Salut à tous !

Voilou ! ce nouveau chapitre est dans le même style que le précédent, sauf que la fin redevient... dans le style des premiers chapitres, puis pour les chapitres qui vont suivre, je ne sais pas trop. Je sais juste que les derniers chapitres de ma fics seront tragiques. Voilà tout ce que je peux vous dire !

Donc, comme beaucoup m'ont demandé le nombre de chapitres que je comptait écrire pour cette fic, je vous répondrai juste que je ne sais pas trop... une dizaine de chapitre, une douzaine, une quinzaine tout au plus ? Peut-être plus ? Je n'en sais rien ! Ce sera au gré de mon inspiration !

Ps: je ne me suis pas relu parce que je n'ai pas le temps... donc s'il y a des fautes, veuillez m'en excuser !

Désolée, je n'ai pas le temps dé répondre aux reviews, alors soit je le ferais dans la semaine, soit pour le prochain chapitre, mille pardon, et je vous adore tous !


Chapitre 5: Une journée au ministère, partie 2.


Ginny se hissa sur la pointe de ses pieds, et chercha activement du regard son grand frère.

Elle aperçut dans un coin reculé une tête rousse, et saisit la main du petit Joe pour se diriger vers Ron.

Mais ce fut sans compter sa terrible malchance, qui la fit s'arrêter nette en plein milieu de la grande salle.

En fait, sa malchance se devait plutôt de portait un nom : Draco malfoy.

Elle resta silencieuse un moment, faisant face à l'homme de haute stature, sans broncher.

Puis, d'un geste las, elle se décala d'un pas et reprit sa route, mais pour l'énième fois de sa vie, Draco lui barra le passage, désirant apparement avoir une petite conversation avec elle.

-Tiens, comme on se retrouve... le hasard... fait bien les choses.

-Il fait mal les choses aussi de temps à autre. Répliqua-t-elle, en observant l'état de ses ongles.

-Mmmh.

Joe secoua le jeans de Ginny et lui lança un regard impatient. Elle le calma d'une caresse sur la tête, et lui intima le silence d'un regard.

-Tiens, à ce que je vois, tu te traines toujours... cet espèce de... gamin.

-Ce "gamin" est mon neveu.

-Ah..., encore un rejeton Weasley, Poudlard va-t-il être encore pris d'assaut ? Dit-il avec une note d'ironie.

-Je crois que tu es mal placé pour me dire ça, tout en sachant que notre enfant est en partie Weasley.

-Mh. Mais aussi en partie Malfoy. Corrigea-t-il, avec un petit sourire contrit.

-Je crois que ce n'est ni le moment, ni le lieux d'avoir ce genre de discussion. Alors, si... tu n'as rien de plus interressant, voir d'instructif à me dire, je te laisse, car... j'ai, une journée plus ou moins remplie qui m'attend. S'écria-t-elle, sur une note professorale.

-Je te l'accorde, ce n'est peut-être pas très interessant,... mais je pourrais te montrer des choses plus ou moins... instructives si tu insistes, mon amour. Murmura-t-il, avec un sourire en coin.

Elle leva les yeux au ciel, et crispa la machoire d'agacement.

Mais le faisait-il exprès ou quoi de la retenir pour lui dire de telles imbécilités ?

Elle ne put, tout de même pas, s'empêcher de rougir en imaginant les "choses instructives" que son futur époux souhaitait lui montrer.

-Bien, c'était... très...-elle se retint de dire "instructif", amusant comme conversation. Seulement, je dois vraiment y aller.

Elle le contourna, mais il la rattrapa de la main, en s'écriant:

-Tiens, Mr le ministre, je souhaitait vous présenter ma... délicieuse futur épouse.

Il la fit pivoter sur elle même et la planta face à un homme de taille moyenne, la soixantaine passée, avec une étrange moustache aux pointes retroussés.

Le nouveau ministre, pensa-t-elle, en ayant une fugace pensée pour le défunt Fudge.

-Ginny, voici Mr le ministre Madmarl.

Elle lui tendit à contre coeur la main, et se retint de grimacer quand elle sentit la texture moite et poisseuse de l'horrible main boudinée du ministre lui secouait la sienne.

-Enchantée, s'entendit-elle dire.

