Coucou tout le monde !!
Bon, je vais commencer par m'excuser de ma semaine de retard, mais je vous jure que ces abrutis de profs ne me lâchent plus (quels sadiques !), donc j'ai pas trop de temps pour écrire !
Je suis désolée de vous apprendre que j'ai plus internet (saleté d'ordi), donc je peux plus accéder à mes reviews, c'est à dire plus vous répondre !
C'est donc gentiment Rionette(Nfertiiti) qui me publie, alors pensez pas que je suis une méchante auteuse (parce que c'est même pô vrai ! juste un peu sadique !)
Bon, bonne lecture, et désolée si vous restez un peu sur les dents à la fin, mais bon, faut bien que je m'arrête quelque part !)
« C'est ainsi que Lily sortit de la Grande Salle, soucieuse de connaître quel était ce mystérieux don.
Mais elle ne l'apprendrait que beaucoup plus tard… »
Chapitre 5 : promesses d'avenir et adieux au châteauLorsque Lily monta dans le dortoir, elle n'avait toujours pas digéré cette nouvelle.
Elle ouvrit la porte, ne regarda même pas si quelqu'un était à l'intérieur, s'allongea sur son lit et ferma les yeux. Quand elle entendit quelque chose s'agiter au-dessus de sa tête, elle les rouvrit immédiatement. C'était un parchemin ! Et ce parchemin avait été écrit avec une encre émeraude.
ET M…. ! Lily avait oublié de le ranger et c'était maintenant Cylia qui l'agitant furieusement au-dessus de sa tête. Oh non, pensa Lily, elle allait encore lui faire un scandale.
En effet, un millième de secondes plus tard :
- Lily, je peux savoir QUAND tu as écrit ça ?
- Laisse moi, Cylia…ça te regarde pas !
- OH que si ! Réponds-moi !
- Bon, d'accord, je l'ai écrit tout à l'heure !
- Ah ouais, tu l'as écrit tout à l'heure ? Alors tu pourrais peut-être m'expliquer ce que tu fais là, allongée sur ton lit ? Parce que, tu vois, toute fille sensée aurait couru le voir et s'expliquer !
- Je ne suis pas sensée, Brown, alors lâche-moi, tu veux ? lui répondit Lily, indignée.
- Nan, nan, et NAN ! Je ne lâcherai pas. Tu sais lire entre les lignes ?
- Tu sais que j'ai toujours détesté la divination ! Et je vois pas le rapport !
- Oh non, pas celles-là, je te parle des lignes écrites, par exemple des lignes d'un parchemin ! Parce que tu vois, moi, je suis peut-être pas douée pour grand chose, mais au moins, je sais qu'entre les lignes de ce que tu as écrit, c'est écrit en gros : JE T'AIME JAMES POTTER ! alors tu vas me faire un plaisir d'aller le voir, et TOUT DE SUITE !
- NON ! Lily criait à présent.
- Pourquoi non ? Il t'aime, c'est évident.
- Je mettrais un certain bémol à ce que tu dis : il veut coucher avec moi !
- NON ! Il ne sais pas s'y prendre avec toi, c'est tout. Il ne sais pas comment faire, alors il essaye comme pour toutes les autres filles !
Soudain, les paroles de James revinrent en mémoire à Lily :
« Je sais, je ne suis pas tout seul, il faut être deux. C'est vrai, des fois je me demande pourquoi je m'acharne comme ça, mais quelque chose me dit qu'un jour tu seras prête pour recevoir ce que j'ai à te donner et ce jour-là…Je ne sais pas ce que c'est d'aimer, Evans. »
Ces mots résonnaient encore dans sa tête comme s'il venait de les dire…
Après tout, peut-être que…
Lily, trop furieuse contre elle-même, se maudit de ne pas avoir fait attention de bien ranger le parchemin.
Elle sortit précipitamment du dortoir lorsque Cylia eut enfin fini ses plaintes et colères en tous genres.
Quelle idiote ! Quelle idiote ! Quelle idiote ! Quelle idiote !
Lily fonça tête baissée vers le parc, maugréant toujours contre elle-même.
- Tiens, tiens.. Evans ! Alors, toujours avec Potter ? Tu le trompes avec qui, cette fois ?
Elle ne prit même pas la peine de se retourner pour voir qui lui parlait, rien que la voix lui faisait déjà froid dans le dos.
- Jonathan ! Quel bon vent t'amène ! Qu'est-ce que tu veux ? demanda Lily, soudain d'une humeur encore plus massacrante.
- J'allais voir Potter.
- Alors qu'est-ce que tu LUI veux ?
- Oh, comme c'est adorable ! Elle défend son chéri !
- La ferme, lui répondit Lily, en essayant de le frapper.
- Pourquoi je vais le voir ? Mais pour savoir combien il te paye pour LE faire !
- Sale pourriture ! Espèce de…
Mais Jonathan ne lui laissa pas le temps de répliquer, et la plaqua contre le mur. Il mesurait au moins une bonne tête de plus qu'elle et même en le frappant de toutes ses forces, elle réussit à peine à lui faire dire « Aïe ! ». Jonathan commença à lui caresser la cuisse, sous le regard horrifié de sa victime, puis l'embrassa violemment malgré les protestations de celle-ci. Lorsqu'elle ouvrit les yeux, son agresseur paraissait dans une transe totale !
Elle supplia que quelqu'un arrive très vite, et son vœu fut exaucé.
- James ! cria-t-elle.
