Chapitre 7 : Libération

Une fumée diffuse de vapeur bleue montait du chaudron de Harry tandis qu'il ajoutait la dent de basilique. La potion libéra un son confus alors qu'il mélangeait les ingrédients, et la couleur tourna à un vert sombre.

Dix jours. Dix jours depuis qu'il était retourné à Privet Drive. Dix jours qu'il n'avait pas entendu parler de l'Ordre glorieux. Dix qu'il défiait leur plans, secrètement, bien sur.

Pensaient-ils qu'un isolement était la meilleure approche ? Ou peut-être que Dumbledore pensait que le garçon émotionnel avait besoin de temps seul. On penserait que après avoir révélé la prophétie à Harry, le Directeur essayerait de préparer le garçon. Peut-être l'entraîner pour sa longue route en face de lui.

Ou peut-être que Dumbledore comptait sur la chance pour sauver Harry une nouvelle fois ?

Ron, Hermione et Ginny lui avait écrit cependant. Malheureusement. Leur lettres contenait des mots soi-disant réconfortants, disant qu'ils savaient comment il se sentait et qu'il serait bientôt autorisé à venir chez eux.

Harry avait ricané à cela. Ils ne pouvaient pas savoir comment il se sentait. Et ils pensaient qu'il avait besoin d'une permission pour aller quelque part ?

Il n'en pouvait plus d'attendre de voir le regard sur leur visage quand ils apprendraient qu'il était Lord Potter, et ainsi libre de leur contrôle. Toutes leur lettres finissaient avec les mots "dit à Dumbledore sur ta cicatrice te fait mal ou si quelque chose arrive".

Choix de mots intéressants, n'est-ce pas ?

Il savait que ce n'était pas une coïncidence. Il n'y avait pas de chose comme ça. Dumbledore ne le contacterait pas ayant peur de sa colère de son protégé. Il utilisait donc ses amis pour extraire les informations. C'était pathétique.

Les fous. Pensaient-ils qu'il était si stupide ?

Dumbledore avait pourtant appris de l'été précédent. Deux gardes étaient maintenant positionnés autour de la maison des Dursleys, au lieu d'un seul. Peut-être que le vieil avait perdu confiance en ses oiseaux. Ou peut-être devenait-il plus intelligent.

Harry se demanda brièvement combien de lois Dumbledore passait outre en le surveillant sans cesse. Il doutait que la légalité arrêterait Albus Dumbledore ; elle ne l'avait jamais arrêter avant. Et Harry n'était pas aussi naïf pour penser que les gardes étaient seulement pour sa protection. Ils étaient aussi là pour le surveiller. Ou plutôt le contrôler.

Harry avait l'impression que s'il voulait faire un tour à l'extérieur, ses gardes le stopperaient. Encore une fois pour sa propre protection. Ils pensaient sans doute qu'il était un enfant sans défense, et qui sait, pleins de créature méchantes se baladent dans le coté Moldu.

Les gardes ne l'avaient cependant pas empêché de remplir ses plans. Alors qu'il était au numéro 4, il avait apparu au Chemin de Traverse plus d'une fois. Il y avait des ingrédients de potions dont il avait besoin, ainsi que d'une nouvelle garde-robe. Un Lord par deux fois ne pouvait pas s'habiller en dessous de sa position, n'est-ce pas ?

Il avait aussi acheté une seconde baguette. Etre désarmé ne dommagerait plus son habileté à combattre maintenant. Il l'avait acheté d'un obscure fabricant de baguette dans l'allée des Embrumes. La réaction initiale n'avait pas été aussi forte que la baguette d'Ollivander, mais il n'était naturellement ambidextre. C'était assez étrange, faire de la magie de la main gauche. Serpentard avait écrit sur aire des duels avec deux baguettes dans ses livres, et la pratique pendant les dix derniers jours l'avait rendu plus facile.

Il avait appris des erreurs des son excursion précédente. Un glamour (sort de déguisement) fourchelang l'assurait que personne ne le voyait en tant que garçon qui vivait dans le chemin de Traverse.

Le problème des gardes était assez simple. Tout ce qu'il avait à faire était de découvrir les rotations.

Tonks et Mundungus étaient les plus facile à tromper. Un simple charme d'illusion les convainquait qu'il était toujours là.

