Salut à tous ! Tout d'abord merci énormément pour toutes ces reviews qui me touchent toujours autant ! Bon cette fois-ci j'ai un jour de retard, pour cause de manque de temps (et oui c'était la rentrée !) et puis aussi j'avais du mal à mettre en forme ce chaputre parce que je ne l'aime pas moi-même... mais bon, il était nécessaire dans l'histoire !

Tout d'abord gros coup de gueule: pourquoi est-ce que tous les tirets de ma fic ont-ils disparus ? Ca fait une heure que je m'acharne à le remettre, mais à chaque fois ils disparaissent !

Alors vous allez avoir droit à du Ginny/Draco (à mon avis pas très romantique et très bien mené... mais j'ai fait ce que j'ai pu - sorry)

Les prochains chapitres qui vont suivre risquent d'être plutôt dans le ton romance/humour, puisque vous allez découvrir le mariage du siècle ! (et ouais c'est le nom d'un des chapitres qui va suivre, mdr je viens de l'inventer à l'instant même où j'écris ! )

Donc c'est l'affaire d'un ou deux, voir trois chapitres, mais Ensuite... hin hin hin mouhahahahaaaaaaaa ! (rire hystérique de l'auteur sadique qui a hate de voir sa pensée se concrétiser en un petit chapitre bien triteuuu ! o mouhahahaaa !), ensuite quand le marigae sera passé, et le bébé sera né... là ça risque de se déglinguer sérieusement mais je ne dis rien, ce serait pas drôle de tout révéler !

Bon je vous embrasse tous et je voux dit Merci Ô merci mes lecteurs vous êtes vraiment trop gentils de lire ma fic ! Ca me donne une raison d'écrire.

Et un millier de baisers pour vous ! (avec ou sans gloss comme vous préférez ! )

Mouhahahaaaa (l'auteur s'en va vers son clavier en rabattant sa cape d'un geste éloquent de la main, en laissant échapper un rire aux allures de sireine de pompier.)

ps: désolée, fallais que j'exprime cet élent d'hystérie qui m'a pris, parce que quand le stress nous prend à la gorge, mon dicton est de le laisser s'évacuer tel la vague combattant la violence d'un ciel empourpré par la tempête ! Mouhaha !

Wohh faut que je me calme...


Chapitre 5: Do not forget the attractive things
Un craquement lointain, un clip-clap d'une goutte presque inaudible, le froissement d'un rideau, un courant d'air furtif, un éclat de voix..., voilà tout ce que Ginny Weasley parvenait à entendre de là où elle se tenait.

Quelque part dans les méandres de son esprit. Elle se sentait au bord d'un gouffre, et la peur au ventre, elle se retenait de tomber.Mais comment faire, quand ce courant d'air subtile la poussait tel le bourreau pervers, d'un condamné à mort ? Une goutte s'écrasa à ses pieds, et son coeur fit un bond, c'était son sang... à elle.

Un froissement la fit sursauter et elle se retourna dans un rideau de cheuveux flamboyant. Une souffle étrange lui chatouillait la joue.

Elle plissa les yeux, et se retourna, mais elle fut bien trop imprudente, et son pied se perdit tel l'oiseau blessé, dans le vide insoutenable de sa peur. Elle se sentit glisser et tout aller trop vite... beaucoup trop vite !

Soudainement, tout s'arrêta. Elle ouvrit les paupières sur une salle à la lumière bien trop éclatante.

Elle battit furieusement des paupières, aveuglée par la luminosité d'un soleil lumineux.

Elle voulut se redressait sur son séant, mais un pique au ventre lui arracha un petit cri de surprise, et elle se laissa retomber sur les oreillers.

La porte de la chambre claqua et une jeune femme d'allure juvénile s'approcha du lit, le regard soucieux.

Non, non, non ! Ne bougez surtout pas, mademoiselle ! S'écria l'adolescente.

Ginny leva les yeux et croisa une paire d'yeux noisettes.

Mmmh... où suis-je ? Parvint-elle à murmurer.

Vous êtes dans le service de gynécologie. Vous avez eut un problème avec votre enfant-commença-t-elle avec un sourire qui se voulut rassurant, mais rassurez-vous votre petite fille se porte à merveille ! Conlut-elle en voyant le regard éteint de la rousse.

Ginny expira bruyamment.

