Salut à tous ! Bon j'ai du retard, je sais ! Mais avec ma semaine de bac blanc, vous comprenez... et pi je pense que je publirais dorénavant toutes les semaines "et demi" ! Mdr !
Ce chpaitre est plus court que d'habitude, je l'ai coupé parce que je n'ai pas encore écrit la suite ! Alors, je ne voulais pas que la publication soit trop retardée !
Biz et bonne lecture, et merci pour vos supers reviews qui me font si plaisir !
Chapitre 10: Comme d'en rire à en pleurer
-Tu... tu viens de me dire qu'elle est repartie à l'hopital ?
-Tu as parfaitement compris..., tu sais... ma chérie, je... je crois que la petite ne tiendras pas le choc.
-Maman ! Qu'est-ce que tu insinues ! Bien sûr qu'Hermione ira au bout de sa grossesse !
-Je... l'avis des médico-mages est médiocre. Ils m'ont glisser que la petite a subit une espèce de traumatise. Logique, vu qu'Hermione a été en proie a des terribles émotions ces derniers jours. Elle s'est laissé dépérir... a refusé de se nourrir...
Elle est resté une nuit entière sur le c..., -Molly inspira un grand coup, et ferma les yeux-, sur le... corps de Ron... alors... je... elle ne s'en ait toujours pas remise... je crois.
Ginny remua un peu sur le divan rèche, et resta muette spectatrice du mal-à-l'aise ambiant.
-Et Nina... comment vas-t-elle... ? Je... tu... enfin tu ne m'a toujours pas amené ma petite fille ! S'exclama Molly, en crispant ses mains sur ses genoux.
-Oh... ! Je... j'aurais voulu l'amener, mais tu comprends... euh, Draco voulait la garder un peu aujourd'hui... parce que... demain il va travailler. Au ministère, crut-elle bon d'ajouter en rougissant.
-Mh.
-Oh... et sinon, papa, comment va-t-il ? Je, je n'ais pas eut de ses nouvelles depuis un certain temps !
-Il travaille énormément... les moldus semblent tous être devenus fous ! Il faut les protéger de leur propre annerie, et c'est extrèmement fatiguant pour ce pauvre Arthur.
-C'est sûr..., hem... dis..., je voudrais aller voir Hermione. Tu crois que... ?
-Laisse, elle revient ce soir.
-Et, elle s'est installé ici ?
-Oui, je n'ai pas eut le coeur de lui refuser ça, et comme ça au moins, je l'ai près de moi, ainsi que mon petit-fils.
-Oui..., c'est, euh il va bien ?
-Je ne sais pas trop... sa mère l'a emmené avec elle à l'hopital, pour qu'il consulte un psychologue.
-C'est à ce point ?
-Il n'a pas l'air de se rendre compte que son père est parti... et qu'il ne reviendra... plus jamais.
Molly se leva subitement, et pretexta une tasse de thé à préparer.
Ginny expira longuement, relachant quelque peu la tension.
Elles n'arrivaient plus, elle et sa mère à être naturelles l'une envers l'autre... c'en était devenu presque effrayant.
La petite rousse, se leva et épousseta sa robe, puis, d'un pas leste, elle se dirigea vers le jardin.
-Où tu vas Ginny ? Entendit-elle sa mère crier, à travers la cuisine.
-Prendre l'air, il fait si beau dehors !
Elle poussa la porte, et laissa un vent glacial lui mordre violemment le corps.
Ca lui fit du bien, et, se délectant de cette sensation, elle referma la porte derrière elle, et partit s'assoir sur une chaise de jardin.
Là, elle attrapa ses genoux, et enserra son corps de ses bras.
Elle était si bien... elle se serait presque crue statue, si le vent ne venait pas rompre ce parfait équilibre.
Le froid lui engourdissait les membres, et son esprit semblait suivre...
Elle se sentait étrangère de sa propre vie.
Elle revoyait dans sa tête, comme une boucle infernale, muette et tranquille, les évènements de ces derniers jours.
Il fallait qu'elle arrête de se morfondre.
Elle n'arrivait plus à se retrouver dans tous ça. Mais où était-donc passé la frétillante adolescente d'un roux piquant de ces dernières années ?
Ne restait d'elle qu'une esquisse de femme.