Il ne le risquerait pas avec Kingsley ou Fol-Œil. L'illusion pourrait tromper Kingsley pour un moment, mais l'Aurore l'attraperait aussitôt après. Fol-Œil pourrait simplement regarder au-travers du mur et remarquer son aura magique. Ou plutôt le manque d'aura magique. L'ex-Aurore était pratiquement hors catégorie au niveau de la sécurité, et ce n'était pas seulement à cause de son œil.

C'était mieux de rester en sécurité et ne pas risquer d'être découvert. Il ne voulait que personne ne sache qu'il pouvait apparaître.

Sa potion était maintenant vert forêt, voulant dire que c'était prêt pour le dernier ingrédient. Prenant un petit couteau du bureau derrière lui, il se coupa le bout du doigt, et l'agita au-dessus de la potions. Sept goutte de sang tombèrent dans celle-ci, qui tourna dans une couleur d'argent pure.

Harry sourit à la réaction. C'était juste comme c'était supposé être, ou du moins comme les instruction la décrivait. C'était sûrement la potion la plus difficile qu'il avait jamais faite. Même plus que le Veritasérum qu'il avait chauffé la semaine d'avant.

Très utile, le Veritasérum.

Pour être précis, ceci n'était pas vraiment une potion. Une fois qu'il avait ajouté le sang elle était officiellement devenue un rituel, chose illégale. Le ministère était assez absurde au niveau de la législation et des régulations. Tout ce qui contenait du sang comme ingrédient était classifié comme magie sombre par leur soi-disant experts. C'était la même paranoïa avec la magie noire. Depuis que les politiciens n'étaient plus assez puissants pour l'utiliser, ils interdisaient tous les autres de la pratiquer.

Avec leur pratiques biaisés et leur chefs idiots, il était pratiquement surprenant que les sorciers avaient survécus si longtemps.

Il avait longtemps été intrigué par le décalage dans ses capacités magiques. Il semblait étrange qu'il pouvait réaliser un patronus à treize ans, alors qu'il lui avait fallu la menace d'un dragon pour apprendre un simple charme d'attraction. Jusqu'à tout récemment, quand Rémus lui avait dit sur la restriction magique placé sur lui étant enfant.

Même si ce n'est pas répandu, les restrictions magiques ne sont pas non plus si rare. Elles étaient placés sur les plus puissants des enfants. Ceux avec des niveaux de pouvoirs anormalement élevé.

Les enfants sont souvent incapable de contrôler ces hauts niveaux, et peuvent dégager le pourvoir sans baguettes avec de fortes émotions. Un tel dégagement de pouvoir était dangereux pour l'enfant.

Pour cette raison, les parents place une restriction sur leur enfant. La restriction est généralement enlevée par les parents quand l'enfant est capable de contrôler leur pouvoir en excès. Pour des raisons évidentes, cependant, la restriction de Harry n'a jamais été enlevé. Ceci restreignait la quantité de pouvoir dans laquelle il pouvait puiser, et ainsi entravait sa maturation magique.

Le rituel qu'il préparait enlèverait ladite restriction, sans l'aide de ceux qui l'avaient placé.

Il remplit un verre avec la décoction verte émeraude, et but rapidement son contenu. Le goût n'était comme aucune des potions qu'il avait jamais prise. Le goût cuivreux du sang combiné au goût venimeux de la dent de basilik et d'autre ingrédients obscurs, donnait un punch explosif.

Ou peut-être était-ce la magie qui circulait à travers lui.

Il pouvait la sentir se précipiter dans ses veines, comme si une porte avait été ouverte et que la magie en sortait. Ce pouvoir était intoxiquant, remplissant son corps entier. Et pour la seconde fois dans les récentes semaines, il s'évanouit.


Albus Dumbledore était dans une situation fâcheuse. La réunion de l'Ordre n'avait abouti à rien, et ses membres quittait Place Grimmault. Alors que la salle s'évacuait, il vit trois visage jeunes qui n'appartenait pas à des membres de l'Ordre.

Molly avait protesté violemment à sa décision de permettre Ron, Hermione et Ginny à venir alors qu'il discutait de cette situation. Albus s'est cependant révélé capable de la convaincre à la fin. Après tout, ce sont eux qui connaissait le mieux la personne concernée. Au moins, c'est ce que tout le monde pensait.