Vous êtes de constitution très fragile, mademoiselle, vous aviez une carence en fer, mais ne vous inquiétez pas, nous y remédions à l'instant, d'ailleurs, dit-elle en pointant d'une poigne sûre la fine aiguille implantée dans le bras de la jeune femme- et... vous n'apportiez plus assez à votre enfant pour qu'elle se développe normalement...

Mais les saignements...

Vous avez bien subit le sort celoB durant votre premier mois de grossesse ? S'informa tranquilement la jeune fille, en lui prenant sa tension.

Moui...

Ce sort est une espèce de... sonnette d'alarme..., au niveau de votre utérus du sang se forme, et des saignements se déclenchent. Comme ça, en cas de problème relatif à votre enfant et à son développement, vous êtes prévenue.

Oh...-Ginny laissa échapper un petit rire nerveux, et se frotta les yeux de sa main gauche-. Je... merci.

La jeune femme lui fit un sourire ravie.

Oh, ce n'est rien, excusez mon manque de tact, peut-être, mais je ne suis qu'une stagiaire alors...

Ginny se retint de pouffer. D'habitude, s'était elle qui s'occupait de réconforter les patients, et là... s'était ce petit bout de femme.

On aurait crut qu'en soufflant trop fort, elle se serait envolé comme une feuille.

Un bruit retentit une fois de plus, derrière la porte et l'infirmière porta un regard dessus.

J'ai failli oublier..., Mr Potter demande pour vous voir depuis une bonne heure.

Ginny acquiesa et la jeune stagière s'éclipsa derrière la porte.

La jeune femme ferma les yeux, et écouta en silence les pas s'approchaient de son lit.

Elle ouvrit au bout d'une minute de silence complet un oeil rouge et fit un sourire fatigué à Harry.

Il avait une mine effroyable. Il ne paraissait pas avoir dormi de la nuit.

Il se laissa tomber sur une chaise et lui saisit la main.

Gin..., moi et Ron avons eut si peur... tu ne te réveillais pas.

Ron est avec toi ?

Harry esquissa un sourire espiègle.

Il s'est endormi sur le siège, mmh, l'autre langue de vipère aussi d'ailleurs. Enfin, c'est compréhensible... ils ont passé une bonne partie de leur nuit dans le couloir à se murmurer des insultes et des reproches.

Draco ?

Mmmh.

Ginny éclata d'un rire éraillé et passa sa main sur la joue rapeuse du brun.

Et toi, tu t'es éclipsé pour pouvoir dormir en paix ?

Mmh, moi je suis resté près de toi, et je t'ai raconté des histoires..., laissa-t-il échapper, ses yeux mi-clos fixés sur le mur.

Ginny resta silencieuse et caressa la joue du brun encore quelques minutes, avant de laisser retomber sa main, inerte sur le lit.

Tu vas mieux. Reprit-il.

Mmmh, oui, si on peut dire qu'avoir mal au ventre à en pleurer, c'est aller mieux... ça doit être ça. Répliqua-t-elle, légèrement amère.

Il jetta un coup d'oeil furtif au ventre rond de la jeune femme et se mordilla la lèvre nerveusement.

Ginny pencha la tête de côté et lui prit la main.

Elle va mieux... regarde.

Elle fit pivoter sa main de manière à la placer sur son ventre.

Elle afficha une grimace contrite en sentant le coup de pied de son enfant.

Ma fille est une violente. Laissa-t-elle échapper dans un sourire, en fermant un oeil.

Il laissa un rire se dessiner sur ses lèvres, puis il retira sa main.

Tu ne peux pas savoir à quel point je suis soulagé de te voir aller mieux..., tu sais j'ai beaucoup réfléchis depuis quelques semaines et...

Et la lettre que je t'ai envoyé, tu en penses quoi ? Le coupa-t-elle.

Il se rembrunit subitement et poussa un soupir d'exaspération. Ses yeux s'envolèrent vers le plafond et il resta contemplatif du blanc marbré de gris.

J'aurai préféré éviter de parler de ça... maintenant. Termina-t-il d'une voix morose.

Pourtant, il est nécessaire d'en parler !

Je..., commença-t-il en portant ses yeux vert, vers le visage de la jeune rousse, mais il s'arrêta subitement et se contenta de la fixer.

J'ai fait une erreur..., murmura Harry, dans un souffle.

De quoi parles-tu ?

Je n'aurais jamais du te laisser p...

