Correspondance anonyme
Auteur : Mephy
Genre : Un peu de tout. Notemment, Songfic, Un monde immense, Sinistre Voyou (en manque de vie...) (Les Barbarins Fourchus) une chanson, une vieille rengaine, comme une chanson d'amour napolitaine : YAKA (d'après Jean-Claude Brumaud, mon propre père.(Oui, oui, il s'agit bien du père de l'auteur qui en est l'auteur (ça fait beaucoup d'auteurs ça...enfin bon)))
Disclaimer : Aucuns des personnages et des lieux de cette histoire ne sont à moi, mais à JK Rowling... mais je suppose que vous savez ça. Ah si ! Thélonius Zabini est à moi. Et son chien Lucifuru aussi, mais pas son nom, qui vient du manga Hunter x Hunter. (Hommage à la Pieuvre (mais non, je ne te compare pas à un chien, ouuiii je sais que tu es une pieuvre)) Et aussi Dysaphoria, elle est à moi. Mais pas son nom. Il vient de l'album de Chalice, Chronicles of Dysaphoria. Et pis le type du ministère aussi. Quant à Midian, c'est un mot emprunté à un album de Cradle of Filth, et au premier morceau, At the gates of Midian, qui m'a transporté comme jamais.
Pairing : HpDm, mais ça viendra plus tard
Rating : PG-13 (WARNING : LANGUAGE ORDURIER !)
Musiques grâce auxquelles ce chapitre à vu le jour : Mémoire d'homme (Lo'Jo) ; Rue des vignoles, Alika (Les pétrolettes) ; Avec & Sans, Passion, Chrythm'n'blues, (Yaka) ; London Calling, Should I stay or Should I go ? (The Clash) ; Sinistre Voyou, Onanisme blues, un monde immense, l'amour,la mort, Les seigneurs de la cuite, Tout ce bordel, Dédé, Tête de mort, (Barbarins Fourchus) ; Requiem (Mozart) ; Stabat Mater (Pergolesi) ; MUSIQUE PRINCIPALE : Un monde immense (Les Barbarins Fourchus)
Réponses aux reviews :
Héhé ! Maintenant, j'ai de quoi vous fournir des RaR conséquentes, par la magie du copier/coller (faut pas chercher à comprendre) donc voilà, après ce petit et court aussi peu long que peu conséquent vis-à-vis de la taille, c'est à dire en peu de lignes, vous aurez les réponses. Mais d'abord, un pitit déçu le Mephy paske j'ai reçu deux fois moins de reviews que les autres chapitres. Et d'abord, je ne comprend pas pourquoi vous aimez L'arme secrète. Enfin. Elle est en ce moment en réécriture (ça sera la sixième version, tout de même) pour devenir plus courte (au lieu des vingts chapitres initialement prévus (enfin dans la version 5.0 c'était ça) il y en aura quatre en plus des cinqs déjà en ligne. Je préfère me consacrer à mes autres fics, comme celle qui va suivre) Bon allez, j'ai fini, passons aux RaR :
GDark : Moi, bon ? Tu me verrais écrire tu changerais d'avis. Je me relis jamais, je laisse tout tel quel, je ne reformule jamais mes phrases, je ne travaille rien. Pour tout te dire, je pose le crayon (j'écris toujours avec un crayon à papier, ne pas me demander pourquoi) sur la feuille et j'écris... et quand il n'y a plus de papier j'arrête. Enfin, on va pas s'apesantir dessus. C'est très gentil à toi d'avoir pensé à moi, un grand merci pour ta review, et la suite, la voilà Et pour ce qui est de savoir ce que Draco à reçu, il faudra... attendre... Dans dix chapitres peut-être. héhéhéhéhé rire sadique j'aime faire languir mes lecteurs... Bisous !
Naussica : Salut ! Comme je l'ai dit plus haut, ça sera dans longtemps que vous saurez ce que Draco à reçu... dans très longtemps (à ce propos je vient de voir à l'instant des mouches copuler à coté de moi, c'était pas très joli à voir. Enfin bref, passons) Voilà la suite. Et il est vrai qu'Harry devient fada, quelque peu. J'aime bien le rendre fou. Je trouve que ce personnage se prète bien à ça. Il est très marrant à manipuler, Harry, Sainte JKR doit vraiment s'éclater Voilà la suite. Enorme bisous à toi !