'Ecrivez à Harry' furent ses mots aux enfants. Il avait besoin de savoir ce que préparait le garçon, ce qu'il pensait. Donc les enfants écrirait, puis lui montrerait les réponses de Harry.

Il avait était surpris, et quelque peu dérangé, de voir la facilité avec laquelle il les avait fait lire les lettres confidentielles qu'Harry écrivait. Hermione et Ginny était d'accord avec Albus, disant que c'était le mieux pour Harry. Le jeune Ronald avait suivi quand il avait trouvé qu'il s'assiérait lors des réunions quand le cas d'Harry était soulevé.

Tout cela avait semblé si simple. Le garçon faisait confiance à ses amis pour tout. Cela fut un misérable échec.

Harry avait écrit une seule lettre en réponse. Elle disait, en terme clair, de le laissait gentiment tout seul. Albus, qui n'allait pas risquer une nouvelle fois un colère de l'adolescent, avait fait écrire une nouvelle fois les enfants. Les lettres étaient retournées peu après qu'elles ait été envoyé. Le garçon n'avait même pas pris le temps de les ouvrir cette fois.

C'était là qu'il y avait un problème. Albus avait installé un mur autour de Privet Drive qui bloquerait n'importe quel hiboux essayant de l'atteindre. Les lettres étaient redirigé vers son bureau ; en fait il interceptait tout le courrier de Harry. Il n'avait aucun scrupule pour ça, étant donné qu'il le faisait pour la protection du garçon.

Le problème était qu'il n'y avait eu aucune lettre redirigé vers son bureau. Il avait ouvert les mur pour que les lettres des enfants puisse le traverser, mais il n'y en avait pas eu d'autres. C'est ce qui l'ennuyait.

Il savait que Harry était un des principaux bénéficiaires du testament de Sirius ; il avait au moins appris ça de ces satanés goblins. Donc, ils devraient lui avoir envoyé une lettre lui parlant de la lecture de testament. Un telle lettre n'avait pas été redirigé vers son bureau. Il avait testé le mur pour voir si il fonctionnait correctement, ce qui était le cas. C'était ce qui l'inquiétait.

Est-ce que cela voulait dire que les goblins ne lui en avaient pas envoyé une ? Est-ce que Harry l'avait déjà reçu clandestinement ?

Il savait des rapports que lui faisait les gardes, que le garçon n'avait pas quitté le numéro 4 de l'été. En fait, il avait à peine quitté sa chambre à part pour manger et utiliser la salle de bain. Donc s'il connaissait le testament, comment l'avait-il appris ?

Albus voulait bien admettre qu'il n'avait pas l'intention de laisser le garçon assister à la lecture. C'était hors de question. Sirius avait été en désaccord avec lui depuis qu'il avait décidé de faire faire de l'Oclumencie par Severus. Il savait que sa décision n'avait pas été populaire, mais elle avait été nécessaire à l'époque. Il s'était disputé plusieurs avec l'ex-Maraudeur sur la façon dont il traitait Harry.

C'était à cause de leur désaccord qu'il ne laisserait pas venir Harry à Gringott. Il avait peur de ce qui pourrait se passer. Sirius n'avait sans aucun doute laissé quelque chose à Harry, et c'était ce qui lui faisait peur. Si Harry récupérait Place Grimmault, il pourrait éjecter l'Ordre s'il voulait. Si Sirius avait fait de Harry l'héritier de la maison des Black, Albus ne pourrait plus contrôler le garçon.

Non, ce serait mieux si Harry ne savait rien. Après tout, le garçon avait juste perdu son parrain. La blessure était encore récente, et il ne pouvait pas ajouter plus de peine aux épaule d'un jeune homme. Il parlerait avec le conseiller sur le statut financier du garçon après la lecture du testament. Et juste au cas où, il enverrait Alastor et Kingsley surveiller Privet Drive. De cette façon, si le garçon connaissait quelque chose du testament, il serait capable de le stopper. Il ne pouvait pas s'offrir le luxe d'avoir Harry se balader dehors comme ça. C'était pour sa propre protection.