-Tout le plaisir est pour moi, ma chère... ?

-Ginny Weasley.

Le ministre haussa un sourcil en lançant un regard vif vers Draco.

-Weasley... êtes-vous apparentée à ce cher Arthur Wealsey... du département des affaires moldus ?

Ginny hocha la tête et précisa à l'homme, aux étranges moustaches, que le dénommé Arthur était en faite son père.

-Eh bien, alors, vous êtes la soeur de ce cher Ronald, sous-directeur du département des jeux et sports magiques.

-Oui en effet.

-Vous savez que votre frère à un sacré caractère, apparement, son supérieur hiérarchique Miss Pavlov a beaucoup à hausser du ton avec lui. Dit-il dans un clin d'oeil amusé.

Elle afficha un sourire soulagé, cet homme lui paraissait malgré ses horrible mains moites, plutôt respectable; au début, elle avait eut peur que le ministre, connaissant Draco, ne soit en fait qu'un traitre, et partisan du serpent.

Mais, ses bonnes remarques et son franc parler, lui avait donné un tout autre opinion.

-Eh bien, mes chers, si vous souhaitez déjeuner en notre compagnie à ma table, j'en serais ravi. Conclua le minsitre en fixant tour à tour Ginny et Draco.

La jeune femme repoussa une de ses longues mèches rousses en arrière et fit un sourire d'excuse:

-Eh bien, je suis désolée Mr le ministre, mais n'ayant pas revue mon frère depuis un certaine temps, je comptais déjeuner en sa compagnie. Dit-elle, trouvant dans cette excuse un immense soulagement.

Elle ne souhaitait pas diner avec Draco. Il en était hors de question ! Ils se seraient sûrement encore disputés, mais alors si cela devait en plus se passait en publique, elle aurait vraiment, mais vraiment tout gagner !

Draco lança un regard noir vers elle, mais ne répondit rien.

-Mais voyons ma chère ne soyez pas ridicule, dîtes donc à votre très cher Ronald de déjeuner avec nous ! Et à votre fils aussi... bien sûr. Dit-il en fixant Joe.

Ginny resta coite de surprise et ne trouva ni le courage, ni la force de répliquer.

-C'est le fils de son frère. Corrigea Draco.

-Mh. Répliqua pensivement le ministre. Bon eh bien à tout de suite, alors, Draco, suivez-moi, nous devions passer quelques secondes voir votre avocat pour le cas de votre père...

-Oui.

Il se tourna vers la petite rousse, qui gardait obstinément les yeux baissés vers Joe, et lui fit un petit sourire amusé.

-Eh bien à tout à l'heure, ma chérie.

Il se pencha et laissa un léger baiser sur ses lèvres, puis fit demi-tour, dans une attitude fière et hautaine.

Ginny le fixa quelques minutes et eut l'envie irresistible de lui jetter sa chaussure à la tête.

Elle pivota sur ses talons, murmura pour elle même: imbécile, et finit par rejoindre Ron, retenant tant bien que mal Joe par le bras. Apparement, le jeune garçon en avait assez de ne rien faire.

-Ah les enfants..., soupira Ginny.

-Papa !

Joe sauta sur son père, qui le rattrapa au vol. Il en eut le souffle coupé, et grimaça.

Il hissa lentement Joe sur ses épaules, et fit un sourire à sa jeune soeur.

-Alors, comment tu trouves mon bureau ?

-Hem... très... mignon.

-Mignon ?

-Encombré je dirais en fait..., se moqua la petite rousse en tirant la langue.

Ron maugréa dans sa barbe (qu'il n'avait pas) et reprit d'une voix plus claire:

-Bon, en tout cas, vous avez été long, ça fait une bonne quizaine de minute que je vous attend. D'ailleurs, ce goinfre de Miguel en a marre au bout de cinq minutes d'attente, et il est partit déjeuner avec des collègues.

-Mh. Comment s'est passé ta réunion ? L'interrogea-t-elle, en espérant gagner du temps.

Et si elle sautait tout bonnement l'heure du déjeuner ?

-Rohlàlàlà, moi aussi j'ai super faim-dit-il en se tenant le ventre d'une main, je te raconterais comment s'est passé ma réunion à table, viens on y va.

Ginny grimaça et le retint d'une main.