Le claquement régulier d'un pas se fit entendre, et Harry ne termina pas sa phrase, se contentant de serrer douloureusement les lèvres.

Tiens, Potter, tu veux nous laisser, j'aimerais parler à ma fiancée... tranquilement. Marmona Draco, trop exténué pour être vraiment blessant.

Harry fixa Draco, et afficha un air de pur agacement.

Je reviens tout à l'heure... il faut qu'on parle... sérieusement, okay ? Termina Harry en caressant une mèche rousse.

Ou.. oui, pas de problème, de toute façon, je ne bougerais pas de là, sinon je suis sûre que la petite stagiaire me clourait sur le lit ! Dit-elle en riant.

Harry s'éloigna d'un pas rapide et ferma soigneusement la porte derrière lui.

Alors ? L'interrogea Draco, inquiet.

Elle lui donna une longue et concise explication, telle que l'avait fait la stagiaire, et Draco resta silencieux.

Elle va bien alors, c'est bien ça ? Reprit-il, la mine interdite.

Oui. Je viens de tout t'expliquer, t'étais ailleurs, ou quoi ? Eructa-t-elle, agaçée.

Mais non ! C'est juste que je comprend rien à ton charabia d'infirmière ! Je suis pas médico-mage, moi !

Oui... loin de là, c'est sûr. Murmura-t-elle sur le qui-vive.

Il lui lança un regard noir et Ginny expira.

Bonjour en fait, je dois être vraiment moche comme ça, si tu ne daignes même pas m'embrasser pour me réconforter, je pourrais bien crever dans ce lit que tu léverais pas le petit doigt ! Continua-t-elle, de plus en plus en colère.

Il s'asseya à côté d'elle et soupira à son tour:

Arrêtes d'être chiante comme ça, parce que c'est sûr que là, j'aurais pas envie de t'embrasser !

Eh bah m'embrasses pas alors ! Tant mieux, ça me feras des vacances ! Grogna-t-elle en croisant les bras sur sa poitrine.

Arrêtes un peu de grogner, et fais moi un beau sourire, pour changer de cette horrible grimace.

Elle lui envoya un coup dans le bras, et le fusilla de ses pupilles bleu.

Oh... fais pas ta tête de mule, j'ai passé la nuit à me disputer avec ton abruti de frère pour toi, alors, j'aurai peut-être droit à un "merciiii" retentissant, pas vrai ? Se moqua-t-il.

Mon frère n'est pas un abruti ! Dit-elle dans un souffle grave.

Elle laissa un mustisme s'installer sur ses lèvres et finalement dans une exclamation de colère, elle rabaissa ses bras et s'écria, le teint rouge:

En fait si c'est même un abruti magistral, tu peux dire ce que tu veux !

Il laissa ses lèvres s'étiraient en une ébauche de sourire et lui caressa la tête.

Bonjour alors.

Il se pencha et l'embrassa tendrement sur le bout des lèvres.

Il passa sa main sur le ventre prohéminent de sa fiancée et le caressa distraitement.

Il fixait la fenêtre face à lui, et semblait ailleurs.

Elle lui attrapa la main et la porta à ses lèvres: il était temps qu'ils se réconcilient:

Tu m'as manqué. Commença-t-elle. Mais... je crois qu'il faudrait qu'on... parle un peu... de notre... situation.

Il ne répondit pas et continua de fixer la fenêtre de son air las.

Tu as l'air ailleurs.

Mmh. Souffla-t-il.

Il s'est passé quelque chose ?

Rien de plus que d'habitude, à part que..., j'ai réçu un avertissement de... tu-sais-qui..., la marque m'a brûler comme les milles feu de l'enfer,... mh, ça va barder pour mon cul, si tu veux savoir. mais ne t'inquiètes pas-finit-il dans un rire nerveux, je vais faire mon testament pour toi, je voudrais pas quand même que tu me haïsses pour ne pas avoir penser à t...

Elle l'arrêta d'un regard noir.

Ce n'est drôle Draco.

Il s'arrêta de rire, et son sourire ironique disparut.

Mmh, c'est vrai, tu sais que j'ai jamais eut un sens de l'humour très développé. Faut pas m'en vouloir.

