Il faisait très chaud en ce jeudi, 29 de juillet.

Les rues de la ville étaient bondées, la saison des soldes touchait à sa fin et les gens se précipitaient sur tous les articles à prix exceptionnels.

Dans tout ce monde se trouvait une jeune fille au regard fuyard, ses longs cheveux noirs ondulés lui tombaient sur les hanches, sa peau blanche était rougie par la chaleur du soleil et ses yeux bleu avaient virés au gris à cause de la fatigue. Sa robe turquoise salie soulignait toutes les courbes et les formes de son corps.

Cette jeune fille fuyait, et elle ne le savait pas encore, mais très bientôt, sa vie allait changer.

Linéa avait traversé l'hôpital sans rien dire, puis elle avait marché dans la ville et s'était engagée dans le parc.

A présent, elle était chez elle, assise dans la cuisine qui était entièrement dévastée. Elle regardait autour d'elle en se demandant si elle n'avait pas fait une gourde en partant de l'hôpital . Elle y voyait un peu plus clair, et ne savait pas quoi faire.

Elle s'était foutue dans un beau pétrin, c'était le cas de le dire.

La jeune fille posa sa tête sur la table en bois qu'elle avait relevée elle-même, et réfléchit.

Après tout, ces gens ne lui voulaient que du bien, mais sur le coup elle n'avait pas pensé aux conséquences de ses actes. De toute façon, quelqu'un finirait quand même par venir la chercher, elle le savait. Il ne lui restait donc plus qu'à y retourner, et surtout, faire une croix sur ce qui était arrivé ces derniers jours.

Quand les choses sont inexplicables et vous rendent folle, il vaut mieux les oublier.

Alors elle se leva et se dirigea vers la porte d'entrée, elle l'ouvrit avec détermination, mais s'arrêta net.

Appuyé sur la barrière qui séparait son jardin de la rue, se trouvait Harry, les bras croisés, les sourcils froncés et la mine boudeuse.

Elle s'avança avec la ferme attention de ne surtout pas s'arrêter devant lui.

-Arrête-toi, lui dit-il froidement en lui empoignant le bras.

Elle se dégagea sans le regarder, bouillonnant intérieurement.

Depuis qu'elle avait rencontré Harry, tout tournait mal, et il ne cessait de lui pourrir la vie.

S'il avait fallu qu'il meure pour que tout rentre dans l'ordre, elle l'aurait volontiers tué. L'idée lui effleura l'esprit un instant et elle se retourna pour lui lancer un regard glacial. Il ne broncha pas.

-J'ai fais preuve de patience, mais maintenant c'est fini ! continua-t-il, le visage dur. Tu vas venir avec moi, même si je dois t'y forcer.

-Connard !Siffla Linéa, pleine de rancœur.

-Dis ce que tu veux je m'en fou.

-Salaud, enculé, je te hais ! fumier ! Hurla-t-elle, venimeuse en le frappant de toutes ses forces.

Harry la repoussa et sortit à nouveau son bout de bois bizarre de sa poche.

-Désolé dit-il.

Puis il marmonna quelque chose que Linéa n'entendit pas tellement elle criait, puis, ce fut le noir total.

Linéa se réveilla en sursaut, car quelqu'un s'était mit à hurler. C'était une longue plainte, comme une alarme amplifiée à son maximum. Le bruit était insupportable et elle en tomba de son lit. Puis le bruit s'arrêta.

-Aieuh. Se plaignit quelque chose en dessous d'elle.

Linéa se releva aussitôt. Par terre, enveloppée dans des couvertures se trouvait une fille rousse d'un peu près 12 ans.

-Salut. Dit-elle d'une voix endormie.

-Vous êtes qui vous ? Demanda Linéa.

-Ginny, Ginny Weasley.

Les muscles tendus à l'extrême, Linéa regarda autour d'elle. Elle se trouvait dans une petite pièces aux murs rayés, avec pour seul mobilier un lit et une armoire.

-Je suis où là ? Questionna Linéa, complètement perdue.

-Tu jure que tu vas pas m'attaquer où un truc comme ça? Demanda Ginny, inquiète.

-Pourquoi je t'attaquerai ?

- Ben, quand Harry t'as ramenée, il était vraiment pas beau à regarder.

Le cœur de Linéa fit un bon dans sa poitrine.

- Harry ? Le taré ? Je le savais qu'il était pas net ! Il nous a kidnappées ? T'inquiète pas, on vas sortir d'ici. Se révolta Linéa.

-Non, attends, je crois que t'as pas bien compris…

-Explique moi alors.

-C'est à dire que…commença Ginny, gênée. C'est pas à moi de te le dire, et puis j'en serais incapable de toute manière.

-T'as pas à avoir peur de lui, c'est qu'un gamin. Dit Linéa, en repensant ironiquement au jour où elle l'avait rencontré, il lui avait vraiment foutu la plus belle trouille de sa vie !

-Ben, il m'a pas kidnappée, j'habite ici.

-Ah.

-Je crois qu'il vaudrait mieux que j'appelle quelqu'un. Mais bouge pas hein.

Et sur ces mots, la petite fille disparu derrière la porte, qu'elle referma avec le plus grand soin, en essayant de faire un minimum de bruit.

-Vraiment très bizarre… Dit Linéa pour elle même.

Dés qu'elle eut Dit ces mots, la porte s'ouvrit sans un bruit, ce qui la fit sursauter.

Ginny qui n'était partie que depuis 30 bonnes secondes venait d'apparaître accompagnée d'un grand homme d'un age asse avancé à en juger par sa longue barbe blanche.