Ce dernier s'arrêta en l'entendant, la regarda, resta un moment incrédule puis la regarda avec une fureur indéchiffrable que même à cinquante mètres, Lily put apercevoir.
Lily ne comprit pas pourquoi il la regardait de cette manière. Mais mince, elle avait été méchante, c'est vrai, mais s'il ne faisait rien, il allait la violer !
Il lui jeta un dernier regard, et partit rapidement, les mains enfoncées dans les poches, l'air réellement indigné.
Lily le regarda partir, désespérée ! Pourquoi ?
Soudain, elle se souvint qu'elle se devait de trouver une solution pour se dégager et se mit à réfléchir à toute vitesse. Si personne ne venait l'aider, elle se débrouillerait toute seule.
Où pourrait-elle donc taper ? Elle n'eut pas longtemps à réfléchir en voyant que son agresseur et ex petit ami avait les jambes écartées. Elle n'hésita pas une seconde et y enfonça sa jambe pliée de toute sa force. Ce coup sembla enfin le sortir de sa transe ; il devint d'abord livide, puis s'écroula par terre.
Lily s'enfuit en courant, sans demander son reste, et ne s'arrêta qu'au bout de trois bonnes minutes d'une course effrénée dans les couloirs.
Comment avait-il pu l'ignorer ? Comment est-ce qu'il l'avait laissée l ?
Finalement, il n'était peut-être pas si bien que tout le monde le disait...
James entra en furie dans la Salle Commune.
- Cornedrue, je te sens un petit peu tendu ! insinua gentiment Sirius.
- Je pensais qu'elle aurait plus de considération depuis que j'ai pris son parti au bal, mais non…
Mais j'y crois pas…
- Tu peux pas être plus claire, parce que je suis pas sûre d'avoir tout bien compris !
- Elle était en train de l'embrasser, et elle m'a appelé. Elle voulait me narguer ou quoi ? ARGH !
- Tu parles de qui ?
- Evans.
- Et on peut savoir qui elle embrassait ? lui demanda Sirius
- Jonathan.
- QUOI ? T'e sûre de ce que t'as vu ?
- Il était en train de lui suçoter le cou et elle me regardait en gémissant.
- Est-ce qu'elle était contre le mur et lui collé à elle ?
- Bah oui ! Comment tu sais ?
- Ma parole, mais t'es abruti ou quoi ? Hier, il la traitait de putain, de garce, et ce matin, ils sont encore ensemble ! Lily se serait pas fait avoir, il était en train de la forçer ! Tu captes ? Alors bouge-toi, ce mec est un…
- Merde, il était en train d'essayer de la violer !
- Et ouais, t'es vraiment trop…
Mais James ne l'écoutait déjà plus, et fonça à l'endroit où il avait vu Lily quelques minutes auparavant mais ne vit que Jonathan par terre, qui se tenait l'entrejambe.
James se traita de tous les noms et, pour se défouler, fila quelques coup de pied dans le ventre de Jonathan, qui sembla ne pas réagir.
- Sale déchet ! Tu sais de qui tu mérites un baiser ? Une seule personne… lui hurla-t-il.
- UN DETRAQUEUR ! Finit-il, en lui laissant un dernier petit souvenir, finissant le travail que Lily avait entamé quelques minutes plus tôt.
Il entreprit ensuite méthodiquement de trouver Lily, pour lui présenter ses excuses, ne trouvant rien de mieux à faire.
Quel abruti il avait fait ! Pour une fois que leur relation semblait s'arranger ! ARGHH !
Lorsque, au bout d'une petit heure de recherche, James commençant à désespérer, il trouva Lily, assise par terre au détour d'un couloir, la tête dans ses mains. James entendit un gémissement.
Elle pleurait ! Et tout était de sa faute !
Il s'approcha sans bruit et lui dit, d'un voix aussi douce qu'il put :
- Lily, ça va ?
Cette dernière arrêta instantanément de gémir, et redressa la tête.
Lorsqu'elle reconnut James, ses yeux se tintèrent de noir, et elle lui jeta un regard haineux.
- Tu sais, Lily, je suis dés…
- TU ES QUOI ? TU PEUX REPETER, S'IL TE PLAIT ? SI MA VIE DEPENDAIT DE TOI, JE SERAIS MORTE A L'HEURE QU'IL EST ! NON, NE ME TOUCHES PAS ! NE M'APPROCHE PLUS JAMAIS !
A peine eut-elle finit de lui dire, ou plutôt de lui hurler dessus ce qu'elle pensait, qu'elle s'enfuit à toutes jambes.
James essaya de la rattraper, mais une main le retint fermement.
- Laisse-là, lui dit doucement Cylia. Elle ne te parlera pas maintenant, elle est trop en colère. Je sais pas ce que tu lui as fait, mais la seule chose que je peux te dire, c'est que tu l'avais presque, elle venait tout juste vers toi, et tu lui a fait peur, ou mal, je ne sais pas encore !
- Ce n'est pas de ma faute ! Je peux tout t'expliquer, peut-être que tu pourras lui parler.
- Je crois que je n'ai pas d'autre solutions, lui répondit Cylia, s'asseyant par terre et l'invitant à faire la même chose.
James prit une grande inspiration puis lui raconta tout ce qui s'était passé, un récit entrecoupé de « je suis stupide ! » « Tu peux pas m'aider, s'teplaît !!! »
Lorsqu'il eut enfin fini, Cylia se leva et James fit de même.
- Alors, tu veux bien m'aider ?