Kuroro La Pieuvre Du Désert Alias Kurapika : Ma pieuvre à moi ! smoutch smoutch bisous baveux câlin trop content le Mephy complètement taré aussi mais c'est ma pieuvre d'amour alors commentaires désobligeants je vous prierais, merci fin de la transmission Tu ne m'a pas l'air dans ton assiette, mais je comprend. En tout cas je serais là pour te soutenir quoi qu'il arrive. Et papa Zabini il est pas content, c'est vrai. Il va l'être encore moins dans ce chapitre. Hihi. Enfin tu verras (k)(l)(k) bisous j't'aime
Allima : Oh ! une longue review j'aime les longues reviews... Je viens de la rerererelire Hihi ta bonne humeur est vraiment communicative. Mais tes phrases un peu décousues lol. Je vais répondre à ta review qui a mérité la palme de celle-qui-m'a-fait-le-plus-plaisir, donc, phrase par phrase. C'est vrai qu'Harry devient un peu fou, mais je ne sais pas si tu as remarqué (et surtout avec la récente suppression de la moitié de mes fics en ligne) Mais Harry devient fou dans absolument TOUTES mes fics. Et malgrè moi. Sans doute la psychologie du personnage est un terrain très favorable pour cultiver la folie. C'est pas de ma faute ! Pour ce qui est de la scène avec Draco, Harry, Blaise et papa, Je me suis bien amusé à l'écrire. Notons que l'idée d'y inclure Draco est venue à la dernière minute. J'ai donc du réécrire les chapitres 3 et 4 pour rétablir l'équilibre. Et si Harry se fait repérer par des première années, ce n'est pas lui qui est minable, mais un "grand" comme lui (qui est rappellons-le, un septième année) ne peut que se faire remarquer au milieu d'un conglomérat de nains, et donc se faire reconnaitre, parce qu'il est LE sorcier que tout le monde connait (avec Voldy et pitètre aussi, mais moins, Dumby (qui a dit : "Et Victor Krum !" ? il a gagné un Avada Kedavra)), donc voilà, c'est pas de sa faute. Seamus va le prendre pour un taré... Voui, sans doute. Harry est un incompris... Zabini ne retrouvera jamais son parchemin. En fait, ils ne vont jamais quitter les mains d'Harry et de Draco, mais leur place dans l'intrigue va s'amoindrir de plus en plus (aux parchemins, pas à Harry et Draco (tu me dis si c'est pas clair)). Pansy, je ne l'aime pas. Donc, qu'elle se fasse remballer, j'en ai rien à faire ! Gniark ! Bisque bisque rage ! désolé, pitit retour en enfance Eh vi, Draco, il est beau. Mais il est pour Harry alors pas touche ! Je le protègerai de ma vie ! Zabini père ne dit pas n'importe quoi, il ne sais pas encore que "son" parchemin à disparu. Il va entrer dans une colère noire quand il l'apprendra, je le sens bien . Vous verrez bien rire sadique encore une fois. NON ! Ne fait pas ça ! voilà la suite, là, tout de suite maintenant (enfin plutôt ce soir, parce qu'elle est pas encore tapée.) Si tu veut te suicider, attends au moins que j'ai fini de mettre en ligne ma fic Merci beaucoup pour ta review, gros bisous et à bientôt !
Dame Fléau D'armes : Hello toi ! Mdr ! non non, ce n'est pas l'arme secrète de Dumby que Draco a acheté. C'est autre chose. Je te dirais pas, na ! Sinon je te dit aussi c'est quoi l'arme secrète chantage, chantage, quand tu nous tiens Bisous a bientôt !
Eni : Oulala, mais tout le monde veut savoir ce que contient ce paquet. Vous n'êtes qu'un tas de curieuses (oui, curieuses, j'y peux rien si j'ai quasiment que des filles qui me reviewent :'( ) J'ai l'impression que tu n'as pas bien compris l'histoire avec le père de Blaise. Il veut les deux parchemins. Parce qu'un seul, ça ne sert à rien, évidemment. Lui crois que le deuxième parchemin est dans un tiroir secret dans la chambre de Serpentard, car il ne s'y est pas encore installé. Donc il veut l'exemplaire que possède son fils, et si celui-ci le perd, c'est là que ça commence à devenir problématique. Il n'en veut pas le moins du monde à Harry car il est à mille lieu de penser que c'est lui qui le possède (trop grosse coïncidence, penserait-il). Et voilà toute l'histoire Et Dray est une lavette. Une belle lavette, certes, mais une lavette. Du moins dans cette fic, comme vous allez vous en apercevoir, au chapitre 5. Désolé si je me suis mal exprimé, tu n'est pas la seule à être confuse. Toutes mes excuses. Bisous à toi, j'éspère remonter sur Paris rapidement pour te revoir avec la Pieuvre. Ja ne !