La seule chose que je voudrais trouver si il t'arrivait quelque chose, un jour... ce serait une lettre dans laquelle tu me dirais que tu m'aimes... et que je suis la personne la plus importante pour toi... mais- termina-t-elle dans un sourire , je ne me fais pas trop d'illusion. Pourquoi le grand Draco Malfoy s'abaisserait-il à une telle tâche.. dégradante !

Ginny, à quoi bon... à quoi bon te dire "je t'aime" ? Ce qui "est" en cet instant est bien plus important que les mots... ça ne veut rien dire "je t'aime". Rien du tout... en tout cas pas pour m...

Laisse tomber, je m'en fou, c'était pour rire. Mentit-elle, avec un petit rire. Tu sais bien que tout ce que je veux c'est ton argent !

Il lui chatouilla les hanches et elle émit un hoquet de surprise.

Au fait-dit-il en se redressant, j'ai parlé à la gamine qui s'occupe de toi, elle m'a assuré que tu pourrais sortir ce soir. Je te ramène au manoir, par...

Mais, j'ai pas récupéré mes affaires à la maison et et il faut que je...

Tut tut tut, t'es parti depuis trop longtemps, chaque chose en son temps, ma chère, en attendant je voudrais ce soir, te voir réchauffer mon lit...

Elle tourna deux grands yeux effarés vers lui et rougit.

Euh, je veux bien juste le réchauffer, parce que je ne crois pas être... en mesure de faire... certaines choses !

Je croyais que tu voulais que je te montre des choses instructives ! S'exclama-t-il, faussement déçu.

Mais...-commença-t-elle, étrangement troublé, puis en voyant le sourire ironique de son fiançé, elle termina d'une voix acerbe, abruti va !

oxxxXoOoXxxxo

Elle vérifia une dernière fois l'arrondi de son ventre dans la large glace de la salle de bain, puis elle rabattit sa chemise de nuit prêtée par l'hopital.

Elle s'approcha du lavabo, et se rinça le visage. Après s'être épongé avec une serviette, elle repartit d'un pas légérement claudiquent vers le lit.

Je suis déjà une vieille mémé. Se sermonna-t-elle, tout haut.

Elle se laissa tomber avec un soupir de soulagement sur le lit et attendit patiemment l'arrivée imminente de son ami.

Quelques minutes plus tard, Harry faisait son entrée, et vint s'assoir à côté d'elle.

Tu voulais donc que nous parlions ? Commença-t-elle, en se nouant les cheuveux d'un ruban bleu, distraitement.

Mmh.

Alors... qu'en penses-tu ? Continua-t-elle, en lui lançant un regard perçant.

Tu es jolie... comme ça. Dit-il en attrapant le bout du ruban.

Mais pas ça idiot -Répliqua-t-elle en levant les yeux vers le plafond, avec un sourire néammoins amusé-. Je te parlais des renseignements dont je t'ai fait part dans une certaine lettre !

Oh ! Euh ça...-répliqua-t-il en se frottant nerveusement les mains l'une contre l'autre, hum pour ça..., euh ouais, je veux dire, merci pour les renseignements, je vais faire attention à mes arrières.

Et... ?

Bah..., euh... c'est tout.

Comment ça "bah, euh, c'est tout."- S'écria-t-elle, légérement agaçée-. C'est tout ce que tu as à me dire ? Expliques-moi un peu ce que TU comptes faire !

Oh j'en sais trop rien, j'y ai pas encore réfléchis...

Un blanc se prolongea le temps d'une minute, durant lequel Ginny se retint de lui sauter à la gorge pour l'étrangler avec un drap.

Tu n'y as pas trop réfléchis... Harry laisse moi te poser une question... tu veux ?

Hum.

Tu as quel âge ?

23 ans, question idiote.

Hum, tu es donc un adulte.

Jusqu'à preuve du contraire !

Tu es auror ?

Mais tu vas arrêter ?

Alors prend un peu tes responsabilités, enfin ! Il en va de ta putain de vie ! Secoue toi un peu ! Roooh ! Maugréa Ginny.

Oh mais laisse tomber, je m'en occupe je te dit ! J'ai toujours survécu aux plans de ce minable de serpent, alors... pourquoi pas encore cette fois-ci ? Laissa-t-il tomber, avec un sourire engageant.

Ohhh, mais Harry...

Ginny se pris la tête entre les mains et inspira profondément, son ami n'avait pas vraiment évolué au final depuis leur scolarité à Poudlard.

