Disclaimer: Rien n'est à moi si ce n'est l'histoire et les personnages que j'ai inventé. Tout appartient à JK Rowling.

Note de l'auteur: Fic assez drama pour les premiers chapitres... (Je n'ai pas mis le titre complet pour le titre, il était trop long! Mais le véritable titre est bien celui juste en dessous! Bonne lecture à vous!

Tu ne m'auras pas… mais moi, je t'aurai… foi de Drago Malfoy !

Chapitre 1

La chaleur de cette après-midi s'était finalement achevée et avait fait place à cette soirée, encore chaude… enfin au dehors…

L'atmosphère d'habitude si tendue avait fait place, elle, a une atmosphère… mortelle. Oui, tel était le qualificatif… MORTELLE…

Là, juste devant mes yeux, il venait de la tuer. Il venait de tuer ma mère.

Il avait prononcé cette incantation, l'incantation de la MORT… et elle était tombée sur le sol de pierres froides, dans le salon du manoir.

Il était vraiment horrible. Comment avait-il pu oser faire une telle chose ?

Siça je le savais. Et si j'avais su qu'il aurait fait ça, j'aurais tout de suite accepté. Elle ne serait pas morte à l'heure qu'il est. Mais, voilà, il l'avait fait, et maintenant, il ne me restait plus qu'à me plier à ses exigences… non, jamais, ma mère a été tuée parce qu'elle s'opposait à lui, pour moi. Il faut au moins que j'accomplisse sa dernière volonté… me battre face à lui… m'opposer à ce monstre qu'est mon père…

Il regarda encore une fois le corps inerte de ma mère. Son regard dépourvu de tout sentiment, il se tourna vers moi, pour me dire :

- Alors, Drago, cela te suffit-il ? ou te faut-il quelque chose de plus convaincant ?

C'est comme s'il avait gueuler ces mots, qui résonnèrent une demi dizaine de fois dans mes oreilles.

Mais il aurait très bien pu dire autre chose. Je n'aurais rien répondu.

Voyant très bien mon intention, il s'approcha de moi et me frappa, une fois. Mais ce n'était rien. Je m'en moquais. Il venait d'assassiner ma mère. Quelle souffrance pouvait être pire ? il me frappa une seconde fois. Ensuite une troisième. Le sang giclait de mon nez et un filet de sang s'échappait de ma bouche.

- REPONDS ! Hurla-t-il.

Comme si j'allais lui donner cette satisfaction…

Je lui crachai au visage.

Il s'essuya la joue d'un revers de la main.

C'en était fini de moi… je savais à quoi m'attendre… au pire.

- Très bien, tu l'auras voulu Drago ! Hurla-t-il à nouveau.

Il m'attrapa par le col de ma chemise et me traîna à travers les couloirs du manoir, dans un escalier menant aux sous-sols, puis avec sa baguette, il ouvrit la porte et me jeta dans cette pièce. Et m'y enferma.

La pièce était dépourvue de lumière, quoi de plus normal dans un sous-sol. Mais aucun lustre, aucune lampe n'était fixée au plafond. Je m'adossai au mur et j'attendis.

Je n'arrivais pas très bien à penser. Je savais très bien que mon père, sale mangemortétait cruel, mais pas au point de tuer un membre de sa famille, et encore moins sa femme.

Et pourquoi ?

Pour la simple et bonne raison qu'il veut que je devienne comme lui. Un lèche-cul de ce Lord-Machin. Mais faut pas rêver. Jamais je ne ferai une telle connerie. JAMAIS !

Et ce foutu père qui pensais que je changerais d'avis s'il tuait ma mère. Ma mère… morte… sous mes yeux… la seule personne que j'aimais dans cette foutue vie…

Pourquoi devrais-je me battre ? Pour qui ?

La porte s'ouvre. je le sens qui me prend le bras pour me forcer à me relever. Je me dégage de ce monstre.

- Ne me touche pas ! Criai-je.

- C'est pas toi qui décide Drago. Alors quelle est ta réponse ? je n'attendrai pas éternellement.

- Va te faire foutre. Dis-je d'une voix neutre, froide.

- Ce n'est pas la bonne réponse. Endoloris !

Et là, je sens, pire que la douleur, la souffrance… c'est du MAL tout simplement. Je me tortille, j'essaye de ne pas crier, mais c'est impossible. Je hurle, hurle…
Et tout d'un coupça s'arrête.

Malgré qu'il fasse noir, je sens qu'il sourie. Ce n'est pas permis.

- Alors ? Répète-t-il.

- JAMAIS ! JAMAIS ! Tu m'entends, JAMAIS !

- Très bien, je reviens dans une heure. Tu as intérêt à changer d'avis.

Il claqua la porte. Il était furieux.

Et moi… j'avais mal… bizarrement les larmes ne venaient pas.

Je passai une semaine de résistance. La vie valait-elle la peine d'être vécue ? A se le demander…
J'avais juste de quoi survivre : du pain et de l'eau. Du pain rassit et sûrement de l'eau de pluie. Toutes les trois heures, Lucius – il n'était plus mon père- se ramenait l'cul et me demandait ma réponse définitive – qui était à chaque fois négative- et donc, je subissais un Doloris, parfois deux, quand c'était la fin de la journée, enfin je suppose.