Cylia ne répondit pas, le prit dans ses bras, compatissante, sous l'air ahuri de James, lui fit un grand sourire, et s'éloigna.
- Mais, alors…
- Je te promets de faire de mon mieux, mais vous me donnez du fil à retordre tous les deux !
James poussa un soupir de soulagement et n'entendit pas le « peut-être qu'ils se trouveront un jour, ces deux-là, et si possible pas dans dix ans, c'est à dire avant demain. » marmonné par Cylia…
Cylia chercha Lily pour essayer de résoudre ce petit différend, mais quand vint l'heure du dîner, elle ne l'avait toujours pas trouvée et se doutait bien que, vu ce qu'elle avait vécu, elle ne ferait rien pour qu'on la trouve.
C'est donc seule qu'elle se dirigea pour aller manger vers la Grande Salle.
Dès qu'elle entra, elle rencontra le regard de James, toujours aussi dépité, qui espérait qu'elle lui apporte des bonnes nouvelles.
Elle se dirigea directement vers lui, pour lui annoncer un « rien de nouveau », désolée pour lui.
- J'ai plus faim, dit simplement James, en quittant la salle, alors que Sirius lui jetait un coup d'œil désapprobateur.
- James, elle va venir.
- Nan, Patmol, t'as pas compris, elle est tellement blessée qu'elle ne viendra pas. J'irai la chercher s'il faut mais je m'expliquerai avec elle.
A peine eut-il finit ces mots que Lily apparut dans la Grande Salle. Elle paraissait lasse et ses yeux étaient encore rougis par les larmes. James se rassit immédiatement, mais sa mine renfrognée ne le quitta pas pour autant.
Elle vint s'asseoir à côté de Cylia, le plus loin possible de James, et ne dit pas un mot. Elle n'adressa pas un seul regard à sa meilleure amie qui lui faisait les gros yeux.
Elle toucha à peine à ce qu'il y avait dans son assiette, et, à peine dix minutes plus tard, elle remontait déjà dans le dortoir, ignorant superbement toute personne, et en particulier une, qui n'arrêtait pas de la regarder.
Le repas se finit dans un silence pesant. James n'arrivait pas à aligner deux mots, Rémus semblait pensif et Cylia et Sirius se jetaient fréquemment des coups d'œil, sans trouver réellement des choses à se dire.
Finalement, Cylia sortit de table et s'en alla parler avec Alice Dicks et Frank Longdubat mais fut interrompue par un Serpentard de quatrième année.
- Euh…je voulais te demander…tu veux pas sortir avec moi ?
- Pardon ? lui demanda Cylia, qui paraissait très surprise.
- Nan, mais si tu veux pas, c'est pas grave, tant pis !
- Tu sais, jeune homme, que j'aurais presque l'âge d'être ta mère ! Enfin, à quelques années près, bien sûr ! répondit la Gryffondor, amusée.
Le jeune Serpentard parut quelque peu déçu, mais il reprit contenance quand Cylia l'embrassa sur la joue. Quelques secondes plus tard, elle remarqua qu'un certain Gryffondor prénommé Sirius, fusillait du regard la petit chose qui venait d'être embrassé. Cylia lui envoya un sourire radieux, alors qu'il paraissait véritablement vexé. Ils devraient avoir une explication, et sans plus tarder. Elle décida d'arracher un bout de la nappe, et d'écrire quelque chose sur ce petit papier, qu'elle plaça dans la poche du jean de son « prochain rendez-vous », qui, sentant un contact d'une main sur ses fesses se retourna, mais Cylia était déjà loin. « Une erreur », pensa Sirius.
Il se décida, toujours contrarié, à accepter la partie d'échecs que lui proposait Rémus.
Comme il avait espéré que la dernière soirée à Poudlard se passe différemment !
Il se résigna donc, et monta dans la Salle Commune des Gryffondors où son ami l'avait devancé.
Sirius y entra et vit James, Cylia et Rémus en grande conversation !
Sa première réflexion fut : « HEYYY les gars, bas les pattes ! c'est la mienne ! » mais il se retint, sentant que la personne en question serait trop contente.
Lorsqu'elle le vit, un sourire apparut sur son visage.
- Bon, les gars, dit-elle, c'est pas que je ne vous aime pas mais Cupidon m'a confié une mission ce soir et je vais essayer de confier Juliette à son Roméo.
Elle n'avait cité aucun prénom, mais tous les visages convergèrent vers James, qui lança un petit sourire timide.
- Et toi, Sirius, tu oublies pas, tout à l'heure, d'accord, lui dit-elle avec un regard chargé de sous-entendus.
- Mais de quoi tu parl…
Trop tard ! Cylia avait déjà passé la porte du dortoir des filles, sans plus d'explications.
Vers onze heures, Rémus tombait de fatigue et jouait si mal que Sirius ne trouvait même plus drôle de le battre cinq fois de suite, et finissait pas en avoir marre de voir sa reine décapiter à grands coups de trône le roi de Rémus.
Ils décidèrent donc d'aller se coucher. Alors que Peter était dans la salle de bain et que James s'était endormi en attendant Cupidon qui avait, vu l'heure tardive, lamentablement échoué, Sirius trouva cette dernière journée bien morbide.
Il se déshabilla, se mit en pyjama, s'allongea dans son lit quand Peter lui dit :
- Patmol, tu pourrais ramasser tes papiers, t'en mets partout par terre ! couina-t-il.
- Moi ? Des papiers ? Mais j'en ai pas !
