Salut à tous ! Une semaine de retard ! Wahhhhhh pardonnnn ! Nescusez mouahhhh !

Question importante: Quelqu'un pourrait-il m'aider ? Les tirets dans ma fic ne veulent pas rester au début des phrases pour annoncer le dialogue, et je ne sais plus comment faire ! (je suis obligée de placer un point devant pour qu'ils restent !)

o hé hé, sinon moi je vais bien, et j'ai la pêche ! Mmh, concernant ce chapitre, je n'ai qu'une seule chose à dire: il est plutôt joyeux. MAIS, le prochain chapitre sera celui de la CHUTE ! Mouhahahahaaaa ! Ca va redevenir triste, et le ton dramatique revient ! Alors passez un bon moment à lire ce chapitre tout rose bonbon, parce que le prochain sera plutôt d'un gris orageux ! MOUHAHahahahaaaaaa

snirf snirf, je m'étouffe dans mes rires, barzeke ne suis enrummée !

MERCI Ô grand merci pour toutes ces reviews ! Je vous adore et continuez na me reviewer ! (ze vous en suis drès reconnaissande !)


Chapitre 7: Le mariage du siècle, ou "respect des bonnes moeurs entre classes sociales".


.-Mais qu'est-ce qu'il peut bien fabriquer encore ?

Une jeune femme tout habillée de blanc était campée devant le perron d'une maison vaste et plutôt mignonne, et s'activait nerveusement sur la sonette d'entrée.

.-Si il n'ouvre pas, -commença-t-elle en ponctuant ce début de phrase par un coup sur la porte-, je lui ferais, -elle appuya sur la sonette pour la énième fois de la demi-heure passée-, la plus grande, -elle frappa deux coups-, crise que j'ai jamais faite à personne d'autre !

Elle ponctua ses morigénations par trois coup frappés et cinq "dring" affreusement grinçant.

Elle expira de rage, et tapota nerveusement le sol du pied.

Un gros flocon blanc vint humidifier ses cheuveux et elle afficha une mine consternée, en éternuant bruyamment.

Au moment où tu daigneras m'ouvrir Harry Potter, je serais ensevelie sous une masse neigeuse ! Mrrh.

Elle reprit soudainement espoir en entendant des bruits sourds derrière la porte, puis finalement, celle-ci daigna s'ouvrir sur un Harry à la mine endormie.

.-Eh bah..., c'est comme ça que tu reçois tes invités ! Le sermonna Ginny, en s'invitant d'elle-même à entrer. Je parie que tu avais com-plé-te-ment oublié ma visite ! Que c'est navrant, caqueta-t-elle, en le coupant avant même qu'il ne prononce un mot.

.-Mais bon, avec le temps, je finis par m'habituer à ton immaturité qui n'est malheureusement pas pour toi et pour nous tous même, que chronique, mais bien régulière ! Enfin bon, si tu m'offres une tasse de café bouillante, et une place près du feu, peut-être daignerais-je te pardonner, et te parler de ce que j'avais justement à te dire !

Il soupira et la mena face à une large cheminée, et elle s'assit en soupirant de statisfaction.

Il s'appréta à lui poser une question, mais une fois de plus, elle le coupa:

.-Tu n'es même pas habillé, ni rasé... rohlàlà je plains te copine, il est quand même une heure de l'après-midi, et tu dormais encore ? Je dérange peut-être au fait ? Tu étais avec ton amie, ou bien...

.-Mais tu vas me laisser parler ! Tout d'abord bonjour, je vais bien, je suppose que toi aussi, vu ton débit de parole, ensuite, ma copine n'est pas là, pour la bonne raison que je n'en ai plus depuis deux mois, et tercio j'ai travaillé très tard, et suis rentré chez moi vers trois heures du matin, à cause d'un malade mental qui menaçait de se jeter un sort interdit si on l'approchait de trop près ! Pour finir ce charmant monologue, tu ne déranges pas puisque c'est moi-même qui t'ai invité !

Ginny esquissa un sourire moqueur.

.-Pas la peine de t'énerver.

.-Mfrrh.

.-Bon vu que je te vois si fatigué, et que tu n'as pas encore mangé, je vais jouer le rôle de la bonne et plus que génereuse amie, et je vais te préparer quelque chose à te mettre dans le ventre, mais avant va te doucher ! Si tu voyais la mine pas fraiche que tu as, tu partirais en courant ! S'amusa-t-elle, les poings sur les hanches.

.-Mouais...

Il lui indiqua la cuisine, puis d'un pas lent repartit vers un large escalier et disparut dans l'ombre d'un couloir.

Ginny laissa échapper son amusement en un petit gloussement, puis elle remonta ses manches et se mit en quête d'ingrédient pour lui mijoter quelque chose de bon.