-Hem... j'ai juste une petite chose à te préciser... ah ah ah, je suis sûre que tu vas être ravi ! Hem, euh, on va déjeuner en compagnie du ministre... je l'ai rencontré tout à l'heure, et il m'a invité à sa table.

Ron ouvrit de grands yeux, et la fixa longuement:

-Avec le ministre ?

-Moui..., répliqua-t-elle, un peu embarassée.

-Mais, t'es super soeurette ! Je t'amènes une heure à mon travail, et tu te débrouilles pour que l'on déjeune avec le big boss !

-Ah ah... contente que... tu sois... euh, content.

-C'est super ! Dit Ron, avec un grand sourire. Allez on y va !

-Si tu y tiens tant, murmura Ginny, en trainant le pas à la suite de son grand frère et de son petit neveu.

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Ils s'engouffrèrent par la large porte menant à la cafétéria et cherchèrent du regard le ministre.

Ron le repéra dans un coin reclut, et ils se dirigèrent avec enthousiasme (Ginny poussa un soupir à fendre l'âme) vers la longue table blanche.

Ron s'arrêta quelques pas avant la table et son regard se figea. Ginny releva la tête et observa ce qui figeait ainsi son frère et sa réponse ne fut pas longue à trouver: son fiancé, accompagné par deux de ses collègues, plus ou moins supects.

Elle espérait qu'il ne lui en voudrait pas trop d'avoir omis de lui préciser que son pire ennemis serait présent à sa table...

Elle le tira un peu par le bras pour l'encourager, et ils reprirent leur route.

Le ministre les salua chaleureusement et indiqua deux places de libres face à lui, à Draco, et à un certain Dubh Mcfooll.

Ginny dut s'assoir à contre coeur face à son fiancé, et s'empressa d'installer son neveu sur ses genoux.

Le ministre lui fit un sourire avenant, et claqua des doigts.

Une petite elfe aux longues oreilles vertes se dirigea avec vivacité vers eux, et vint accoster la jeune femme.

-Miss, Turb va m'occuper de votre enfant, miss, laissez-le faire, Turb l'emmène manger avec les autres enfants, miss.

Ginny n'eut pas le temps de répliquer, que la petite elfe lui enlevait déjà Joe des genoux pour le trainer vers une petite table plus loin, où une douzaine de chérubins et d'enfants mangeaient avec l'aide de plusieurs elfes de maisons.

-Hem. Se contenta-t-elle de dire, puis, elle jeta un regard vif vers Ron, et refixa de suite son assiette quand elle aperçut le teint cireux qu'il arborait.

Il n'avait pas l'air très content de cette petite dinnette improvisée par ses soins.

Le ministre fixa son regard vers Ron, et entama une enjouée discussion traitant du futur match de quidditch opposant les anglais et les coréens.

Ron sembla quelques peu se détendre, et sa soeur en fut soulagée.

Elle garda le visage baissé vers ses mains jusqu'à ce qu'elle entende Draco engager la conversation avec quelques uns de ses collègues.

Là, elle redressa la tête vers le ministre et s'interessa à leur conversation.

-Vous avez rencontrez quelques problèmes techniques pour l'installation des gradins ? Interrogea le ministre d'un air surpris.

-Eh bien, pour être honnête, un peu oui, mais nous avons tout de même reussi à tout finir dans les temps, et ils ne nous reste maintenant que les sorts anti-moldu à installer autour du stade. Plus bien sûr le terrain de jeu à préparer, mais ce ce n'est plus grand chose comparé au boulot monstre déjà effectué.

-Ces coréens, tout de même, ils exagèrent, ils ne..., commença la ministre, mais il s'arrêta bien vite en voyant la nourriture apparaître dans son assiette.

Il se frotta goulument les mains, et attrapa sa fourchette.

-Eh bien, je ne peux que vous souhaitez bonne appétit, mes chers ! S'écria-t-il en fixant le poisson fumé et les pommes de terres dans son assiette.

Ginny baissa la tête vers le plat, horrifiée. Un énorme poisson grillé était étendu, et l'écoeurante odeur lui montait à la tête. Elle parvenait presque à voir une dernière étincelle de vie dans son gros oeil vide.

Elle n'avait jamais aimé le poisson, encore moins entier ! Mais depuis le début de sa grossesse, ce plat lui était devenu plus qu'insoutenable.