Même ses cheuveux semblait plus pâle, se dit-elle, avec ironie, en attrapant une mèche tirant sur le blond.
Elle avait changé du tout au tout, et cela la laissait plus stoïque que triste.
Elle se demandait, en vain, ce qu'aurait fait la Ginny d'avant, dans une pareille situation !
Elle secoua la tête et repoussa cette singulière idée.
Tout d'abord, si ça avait été la Ginny d'avant que se serait trouvée à sa place, rien de tout cela ne serait arrivé ! Et en admettant que cet horrible passage de sa vie eut tout de même existé, elle aurait eut tôt fait d'aller mettre son poing, voir plus, dans la gueule de son actuel mari.
Et aurait eut de surcroît tous les mangemorts à dos, mais elle les aurait très certainement massacrés à coup de talon ! Se dit-elle, légèrement morose.
Un sourire traversa tout de même son visage, quand apparut devant ses yeux -l'image d'un Voldemort vombrissant de honte, face à une petite rousse le menaçant de sa chaussure pointue-.
Un "pop" sonore la fit sursauter et elle aperçut Harry apparaître devant la porte du Terrier.
Elle s'appréta à le prévenir de sa présence, mais n'en fit rien.
Finalement, mieux valait retarder le moment des "retrouvailles" qui risquait d'être plutôt acidulé !
Il dépassa le pas de la porte, et Ginny remarqua sans peine, qu'il semblait pour le moins fourbu ; son allure d'ordinaire droite et élançée paraissait en cet instant oblique et tordue.
Comme si le poids de tous ses soucis reposaient durement sur ses épaules.
Elle attrapa un brin d'herbe, et le fourra dans sa bouche, à la manière des cow-boys d'Amérique, et s'imagina déambulant à cheval dans une plaine arride, poursuivie par une bande de contrebandiers en furie.
Finalement, peut-être sa situation à elle était meilleure, se dit-elle, quand la Ginny de son rêve fut encerclé par une ronde luisant de pistolet grande taille.
Elle grimaça, sentant presque les balles lui traversaient le corps.
-Quel esprit tordu..., se morégina-t-elle.
-Esprit tordu, tu dis ?
Elle fit un bond en entendant la voix tout près de son oreille, et se tourna pour apercevoir Harry, face à elle.
-Je... wow, tu m'as fait peur, imbécile ! Je t'avais pas vu !
-Je vois ça. Dit-il en haussant un sourcil. Qu'est-ce que tu essaie de faire au juste... tu attends de te transfomer en glaçon ?
-Oui, comme ça, je resterais jeune et belle pour l'éternité ! Dit-elle, en essayant de reprendre un certaine contenance.
Il s'asseya à côté d'elle et frissona.
-De toute façon, tu seras belle même quand tu auras soixante ans.
Elle rougit malgré elle, mauvaise habitude qu'elle avait gardé de ses douze ans.
-Hem... euh, Hermione est encore à l'hopital ?
-Elle rentre dans une heure. Je suis passé la voir avant de venir.
-Ah...
-Tu as amené ta fille ? L'interrogea-t-il, avec un sourire impatient.
-Non...
-Oh.
Il sembla quelques peu déçut, et Ginny se rattrapa:
-Je comptais passer demain ou après-demain chez toi, pour que vous fassiez connaissance.
Elle lui fit un large sourire, et il sembla satisfait.
Finalement, elle n'avait eut aucune raison valable de craindre cette conversation, tout se passait pour le mieux !
Enfin tout se passait pour le mieux tant que leur gentillette conversation ne dérapait pas sur terrain escarpé.
Et, cela arriva naturellement, non, nécessairement. Cela devait arriver.
Elle lui parlait de tout et de rien de vraiment interessant, quand, comme piqué au vif, il la coupa d'une voix étrangement rauque.
-Et si tu venais vivre quelques temps ici, au Terrier..., ça te ferait du bien, non ? Tu as l'air si fatiguée.
-Je... je sais pas, oui peut-être, tu sais, maman et moi, c'est pas vraiment ça ces derniers temps. Et, j'ai peur de déclencher une dispute.
Elle releva les yeux, et croisa l'intensité de son regard vert ; elle en eut presque peur.