Une demi-heure plus tard, elle se tenait devant un Harry aux yeux brillant de plaisir.

Il fixait, avec un sourire satisfait une grosse assiette d'oeufs aux bacon, accompagnée de purée faite maison.

.-Ah c'est pas vrai ! Mon premier vrai diner depuis que j'ai emménagé ! Ginny, tu es une vrai perle... oh, dis au lieux d'épouser ton Draco tu voudrais pas de moi ? Avec de si bons petits plats, tu ferais l'idole de tous les hommes !

Il engouffra une large cuillérée d'oeuf et manqua de s'étouffer en rajoutant, -si ce fut encore humainement possible-, deux grosses tranches de bacon cuit.

.-Heureuse de voir que tu m'épouserais pour ma cuisine ! -s'écria-t-elle, en levant les yeux vers le plafond-, je crois que c'est le plus... touchant, des compliments que l'on ne m'ait fait !

Ne comprenant pas vraiment l'ironie, ou était bien trop occupé par la dégustation de son plat, il tenta de répondre tant bien que mal avec la bouche bien trop pleine:

.-Po d'quoi ç'vient d'coeur.

Elle prit place sur la chaise, avec toute l'élégance que son état lui permit, et fixa Harry d'un oeil scrutateur, la tête légérement penchée vers le droite.

Il déglutit difficilement et arrosa sa bouchée d'un peu d'eau.

.-Qu'est-ce qu'il y a ? réprit-il en fixant successivement sa fourchette puis Ginny, ne sachant pas vraiment ce que la bienséance lui ordonnait de faire: continuer de dévorer son du, ou bien s'interesser à son invité.

Il opta pour la première solution, et en conclut qu'il s'interesserait de plus près à Ginny quand il aurait finis.

Une dizaine de minutes s'écoula, et Ginny prit la parole, voyant que son ami, avait Enfin terminé ! Elle se retint d'expirer de soulagement.

.-Bon eh bien, nous allons enfin pouvoir parler de ce pourquoi tu m'as invité !

.-Oh, tu es donc si pressée de parler..., c'est bête ! Parce que j'aurai aimé te montrer le reste de ma maison !

Ginny ouvrit de grands yeux brillants et pencha la tête en avant, avec une moue amusée:

.-Qui a dit que nous étions pressés ? Allez montre-moi ! Conclut-elle, en se relevant avec vivacité.

Il lui emboita le pas, emplissant le salon d'un rire franc.

oxxxXoOoXxxxo

Ils passèrent finalement tout leur après-midi à des occupations amusantes bien que futiles.

Quand ils eurent finis leur énième partie de quidditch miniature, Ginny finit par déclarer forfait et se cala de tout son long dans un large fauteuil moelleux.

Elle retint un baillement, et frotta ses yeux, irrités par la fatigue.

.-Il est déjà six heures ! Soupira-t-elle, en fixant l'horloge magique accrochée au dessus du large foyer de la cheminée.

.-Bah, tu croyais que tu allais t'ennuyer avec moi ? La preuve que non ! Tu n'as pas vu le temps passer !

Ginny esquissa un sourire mutin.

.-J'ai jamais dit ça. Enfin bref ! Je ne vais pas tarder à rentrer, alors je voudrais qu'on discute un peu avant, j'ai quelques informations interessantes à te donn...

.-Et ton petit-ami, ça le fait pas chier que tu t'acharnes à ruiner tout son "beau travail" ?

Elle grimaça, et reprit, un peu plus froidement:

.-Tu crois vraiment qu'il est au courant ! -déclara t-elle dans un soupir-, Harry, je ne te sens pas vraiment concerné par tout ça... c'est pourtant de toi, essentiellement de toi qu'il s'agit, de ta sécurité, et tu t'en fous comme si ce n'était qu'un vieux baratinage de grand-mère que je t'apporte ! Mais pourtant...

.-Je sais bien, pas la peine de me le répéter. Tu me l'as déjà dit la dernière fois. Maugréa-t-il, légérement vexé.

.-Très bien, je n'ai pas l'intention de m'énerver alors, je ferais comme si, nous n'avions rien dit, je reprend donc... j'ai des infos concernant le plan de tes chers "amis". Enfin juste quelques détails que j'ai entendu, au détour d'un couloir. Au cours d'une conversation très privée entre Draco et un de ses "collègue".

.-Quelques détails ?

.-Eh bien, oui, je suis désolée, mais si j'étais restée plus longtemps, ils m'auraient découverte, et je te dit pas le scandal..., enfin passons, apparement, le Lord en question aurait définis un plan d'attaque bien précis, bien plus complexe qu'un coup d'état, pour obtenir le précieux prix de ta "disparition".

.-Tu dis... "disparition" ?