Elle posa discrètement la main sur sa bouche, et déglutit difficilement.

Sa salive se coinca dans sa gorge, et elle fut prise d'une quinte de toux qui dura une bonne quizaine de secondes.

Draco fixait tour à tour le poisson puis elle, un sourire amusé aux lèvres.

Quel abruti ! pensa-t-elle, il savait bien que la vue du poisson lui donnait d'horribles nausées, et il ne faisait rien pour l'aider...

-Eh bien ma chère, seriez-vous... quelques peu incommodée par la vue de ce si beau... spécimen ? L'interrogea le blond.

Elle crispa sa main gauche sur sa cuisse et le fusilla du regard.

-Si tu continues comme ça Draco, ce n'est pas aux toilettes que je vomirai mais sur ta tête ! S'écria-t-elle, un peu trop fort.

Le ministre et Ron détournèrent la tête de leurs plats respectifs pour la fixaient avec étonnement.

Elle essaya de sourire, mais ne put afficher qu'un rictus.

-Je... le poisson, depuis que je suis enceinte... me donne envie de vomir..., s'excusa-t-elle.

Draco fit nonchalement disparaître la chose grillée et malodorante d'un claquement de doigt, et à la place, fit apparaitre une soupe verdâtre.

Elle le fixa, d'un air qui se voulait méprisant.

-Excuse moi, mais... la vue d'une soupe d'épinard ne me met pas plus en appétit. Indiqua-t-elle.

-Oui, mais la soupe, ça fait grandir, allez, avales ça, c'est pas bien dur, et puis, tu n'as plus que la peau sur les os-dit il d'un oeil scrutateur en se penchant vers elle, si tu continues comme ça, le bébé ne tiendra pas le coup.

Elle fronça les sourcils, et le fixa longuement.

Qu'est-ce qui lui prenait donc ? Ca devait bien être la première fois qu'il s'interessait autant à sa santé... et de plus, en publique !

-Un jour à marquer d'une croix, murmura-t-elle pour elle même.

Elle se força et mangea la moitié du bol, puis cria grâce, et finit par obtenir ce qui l'interressait : un plat remplit de frites et un grand verre de jus de citrouille, et non de tomate (pour changer).

-Merchi Ron.

L'interessé lui fit un sourire attendrit, et fixa froidement son futur beau-frère.

-Ma femme était pareille quand elle attendait Joe, elle ne voulait que des frites, et de la salade, bizarre..., c'est vrai que la vue de cette horrible soupe... n'est pas très... appétissant.

Le blond le jaugea du regard, l'air de dire, "toi une femme ?", puis détourna son attention du roux.

Ginny caressa la main de Ron, pour le retenir de dire une bétise, puis quand tous eurent fini, elle voulut se lever, mais le ministre l'interrompit.

-Eh bien, miss, dîtes-moi tout, pour quand est votre enfant ?

-Janvier, si tout se passe bien. Dit Ginny, dans un sourire.

-J'ai crut comprendre que vous alliez vous marier, vous et Mr Malfoy ? Continua le ministre, ne voyant pas le regard désespéré que Ginny affichait.

Ron fronça les sourcils et grommela dans son coin.

-Oui, Mr le ministre, nous allons nous marier en décembre. Répliqua Draco à sa place. Et vous êtes d'ailleurs invité.

Ginny eut envie de se taper la tête contre la table, mais se retint, car ... ils l'auraient sûrement tous pris pour une folle.

Elle voulut regarder Ron, mais il gardait les yeux, obstinément baissé vers ses pieds.

Son visage était de marbre, et seul ses oreilles cramoisis révélaient son accablement.

-Oh et ce sera un grand mariage ? Renchérit l'homme à côté de Draco, un grand brun aux yeux étrangement rapprochés.

-Mh, pour ça..., commença le blond.

Ginny se releva vivement, et fit un pas en arrière en souriant.

-Hem, désolée, mais... euh, il y a... enfin, j'ai l'impression que... Joe ne ... a quelques problèmes ! Je vais aller voir. S'excusa-t-elle, en bafouillant.

Puis, elle partit d'un pas raide jusqu'à la petite table des enfants, se pencha vers Joe, et lui proposa d'aller s'amuser dans le bureau de Ron.