Le temps passe, Harry-reprit-elle, un jour où l'autre la prophétie te concernant toi et tu-sais-qui devra s'accomplir, tu te dois de rester en vie !

Il lui sourit, et Ginny eut presque l'impression de se retrouver face à un enfant, impatient de retrouver ses amis pour aller jouer.

Oh et puis zut, je me suis toujours acharnée avec Hermione à faire de toi et de Ron des personnes matures et responsables, mais je n'y arriverais jamais ! Je jette l'éponge, débrouilles-toi et courres à l'abattoir si ça t'interesse tant !

Harry éclata d'un rire grave.

Tu peux parler toi, t'es pas bien plus mature que moi ! Et puis arrête de dramatiser, je ne vais pas mourir, en tout cas... pas pour l'instant ! Chaque chose en son temps.

Ginny se figea l'espace d'un seconde.

Un jour, quelqu'un lui avait dit ça... de la même façon, avec un sourire similairement fière.

Elle pencha la tête et fronça les sourcils, tandis qu'une vague de souvenir la traversait.

"-Je ne veux pas que tu y ailles ! Je veux que tout cela cesse ! Je n'en peux plus, est-ce que tu comprends ! Je n'en peux plus ! Et plus jamais, je ne veux devoir supporter ça !

-Mais arrêtes enfin ! Il n'y a rien à craindre . De toute façon, le pacte est conlut, je ne peux pas faire autrement, c'est comme ça.

-Tout ça à cause de ton salaud de père !

-La ferme Ginny, je ne te demande pas de le juger.

-Si tu part Draco, je te jure qu'à ton retour je serais partie ! J'aurais déserté ton putain de château et tu seras encore plus seul que tu ne l'a jamais été ! Hurla la jeune femme en crispant les poings sur ses bras.

Draco l'attira brusquement à lui et s'imprégna de son odeur.

-C'est comme ça Ginny,... je ne te demande pas moi, d'arrêter de soigner des gens, alors cesses de me demander d'arrêter d'en tuer, c'est compris ? Déclara-t-il froidement contre son oreille.

Ginny ne répondit pas, elle en avait assez d'essayer d'aider cet idiot. Elle en avait assez d'essayer de lui ouvrir les yeux sur les vrais choses de la vie...

-Si tu meurs, je te jure que je n'irais même pas me recueillir sur ta tombe ! Murmura-t-elle, dans un reniflement.

-Arrêtes de dramatiser, je ne vais pas mourir, en tout cas... pas pour l'instant ! Lui répondit-il avec son habituel sourire ironique.

-Si tu continues comme ça, c'est ce qui risques de t'arriver. Et si ce n'est pas le serpent que le fais... ce sera peut-être moi !"

Une pichenette sur son épaule la sortit de sa transe.

Ca va ? Demanda Harry, un peu surpris.

Mh. Je me sens pas très bien, je voudrais... tu peux me laisser, j'ai besoin de dormir.

Oh, euh bien sûr.

Ginny releva les yeux vers le plafond quand elle entendit la porte de la chambre claquait. Elle n'arrivait plus à percevoir la lumière, tout était flou.

A travers un brouillard de larme, elle chercha à taton le verre posé sur la table de chevet, et s'en aspergea énergiquement.

Il faut que je me ressaisisse..., je dois être forte. Je parlerais à Draco demain, quand nous serons au manoir..., se murmura-t-elle, pour elle même.

Parce que... tout cela devait cesser, car si elle continuait d'avoir peur ainsi, de douter, d'être triste, de se laisser dépérir..., sa petite fille n'ouvrirait jamais les yeux.

oxxxXoOoXxxxo

Une semaine s'était écoulée depuis le séjour de Ginny à l'hopital, et elle était retournée avec Draco au manoir Malfoy, non sans une once d'inquiétude.

Et depuis son retour..., elle avait dû au maximum passer quelques heures en compagnie de son futur époux.

En effet, Draco passait la majorité de son temps à trouver des excuses pour déguerpir du château, en altérant travail au ministère et travail plus "personnel" auprès de certaines "connaissances".

Ginny remonta le drap bleu sur sa pâle nudité, et fixa son regard sur le dos de blond.

Elle avait fait un cauchemard... pour ne pas changer, et elle avait l'envie furieuse de secouer son fiancé comme un prunier pour qu'il se réveille et qu'il la rassure.

Elle se retint et se contenta de fusiller de ses yeux son long dos blanc, dans la lueur de la lune.