.-Oui, enfin, je ne sais pas ce qu'ils entendaient vraiment par là... peut-être étais-ce seulement... mmh comment dirais-je, -annonça-t-elle en baissant les yeux-, arriver à te tuer, ou alors... je ne sais pas peut-être espère-t-il vraiment te faire disparaître... mais... pour t'envoyer où alors, oh et puis, non c'est tout à fait ridicule !

.-Justement... peut-être pas. Dit-il, soudainement pensif, en tapotant la table basse de l'index.

Puis, il releva les yeux vers elle, avec un air de total incompréhension.

.-Il y autre chose ?

Elle repoussa une mèche follâtre qui lui barrait la vue, et se frotta pensivement les lèvres du pouce.

.-Eh bien, attends, que je réfléch... mais bien sûr ! J'ai faillis oublier ! Ce fameux plan, il est censer s'effectuer sur plusieurs semaines.

.-Un plan à rallonge ?

.-Oui, ils tiennent à ce que tous les détails de leur fabuleuse trouvaille soient respecter à la lettre ! Donc, reste sur tes gardes durant les mois qui suivront, et surtout, fais attention à tes fréquentations, et aussi... je t'apporteraient d'autres infos dès que Draco dressera un nouveau rendez-vous chez nous..., et je crois avoir compris que si leur plan fonctionnait à merveille, ils étaient censés t'attraper directement... chez toi.

Harry la fixa quelques minutes, puis soupira bruyamment, en ébourrifant ses cheuveux au possible.

.-Si je comprend bien ce que tu insinues... ils vont placer des espions... à proximité de chez moi ?

.-Je pense bien..., mais alors ! -s'exclama Ginny en palissant considérablement-, Draco, ils vont lui dire que je suis venu chez toi ! Oh non ! Faut qu'on s'organise des rencontres à l'extérieur, parce que sinon... il risque d'apprendre que je te fournis des renseignements... et je crois qu'il va m'enfermer jusqu'à mes quatre-vingt ans ! A moins qu'il m'attache directement à un bûcher pour me faire cramer ! Ohlàlàlà ! Je ne donne pas cher de ma peau ! S'exclama-t-elle, en se prenant la tête dans les mains.

Harry ne put s'empêcher de rire, et elle lui jetta un regard noir.

.-Et tu trouves ça drôle en plus !

.-Oh ma pauvre Ginny ! Je ne pensais pas un jour te voir t'écraser devant quelqu'un... enfin surtout devant Malfoy ! C'est très... surprenant !

Ginny, rouge de colère, se leva et d'un pas furibond se planta devant lui, en le menaçant du doigt.

.-Je ne m'écrase pas ! C'est juste que... il va avoir des problèmes avec ses collègues, si tout cela venait à s'apprendre ! Tu n'imagines pas Harry ! C'est bien de Voldemort qu'il est question dans tout ça, et si ce... cet homme apprenait que Draco va se marier avec une des plus proches amie du survivant, qui de surcrois "espionne" pour son compte... je..., je ne pense pas qu'il garderait Draco à ses services, si tu vois ce que je veux dire ! Et tu imagines un peu ce qui adviendrait de moi ! Et de ma petite fille !

Il arrêta de rire, et lui jetta un regard ironique, accompagné d'un sourire en coin.

.-Mmh, si tu le dit, moi je pense que tu as juste peur que Draco soit furieux... c'est vrai qu'il ne risque pas d'être de très bonne humeur s'il apprenait que sa fiancée va voir en cachette son pire ennemi ! Et je le comprend ! Avoue que sa peut prêter à confusion...

Elle pivota sur ses talons en soupirant.

.-Mais qu'est-ce que je pourrais bien faire chez un de mes amis, enceinte jusqu'au cou, si ce n'est une partie de quidditch miniature ! C'est ridicule ! Et puis, c'est une raison si futile, ce serait totallement grotesque ! Oh et puis zut !

Elle arpenta nerveusement le salon, ses yeux allant successivement de Harry à la fenêtre.

.-Ginny, même si Voldemort avait placé des espions, je ne pense pas qu'ils seraient sous la fenêtre à espionner, on les remarquerait de suite ! Et puis, ils seraient vraiment ridicules ! Laisse tomber et détends-toi donc un peu !

.-Mais je suis incpable de me détendre ! Entre toi et tes âneries, et le mariage qui arrive, comment veux-tu que je me calme !

Harry arrêta de sourire, et plissa les yeux.

.-C'est pour quand ?

.-La semaine prochaine...

.-Tu ne m'invites pas alors ? Demanda-t-il, légérement amère.

.-Eh bien..., Oh Harry..., je n'ai même pas invité ma propre mère ! Je ne peux pas... ce serait bien trop dangeureux..., que ce soit pour vous, ou pour Draco. La moitié des mangemorts seront présents..., c'est vraiment trop...