Il acquiesa vivement, et partit en la devançant vers la sortie de la cafétéria. Ainsi s'achevait un long et houleux déjeuner "en famille".

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-Tu ne m'avais pas dit que ton espèce d'arrogant et horriblement mesquin de fiancé partagerait notre table ! Trépigna Ron, le doigt pointé vers sa soeur, en signe d'accusation.

-Roh, ne sois pas grotesque Ron, qu'est-ce que ça peut changer ? Tu devras le fréquenter encore de toute façon, alors habitues-toi...

-Moi qui avait presque allumé un feu de joie en sortant de Poudlard en pensant que je n'aurais plus jamais justement à le fréquenter ! Mrrr !

Ginny pivota sur sa chaise, et le fixa le regard noir.

-Tu as allumé un feu de joie, alors que tu savais bien que j'étais avec lui ! Tu ne comptait donc plus me revoir ? Merci beaucoup.

-Ne joues pas à l'idiote, tu as parfaitement compris, ce que j'insinuais !

-Parfaitement ! S'écria-t-elle, en fronçant les sourcils.

-Parfait ! Répliqua-t-il, acerbe.

-Parfait ! Conclut-elle, en retenant le grognement qui menaçait de lui échapper.

Elle se leva, le toisa froidement et se dirigea vers la porte.

-Tu ressembles de plus en plus à ton fiancé ! Lui hurla-t-il, à travers son bureau.

Elle pivota vivement sur ses talons, et rajouta avant de passer la porte:

-Je préfères lui ressembler plutôt que de devenir une personne parano et frustrée ! Un peu comme toi, quoi !

Les yeux du roux s'agrandirent de surprise, et il resta là, les bras ballants, à la fixait, la bouche entrouverte.

-Referme la bouche, on dirait un poisson mort ! Et tu sais bien que je ne supportes pas le poisson. Ajouta-t-elle, froidement.

Puis, elle referma soigneusement la porte derrière elle, pas vraiment déçue de cette nouvelle et insipide dispute, mais plutôt agaçée.

Elle avait l'habitude de se disputer avec son frère, alors il n'était pas étonnant qu'ils reprennent leur train-train quotidien de disputes houleuses et monotones comme ils l'avaient toujours fait depuis leur enfance.

Elle soupira et jetta un oeil autour d'elle.

Le couloir était illuminé, et Joe était assis non loin de là, et s'amusait avec un elfe de maison.

Elle s'approcha de lui et lui fit un sourire.

-Pourquoi papa et toi vous avez crié comme ça ? S'informa-t-il.

-Mmmh, c'est rien. Amuses-toi encore un peu avec... ton ami, moi je vais faire un tour.

Elle lui baisa le front, puis se dirigea vers la porte à double battant.

Elle avait dans l'intention de se balader un peu, dans le quartier des... aurors.

Elle savait bien qu'Harry était encore en congé, mais elle espérait glaner quelques informations sur ce qu'ils faisaient exactement contre le cas "Voldemort".

Elle s'approcha des ascenseurs et rechercha activement du regard l'information souhaitée.

Elle afficha un sourire, s'engouffra dans la petite pièce, et appuya distraitement sur le bouton n° 7 avec l'indication -quartier des aurors-.

Au bout d'une minute, la porte coulissante s'ouvrit dans un horrible grincement, et elle s'extirpa de la petite pièce en soufflant.

Elle n'aimait pas ces étranges moyens de transports, elle étouffait là dedans.

Deux notes rouge et verte voletantes lui frolèrent la tête et se dirigèrent vers une porte entrouverte.

Elle les suivit du regard, puis se décida à y aller.

Quelques minutes plus tard, elle se trouvait face à une plaque dorée indiquant -quartier des aurors et affaires magiques-.

Elle hésita quelques instants, et se demanda si elle avait vraiment le droit de faire ça.

Puis, une idée lumineuse lui traversa l'esprit et elle toqua à la porte.

Dix secondes plus tard, la porte s'ouvrit sur un large et spacieux couloir, illuminé de torche.

Un elfe de maison lui intima d'entrer et elle s'éxécuta.

-Morag peut faire quelques choses pour vous, miss ? Morag ne croit pas vous avoir déjà vu avant, vous n'êtes pas auror, Morag présume ?