Mag : Salut toi ! Merci de ta loooooongue review Je suis content que Thélonius Zabini te plaise, moi aussi j'aime ce personnage. Son principal rôle tout du long de la fic va être de s'énerver. Et oui, il est méchant (et toi aussi) mais c'est pour la bonne cause ! (je dit ça comme ça, me prends pas au sérieux.) J'espère que l'Angleterre te plait (moi c'est au Japon que j'adorerais aller) si tu croise, au fait, Sainte JKR, tu pourras lui demander un autographe ? merci. Et aussi de faire en sorte que Harry Potter, la série, se termine sur un bisou échangé entre Harry et Draco. Merci, c'est cool ! Et euh... Vu comme ça, il est vrai que ce cher Zabini père sauve la vie d'Harry. Mais bien contre lui. Enfin Harry ne se serait jamais jeté, je ne l'aurait pas permis. Moi tuer Harry ? Nooooooon, surtout pas ! (quoi ? Vous la voyez en ligne cette fic ? Moi ? Mais je n'ai jamais écrit de Deathfic ! J'ai tué Draco, moi ? Et Harry ? Noooooooooooooooooon. Vous voyez une fic en ligne où Dray meurt suivit de Ryry ? Meuh non.) Le moment où il se fait repérer, je l'ai décidé à la dernière minute, aussi. Je sais, je décide tout à la dernière minute. Pour ajouter un peu de piquant, tu vois ? Epicer, relever la sauce, la saler, pour éviter qu'elle soit fade ! Et je vois que tu as remarqué que Draco attache beaucoup moins d'importance à son correspondant que Harry. Cela va changer. Je ne dis rien de plus, tu verra héhéhéhéhéhéhé rire sadico-habituel Et l'objet, l'objet, l'objet... toujours l'objet. Eh ben vous saurez pas ! Dans longtemps en tout cas. Hihi. Et pour ta gouverne, entre le moment où je t'ai dit que je ne savais pas ce qu'était l'objet et le moment ou je te RàtR (Réponds à ta Review), la fic a été écrite de la première jusqu'à la dernière ligne C'est gentil à toi de me reviewer. Reste mon amie, et gros gros gros gros grooooooooooooooos bisous !
Onarluca/Artemis : (à ce propos, il faudra me dire une bonne fois pour toute quel est le pseudo sous lequel je peux te nommer) Très gentil à toi pour cette review, courte comme de bien entendu mais plaisante j'aime les compliments (en fait, j'aime que l'on m'aime, ça me fait m'aimer un peu plus (à la base je ne m'aime pas beaucoup (et je préfère aimer personne d'ailleurs parce qu'avec tout ça déjà, ça risque de compliquer les choses (faut imaginer : j'aime que l'on m'aime, et si j'aime quelqu'un qui m'aime, je m'aime encore plus vu que ça tourne en circuit fermé, mais comme je ne m'aime pas à la base, et que je risque de tomber dans le narcissisme avec tout ça (ou la folie pure (mon cerveau a des capacités réduites, presque à Néant (avec un Grand N (et Grand avec un grand G (comme Hermione (Rogue prononce Grand G dans le film (d'ailleurs je trouve ça trop moche (enfin bref))))))), ben voilà j'évite)))) (mais pourquoi je te raconte tout ça moi ?) Merci à toi, bisous à bientôt
Au fait, il y a des gens qui doutent encore, alors que cela soit dit : JE SUIS UN HOMME (un garçon, c'est pareil, mais en majuscule, ya pas la cédille) Merci
Bonne lecture à toutes (et à tous, éventuellement, des fois que...) Voici le... TADAM ! Chapitre QUATRE ! Intitulé : Un monde immense :
-"EH MEEERDE !"