.-Et tu ne lui as rien dit ! Ses collègues vont venir à votre mariage, et tu n'as même pas rechigné ? Te rends-tu compte, Ginny ! Des mangemorts ! Ils assisteront à ton mariage ? Ce jour est censé être le plus beau de ta vie ! Mais, je rêve ? Je t'en prie, dis-moi que je rêve !

.-Tu crois vraiment que j'ai le choix Harry..., c'est Draco mon fiancé, pas toi, ni un de ton camp... du mien..., c'est un homme qui soutien la cause du serpent... et je l'aime..., alors comment faire autrement..., je t'en prie, arrête de me regarder comme ça...

Il resta silencieux, et envoya valser du pied, un coussin trainant à terre.

.-Et je ne dirais rien, j'accepte, même si la perspective de cette journée m'effraie bien plus qu'elle ne me réjouie... parce que je l'aime..., alors arrête de faire semblant de ne pas comprendre ! Ne fais pas comme si tu n'avais jamais été amoureux ! Tu sais bien ce que c'est ! Cria-t-elle, en fronçant excessivement les sourcils.

.-Ce n'est plus de l'amour à ce stade là ! C'est de l'admiration, encore plus que ça mêmec'est différent ! Et ça va trop loin !

.-Bien au contraire ! Tu comprends tout de travers ! Comment pourrais-je donc admirer Draco Malfoy ! C'est un mangemort !

Harry maugréa silencieusement.

.-L'admiration... ah l'admiration, je sais bien ce que c'est ! Je t'ai admiré pendant tant d'années ! J'en aurais pleuré quand je t'ai vu avec cette fille, cette dinde, qui se pavanait devant toi juste pour ta célébrité ! Moi je n'étais pas une groupie ! Je t'admirais ! C'était plus que de l'amour, c'était de la rage ! Je t'aurais suivis au bout du monde, et je serais morte si tu me l'avais ordonné ! Voilà ce que c'est que de l'admiration ! L'admiration s'est s'écraser devant la personne, la considérer comme un véritable Dieu... l'admiration dérive de l'amour ! Mais je n'admire pas Draco, bien au contraire... mais si j'ai accepté de me marier dans de telles conditions, c'était pour le préserver de tu-sais-qui, parce que je l'aime, et j'ai bien vu quels châtiments le Lord réservait au traitre... Mais ne va jamais croire que c'est de l'admiration.

Elle saisit sa veste, et jura en essayant d'enfiler une manche qui semblait se défiler quand son bras s'approchait de trop près.

.-De l'admiration..., c'est ça alors..., eh bien ton Draco a eut bien plus de chance que moi..., parce que l'admiration, contrairement à ce que tu penses... c'est pas de l'amour.

.-Peut-être bien. Répliqua-t-elle, en hésitant. Je suis désolée..., je n'aurais pas du crier. Je suis juste sur les nerfs. Je t'enverrai une lettre, dès que j'aurai d'autres informations.

Il releva la tête, m'ais n'eut pas le temps de répliquer : il ne restait dans la pièce d'elle, qu'une tension pressante.

.-Encore raté, crétin. S'écria-t-il en se frottant le visage de ses deux mains jointes.

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.-Oh mon Dieu, mais non, pas comme ça ! Tu m'étouffes ! Ah non, stop ! Arrêtes tout de suite ! Ahhh ! Arrêtes ! Je t'ordonnes de me laisser tranquille ! Méchante !

Ginny inspira profondément, comme le lui avait précisé Myra et retint sa respiration, tout le temps que la vieille femme s'évertua à laçer la robe.

Son ventre avait atteint, selon elle le "paroxysme du supportable", et elle souhaitait ardemment que le jour de la "délivrance",-comme le disait sa mère-, arrive.

.-Je vais mourir ! je ne pourrais pas tenir pendant toute la cérémonie comme ça ! Et puis, regardes moi ! Je devrais ressembler à une poupée ! Au lieu de cela, j'ai l'impression de me retrouver devant un éléphant aux joues roses ! Face à un sumo, version féminin ! Hurla Ginny, en faisant quelques pas chancelant devant le large miroir à pied.

.-Arrêtez, Ginny, cela suffit ! Vous êtes magnifique, et la grossesse vous va à merveille !

.-Mffffh... j'en ai marre, faites que Nina arrive bientôt ! Cete petite teigne me laboure le ventre de coup incessant, ça fait vraiment mal ! S'exclama Ginny en accusant d'un rictus, le coup donné.

.-Nina ?

Un sourire enfantin éclaira les lèvres rouge vermeille de la rousse, et elle gloussa silencieusement.

.-Bah, oui, c'est le nom que j'ai choisis !