Harry Potter n'était pas intéressé par sa propre protection. A ce moment, il tenait sa baguette avec concentration, essayant de visualiser les effets des sorts qu'il allait jeter. Il pouvait voir le résultat clairement dans son esprit; les deux sorts se combinant pour en faire un. Il chanta les mots dans sa tête encore et encore, et agita sa baguette suivant un dessin compliqué.

Ouvrant ses yeux, il sourit au résultat. Sur le plancher se reposaient deux petits chatons. Il les étudia de près, recherchant quelques bizarreries. Le solide manteau brun de fourrure, les yeux jaune or. Non, pas d'imperfections. Agitant sa baguette, les chatons disparurent.

Les sorts d'apparition et de duplication étaient assez simple, mais cela s'est révélé difficile de combiner les deux.

Il l'avait trouvé dans un des journaux de Serpentard. L'ancien serpent avait écrit une série de volume sur la théorie magique, et beaucoup de ses idées étaient oubliés. Même Voldemort ne connaissait pas ce concept.

La majorité des travaux de Serpentard était directement relié à la création de sorts? Il avait développé plus que les arts sombres et la magie fourchelang. En particulier, l'idée de combiner plus d'un sort l'avait attiré.

Les incantations n'étaient pas nécessaires. A la place, on avait à visualiser le résultat des sort. C'était là que résidait la difficulté. Harry devait chasser de son esprit toute pensée, puis visualiser les effets d'un sort d'apparition et de duplication combiné.

Une grande quantité de pouvoir était aussi exigé. S'il n'avait pas enlevé la restriction magique qu'il avait, il n'aurait probablement pas été capable de le faire.

L'idée qui l'avait attiré était le moyen de combattre plusieurs ennemis en une fois. La capacité de jeter des sorts multiple en une fois serait bénéficiaire, au moins. Ainsi qu'une mauvaise surprise pour celui qui serait au bout du sort.

Le jour de la lecture du testament avait arrivé, et l'Ordre ne l'avait pas contacté. Il ne serait pas surpris si Dumbledore interceptait son courrier, mais sûrement que celui-ci remarquerait l'absence d'une invitation ? Sûrement ce que le vieil homme recherchait. Peut-être que Dumbledore attendrait, priant que Harry ne soit pas au courant du testament.

Le directeur serait très ennuyé quand Harry apparaîtrait. Le vieil homme n'avait ni le pouvoir ni la légalité pour défendre ou soutenir ses actions. Il espérait simplement garder Harry ignorant.

Regardant sa montre réparé, il vu qu'il était un peu plus de neuf heures du matin. Il devait quitter la maison bientôt pour y aller avant n'importe qui. Et pas de doute, Dumbledore avait dit aux gardes de le contenir s'il essayait de partir. Pour sa propre protection bien sur.

Soupirant aux manière du directeur, il s'habilla pour le prochain jour. Comme un Lord le devait.

La robe qu'il choisit était fait de soie d'Acromentula, les plus fine disponible au Chemin de Traverse. C'était d'un noir simple, mais faisait ressortir la couleur de ses yeux. Il portait un pantalon gris sombre et une chemise noire en-dessous. Les bottes avaient été spécialement faite pour lui dans la peau de basilik en surplus qu'il avait. Elles étaient du même gris que son pantalon, et silencieuse quand il marchait. Elles avaient été un peu chère, mais le produit final les valait bien.

Il portait aussi la bague familiale des Potter, ne cachant pas le fait qu'il était chef de sa maison. Il avait le sentiment qu'il aurait besoin des avantages de Lord Potter avant la fin du jour. La bague des Tenaroe était sa botte secrète. Cela resterait un secret pour aussi longtemps que possible.

Il attacha un porte-baguette à chacun des avant-bras, sa baguette d'origine à gauche, sa nouvelle à droite. Tour ce qu'il avait à faire était d'amener sa main droite à l'avant-bras opposé, et il aurait sa baguette en main. Les pans de sa robe se relevait à la fin, afin de ne pas entraver la vitesse et facilité de la prise de baguette.

Il devait admettre, alors qu'il s'inspectait dans le miroir, qu'il figurait très bien. Ses cheveux étaient autant dérangé qu'avant, mais il avait grandit durant son bref séjour à Privet Drive. Il était plus grand qu'avant, son corps maigre mais musclé.