Au bout de quelques minutes d'imploration vaine, elle se leva du lit et décida d'aller prendre un bol d'air frais sur le balcon.

Rien n'allait décidemment depuis une semaine !

Elle avait mal au coeur, et recommençait à avoir des nausées, cas étranges, puisqu'elle avait dépassé depuis longtemps les premiers mois de grossesse.

Et, il y avait aussi Draco.

Cet imbécile qui s'enfuis la queue entre les jambes à chaque fois que je prononce le mot "conversation" ! mrrh. Grogna-t-elle, impuissante, en laissant glisser son postérieur sur la pierre froide.

Elle frissonna et remonta la petite couverture qu'elle emportait sur ses épaules dénudées.

Ce qu'il pouvait faire froid courant octobre...

Brrrh.

Elle ne s'étonna pas d'entendre quelques minutes plus tard des bruits de pas faire vibrer la pierre.

"Je vois que ma technique de fusillage de dos marche bien !"

Draco se laissa glisser à son tour contre le mur glacial, et laissa échapper un juron, quand il s'écorcha la main sur un caillou poitntu.

Qu'est-ce que je vais bien pouvoir faire de toi...-soupira-t-il en la prenant par le cou, tu passes ton temps à me reprocher des tas de choses, puis tu nous fait un malaise et tu manques de perdre notre fille, ensuite tu te plains, tu cris, tu grognes, et tu dis sors dehors alors qu'il fait un froid hivernal en petite nuisette, et tu penseras très certainement, que si tu perds notre enfant en route ce sera encore de Ma faute !

Ginny étouffa un rire nerveux dans son cou, et lui pinça le ventre.

Bien sûr que ce sera de ta faute, tu ne t'occupes pas assez de moi -Dit-elle, avec une pointe d'humour, puis son ton se refroidit, jusqu'à devenir aussi glacial que la pierre et elle continua, je suis comme ces ados qui font des tentatives de suicide pour attirer l'attention sur eux...

Je suis très occupé, tu le sais bien.

Mouais. S'entendit-elle répondre.

Et... il y a Myra pour s'occuper de toi.

J'en ai souper de celle-là ! Répliqua Ginny, soudainement cassante.

Tu me reprochais il y a quelques temps que c'était moi qui m'éloignais de toi-commença Ginny, le ton presque implorant, et maintenant que je fais des efforts, que je veux qu'on parle, qu'on sois heureux, et tout le tralala avec les oisillons qui chantent et les roses qui éclosent sur les murs, eh bien ! Tu n'es plus là ! Tu es quelque part, ailleurs... je ne sais trop où... mais pas avec moi.

Nan, c'est pas vraiment ça...

Pourquoi as-tu menti en publique en disant que tu n'étais pas comme ton père, Draco, pourquoi ! Parce que c'est encore un mensonge ! Et c'est pas... c'est pas... bien.

Qui as dit que j'étais quelqu'un de bien ? Lança-t-il, en haussant un sourcil.

Qu'espères-tu au fond Draco ! Que je continues à me taire toute ma vie, et que je te laisses faire tous ces plans foireux à l'encontre d'un de mes plus cher ami ? Tandis que je resterais toutes mes journées à moisir dans ce manoir ?

Tu as déjà accepté tout ça Gin, en acceptant de vivre avce moi, tu as dit oui à tout ça. Si le survivant venait à mourir, tu pourrais faire tout ce que tu veux, sauf me le reprocher.

Mais je ne suis pas prête ! Tu comprends ? Je..., je ne suis pas comme toi ! J'aime Harry, et je ne veux pas qu'il meurt ! Répliqua Ginny, en se dégageant du bras de Draco.

Draco resta silencieux tout en fixant Ginny qui respirait bruyamment, essouflé par sa colère.

Oh... j'ai compris, okay...-lança Draco, en éclatant d'un rire amer, il suffit que le survivant réapparaisse quelques jours dans ta vie pour que tu retombes amoureuse de lui, comme une vulgaire... groupie. C'est ça que tu essaie de me dire ?

Ginny resta coite de surprise et ne put donner à Draco une réponse plus claire, qu'un non saccadé.

Ouais, c'est ça. Lança Draco, dans un rictus mauvais en repartant vers la chambre.

Tu dit ça parce que tu es jaloux ! Eructa Ginny.