-Hem, non, mais, je suis une amie de l'auror Harry James Potter, je pense que vous le conaissez, non... ?

-Oh, oui, miss, bien sûr ! Morag le connaît, quel grand homme ! Un grand homme, dans les deux sens du terme ! Il est très gentil avec Morag, et lui offre de temps en temps des chaussettes et des chemises ! S'écria l'elfe plus grand que la normal, en souriant de toutes ses dents jaunies.

-Hem... eh bien, Morag, Harry Potter, m'a demandé de lui rendre un service, il voudrait que je récupère dans son bureau quelques papiers, pour lui.

Le visage de Morag s'assombrit et il se tortilla nerveusement d'un pied sur l'autre.

-Harry Potter est très gentil, et Morag l'apprécie grandement, seulement... vous comprenez miss, Morag n'a pas le droit de laisser entrer les... "spectateurs".

-Mais... oh... c'est qu'il va être... déçu. Conclua Ginny en perdant son jolie sourire.

Morag se tordit les mains et regarda de droite à gauche.

-Eh bien... si c'est pour... Harry Potter... Morag peux peut-être faire quelque chose... mais, promettez à Morag que vous serez rapide, et que vous irez directement au bureau de Mr Potter !

-Oh ! Merci Morag, je te le jure !

-Je vous laisse dix minutes miss, pas plus. Conclut Morag, en ruisselant légèrement.

-Très bien !

Ginny s'avança dans le couloir et suivit les indications du petit elfe pour atteindre le bureau de son ami.

-Espérons qu'Harry ne m'en voudra pas. Murmura-t-elle, pour elle-même.

Au bout de quelques minutes, elle s'arrêta devant une porte portant la plaque "Mr Harry James Potter, auror 3ème stade".

Elle poussa la porte et s'engouffra dans la pièce.

Elle resta quelques secondes à admirer la salle, puis s'activa et feuilleta les dossiers trainants négligemment sur le bureau.

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Des bruits de pas précipités la firent sursauter, et elle relacha fébrilement le dossier qu'elle tenait.

Elle observa la porte d'un oeil vif, et se précipita dessus pour la vérouiller.

Comme on dit "on ne se jamais..."

Elle attendit quelques minutes et expira lentement quand les bruits de pas s'éteignirent.

Elle repartit vers le bureau et rangea soigneusement le dossier là où elle l'avait trouvé, en l'occurance sur une étagère basse, puis prit soin de replacer tous ce qu'elle avait touché.

Elle saisit une plume et une feuille vierge et écrivit ces quelques mots:

"Je suis passé pour te voir, mais tu n'étais pas là, tu es encore en congé, ce n'est pas bien grave, mais dès que tu le peux, joins-moi pour qu'on fixe un rendez-vous. Je pense que l'on a beaucoup de choses à se dire... si tu vois ce que je veux dire. J'ai plusieurs... informations interessantes à te communiquer.

Amicalement, G. W."

Dix minutes plus tard, elle était devant l'ascenseur et appuyait machinalement sur le bouton d'appel.

Elle avait chaleureusement remercié Morag pour son aide, et lui avait demandé de ne parler à personne de sa "visite".

Elle s'engouffra dans la petite et étouffante pièce et appuya sur le bouton rdc, mais un homme de haute carrure, bloqua la porte coulissante, et se contortionna pour entrer dans l'ascenseur.

Ginny se retint de pester, en voyant la grandeur et la carrure de l'homme. Il aurait put être un géant s'il avait une vingtaine de centimètres de plus.

Tout au plus était-il un demi-géant...

Elle toussota, et se cala contre le mur, pour éviter d'être étouffer par la large veste carreaux du grand homme.

Il baissa les yeux vers elle, et elle lui fit un signe cordial de la tête, pour le saluer.

Il ne répondit pas, et renseigna l'ascenseur.

Il descendait au 4ème étage.

Le temps sembla passer au ralenti, et Ginny implora silencieusement l'ascenseur de se dépécher.

Cet homme, en plus de sentir horriblement mauvais-un mélange de musc et de transpiration, semblait pour le moins cruel.

Ses petits yeux noirs injectés de sang, la fixait sans interruption, et un rictus amère ornait la figne ligne, lui servant de bouche.