Mais ce sont ses yeux qui ont le plus changé. Ils étaient toujours du même perçant, mais il y avait une dureté qui n'avait pas été là avant. L'effet combiné était … pas naturel. Et des vêtement sombres lui allaient bien. Il ajoutaient à l'allure de pouvoir et de mystère qui émergeait de lui.

Cela lui rappelait Dumbledore, bien que son aura était quelque peu plus sombre que celui de Dumbledore. Malgré la comparaison non désirée, il ne pu s'empêcher de sourire. Ils allaient avoir une grosse surprise s'ils attendaient un adolescent dépressif.

Avec un coup de baguette il rapetissa son coffre et le plaça dans sa poche. Si tout allait bien selon ses plans il ne retournerait plus jamais à Privet Drive. Bien qu'il admettait, alors qu'il regardait par la fenêtre, que les choses s'accordait rarement avec ses plans.

Ah, pensait-il, il semble que Dumbledore a augmenté la sécurité.

Il pouvait sentir Fol-Œil et Kingsley gardant le numéro 4. C'était supposé être Tonks et Mundungus. Mundungus était quand même là, mais pas Tonks. Apparemment Dumbledore avait permis à la métamorphomagus d'assister à la lecture du testament.

Trois gardes au lieu des deux d'habitude. Il voulait vraiment le laisser ignorant. Bientôt Dumbledore l'enfermerait dans une cellule.

Prenant sa montre de sa poche, il pointa sa baguette dessus et murmura "Portus". La montre vira au bleu et s'agita bruyamment pendant quelque seconde, puis redevint normal. La tenant dans sa main, il l'activa et sourit quand il sentit la sensation d'être expulsé de la maison.

Dumbledore n'était pas le seul qui pouvait changer les règles. C'était leur propre faut su le sous-estimait.

Il sentit son pied rencontrer le sol alors qu'il arrivait dans l'allée à côté de Gringott. Utiliser un Portauloin n'était vraiment pas sa méthode favorite pour voyager, mais il ne voulait pas encore montrer qu'il pouvait apparaître.

Remettant sa montre dans sa poche, il se dirigea hors de l'allée et marcha rapidement jusqu'au portes de bronze. Ses gardes auront remarqué le flash qui accompagne le Portauloin; ce qui voulait dire que Dumbledore saurait bientôt qu'il avait quitté sa cage.

Il marcha au travers du hall en direction du bureau des Héritages, cherchant si des membres de l'Ordre étaient présents comme sentinelles. Il n'en vit aucun. Dumbledore soit ne réfléchissait pas, soit avait trop de confiance en lui. Il regarda l'horloge sur le mur. Il était neuf heure et demi passé.

Il approcha de la Salle de Conférence numéro 7. Montrant son invitation au goblin devant la porte, il fut introduit dans la pièce sans un mot. Il était plus que surpris qu'il soit autorisé à entrer dans la pièce plus tôt, mais se rappela que les yeux du goblins s'étaient allumés devant la bague de la famille Potter.

Assez avantageux, pensait Harry en la contemplant. Il se demandait ce qu'il pouvait avoir d'autre en la montrant.

Les portes se fermèrent, et il regarda la salle. Elle était de taille moyenne, avec un cercle de chaise au milieu. De l'autre côté était une autre porte, qu'il pensait être une antichambre ou quelque chose du genre.

Il était content de voir qu'il était le premier ici. Cela ferait les choses plus facile. En ce moment, Dumbledore aurait commencé les recherches, et il pourrait seulement deviner ou Harry était allé. Il serait bientôt là.

Quelle joie !

Il s'appuya contre le mur, positionné afin qu'il ne soit pas remarqué quand les autres rentrerait. Il balançait sa baguette entre ses doigts inconsciemment, attendant que le club des oiseaux arrive. C'était une habitude qu'il avait prise des souvenirs de Voldemort. Et malgré ses origines, il avait trouvé ça assez relaxant.

Il était presque dix heures quand il entendit les premières voix. Et des pas de pieds pressé les accompagnaient. Ils se rapprochaient.