.-Je croyais que votre mari préférait Elise.

.-Eh bien, mon "futur"-mais-pas-encore-ex, préférait Elise en effet ! Plaisanta Ginny.

La réflexion fit tiquer Myra qui, loin de se laisser démonter, ré-enchaina:

.-Mais, Elise est un nom bien plus aristocratique, cela conviendrait mieux.

Oui, mais Moi, je préfère Nina ! Surenchérit Ginny, en tirant une langue rose à son reflet.

Elle sourit d'un air satisfait, tourbillona sur elle-même, réajusta un ruban blanc, et lissa le devant de sa robe: elle était prête, et le grand jour était arrivé.

La porte s'entrouvrit sur une femme de la quarantaine.

.-Sally, vous êtes là ! Je suis heureuse de voir enfin une amie se joindre à moi pour les dernières retouches ! Lança-t-elle mine de rien, avec une oeillade vers Myra.

La vieille femme toussota et avec un salut cordial franchit le pas de la porte.

.-Fiuh, elle est enfin partit ! Plaisanta Ginny en se tournant vers Sally.

.-Vous êtes magnifique Virginia.

Ginny la remercia de son plus beau sourire, et la fixa d'un air interrogateur.

.-Oh, oui j'oubliez ! La cérémonie va commencer, et je suis venue vous féléciter d'avoir suivis mon conseil. Dit-elle dans un sourire.

.-Votre conseil ?

.-Eh bien, oui, vous savez, quand je vous avait dit d'inviter votre famille ! Qu'ils sont charmants, je l'ai ait rencontrer dans la salle, et ils semblent si joyeux, et pour le moins farceurs ! S'amusa-t-elle.

Ginny resta muette de surprise, et fixa Sally, comme si elle était le diable en personne.

.-Vous... avez dit.., que ma famille..., était... Ici ? Dit-elle, en poitant le sol du doigt.

Puis, elle pivota sur ses talons et entrouvrit la porte. Elle glissa sa tête par l'entrebaillement, et ses pupilles bleu survolèrent négligemment la salle, pour s'arrêter finalement sur une lampée de mèches rousses.

.-Mon Dieu ! Mais vous ne m'avez pas fait une blague ! S'exclama Ginny en mettant sa main devant sa bouche.

.-Et pourquoi vous en ferais-je ?

.-Vous avez vu mon futur époux ?

.-Eh bien, non, il doit encore être en train de se préparer.

Ginny sentit, malgré elle, un sourire naître sur ses lèvres, et un rire nerveux franchit le bord de ses lèvres.

.-Je serais morte avant la fin de la soirée.

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Elle prit finalement son courage à deux mains, et d'un pas sûr, s'avança, quand une musique retentit dans la grande salle.

Elle pouvait voir au bout de la salle, son futur-époux, il attendait, devant l'autel, accompagné d'un Magema : partisan et serviteur invétéré du grand Merlin.

Elle se retint de gémir, en voyant tous ces regards plantés vers elle, et pour la plupart... des regards de mangemorts.

Elle jetta un coup d'oeil au loin vers les premières places et entraperçut la silhouette familière de sa mère.

Elle déglutit, et finit par avancer lentement, se peignant une mine satisfaite.

Quand elle arriva à hauteur de sa famille, elle leur jetta un regard accompagné d'un froncement de sourcil.

Sa mère lui répondit d'un petit signe de la main, et referma un mouchoir de papier sur ses yeux embués.

L'appel à l'ordre du Magema la remit d'applomb et elle se planta devant son futur époux, qui la fixait d'un air mi-figue mi-raisin : il semblait hésiter entre lui faire les yeux doux, ou tout simplement la fusiller du regard, comme à son habitude.

Il n'avait pas manquer de remarquer les invités de "dernière minutes", et la tenait pour "entièrement responsable".

Le rituel se passa tellement vite que Ginny, n'eut pas même le temps de soupirer : son doigt resplendissait déjà d'une alliance en or blanc.

Et celui de Draco d'un fin anneau d'or rouge, ciselé de gravure.

Et le Magema accomplit alors le dernier geste de la main, et les bénit devant Merlin.

Draco se pencha vers elle, et récita la devise du jeune marié, puis il posa ses lèvres sur celle de sa toute jeune femme, et la cérémonie se conclut sous les applaudissements plus ou moins discrêts des invités.

Elle eut un soubresaut quand des sifflements retentirent dans la salle, et elle pris bien soin de se conseiller mentalement de préciser à ses frères ce qu'elle pensait de leur petit "numéro".

Draco, quant à lui, tressaillit, et lança quelques oeillades inquiètes du côté de ses "collègues".

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.-Alors vous dîtes que vous travaillez au ministère ? C'est vrai et dans quel département ?

