cotonneux ? Et l'ange aux cheuveux noirs ? Et celui aux cheuveux blonds ? Et la musique ? Et...

-Ginny !

La jeune femme tourna la tête légérement déboussolé, et rencontra un regard gris étincelant.

-Je...

Il recula, et balança sur le lit son petit carnet noir.

-Tu y as touché ! S'écria-t-il, d'une voix sifflante.

Ginny le regarda et essaya de réfléchir, mais bizarrement, ses pensées étaient bloquées, et la haine qui emplissait le regard du blond lui donna envie de rejoindre son rêve.

Elle se leva, et se frotta la tête, histoire de se réveiller.

-Je...

-Alors !

-Ouais. C'est vrai , j'y ait touché... mais, j'ai des circonstances atténuantes !

-... elles ont intérêts à être convainquantes.

-C'est que... tu l'as laissé trainé là... alors moi, je...

Draco n'eut pas même besoin de parler, que Ginny comprenait déjà ce qu'il ressentait: haine, traitrise... vengeance.

-Je... pardon, je suis désolée Draco ! Vraiment...

Il s'éloigna du lit et rangea son carnet dans un tiroir qu'il vérouilla par la suite. Puis il appuya ses mains contre le bureau, pour ne pas à voir la jeune femme.

-Alorsça t'as plu ? Ca t'as fait du bien d'espionner ma vie !

-Je ne l'ai pas lu entièrement, je n'en ait lu que trois pages, sur la centaine ! Je t'assure !

-Et tu crois que ça me fait plaisir d'entendre ça... et dire que je te faisais confiance. Mais en fait, t'es comme toute ces filles, là, qui me suivent pour l'argent ! t'es qu'une traitre ! Une gryffondor ! Rien d'autre ! Tu t'en fou de moi et de ce que je peux ressentir !

-Attend, tu vas un peu vite là ! Dit-elle avec calme, et elle se retint d'ajouter "ce que tu peux ressentir ? Toi ressentir quelque chose "

-Mais c'est ce que tu es ! Hurla-t-il en se retournant à toute vitesse. Pourquoi se voiler la face, Ginny ? Ont est pas fait l'un pour l'autre ! Depuis un an on ne se parle casiment plus ! Pas même un regard ! Ont a du faire l'amour cinq fois dans l'année en tout et pour tout ! Tu crois vraiment que c'est de l'amour ça !

Ginny resta silencieuse.

-Tu vas trop vite, là, ont parlaient de ton journal, et tu passes directement à notre vie de couple, t'es pas bien ! Et puis, je te signale au passage que je suis enceinte, et que je vais pas faire l'amour tous les jours, pour tes désirs personnels !

Elle le contourna, et se dirigea vers la porte, mais il l'arrêta, le regard fou.

-Où tu vas ! On a pas finis de parler !

-Qu'est-ce que t'as envie de me dire d'autre ! C'est bon, j'ai compris: tu me détestes, tu ne me feras plus jamas confiance, tu me trouves frigide, il n'y pas grand chose d'autre à ajouter ! Alors, tu m'excuseras mais ta présence... m'incommode.

-Ma présence... t'incommode ? Comment... oses-tu me dire ça... alors que... alors que je me démène pour...! Bordel, je fais tout pour que tu ais une vie parfaite ! J'en ai ma claque de ta connerie ! T'es qu'une Weasley au final, et tu ne changeras pas !

-Ah ouais ? Tu essaie de me donner une vie parfaite ? C'est vrai que de m'éloigner de ma famille et de mes prôches m'aide beaucoup à pas sombrer dans une dépression ! Bravo, Draco, bravo... ma vie est super ! Rester assise toute la journée à faire la poule qui couve son oeuf et qui attend sagement le retour de son bien aimé fiancé c'est super... woah ! C'est génial... j'aurais pas pu rêver mieux ! Me faire ermite dans un chateau moche, noir et hanté ! C'est la grande vie ! Et puis... être la futur femme d'un mangemort, animé d'une abjecte et servile adimration pour les ténèbres... c'est... Merci du fond du coeur ! J'aurais pas pu espérer mieux !