-Mmh... tiens donc ! Je me disais bien que je vous connaissez,... madame Malfoy. Commença le géant, en la toisant de toute sa hauteur.

Ginny sursauta et fixa l'homme.

-Mademoiselle Weasley. Draco et moi ne sommes pas encore mariés, précisa-t-elle, d'un ton cassant.

-Mmh. Une question de temps, pas vrai ? Je suppose que vous êtes venu pour les résultats du procès de votre futur beau-père ?

Ginny afficha un air de totale incompréhension, et le géant précisa:

-Vous savez, le procès... il est fini, et les juges sont en délibération, pour la peine à appliquer. Moi même, suis venu pour connaître la sentence... Lucius, fut un de mes... plus chers amis. Continua-t-il, avec un sourire hautain.

La jeune femme hocha pensivement la tête.

Elle s'appréta à répondre, mais elle fut coupée par le grincement de la porte coulissante, qui s'ouvrait sur une pièce large et humide.

L'homme lui sourit et s'extirpa de l'ascenseur.

Ginny hésita une seconde, puis poussé par sa curiosité naturelle, suivit l'homme.

Une petite troupe était agglutinée devant une porte noire à double battant, et un brouhaha agaçant résonnait dans la grande pièce.

Ginny observa d'un regard vif les personnes présentes. Elle en connaissait une ou deux.

Des amis à Draco, mais les autres...

La porte s'ouvrit avec fracas, faisant reculer la petite troupe pésente, et Ginny pâlit en voyant Lucius Malfoy encadré par deux hommes de haute stature.

Des chaines liées ses poings et ses pieds, sa mine était cireuse, le blanc de ses yeux tiré sur le rouge et sa bouche tirée en un sourire dément, laissait apparaître une paire de dent étincelante.

Il ressemblait au diable en personne, avec ses longs cheuveux presques blancs éparses sur ses épaules.

Les deux gorilles d'hommes, le poussèrent brusquement lui intimant d'avancer, et ils se mirent à crier des "laisser le passage" !

Ginny plissa les yeux, et vit apparaître dans l'encadrement de la porte son fiancé.

Draco avançait lui aussi, et pour la première fois de sa vie, il paraissait à "l'ouest".

Autrement dit, il se trainait, les yeux fixant le vide, et la bouche entrouverte.

Ginny eut l'impression que s'il tombait, il se briserait en mille morceaux.

Un homme d'allure aristocratique suivait Draco dans son "ascension", et lui semblait énervé.

Il fit claquer sa malette contre le mur et laissa échapper un juron grossier.

Un dernier groupe de cinq hommes et femmes apparurent et fixèrent la foule.

Les deux hommes encadrant Lucius, le forçèrent à s'arrêter et à faire face aux jurés.

-La sentence a été prononcé, Mr Lucius William Malfoy, ici présent a été condamné à subir le baiser du détraqueur, le dix-neuf de ce mois, pour trahison envers sa patrie, et meurtres sur sorciers et moldus innocents. Pour de plus amples informations, adressez-vous à Mr Standley. S'écria un vieil homme d'une soixantaine d'année.

Puis, se fut la débandade et des cris de protestations résonnèrent dans la pièce.

Ginny eut envie de se boucher les oreilles, mais elle était trop occupé à fixer Draco.

Il s'avançait dans sa direction et ne semblait pas l'avoir remarquer. Elle le devança et lui attrapa le bras.

Son regard gris embrumé se fixa sur elle, et il resta silencieux.

-Qu'on reconduise le condamnée à sa cellule. Trancha le vieil homme qui présidait la foule.

Un des deux gorilles donna une claque retentissante sur le crane de Lucius et lui indiqua la sortie du menton.

-Bande de salopards ! J'ai été fidèle à mes convictions ! Le maître saura me venger et vous tous, espèces de fils de putes vous le pairez de vos vies ! Hurla Lucius en se tortillant frénétiquement.

Il reçut en "récompense" un coup de pied magistral.

La jeune femme sentit Draco se raidir sous sa poigne, et elle le tira un peu à part vers le mur, pour l'empêcher de bloquer le passage.

Mais, il resta de marbre, et observa son père s'approcher petit à petit de lui.