-Et, puis, maman a déjà tant à faire, elle doit s'occuper de Joe et d'Hermione. Vraiment, je ne veux pas causé plus de... -elle se mordit la langue avant de finir. En effet, ça n'aurait pas été très fin de laisser entendre qu'elle était la source du problème- euh je ne veux pas la fatiguer plus qu'elle ne l'est déjà.
Il resta une minute de plus, dangeureusement silencieux à l'observer d'un oeil torve, et fatigué.
Puis, il se releva, secoua la tête et tendit la main à la jeune femme.
-Et si on rentrait, tu vas attraper froid.
oxxxXoOoXxxxo
Une heure plus tard, comme promis, Hermione arriva.
Enfin, "arriver" est un terme légèrement trop objectif pour désigner sa singulière entrée.
On dira plutôt qu'elle se traina jusqu'à la porte d'entrée...
Puis, elle la dépassa, et elle s'appuya contre le mur, expira, inspira, expira, puis inspira, et reprit sa route jusqu'au seuil du salon, où elle poussa d'une main tremblante un Joe un peu assomé.
Molly se leva, quant à elle, et prit son petit-fils dans ses bras, elle monta les escaliers dans un silence religieux, dans le but de le coucher pour sa sieste de l'après-midi.
Hermione fit quelques pas dans le salon, et releva la tête pour saluer Harry, mais son regard s'arrêta sur Ginny, et elle sursauta.
La roussa se leva et vint vers sa belle-soeur, pour la serrer dans ses bras, mais ce fut sans compter l'étrange comportement d'Hermione.
La brune se déroba de ses bras, leur glissa un bonjour, soigneusement articulé, puis partit vers la salle de bain, de son pas si brinqueballant.
Ginny, resta coit de surprise, les bras ballants dans le vide, et un remballa vivement son sourire ravi.
Elle serra ses mains sur ses cuisses, et se retint de laisser échapper un sanglot.
Pourquoi Hermione avait-elle fait cela ?
Pourquoi l'avait-elle snober ainsi ! Ou plutôt repousser...
Ne croyait-elle donc pas que c'était déjà assez dur pour Ginny d'avoir perdut son frère ?
Ne voyait-elle pas que Ginny "payait déjà sa part" dans cette affaire ?
Ne comprenait-elle pas à quel point souffrait la jeune femme ?
N'avait-elle pas aperçu cette petite lueur dans les yeux bleu ? Cette lueur un peu flou aux fond des pupilles de la récente mariée !
Sûrement pas...
Quand Ginny comprit qu'Hermione ne reparaîtrait pas tant qu'elle ne serait pas partie, elle fit la seule chose qu'elle pouvait faire dans une telle situation.
Elle se dirigea vers la porte, en saluant vaguement de la tête Harry, et pressa le pas, pour s'empêcher d'éclater en sanglots devant lui.
Mais ce fut sans compter cette hargne qu'ont les gens à vous poursuivre dans votre malheur... à ne pas vous laisser souffrir seul...
Pourquoi donc s'acharnent-ils à dire "ne pleures pas ?" pourquoi cela les gênent-ils donc, de voir des larmes couler ? D'entendre de lancinants sanglots, ou de petites plaintes étouffées ?
Qu'est-ce que cela déclenchent dans leur coeur pour qu'ils souhaitent tant que nous ravalions notre tristesse... que nous recouvrions d'un pansement la plaie béante ?
Pourquoi ?
Pourquoi...
Parce qu'il ne faut pas croire qu'en arrêtant les larmes d'une personne d'un "je ne te laisserais pas te déchirer plus que cela...", la plaie se referma indemne...
Elle ne fera que s'infecter, pour se réouvrir plus tard... encore plus sanglante du mal irréparé.
Pourquoi une toute petite partie des gens que nous connaissons, plus ou moins, ou que nous connaitrons à l'avenir, face à un mal incontrôlable n'admettent pas qu'il faut laisser cette vague noire se déversait sur les joues,... puis les épaules, jusqu'à terre, bien souvent,... sur les mains, et jusque dans les pores de la peau...
Pourquoi Harry en ce moment rattrapa Ginny et lui murmura de ne pas s'inquiéter, de ne pas pleurer... de ne pas être triste...
Pourquoi ne la laissa-t-il pas aller se réfugier, comme un animal solitaire, lécher sa plaie seule au fond de chez elle ?
Parce que... parfois, ça fait plus mal encore de retenir de lourds sanglots sur l'épaule d'un ami de peur de l'effrayer, que de déversait des torrents seule, sur un oreiller de plume.