- Et ça, c'est quoi ? ça devait être dans une des poches de ton jean !
Il lui tendit un petit papier que Sirius attrapa, peu convaincu qu'il lui appartienne.
Dans le noir, il put à peine distinguer les caractères et dut attraper sa baguette pour enfin les déchiffrer. Lorsqu'il eut finit, il sauta du lit et renfila rapidement quelques affaires.
- Mais je t'ai pas dit d'aller les mettre à la poubelle dans la Grande Salle !
Pour toute réponse, Sirius lui murmura un vague « merci » et l'embrassa sur le front avant de sortir en courant de la chambre.
- Je suis pas sûr d'avoir tout bien compris, là, mais bon…maugréa Peter, se frottant le front pour effacer la bave qui y restait. On fait mieux comme premier baiser, pensa-t-il.
Sirius se dirigea en courant vers la Tour d'astronomie, priant pour qu'elle ne soit pas partie.
ARGHHH ! Pourquoi est-ce qu'il n'avait pas pensé à prendre au sérieux « l'effleurement de son jean » par une main. Elle était venue ici il y a deux heures, voire trois.
Après une course effrénée, il arriva sur le lieu du rendez-vous manqué. Il ne distingua d'abord rien puis vit une silhouette, accroupie contre le mur, immobile.
Cylia ! Elle s'était endormie !
Sirius essaya de la réveiller mais en vain. Il l'allongea donc sur un sofa, apparu mystérieusement, mettant la tête de la belle Gryffondor sur ses genoux.
- Tu sais, commença-t-il, je suis vraiment désolé, c'est pas de ma faute, tu me l'aurais mis simplement dans les mains, j'aurais mis moins de temps à comprendre. Ah m… ! pour une fois qu'on aurait pu en finir ensemble…enfin pas en finir, commencer, enfin tu vois ce que je veux dire ! continua-t-il, alors que son interlocutrice semblait toujours profondément endormie.
- Bon, tu m'arrêtes, si je dis quelque chose qui te choque, ironisa-t-il. Ah oui, d'ailleurs, en parlant de choquer, j'ai été pleinement surpris, voire même complètement choqué quand tu m'as embrass ! D'habitude, c'est moi qui fait ça !
Enfin je dois dire que c'est pas très déplaisant ! En fait, c'est bizarre, cette sensation, tu sais… Des étincelles dans le ventre, une boule d'énergie qui se dégage ! Ouah ! c'était trop bien, en fait ! bon, d'ac', je me répète mais j'en profite, tu peux pas te moquer de moi, parce que tu dors ! Mais bon, ça fait un peu le pauvre garçon perdu qui parle à son psy mais sa vie est tellement rasoir que le psy s'endort ! Mais t'es pas comme ça, toi ? Hein ?
Ah ouais, c'est vrai, j'ai oublié que tu dormais ! Bon, alors je continue mon analyse. Parlons de Lily et James…Ah, ces deux-là, faut dire qu'ils en tiennent une couche, non, mais franchement, t'es pas d'accord ? Soit ils se prennent la tête, soit ils se sautent dessus…
Et le clou du spectacle, elle s'endort, alors qu'ils allaient le faire… Bon, je vais te faire plaisir, je vais dire les mots qu'il faut, il allaient faire l'amour ! Tu reconnaîtras que c'est hallucinant !
- Oui, peut-être, mais tu reconnaîtras que, pour toi, il se passe la même chose, alors, avant de répliquer…lui dit une petite voix.
- Quoi ? Qui a parl ?
Sirius se retourna mais ne vit rien, et Cylia paraissait toujours plongé dans son sommeil.
- Encore cette petite voix, dit-il à voix haute. Et puis non, c'est pas la même chose pour moi, parce qu'elle s'est endormie avant que j'arrive, alors c'est pas égalit ! Elle est pas mal, quand elle dort. Ça fait un peu les contes moldus, quand même !
Une princesse endormie, un prince charmant, sans vouloir me vanter, bien sûr ! Et qu'est-ce qu'il doit faire le prince charmant, pour la réveiller ? Ah, j'ai oubli !
- L'embrasser, tu doit l'embrasser, crétin.
ARGHHH ! Encore cette petite voix ! Tsss…ça va !
- L'embrasser ? Hum, ça me plaît ça ! Bon, alors je me sacrifie !
Il se pencha doucement vers les lèvres et l'embrassa. Il fut surpris quand il sentit une langue effleurer sa lèvre, alors que Cylia avait toujours les yeux fermés. Il réitéra son essai, et cette fois, Cylia lui répondait, il en était sûre.
Quand il rouvrit les yeux, elle le regardait avec une moue triomphante.
- Je veux bien continuer à dormir, si tu continues ce que tu étais en train de faire, lui dit-elle, d'un ton malicieux.
- QUOI ? Tu dormais pas ? Mais c'est pas juste ! Et je peux savoir ce que tu as entendu au juste ?
- Euh, si je te dis tout depuis le début, tu te fâcheras pas ?
- ARGHH ! Tout ce que j'ai dit ? Sur toi, moi, et la petite voix ? demanda-t-il, mortifié.
- Et oui, parlons-en de cette petite voix ! Heureusement qu'elle était là pour te dire de m'embrasser, parce que sinon, j'aurais très bien pu mourir de froid sur ce canapé avant que tu te décides !
- Oh ! ça va ! Mais… Comment t'as fait pour entendre la petite voix ? C'est dans ma tête qu'elle parle !