.-Sports magique.

.-Oh...

Un silence de mort s'installa subitement sur la grande table et Ginny lança un regard effrayé vers Draco.

Un de ses collègues, Colin Wild, avait par le plus grand des hasards entamé une discussion avec son frère, et elle aurait put sentir à des kilomètres le malaise de Ron.

A son grand soulagement, Harry avait eut la présence d'esprit de ne pas venir en tant qu'Harry Potter, communément appelé "survivant", auror, et de surcrois cible-très-privilégiée-de-sa-noble-seigneurie-Voldemort-Voldy-pour-les-intimes.

Il avait prit la très astucieuse et très simple identité d'un monsieur-tout-le-monde : John Furth, 32 ans, vendeur dans un magasin de quidditch du chemin de traverse.

Elle se pencha vers lui, et ressentit pour la seconde fois un étrange malaise : parler à un étranger possédant les yeux de son ami, était pour le moins inhabituel.

.-Il faudrait peut-être faire quelque chose pour amoindrir cette tension..., parce que je sens que la fin de cette soirée risque d'être très "amusante" sinon..., lui glissa-t-elle par dessus son assiette.

Harry acquisa, et leva subitement un verre de champagne et s'écria, un sourire brillant aux lèvres : "Buvons donc à la santé de ces chers tourteraux !"

La majorité suivit le mouvement, mais il resta néammoins deux, voir trois sorciers, maugréant, qui restèrent le nez planté vers les Weasleys, à les toiser froidement.

Apparement, la présence de sa famille incommodait la plupart des "amis" de Draco.

Ginny se força à sourire, et fixa Draco intensément, puis lui cogna la jambe sous la table.

Il laissa échapper un grognement surpris, puis se leva et dans un rictus qui se voulut convainquant, invita les sorciers et sorcières à discuter plus tranquillement autour de quelques tables basses.

La soirée se déroula dans une tension grandissante, et Ginny redoutait à tout instant voir un des deux camps craquer et se déclarer la guerre: en l'occurence, ici, le camp du survivant semblait pour le moins ébréché, et sur le point de craquer.

Les mangemorts quant à eux s'amusaient de ce petit revirement de situation, et s'efforçaient de glisser à chacune de leurs phrases d'implicites remarques scandaleuses vis à vis des "partisans des moldus".

Ginny,-sur le point de s'arracher les cheuveux-, se leva et se dirigea vers une petite table basse, où Harry toisait froidement Draco, qui discutait avec le dénommé Colin, ainsi qu'avec deux autres hommes d'allures revêches.

Elle se laissa tomber à côté d'Harry et se retint de fixer froidement les trois hommes lui faisant face.

.-Vous passez une bonne soirée ? S'efforça-t-elle d'articuler.

Colin tourna un oeil vide vers elle, et lui fit un sourire charmeur, accompagné d'une joyeuse remarque, dans un souffle horriblement aviné.

Elle tourna la tête et grimaça, puis elle attrapa la main d'Harry et le tira vers un coin où s'était réunie sa famille.

.-Eh bien, quelle sympathique ambiance ! Fit remarquer George, en frissonnant excessivement.

.-George, je te signal que je ne t'ai pas obligé à venir ! S'écria Ginny, pour le moins agaçée.

George étouffa un grognement et se tourna vers son jumeau pour lui faire la grimace.

.-Voyons, du calme, mes enfants. Murmura lentement Molly, en plissant sa jupe sur ses genoux.

.-Ecoutez donc votre mère, c'est le mariage de votre jeune soeur, et vous vous devez d'être sympathique et avenant avec les invités...

Une remarque particulièrement grossière sur les moldus retentit à travers la salle, et rthur reprit durement un souffle régulier.

Il tourna son regard vers Ron et lui précisa durement:

.-Avec TOUS les invités.

Ginny serra douloureusement les dents: c'était son mariage, et tout ce que son bon à rien de mari était capable de faire, c'était discuter avec des abrutis, incultes à toutes sortes de politesse.

Elle décroisa ses jambes, et tapota le sol du pied.

Elle en avait assez, le jour de son mariage resterait un souvenir douloureux jusqu'à sa mort, ça elle en été sûre ! Elle n'aurait jamais du accpeter d'épouser un homme incapable de faire la fête ! Jamais, au grand jamais !

Un grognement sourd dépassa ses lèvres et Hermione la fixa, avec étonnement.

Ginny s'intima le calme...

Un rire gras éclata du côté des mangemorts.

Tout allait si bien...

Colin se leva et lança un regard venimeux vers Hermione.

Elle ne s'était pas sentit aussi bien depuis si longtemps...

Draco se leva et se dirigea vers un autre groupe de personne, à qui il commença à faire la conversation.