Mais au bout d'une semaine, je commençai vraiment à m'affaiblir. il fallait que je trouve un plan pour m'enfouir. mais je n'en menais pas largeça c'était sûr…

- Lève-toi !

Je me lève.

- Quelle est ta réponse ?

- J'accepte.

- Tu es bien sur ?

- Oui. Dis-je d'une voix où perçait le désespoir.

- Dans ce cas, suis-moi.

Je le suis péniblement. J'ai mal partout.

On remonte les escaliers de pierres pour se retrouver dans le hall. Et là, je béni intérieurement ma mère d'avoir garni le manoir. Un peu plus loin, il y a un gros vase digne de ce nom. Je marche lentement, et espérant de tout mon cœur qu'il ne se retourne pas à ce moment-là, je me saisi du vase et je le lance sue sa tête. Puis, une deuxième fois, il se casse en mille morceaux. Lucius tombe sur le sol, un peu assommé. Je me saisi de sa baguette et je lui lance le seul sort qui me vient à l'esprit : le sort du saucisson. Je sais, c'est débile, mais je n'ai pas vraiment le temps de chercher le sort adéquat. Je lui fout un coup de pied dans les côtes, et je m'enfouis de ce manoir.

Je prends par le jardin, je coupe au court, sautant par dessus les haies, c'est comme si je n'avais jamais couru au paravent. C'est une question de vie ou de mort.

Je contourne le manoir et je sprint jusqu'à la grille de l'entrée.

Merde elle est fermée.

Vite, je fais le code. 5-9-7-0-0-6-5-3.

Oh, l'enfoiré, il a changé le code. Qu'une seule solution, grimper par dessus la grille.

Je saurais le faire, je l'ai souvent fait quand j'étais petit, pour m'amuser.

Quelques minutes plus tard, je suis de l'autre côté, et, sans un regard en arrière, je cours.

Encore bien que la ville n'est pas trop loin du manoir. Je n'imagine même pas qu'il soit en plein cœur d'une forêt…

Je cours toujours, je ne sais pas dans combien de temps Lucius va se remettre sur pieds, alors, il me faut de l'avance. Ce qui est sur, c'est qu'il va vouloir me retrouver par tous les moyens.

Mais, maintenant, une autre question se pose.

Où vais-je ?

Je n'ai même pas d'argent. Pas de vêtements. Rien. Juste une baguette magique. Vu que ce n'était pas sa baguette, il pouvait sans problème en faire usage.

Il courut encore, jusqu'à atteindre la ville… bondée de monde ! encore une de ces satanées fêtes… pppffff… ces moldus, ils ne savaient rien faire d'autres que de se promener ?

C'était un genre de fête foraine, il y avaient un grand manège de chevaux, vraiment débile ! Puis, une montagne russe. Mais, je ne m'attardai pas. Il fallait que je trouve où dormir. Je fis quand même le tour, on ne sait jamais, peutêtre y aurait-il quelque chose à manger, quelque chose de gratuit.

Mais au bout d'une heure, je dus bien me rendre copte qu'il n'y avait rien de gratuit, ce qui est tout à fait logique.

Un peu plus loin, il y avait un banc, enfin, deux bancs. Un occupé par trois filles, qui rigolaient bien, et un autre libre. Il fallait que je m'assoie, je n'en pouvais plus.

A un mètre du banc, les filles se retournèrent pour me regarder… pas gênées pour deux sous ou quoi ces gonsesses ? Elles me regardèrent comme si elles n'avaient jamais vu un mec de 16 ans. Elles sont vraiment c ! Enfin, elles ne sont pas moches non plus !

Et puis, une idée me vint. Pourquoi pas aller près d'elles ? Elles me proposeraient peutêtre à manger ?

Si j'avais su que je deviendrais mendiant !

Ah oui, encore bien que pendant le bout de chemin que j'avais fait, je m'étais un peu arrangé ! Avec la baguette magique ! Je m'étais soigné, et j'avais jeté un sort pour que mes habits se nettoient tous seuls ! Quelle ingéniosité, Drago !

- Salut ! Leur dis-je.

Deux d'entre elles me répondent. La troisième me regarde bizarrement. Les yeux grands ouverts, les sourcils froncés. Qu'est-ce qui lui prend à cette fille. Et puis, je la reconnais. J'ouvre mes yeux à mon tour.

- Granger ?

- Malfoy ! Qu'est-ce que tu fou ici ? Me demande-t-elle.

- Je pourrais te poser la même question Granger !

- J'habite ici !

- Ah bon. Dis-je, quelque peu surpris.

- Alors tu te décides à me dire ce que tu fais ici Malfoy ?

Ça te regarde ?

Je tourne ma tête, et je regarde un peu tous ces gens qui passent. Et puis, là, je le vois. Lucius. Merde. Il est déjà là. Que vais-je faire ?

Je me tourne rapidement vers Granger, et je lui dis :

- Surtout ne dis rien.

- Mais… qu…

Je l'embrasse. Me cachant ainsi de la vue de Lucius. Je la sens protester, mais, il ne faut pas qu'elle me repousse sous peine d'être découvert.