- Dans ta tête ! Mais oui, bien sûr ! Heureusement que j'ai été obligée de faire la petite voix, tu veux dire ! lui répondit Cylia, en éclatant de rire.
- Quoi ? Je te suis pas trop, j'avoue !
- C'est moi qui t'as gentiment soufflé ces petites phrases !
- Oh ! mais vous êtes une perfide, jeune demoiselle ! lui dit Sirius. Et votre unique but était que je vous embrasse !
- C'est vrai, je reconnais. Vous me pardonnez, maître ? demanda-t-elle, suppliante.
- Je vais même faire plus que ça, je vais recommencer !
- Ah, bon…Pas d'objection.
Sirius ne se fit pas plus prier, et joignit le geste à la parole. Cylia sembla soudainement plus…réveillée, et fit tout son possible pour aider le beau Gryffondor à mettre fin au petits centimètres qui les séparaient. Après quelques minutes d'un baiser fougueux, les deux jeunes se séparèrent, essoufflés et Cylia se blottit simplement dans les bras de Sirius et tous deux se mirent à contempler les étoiles.
Soudain, Cylia se leva d'un bond, sous l'œil surpris de Sirius.
- Qu'est- ce qui se passe, ma belle ? Tu dois rentrer parce qu'il est minuit ?
- Il est bien plus que minuit, Sir', et j'avais promis à James de parler à Lily !
- Mais à l'heure qu'il est, ils doivent dormir tous les deux !
- C'est pas grave !
- Et moi, je dis quoi ?
- Toi ? Ben, j'y ai pas réfléchi ! Et ne me regarde pas comme ça, c'est à ton meilleur ami que j'ai promis ça !
Après un dernier long baiser, Cylia s'en alla à le recherche des deux amoureux transis mais pas encore sur la même longueur d'onde!
Maintenant, elle n'était plus célibataire et se sentait une âme d'agence matrimoniale à elle toute seule !
Cylia se précipita vers le dortoir, s'approcha du lit de Lily, d'où elle put entendre ce qui ressemblait à des pleurs et à des reniflements.
Elle souleva doucement les rideaux que cette dernière avait très probablement tiré pour pouvoir pleurer en paix.
Elle s'assit près de sa meilleure amis qui était effectivement en pleurs. Lily ne réagit pas, et la seule chose que Cylia trouva à faire fut de la bercer pour mettre fin à ses sanglots.
Au bout d'une bonne minute de silence, Cylia se décida à parler :
- Je suis désolée, Lily, mais c'est que…
- Alors tu es désolée pour quoi ? la coupa Lily, avec une colère sourde dans la voix, qui terrifia sa meilleure amie, bien qu'elle n'ait même pas élevé la voix. Pour ce connard qui a failli me violer, pour ce crétin de Potter qui m'a vu et qui est parti et m'a laissé me débrouiller toute seule, ou à cause de toi, qui m'a abandonné toute la soirée pour aller voir je ne sais pas quel mec, et rentre penaude en se disant qu'elle a pas fait attention à sa meilleure amie ?
Alors ?? Tu es désolée pourquoi ?
- Je m'excuse à peu près pour tout ça, parce que je suis fautive, que j'ai agi pour moi ce soir, mais peut-être que pour une fois, c'est sérieux. Et aussi pour cette vermine qui t'a fait du mal, autant physiquement que mentalement, mais je vais jute modifier un petit fait que tu as mal interprété.
- Mal interprét ??? Tu te fous de moi ? Attends, ça fait plus de trois heures que je pense à ce qui s'est pass ! Et, excuse-moi, mais j'ai rien trouvé de positif dans cette foutue journée !
- Détrompe-toi, ma belle ! James n'est pas le salaud que tu prétends !
- Pardon ? Il t'a peut-être raconté qu'il était sincèrement désolé, mais je marche pas ! Pas cette fois ! Ce mec est définitivement pitoyable ! Et je t'assure que je modère mes propos et que je me contrôle pour ne pas lui arracher les yeux!
- Bon, ça y est ? Tu as fini ? Bon, alors maintenant, tu vas gentiment te recoucher et m'écouter, parce que j'ai fait une promesse et que j'ai l'intention de la tenir, et que je vais pas me batailler avec toi à environ deux heures du matin.
Lily, devant la détermination de son amie, décida qu'elle pouvait l'écouter. Elle ne la ferait pas changer d'avis, mais après tout… Peut-être qu'elle avait besoin et qu'elle voulait en changer (d'avis).
Après avoir écouté Cylia pendant plus d'une demie-heure, Lily se laissa finalement convaincre.
Finalement, il était possible que James n'ait pas compris ou trop tard… Ou il croyait sans doute qu'elle faisait ça pour le rendre jaloux ! Mais quand même, elle n'avait pas semblé très à l'aise ! Il aurait pu s'en rendre compte.
Au bout d'une petite heure encore de négociations, Cylia réussit enfin à faire dire à Lily :
- D'accord, ce n'est pas un crétin, et s'il avait su, il serait venu à mon secours…
- Bon, enfin une bonne chose de faite ! Bon, alors maintenant, tu vas le voir, et tu lui dis tout ce que tu viens de me dire ! Compris ?
- Mais non ! Ca va pas ou quoi ?
- Si Lily, ça va très bien, même ! Alors tu enfiles un pull, et si il faut tu vas le réveiller, mais je crois que cette discussion doit avoir lieu très rapidement, sinon, j'ai peur qu'elle n'ait pas lieu.