-La porte est grand ouverte si tu en as marre ! Je t'ai jamais prié pour que tu restes ! Et, je te ferais part d'une chose ma jolie: moi Draco Malfoy, ne suis, et ne serais jamais animé de servilité envers quelque chose ou quelqu'un... c'est moi le maître... c'est moi qui dirige, je ne suis pas un vulgaire esclave, ni un Weasley, c'est bien compris ? S'écria-t-il d'une voix hautaine.

-Ouais, c'est ça, t'as raison, suppot du serpent, je vais partir, ta connerie me submerge, je peux pas y faire face, j'ai peur qu'elle m'atteigne... mais d'abord, une petite question: Qu'est-ce que c'est que ce foutu plan organiser pour piéger Harry !

-Tu es une mangemorte ? L'interrogea-t-il avec calme.

-Bien sûr que non ! Siffla-t-elle, agacée.

-Eh bien, tu as ta réponse alors: toutes les informations sont et doivent rester secrètes. Cela ne te regarde en aucun cas.

Ginny le fixa, les yeux flamboyant de colère.

-Tu savais bien à quoi t'attendre quand même ! Les mangemorts ne s'amusent pas à cueillir des fleurs pour fabriquer des charmes d'amour ! Cria-t-il d'une voix rauque.

-Très bien..., commença-t-elle.

Elle savait inutile d'argumenter plus sur ce sujet, il ne lui dirait Rien !

-Dernière petite chose: les lettres de ma mère, qu'en as-tu fait ?

-Qu... quoi ? Dit-il, sa colère retombant légérement.

-Tu les as brûlé ou un truc dans le genre ?

Elle poussa un long soupir.

-Ca ne m'étonnerait pas. Conclut-elle.

-Tu as été la voir ? Sans même m'en parler ? J'en étais sûr ! Et bien, bravo à toi aussi Ginny, tu voulais ruiner tous mes efforts pour protéger ta petite personne: bravo, t'as réussis en beauté. Tu es une digne Weasley !

-Vas te faire foutre... c'est tout ce que j'ai à te dire, mais lâche moi avant ! Et arrête de prononcer le nom des Weasley, car d'abord, tu te répète et deuxièmement tu le salis.

Il ressera la pression sur ses poignets et une lutte silencieuse commença. Ginny parvint à se détacher à de son étreinte et le gifla si fort, qu'une large trace rouge apparut quelques secondes après sur la joue de Draco.

Il resta muet de surprise, et l'observa, les yeux exorbités.

-Voilà, tout ce que tu mérites ! Termina-t-elle.

Elle se dirigea la pas chancelant vers la porte, son ventre la faisait souffrir, elle avait mal si mal.

Elle n'arrivait même plus à forcer le pas.

Draco dut s'en rendre compte, car sa voix et sa colère retombèrent, et il se précipita vers elle pour la soutenir:

-Qu'est-ce qui t'arrive ! L'interrogea-t-il.

Il était plus pâle qu'à l'habitude et sa voix tremblait.

-Rien ! Lache moi !

Elle se dégagea de sa pogne, lui claqua la porte au nez, et partit vers la cheminée. Elle attrapa un peu de poudre et juste avant de murmurer son ancienne adresse, elle ajouta:

-Tu ne feras pas de moi une mangemorte en m'épousant, Draco. Si s'était ça ton intention, tu te trompes grossièrement. Ce n'est pas moi changerais pour toi. C'est toi qui devras changer... et si tu ne le peux pas, on a plus rien à faire ensemble.

-Que... quoi ? Murmura-t-il.

Mais, elle disparut dans un nuage de fumée vert, juste avant qu'il ne puisse comprendre ce qu'elle insinuait.

Il resta quelques minutes à contempler l'âtre de la cheminée, jura, puis donna un coup de pied dans un vase de marbre blanc, déjà cassé par Ginny précédemment.

Puis, il s'affala sur un fauteuil en cuir noir, et se servit un verre de cognac.

Il était pour le moment plus effrayait par les traits tirés, et le malaise passager de sa futur femme que de leur insipide dispute.

-Quelle idiote...


A suivre...


Voilou, c'est bon pour ce chapitre ! Je ne vous cache pas que je l'ai réécrit trois fois avant d'être moyennement satisfaite, bizarrement, je l'aime pas trop ce chapitre, je préfère le prochain.

Enfin bref, j'espère que vous n'avez pas été déçu ! A la semaine prochaine !

Kiss, Alysia