-Tiens, mais qui voilà... mon batard de fils. Fiston, fiston, moi qui ait agit pour ton bien, tu n'as même pas réussis à me sortir de ce pétrin... ! Je ne suis pas fier de toi ! Commença Lucius en s'arrêtant à quelques centimètres de Draco.

Les gardes s'apprétèrent à le frapper pour l'obliger à reprendre la route, mais Draco les stoppa d'un regard.

-Tu es un raté, mon fils, j'ai peine à te le dire ! Tout ce que tu as su faire dans ta putain de vie s'est engrossé cette pauvresse ! Oh ça oui, tu as hérité de moi sur ce point, mon baiseur de fils, tu n'as hérité de moi que ça d'ailleurs ! Ni la grandeur, ni la puissance ! Ni le pouvoir ! Tu n'es capable que de te faire une sale gosse, fille d'une putain de pauvre famille, bravo je suis fière de toi ! Cracha-t-il en direction de Draco.

Puis son regard se dirigea vers Ginny, et il s'appréta à reprendre son monologue, mais Draco le devança.

-Tu n'as eut que ce que tu méritais, père. -Avança-t-il, hypocrite-. Etre le serviteur du mal n'engendre que le mal, je n'aurais rien pu faire pour te sauver. Alors, Adieu... et... adresse à Merlin une dernière petite prière, peut-être sera-til plus clément avec toi.

-Va pourrir ! Traitre, batard de gosse, toute ta famille et ta vie sera un enfer, le maître ne sera pas clément envers toi ! Et tu n'auras..., Continua Lucius, mais il s'arrêta, pris d'une soudaine quinte de toux.

Ginny ouvrit de grands yeux surpris. En enfonçant ainsi son père, Draco se sauvait lui-même la face, en insinuant qu'il ne servait pas le mal.

Mais... des mangemorts devait bien trainaient dans la salle, et... la tactique de Draco n'était au final qu'une épée de Damoclès.

Dès que tout serait finis, le serpent le punirait pour cette "proclamation".

Les gardes sur un regard du jeune blond, entrainèrent Lucius vers l'ascenseur et quelques secondes plus tard, ils avaient disparu.

Draco se tourna vers les personnes présentes, et les toisa de tout son haut, d'un air méprisant.

-Vous pouvez disposer, le spectacle est... terminé. Argumenta-t-il de son habituel air supérieur.

Ginny soupira et sembla quelques peu soulagé, il reprenait ses "bonnes" vieilles habitudes, peut-être avait-elle rêvé quand elle l'avait cru boulversé ?

Il attrapa Ginny par la taille, et se dirigea vers une porte noir.

Il la poussa et elle leur dévoila un escalier en colimaçon.

Il referma soigneusement la porte, et entraina Ginny dans une longue ascension.

-Draco... je..., commença-t-elle.

-Tais-toi.

Elle referma la bouche, interdite et se contenta de le suivre, le pas trainard.

Soudainement, elle s'arrêta et pâlit brusquement.

Elle avait l'impression de sentir un liquide poisseux couler entre ses cuisse.

Elle s'accroupit et gémit, en sentant une pointe aiguë lui déchirait le ventre.

Draco se retourna vivement et s'appréta à la contrer d'une remarque acerbe, mais quand il la vit accroupie, en se tenant le ventre, il sentit son sang quittait son visage.

-Qu'est-ce qu'il t'arrive ! S'écria-t-il en s'abaissant à sa hauteur.

-Je... j'en sais rien ! J'ai... mal !

Elle écarta lentement les jambes et laissa échapper une plainte ressemblant plus à un cri de souris qu'à un sanglot, quand elle aperçut son jean taché de sang.

-Draaaaco... Oh Merlin ! Ma petite fille ! Hurla-t-elle, hystérique.

-Oh... non par pitié... ! Mumura Draco, la voix tremblante.

Il hissa Ginny dans ses bras et se concentra sur Ste mangouste, puis dans un clap sonore il disparut, ne laissant sur leur passage, que quelques gouttes de sang et de larmes éparses.


A suivre...


Dans le prochain chapitre, vous verrez je pense bien enfin (mdr) du D/ G, enfin cela dépendra du fils que prend mon histoire et de mon inspiration ! mais c'est au porgramme en tout cas !

Kiss, Alysia.