Le temps de compter jusqu'à trois, se précisa Ginny, et elle se lèverait calmement...

Elle commença le décompte.

Puis, elle irait sereinement préciser à son mari qu'elle désirerait un peu plus d'animation.

Elle se releva lentement.

Et surtout qu'elleaimerait beaucoupque ses gentils invités cessent de provoquer sa gentille famille.

Ses talons au lieu de claquer élégamment le sol, faisaient crisser le parquet ciré. Ses traits au lieu d'être lumineux et avenants étaient tendus, et durs.

Ses yeux auraient dû être réveurs et doux, mais ils étaient brillants et plissés.

.-Draco, je voudrais te voir une minute en privé.

Elle sentit dans le ton de sa voix une intonation grave et cassante : elle ne réussirait sûrement pas à retenir sa amertume.

.-Je suis occupé, Gin. Ca ne peut pas attendre ? Murmura Draco, agaçé.

.-Non, ça ne peut vraiment pas attendre. Répliqua-t-elle, piquée au vif.

.-Ta petite femme te réclames déjà au lit, mh quelle chance tu as, la mienne ne me veux plus dans le sien depuis déjà longt...

Ginny se tourna vers l'homme maigrelet et osseux et le coupa vivement :

.-Ce que je désire dire à mon mari ne vous regarde en aucuns points.

L'homme ouvrit de grands yeux noirs, et Draco parut scandalisé : il palit légérement et cessa de sourire.

.-D'ailleurs, je ne vois pas pourquoi tout ce monde s'est donné la peine de venir, si c'était pour radoter les uns sur les autres comme vous êtes tous en train de faire ! S'écria Ginny en pivotant sur ses talons, et en ouvrant largement les bras.

Les conversations s'évanouirent d'un coup, et la jeune femme resta silencieuse le temps d'un souffle.

.-C'est mon mariage ! Alors si vous avez tous l'intention d'être grossiers, et blessants les uns envers les autres, c'est votre affaire, mais faites-le ailleurs qu'ici ! Et surtout pas devant mon nez ! Cela suffit !

Elle se tourna vers un homme assis dans un coin, et enchaina:

.-Mr Jones, je désirerait comme prévut que vous invitiez votre groupe d'amis musicien, un peu de musique se ferait bien apprécier !

L'homme se leva précipitemment et dans un sourire satisfait partit vers une petite porte, située dans l'ombre d'un paravent.

Il ne resta dans la pièce alors qu'une espèce de léthargie pesante, que Ginny sut parfaitement combler :

.-Puisque personne ne daigne se parler, moi je vais vous faire la conversation ! Elle se dirigea au centre de la pièce, pour être bien vut de tout le monde et lança un regard vif vers son mari.

Puis un sourire coquin étira ses lèvres peintes en rouge.

.-Je ne voudrais pas vous ennuyer avec des banalités, et autres sujets ennuyeux. Pourquoi ne vous parlerais-je pas politique alors ? Ah, la politique... tous en parlent, mais ça n'interessent, de fait, pas grand monde. Seul le résultat compte. Moi je hais parler politique, même si c'est si... aristocratiquement correct. Mais, il y a quelque chose qui vous interessent tous sûrement... ici.

.- Pourquoi une pauvrette Weasley a-t-elle fait pour épouser un Malfoy ? Lança un homme dans la foule, en souriant avce ironie. Voilà ce que tous le monde se demande ma chère, rien de plus compliquer !

Draco fit quelques pas vers elle, son visage défiguré par la haine, et la honte.

.-Cesses de te donner en spectacle. Lui murmura-t-il. Puis il toisa froidement l'homme qui avait coupé sa femme.

Mais Colin le coupa vivement :

Mais bien sûr que cela nous interesse tous ! Ma jolie dame ! Comment, et surtout pourquoi une des prôches du survivant épouserait-elle un... vous-savez-quoi ?

.-Heureuse de trouver au moins parmi votre camps une personne honnête... mais l'êtes-vous vraiment toujours mon cher Colin ? ET vous Mr l'inconnu assez franc pour poser ce genre de question... plutôt vive, vous l'admetez.

Nous parlions bien de vous à l'instant ? Enchaina-t-il, Colin, séducteur.

Elle laissa un petite rire aigü dépasser ses lèvres et continua :

Très bien, mais pour cela, il faudrait que je vous raconte pourquoi je l'aime. Ou plutôt, comment j'ai réussis à l'aimer ! On m'a souvent posé cette question, et j'ai souvent esquivé..., mais je ne vois pas vraiment pourquoi j'irais vous raconter ça. Draco, arrêtes de me regarder comme ça, qu'est-ce que ça peut bien faire que je dise que je t'aime. Tu n'aimes pas ce mot ? Moi je l'adore ! Si tu pouvais savoir à quel point il m'est cher ! Mais vous savez, -dit-elle, en se tournant vers Colin-, lui ne me l'a jamais dit. Vous devriez lui demander un jour s'il m'aime, et s'il vous répond, je vous donnerais tout ce que je possède pour en connaître la réponse.