- Quoi ? Mais de quoi tu parles ?
- Bon, tu le mets, ce pull ? L'amour n'attend pas !
- Heyyy, je vais pas lui dire que je l'aime !
- Bon, ça, c'est vous qui verrez. Bon alors, je dois te l'enfiler, ton pull ?? Dépêche-toi, je dois aller me coucher !
- Grrr… Bon, d'ac', j'y vais ! Mais ne crois pas que…
Lily n'eut pas le temps de finir sa phrase que Cylia l'avait déjà poussé hors du dortoir.
C'est ainsi qu'elle se retrouva à la porte du dortoir des célèbres Maraudeurs, en pyjama, un pull démesurément grand qui lui tombait sur les genoux, les cheveux en bataille et les yeux rougis.
Elle entra, en faisant le moins de bruit possible, évitant même l'habituel grincement de la porte.
Tous semblaient dormir profondément, car rien ne dérangeait le silence du dortoir, si ce n'est le cœur de Lily qui lui paraissait faire un bruit monstrueux.
Elle s'approcha, toujours à pas de loups du lit de James, ouvrit les rideaux, et le trouva endormi.
Elle faillit repartir, lorsqu'il sembla s'agiter dans son sommeil, et Lily l'entendit murmurer son prénom. Elle s'assit près du bord de son lit, et le regarda dormir quelques instants avant de le secouer un peu. James, visiblement surpris, même dans son subconscient, se retourna vaguement et sembla ouvrir un œil, regarder Lily, puis se retourner.
Celle-ci ne comprit d'abord pas, puis entendit James marmonner, une fois de plus :
- Encore un rêve avec elle ! Pff…Pourquoi elle me sort pas de la tête ? Et puis c'est bizarre, quand même, d'habitude, dans mes rêves, elle est moins couverte que ça !
Lily finit par comprendre. Il croyait rêver ! Puis elle se hurla mentalement :
- QUOI ? Moins couverte que ça ! C'est quoi ce pervers ? Et bah, il paraissait avoir de l'imagination, ce garçon.
Elle sentit le rouge lui monter aux joues, mais il était tellement attendrissant ! Elle se fit donc un devoir de le secouer plusieurs fois et de plus en plus fort, afin qu'il réussisse enfin à entrouvrir un œil. Une voix rauque lui fit enfin triomphé du sommeil :
- Lily ? Mais attends, je rêve pas, l ?
- Non, je ne crois pas, lui répondit-elle d'une voix la plus douce qu'elle put.
- Euh, alors je peux savoir ce que tu fais l ? Parce que c'est pas pour te vexer, mais si c'est comme la dernière fois, tu sais, j'ai pas vraiment besoin de faire la une des journaux du monde entier…
- Non ! C'est pas pour ça ! En fait… Cylia m'a raconté ce que tu lui avais dit, elle m'a parlé d'une promesse, ou je sais pas quoi…Et elle m'a dit qu'on pouvait peut-être parler, pour mettre…euh…les choses au clair !
- Les choses au clair ? Hum !
- Oui, enfin entre nous… Nous deux, quoi ! Tu me suis ?
- Tu m'accordes trente secondes, je mets un pantalon et on va aller…s'expliquer ! D'abord, tu veux pas te tourner vers le mur, parce que je crois que je suis en petite tenue…
- Bon, d'accord. Mais tu sais, je t'ai déjà vu comme ça !
- Peut-être, mais tu n'étais pas, dirons-nous, tout à fait consciente…
- C'est vrai.
Lily ne tint pas à lui dire que la deuxième fois, elle était bel et bien consciente, et que ça l'avait profondément chamboulée !
Ils descendirent donc, en silence dans les couloirs endormis de Poudlard, formant un duo quelque peu surprenant !
Lorsqu'ils atteignirent enfin le parc, tous deux s'assirent dans l'herbe mais ne sachant trop quoi dire, ils contemplèrent le ciel. Lily se lança courageusement :
- T'as vu, il y a plein d'étoiles, ce soir…
- Euh…C'est vrai, tu as raison ! Mais…
- Bon, d'accord, je sais, c'était pour engager la conversation !
- Tu sais, tu peux l'engager plus directement, ça ne me pose pas de problème !
- Bon, d'accord. Mais tu sais, c'est pas simple à dire, c'est pas une chose que je dirais à n'importe qui, alors ne te moque pas !
- Je te jure que non ! Et si c'est ce que je pense, je peux déjà te dire que c'est réciproque !
- Ah bon ? Bon, alors, je voulais te dire que…que je…
- Que tu m'… ?
- Oui, c'est ça ! Je suis désolée de ce que je t'ai fait, pour le journal, je parle !
- Ahh ! lui répondit James, ne cherchant même pas à cacher sa déception. C'était ça !
- Bah pourquoi tu fais cette tête-l ? C'est sympa, non ?
Soudain, Lily réalisa ce qu'elle avait dit. Il avait pu croire qu'elle lui dévoilerait ses sentiments, mais non ! Elle n'en avait pas pour lui ! Ou peut-être était-ce plutôt qu'elle ne voulait pas lui dire, ce qui était plus probable !
- Bon, bah, c'est oublié, mais les fille qui ont fait les témoignages t'ont menti. Alors, la prochaine fois, renseigne-toi !
- QUOI ? Alors c'est ça, seulement ça, qui t'énerve, que j'ai brisé ta réputation !