Il se retourna lentement et pour la première de se vie, Ginny put voir une rougeur de colère empourprée ses joues.

C'est faux ! Répliqua-t-il, blessé dans son orgueil. Oh et puis zut, je n'ai plus envie de me disputer, je suis fatigué... bonne nuit !

Oh Draco attends !

Elle se précipita vers lui et lui secoua le bras dans une prière muette.

Il est nécessaire de parler si tu veux qu'on sois heureux !

Je suis fatigué Ginny, Fatigué tu entends ! J'ai passé une horrible soirée durant laquelle ces enfoirés de mangemorts sous l'ordre de... tu-sais-qui m'ont presque saigné à blanc, pour l'erreur que j'ai faite au ministère ! Oh non, ne prend pas cet air surpris ! Ne me dis pas que tu n'as pas vue ces longues blessures sur mon dos et ma poitrine, sans parler de mes jambes et de mon cou ! Ne fais pas l'innocente ! Et pour ça... tu n'as rien dit, tu n'as même pas essayer de parler ! Alors... ne me dis pas que tu essaie de me rendre heureux !

Je savais que tu ne m'aurai rien dit ! Je ne voulais pas qu'on se dispute encore..., alors je n'ai rien dit...

Oh Gin, si tu continues dans ce sens là, je finirais par te détester alors arrêtes je t'en prie... arrêtes maintenant avant que ça ne dégénère..., souffla-t-il contre son oreille, en la serrant étroitement contre lui, manquant de l'étouffer.

Ginny ne parvint pas à trouver en elle la force de répliquer, et elle n'opposa aucune résistance quand il la hissa dans ses bras.

Tu es gelée... tu es vraiment la dernière des idiotes, tu vas finir par attraper la mort.

Mh...

Il la reconduit dans la chambre, la laissa tomber sur le lit, et la couvrit de l'épaisse couette, puis il se dirigea vers la cheminée et lança quelques bûches, en réanimant le brasier d'un claquement de la main.

Ginny se hissa sur ses coudes et l'observa du coin de l'oeil.

Des ombres inquiétantes se disperssaient à travers la chambre, animées par sa silouhette.

Il s'était assis face au feu, et regardait les flammes léchaient la pierre.

Réprimant un frisson, elle se releva, et d'un pas pour le moins rapide, elle rejoignit son fiancé, et se cala contre son dos, en encerclant son torse.

Elle aurait voulu lui demander pourquoi ils s'acharnaient sans cesse à se déchirer l'un l'autre, mais la peur d'une imminente dispute la retint, et elle se contenta de caresser du bout de ses doigts les longues blessures presque rerfermées de son cou.

Il sursauta légérement au contact des doigts glacés, mais finit par se détendre au bout des longues minutes d'un silence calme et serein.

Elle se releva légérement et attrapa une couverture trainant non loin et l'étala à leurs côtés, puis d'une poigne sûre, elle appuya ses mains sur le torse du blond et le fit pivoter sur la couverture.

Il était passif et n'avait apparement pas la force de protestait.

Il s'allongea de tout son long, et elle se cala assise à côté. Elle continua à l'effleurer de ses doigts transis de froid, et n'aurait pas été surprise de l'entendre ronronner.

Finalement, il l'attira à lui et avec une infinie douceur, il fit glisser sa légère robe à terre.

Continuant de lui prodiguer de douces caresses, elle fit de même et la robe de sorcier se retrouva à côté de la chemise de nuit.

A l'instant, toutes pensées disparurent de sa tête et elle gémit en lui laissant le soin de s'attaquer tel un vampire assoiffé à sa gorge satiné.

Elle aurait voulu le traiter de démon, le repousser, lui dire qu'elle le détestait, mais son corps eut raison d'elle, et elle laissa cette douce langueur s'emparait d'elle, sans avoir la force de résister.

Il s'était emparé de tout, de son corps, de son âme, de sa vie entière, et elle avait envie de le tuer pour avoir réussis à accomplir tel exploit : elle, Ginny Weasley, la battante de la famille, qui s'était promis d'être toujours maître d'elle-même ! Face à cet homme, elle n'était plus rien qu'une coquille vide de son âme... une coquille qui avait offert au pire des démons la clef de son coeur.


A suivre...
Bon normalement le prochain chapitre est celui du mariage, si j'ai d'autres idées qui me viennent, donc Le mariage du siècle

Kiss, Alysia.