Il pouvait entendre la voix rocailleuse du goblin, suivie de protestations indignés. Il semblait qu'ils n'allaient pas être admis en avance. Harry devrait remercier le goblin plus tard. Les protestations précédèrent un long silence, puis Harry commença à discerner quelque voix.

Les goblins ne semblaient pas aimer beaucoup Dumbledore, remarqua-t-il. Il devrait se rappeler de ceci. Alors que l'horloge commença à sonner dix heures, les portes de la salle de Conférence s'ouvrirent. Dumbledore aimait beaucoup les effets dramatiques, n'est-ce pas ?

Le directeur rentra en premier, suivi rapidement de Fol-Œil, Kingsley, Tonks, et, plus surprenant, Rogue. Encore que le maître des potions marchait beaucoup plus lentement que les autres. Ils regardèrent la salle, pour la voir complètement vide. Ils ne virent pas Harry, qui était caché par la porte. Puis un autre groupe rentra.

Rémus fut le premier, semblant légèrement amusé par la situation. Il était suivi d'une femme élégante que Harry ne reconnut pas, et de ce qui se révéla le clan au complet des Weasley, à part les trois fils aîné. Hermione était avec eux aussi.

La femme élégante regarda simplement et monta un sourcil en guise de question. Le loup-garou haussa les épaules, et prit un siège, essayant de ne pas sourire. Le volume des conversations augmenta alors que les Weasley prirent leur place sur les sièges au centre de la pièce.

"Assez" dit finalement Dumbledore, sa voix perçant au-dessus des autres. Les murmures stoppèrent.

"Où est Harry" demanda Mme Weasley frénétiquement. Debout à côté d'elle, Hermione semblait être dans un état similaire de panique.

"Maintenant, Molly, je suis sur que Harry va très bien." Rassura Dumbledore. Se tournant vers Fol-Œil, il demanda à l'ex-aurore, "qu'est-ce qui s'est passé exactement, Alastor ?"

"Je vous l'ai dit Albus," répondit-il alors qu'il prit une gorgée de sa flasque. "Potter était debout, regardant à sa fenêtre. Puis il fit de sa montre un Portauloin.

"Impossible" grimaça rogue. "Potter ne pourrait pas faire un Portauloin si sa vie dépendait dessus."

"Tu me traites de menteur, Rogue ?" gronda Moody se tournant vers l'espion. "Je te le dis, le garçon a crée en Portauloin et a quitta la maison. C'est la dernière fois que je l'ai vu."

"Comment est-ce que Harry saurait comment créer un Portauloin ? " demanda la voix d'Hermione "C'est de la magie difficile."

Harry secoua la tête. Seul Hermione pourrait penser à la difficulté pendant un tel moment. Cette fille aurait vraiment du être à Serdaigle.

Dumbledore soupira alors que les conversations recommençaient. Il leva sa main et obtint une nouvelle fois le silence. Harry était vraiment surpris que Dumbledore ne l'avait pas encore senti. Il avait caché son aura autant qu'il le pouvait, mais il n'était pas sur qu'il pouvait tromper le directeur.

"Je ne sais pas où Harry a appris à faire un Portauloin, mais ce n'est pas ce qui est important," dit le vieil homme. "Pour l'instant, nous devons nous concentrer sur le trouver. Nous ne pouvons pas le laisser galoper non protégé."

La colère monta aux yeux de Harry alors qu'il entendit ça. Galoper ? Le vieil fou le considérait-il comme un enfant stupide et sans pouvoir ?

Réclamant une nouvelle fois le silence, Dumbledore continua, "Harry doit retourner à Privet Drive. C'est la seul lieu où il est en sécurité."

La mâchoire de Harry en tomba. Sécurité ? Un détraqueur dans la rue, et il était en sécurité ?

"Nous devons le trouver immédiatement," finit le vieil homme avec conviction.

C'était plus que Harry pouvait encaisser. D'un mouvement de main les portes lourdes se refermèrent violemment, avec fracas. Tout le monde dans la pièce, même Dumbledore, sautèrent au bruit.

"Cela ne devrait pas être trop difficile" dit Harry avec une voix glacée. Il était encore appuyé contre le mur, faisant tournoyer sa baguette comme un bâton. La fureur était évidente dans ses yeux froid et vert.