- Mais non…
- Tu me répugnes, j'ai osé croire un instant que tu n'étais pas ce genre de mec, mais maintenant…
Lily, furieuse, commença à s'en aller, mais James la retint par le bras, et la força à le regarder dans les yeux. Cette dernière, devant l'intensité de son expression n'osa pas répliquer.
James résista à l'envie de l'embrasser, pensant que, pour une fois, il valait mieux des explications, si il ne voulait pas créer une guerre mondiale façon Evans.
- Lily, tu peux au moins écouter ce que j'ai à te dire, s'il te plaît ?
- Vas-y, qu'est-ce que tu as à me dire ?
- J'ai à te dire que je n'ai couché avec aucune de ces filles !
- Oui, normal, parce que tu as ét
- ARGHH ! NON ! JE n'ai pas couché avec elles parce que je n'ai pas voulu ! Avec aucune d'entre elles !!! tu comprends, maintenant, pourquoi elles se sont empressé de venir raconter n'importe quoi ?
- Quel intérêt ?
- Parce qu'elle voulaient se venger, tout simplement ! Tu vois ce que je veux dire ?
- Ah ! J'y avais pas pensé. Et pourquoi t'as pas voulu ?
- Parce qu'une première fois est importante ! Mais c'est pas ça qui m'énerve dans ce que t'as fait, je voulais juste mettre les choses au clair…
C'est bon, c'est pas si grave que ça, et puis on s'en va demain, alors… C'était juste une vengeance. Et voil ! J'ai été stupide sur toute la ligne !
- Mais qu'est-ce qui t'a pris de dire qu'on l'avait fait alors que c'était faux ?
- J'ai tout simplement cru qu'on serait ensemble après ça. J'ai été stupide, je sais !
- Je ne te cacherai pas que ça m'a mise dans une colère noire, tu as dû le voir et le subir! Mais, tu… Tu y tiens tellement qu'on soit… ? demanda Lily, d'une voix voilée par l'émotion.
- Si je tiens à ce qu'on soit ensemble ? Tu le sais, Lily, tu la connais, la réponse, tu as juste peur que je te la dise, c'est tout ! Je ne peux plus rien faire, tu dois faire un choix pour nous deux !
- Mais tu ne peux pas me demander ça ! Je ne sais pas ce que je pense de toi ! Je te détestais il y a encore quelques heures !
- Tu m'as détest ? Lily, es-tu sûre que tu m'as vraiment détesté, ou tu détestais ce que tu ressentais pour moi, parce que tu ne le contrôlais pas ?
- Je sais pas, je sais plus, je…J'ai besoin de temps, James. Pour comprendre ce qui arrive, pour savoir ce que je veux, ce qui est de mieux…
- D'accord, je te laisserai le temps de réfléchir, même si je sais qu'une seule chose suffit pour savoir si tu désires intérieurement ce que je veux.
- Non, James, je ne t'embrasserai pas. Je ne veux pas être testée, comme bon te semble…J'aurais l'impression d'être juste une actrice qu'on auditionne pour jouer avec un acteur beau et craquant..
- Pas testée, Lily, ce n'est pas un casting. Alors si tu ne veux pas te sentir soumise, je vais venir t'embrasser, maintenant, et si tu ne ressens rien ,alors, seulement là, je me dirai que ce que je ressens n'est pas réciproque, et que je peux essayer de passer à autre chose. Tu es d'accord ?
- Je crois que…oui, murmura Lily, sentant déjà l'appréhension rendre sa voix plus rauque.
James n'attendit pas plus et franchit l'unique barrière qui les séparait, soit quelques centimètres.
Il posa doucement ses lèvres sur celle de Lily, qui frémit à ce contact.
Mais elle réagit vite et entoura James de ses bras.
Elle se sentit comme transportée, avec des milliers d'étincelles, dans le ventre.
James, quant à lui, se rendit compte que ce baiser avait dépassé tous ses rêves les plus fous.
Au bout de quelques minutes, ils se séparèrent, à bout de souffle.
Ils restèrent quelques instants le regard plongé dans celui de l'autre, sans mot dire.
James finit par rompre le silence, et dit simplement à Lily :
- Voilà, tu n'as qu'à choisir…
- Je…tout ce que je veux, c'est être heureuse.
- Et qu'est-ce que tu as ressenti, il y à trente secondes ?
- J'étais…heureuse. Mais j'ai besoin de temps, au moins des vacances, pour savoir dans quoi je m'engage, parce que je ne prends pas ça à la légère, donc j'espère que toi non plus, tu…
- Lily, pourquoi j'ai passé plus de cinq ans à te courir après ?
- Je sais pas… Bon, d'ac', je sais. Alors on verra après les vacances…
- Je crois que je ne refuserai pas cette offre, je l'attends depuis trop longtemps.
Ils s'embrassèrent une dernière fois, sous le ciel clément et étoilé de Poudlard, et rentrèrent au château main dans la main, pour une courte mais belle nuit.
Les livres de leurs vies respectives étaient désormais liées, et le resteraient à jamais…
Mais deux caractères aussi forts arrivent-ils vraiment à être heureux sans être adultes ?
Et vivre, pourquoi pas juste à côté, dans un tout autre monde que celui sécurisé du château qui les avait vu grandir ?
Lily fut réveillée par un rayon de soleil qui traversa le dortoir, alors qu'elle avait oublié en rentrant la veille de les fermer, trop bouleversée.
Elle se leva d'une humeur plus qu'excellente, on se demande pourquoi !