Des murmures par-ci, par-là emplirent soudainement la salle, et Ginny parut satisfaite de voir, que plus personnes ne cherchaient à maudir tels ou telles homme et femme, mais simplement à plaindre le pauvre Draco de son "étrangeté" de femme.

Une musique rythmée emplit soudainement la salle, et Ginny repartit s'assoir.

Elle fixa un groupe de personne assis dans un coin et murmura une formule.

Et les sorciers et sorcières se mirent à danser malgré eux, affichant de risibles mines effrayées.

Elle ricanna, puis se délecta de ce singluier spectacle.

Elle avair relaché tout ce trop plein de tension, et cela en était finit de sa rage.

Draco se planta devant elle, avec, pour la première fois depuis qu'elle le connaissait, les joues rouge.

.-Tu sais ce que TU viens de faire ? Lui lança-t-il, amère.

.-Mh ?

.-Tu viens de détruire la réputation des Malfoys !

Elle se leva et s'appuya contre son torse.

.-Dis pas ça, et puis, tu avais besoin de te changer de tout ces aprioris que les gens avaient sur ta famille, maintenant, ils ne te verront plus comme le fils à son père, mais comme un étrange homme qui a épousé une folle hystérique. C'est peut-être mieux, pas vrai ? Minauda-t-elle, avec amusement. Etpuis, ce n'est pas moi qui a commençé, c'est Colin et l'autre malpoli.

.-Je sais... et crois moi qu'ils le paieront amèrement, sussura-t-il en jettant un regard de connivence vers le deux hommes.

.- Tu ne m'invites pas à danser, mon amour ? Je n'ai jamais eut le plaisir de savourer une valse avec toi. Mumura-t-elle à son oreille.

Il afficha un sourire carnacier, et l'entraina dans une valse effrénée. Il la faisait tourbilloner d'un bout à l'autre de la salle, coupant le chemin de telle ou telle personne, écrasant les pieds de Colin en passant, souriant d'ironie à un frère Weasley, riant au nez du malpoli, l'embrassant doucement face à la chute de rose, et s'arrêtant subitement devant une porte.

Les joues de Ginny étaient écarlates, et son souffle était plus que court.

Il l'entraina subitement,loin de la foule, dépassa la porte, et monta une volée d'escaliers.

Une porte à double battant se présenta à eux, et il la poussa négligemment.

Il entraina sa femme jusqu'à une large pièce où tronait au centre un lit aux draps immaculés, rougies par endroits de pétales de rose.

.-J'avais préparé ça pour toi... mais je ne sais plus trop si tu mérites tout ça, après ce que tu viens de faire. Murmura-t-il, avec un air faussement déçu.

Ginny se tourna vers lui, et aperçut ses yeux, habités d'un flou inhabituel.

Etaient-ils assombris par le doute ? Ou par autre chose ? Sûrement n'étais-ce que du désir, se dit-elle, légérement déçu.

Quoi qu'il en fut, elle se sentit soudainement affreusement bête et méchante, et elle l'entraina vers le lit, et fit tout ce qu'une femme pouvait faire pour se faire pardonner d'un homme:

Envoyant valser ci et là, chemise blanche, volan de robe, jupon crémeux, cravate noir, chaussure cirée...

Murmurant des mots doux à son oreille, agrémentant ses paroles de lancinantes caresses et...

Le lendemain quand le soleil éclaira les cheuveux épars sur les oreillers, il était déjà réveillé, et fixait avec un sourire doux le visage endormi de sa femme

Il se pencha sur elle, et effleura doucement le front de ses lèvres et murmura quelques mots pour le moins épatants. Ils auraient pu paraître banals dans la bouche d'un quelconque autre homme, mais dans la sienne, ils prenaient une signification bien particulière.

Mais cela, jamais personne ne le saurait, et il mettrait un point d'honneur à ce que jamais elle ne le découvre.


A suivre...


Milles remerciements pour vos reviews qui me sont si chères ! Je suis tellement désolée, j'essaie de trouver le temps à chaque fois d'y répondre, mais je suis toujours en retard ! Alors même si je n'y répond pas, sachez qu'elles me vont droit au coeur, et que c'est grâce à vous mes chers lecteurs que je trouve la force de continuer à écrire ! Merci encore.

Espère que ça vous a plu ! Bon comme je l'ai dit plus haut, le prochain chapitre retombe dans le dramatique, et risque d'être plutôt voir très triste !

Je vous embrasse et à plus tard !

Kiss, Alysia.