- T'as fais vite. Dit Linéa à Ginny, tout en détaillant le visage de l'homme qu'elle ne connaissait pas.

Il s'approcha d'elle, mit sa main dans sa poche, puis prit une moue embêtée.

-Ginny est ce que tu voudrais m'apporter une chaise s'il te plais, oh, et des croissants pour cette jeune fille, vous devez être affamée continua-t-il à l'adresse de Linéa.

-Bien sur, professeur Dumbledore. Répondit Ginny avec un air entendu.

Quelques secondes plus tard, Ginny était à nouveau de retour, munie d'une chaise sous un bras, et d'un plateau.

Linéa était perplexe face à cette rapidité, personne ne pouvait être aussi rapide. C'était comme si tout se trouvait derrière la porte et qu'elle n'avait qu'à les prendre et rentrer.

Ginny s'en alla aussitôt après.

-Bien. Dit Dumbledore en s'assaillant sur la chaise. Mangez, ça va vous remettre les idées en place.

Elle ne toucha pas aux croissants, qui avaient pourtant l'air délicieux.

-Je peux savoir ce que je fais ici ? Questionna-t-elle tout en gardant les yeux fixés sur le plat.

Et bien, je vais vous le dire, mais tout d'abord, il faut que vous sachiez que je ne vous veux aucun mal. Vous me prendrez sûrement pour un fou, mais tous les fous ne sont pas dangereux. Enchaîna-t-il avec un sourire entendu.

Il était apaisant, mais Linéa préférait quand même rester sur ses gardes.

-Et Bien, mademoiselle Stassart, vous êtes une sorcière.

-C'est la deuxième fois qu'on me le dis et j'ai bien du mal à vous croire ! Répliqua Linéa.. Et puis comment vous connaissez mon nom de famille vous ?

-Laissez moi vous expliquer le plus simplement possible. certains enfants reçoivent une lettre dés leurs 11 ans, afin qu'ils puissent intégrer l'école de sorceleriedans laquelle ils ont été inscrit, où bien sélectionnés.Tous les enfants de sorciers y vont, mais ceux de moldus, euh, de parents pas sorciers sont choisis, et vous êtes une sorcière.

- C 'est n'importe quoi, votre truc ! Je ne crois pas à la magie ! Et même si c'était vrai, je n'ai pas été sélectionnée comme vous dites. Rétorqua Linéa, agacée.

Dumbledore ne semblait pas le moins du monde blessé ni irrité par sa façon de parler, et Linéa en fut déboussolée, car sa froideur était son seul moyen de défense.

Le vieil homme se contentait de sourire.

- Dans votre cas c'est un petit peut plus compliqué que ça, vous êtes sorcière de naissance, mais aucun de vos parents n'a voulu vous inscrire à Poudlard, notre école. Vous êtes demi à sorcière. Cela signifie qu'un de vos parents est sorcier.

-C'est impossible ce que vous dites, ma mère n'est pas sorcière !

-En effet.

Le cœur de Linéa cogna tellement fort qu'elle le sentit passer.

- Vous voulez dire que mon père…c'est lui qui…

-C'est exact, vous avez très bien compris.

Pendant quelques secondes, la jeune fille se surprit à rêver, puis secoua la tête.

-Vous êtes fou !

-Probablement.

-Je n'y crois pas !

- C'est bien pour cela que les jeunes sorciers sont inscrits pour leurs 11 ans. Au-delà, la magie s'en va, et plus personne n'y crois.

-Je ne veux pas y croire. Dit Linéa, glaciale.

-Je suis désolé pour vous.

-Les gens de l'hôpital vont me chercher, et la police aussi !

- Une lettre à été envoyée, et les papiers pour la garde remplis par moi même, il n'y a pas de quoi s'inquiéter.

- Pour me persuader que votre monde existe bel bien, il va falloir le prouver ! Il ne suffit pas d'etre gentil.

-Vous voulez des preuve ? Dit Dumbledore, aimable, et toujours serein. Vous en avez déjà !

-Lesquelles ?

- Ces derniers jours, ne vous est-il pas arrivé des choses étranges ? Sauriez-vous me les expliquer ?

-Je…

La jeune fille se souvint à nouveau du monstre qui l'avait attaquée, et frissonna.

-Et bien ?

- Je ne sais pas.

- Vous aurez toutes les réponses à vos questions en temps voulu. Pour le moment reposez-vous.

-Je n'ai pas sommeil.

- Très bien. Réfléchissez bien, et quand vous serez prête, dites moi si ça vous tente d'y croire. Si vous ne voulez pas, vous vous réveillerez dans votre nouvelle famille d'accueil sans aucun souvenirs.

Ca par exemple!Elle se serait crue dans Matrix!

Et le vieil homme se leva. Linéa ne l'avait pas remarqué, mais il portait une robe bleue, ample.

Quelques secondes plus tard, il avait franchi la porte, et Linéa avait réfléchi.

Ca ne lui coûtait rien d'essayer. Et bien que sa conversation avec ce Dumbledore eut été bizarre, il avait presque réussi à la convaincre. Elle esquissa un sourire.

« Pourquoi pas ? Après tout, elle avait le droit de rêver. » pensa-t-elle en portant un croissant à sa bouche.

A SUIVRE

Reviews! le nombre définira si je continue où pas… Je continue à écrire des chapitres, mais si je reçois aucun review, je ne les publierai pas…Pour moi, si j'en reçois ca signifie que ca intéresse quand meme des gens... aussinom, ca voudra dire que mon fic. ne plait pas, et j'ai plus trop le courage d'écrire si ça plait à presque personne...