Ginny se roidit dans les bras d'Harry, et retint avec ardeur l'ardente vague qui la prenait au coeur... au ventre, à la gorge... jusque dans ses pieds, et ses mains, mais aussi sur ses joues, et ses oreilles, sans oublier sa tête, et ses tempes qui battaient un rythme saccadés.
-Elle... Hermione est simplement fatiguée..., ne t'inquiètes pas, attends un peu, elle va revenir, je crois qu'elle est partie se doucher... elle devais être gênée de te revoir dans un état trop ... hem... elle va revenir...
Ginny se mordit la lèvre, et souhaita qu'il la lache, que Molly l'appelle, qu'elle puisse aller se réfigier dans le sous-bois pour hurler sa peine.
Mais il n'en fit rien, et la pressa de lui répondre qu'elle allait bien.
-Ca va ? Hein, dis...
-Tu veux à boire ? Enchaina-t-il.
-Un thé, un café ? Du lait, oh je sais, un jus de citrouille ! Oui, tu vas voir, ça te fera du bien !
Il la relacha, et Ginny, prise d'un vertige échoua à terre, les fesses sur les talons, les yeux perdus dans le vide, les joues brûlantes, et la respiration sifflante.
Ce sentiment d'injustice en elle explosa soudainement, mu sûrement par la douleur subite qu'elle sentit chauffer dans ses genoux.
Elle laissa un échapper un long sanglot, puis une larme s'écrasa à terre.
Un autre sanglot plus fort, cette fois.
Elle aspira bruyamment l'air, et fixa, impuissante, Harry debout devant elle, les bras pendant mollement dans le vide.
-Non, non Ginny... pas ça...
Il s'abaissa et lui saisit les épaules.
Elle serra les dents, déglutit à peine, s'étouffa, et ses lèvres se mirent à trembler aussi fort qu'une feuille sous la brise.
Un cri déchirant, traversa la maison, et Molly sursauta.
Elle referma doucement la porte de la chambre de Joe, et se dirigea vers les escaliers, en courant à moitié, quand d'autres cris suivirent.
-Pour...quoi ! Bégaya Ginny. Qu'est-ce... que... j'ai fait à Merlin pour mériter ça ! Pourquoi ! Herm... Her... Hermione ! Pourquoi tu... tu me f-fais ça !
Sa respiration était précipitée, et elle avait l'impression que l'air quitterait définitivement ses poumons quelques minutes plus tard, si elle ne se calmait pas.
C'était comme... un fou-rire, oui, un fou-rire... vous savez,... ça fait du bien, mais du mal aussi. C'est agréable, ça secoue le ventre, le coeur, soulève l'esprit, le remue, le réjouis, mais ça coupe la respiration, jusqu'à en faire mal.
Ce qu'elle ressentait c'était comme... un fou-rire, ça secouait son coeur, son estomac, ses jambes, ses épaules, ses lèvres, son menton; ça soulevait son âme, la faisait écumer, et trembler, la secouait entièrement de l'intérieure... et ça faisait mal... terriblement mal...; c'était comme le fou-rire, la pure allégresse en moins.
Elle s'appuya contre le mur mais Harry fut plus rapide, et il la saisit pour l'écraser contre lui.
-Arrêtes, arrêtes... elle ve revenir... elle ve revenir je te dis !
Lui-même avait du mal à rester "de marbre". Il tentait de garder son esprit clair, et de lutter contre sa douleur.
-Qu'est-ce que j-j-j'ai fait ! Ce n'est Pas m-m-moi ! Pas moi qui l'ai tué ! Je l'aim-m-ais tant ! Mais ça t-t-u l'oublie ! Herm... Hermione !
Séparés par une cloison solide du hall, Hermione, la tête appuyée contre le mur, souriait, malgré une brûlure qui lui picotait le coeur.
-Tu as mal comme moi j'ai mal... c'est à chacun son tour...
Comme pour répondre à son murmure Ginny laissa échapper un cris de rage, et elle entendit une porte claquer, violement.
-Pardon... vraiment pardon... je suis ignoble...
A suivre...
Bon, la suite bientôt ! et continuez à me reviewer svp ! (je serais sage et une gentille auteur si vous faiteuuuu ça !)
Kiss, Alysia.