Elle se fit un devoir de réveiller Cylia, qui dormait encore profondément.
Lorsque celle-ci eut fini d'émerger complètement, toutes deux se regardèrent quelques secondes, puis éclatèrent de rire, sans avoir prononcé un mot.
- Je crois que j'ai quelque chose à te dire, dirent-elles, en même temps ce qui les replongea dans un nouveau fou rire.
Au bout de quelques secondes, Cylia réussit à dire :
- Alors, 'tite Lily, tu ne sortirais pas, à tout hasard, avec un petit Potter ?
- Ben, en fait, c'est que…Dans un sens, oui. Mais je lui ai dit que je laisserai passer les vacances avant de donner ma réponse définitive.
- Réponse définitive ? Ah ah ah. Ca ne marche pas avec moi, ma belle ! Tu crèves d'envie de sortir avec lui, ça se voit dans tes yeux.
- Ah oui, en parlant d'yeux, les tiens pétillent pas mal, aussi ! Qui est l'heureux élu ?
- Ils pétillent mes yeux ? Mais non, j'ai juste la lumière dans les yeux ! Bon, d'accord, c'est vrai ! C'est…Sirius !
- C'est Sirius ? Je suis vraiment trop surprise de cette révélation ! J'ai failli ne pas m'y attendre !
- Gnagnagna ! Alors, on dirait que nous ne sommes plus célibataires ? YES !! Bon, pour fêter ça, je t'invite à venir prendre un petit-déjeuner dans la Grande Salle !
- Oh ! J'accepte ! J'ai l'impression que ça fait dix jours que je n'ai pas mang !
Sur ce, les deux filles s'habillèrent en vitesse, et descendirent dans la Grande Salle, où quelques personnes déjeunaient, les autres étant encore en train de dormir.
Les deux filles furent surprises de ne voir aucun des Maraudeurs, mais ne se démontèrent pas pour autant.
Soudain, un vol de chouettes déferla par les fenêtres ouvertes, dont une dizaine avec des enveloppes turquoise.
Lily vit avec surprise qu'une petite chouette se dirigeait vers elle et faillit faire tomber l'enveloppe dans son bol amis celle-ci la rattrapa à temps.
Plusieurs élèves, avaient déjà ouvert leurs lettres et poussaient des cris de joie.
- Nan, mais qu'est-ce que tu attends pour l'ouvrir ? Allez, ça a l'air d'être une bonne nouvelle, lui dit Cylia, bien plus excitée que sa meilleure amie.
Lily se décida enfin à ouvrir la grande enveloppe, en détacha une lettre, signée par « l'Ecole Nationale de Formation des Aurores. ». Quoi ?? La E.N.F.A. ? Mais Lily n'avait même pas envoyé sa candidature ! La seule personne qui savait était…Mc Gonagall.
Cette même personne, qui, à cet instant précis, lui adressait un sourire complice et bienveillant !
- Lily, tu voudrais bien me dire ce que c'est ? s'impatienta Cylia.
- Je suis admises à la E.N.F.A !
- OUAHHH ! On parle bien de la même E.N.F.A ? Mais c'est trop génial ! Et comment ça se fait ? Tu t'étais inscrite ? Mais tu m'as rien dit…
- Je l'ai appris en même temps que toi. Quelqu'un s'est chargé de le faire pour moi !
Cylia n'eut pas le temps de poser la question qui lui brûlait les lèvres qu'une grande chouette blanche entra en trombe dans la Grande Salle. Lily reconnut la chouette que ses parents utilisaient quand ils avaient besoin de lui communiquer quelque chose rapidement !
Etrange…
Elle ouvrit la lettre, fébrile, et ce qu'elle lu lui fit pousser un petit de surprise.
- Qu'est-ce qui se passe, Lily, t'as encore une autre école où t'es acceptée ? demanda Cylia, haussant un sourcil.
- Nan ! Mais mon père m'écrit que ma mère est en train d'accoucher ! J'étais même pas au courant ! C'est du délire total ! Et il me demande de partir au plus vite pour les rejoindre.
- Bah, qu'est-ce que tu attends ?
- Je sais pas, je reverrais même pas James avant de partir, ça me contrarie !
- Ca y est, déjà amoureuse !
- Tssss ! bon, je crois que j'ai pas le choix. Je vais quand même demander l'autorisation à Dumbledore.
Pendant que Lily joignait le geste à la parole, Cylia remarqua qu'une belle enveloppe turquoise pendait à la patte d'une chouette, qui attendait à la table des Gryffondors.
Par curiosité, elle regarda le nom : « James Potter » !
Oups ! Et bien ces deux-là ne se quitteraient encore pas de sitôt…
Pour peu que, comme elle l'avait si bien insinué auprès de James, ce dernier et Sirius prenaient l'appartement en face du leur…
Mêlée dans la vie privée et professionnelle…
Cylia ne put réprimer un sourire en pensant à tout ce qui pourrait arriver après les vacances…
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Nan, nan nan, pas le droit de me taper ! gnagnagna ! la suite dans une semaine ou 10 jours, promis !
Encore dsl pour le retard.
Je terminerai par une petite dédicace à mon annotatrice : Ma p'tite Florette chérie !
Alors je vais dire : Vive les drosophiles, et les vieilles qui matent tous les matins sur le balcon en robe de chambre !
Bisous ma flo et à toutes les filles de la bande, bien sûr : so, rion, dod, 'rine, sig', cam, et voili-voilou !
Vous adore, les filles !