Ce fut la première chose que dit Harry en se levant. Enfin, ce fut la première chose hurlée par lui au moment de son réveil, dans un sursaut qui le fit tomber de son lit. Il bascula sur le devant, fit une galipette bien involontaire, et se retrouva dans les rideaux de son baldaquin, dont les tringles s'arrachèrent, et il roula sur le sol en s'emmêlant dans le tissu rouge brodé d'or.
-"EH MEEEEEEEERDE, mais c'est pas vrai !"
-"BORDEL HARRY NON MAIS TU VAS PAS BIEN !" (Seamus)
-"C'EST QUOI CE BOUCAN ! C'EST QUATRE HEURES DU MAT' MERDE !" (Dean)
-"C'EST FINI CE BORDEL !" (Neville)
-"OOH ! CA VA PAS DE CRIER DE BON MATIN ?" (Ron)
-"RON TA GUEULE !" (Seamus)
-"JE T'EMMERDE, C'EST LA FAUTE D'HARRY !" (Ron)
-"CONNARD !" (Harry)
-"JE T'ENCULE ! PEDE !" (Ron)
-"ENCULE PLUTÔT HERMIONE, ENFOIRE ! (Harry)
-"VOS GUEULES !" (Dean)
À ce moment là, Dean se mit à taper sur Ron, qui riposta en frappant Harry. Le problème, c'était Neville, qui, en essayant de frapper Seamus, reçu le coup porté par Harry, qui voulait attaquer Dean. Tout le monde se mit à taper tout le monde, en hurlant des injures d'une incroyable grossièreté, et donc tout le monde se prit des coups. Cela dégénéra complètement quand Ron se saisit d'une chaise et la cassa sur le dos de Neville. Dès Lors, Seamus prit Harry par les cheveux et le projeta avec force contre un des montants du lit de Dean. Celui-ci se vengea et étranglant Ron, qui prit carrément un bureau et le jeta avec toute la violence dont il était capable dans le tas. Ce tragique évènement signa la fin des hostilités. Tous s'écroulèrent dans le désordre au milieu de leur chambre désormais ravagée, essoufflés, dans un entassement de bras, de jambes, de corps et de gémissements de souffrance. Ils n'avait pas, tous autant qu'ils étaient, respécté une règle d'or : ne pas déranger quelqu'un qui vient de se réveiller, sous peine d'agressives représailles. Le résultat était là : Chacun était sérieusement amoché, le pire étant Harry, qui avait deux oeils au beurre noir, et tellement de coupures sur le visage que l'on ne voyait plus sa cicatrice. Et Neville, qui souffrait sérieusement.
-"Eh merde, fit Harry."
-"Oh non, ça va pas recommencer, grogna Ron."
-"On range ? Haleta Neville."
Acceptant tous tacitement cette dernière proposition, ils se levèrent et mirent un peu d'ordre. Sauf Harry, infiniment soulagé de voir que son parchemin était encore sur son lit, à l'endroit où se trouvait précédemment son oreiller, à présent Dieu sait où. Puis s'habillèrent et, bien réveillés à présent, et fort peu décidés à aller se recoucher, descendirent à la salle commune, où ils eurent une désagréable surprise. Toute la maison Gryffondor était là, les jeunes comme les moins jeunes, filles et garçons, tous fixant le petit groupe de cinq personne qui venait d'arriver d'un regard meurtrier. Il y avait grand silence. Harry, Ron, Dean, Seamus et Neville rougirent, là où leur peau était encore en état de le faire, de honte. Hermione, encore en robe de chambre s'avança vers eux.
-"Ca vous prend souvent de réveiller toute la maison à quatre heures du matin ! C'est pas croyable, ça ! Je suis outrée, vraiment !"
-"Mais, ma mione... balbutia Ron."
-"Toi, je ne veux plus te voir ! Et ne m'appelle plus comme ça ! Ne me parle plus !"
Harry, content (tout est relatif) que l'attention soit reportée sur autre que lui, sortit discrètement de la salle commune, puis de la tour Gryffondor, puis du château, respira avec bonheur l'air frais du petit matin, et se dirigea vers le lac. Il s'y posa et se calma quelques instants, vida son esprit, et repensa aux évènement de la veille. Trop de choses ! songea-t-il. L'absence de son correspondant le déprimait, mais avec le recul, il se dit que celui-ci ne devait sans doute pas passer ses journées devant un vieux bout de papier à attendre qu'une phrase veuille bien daigner s'y inscrire. Il se souvint notemment qu'il avait eu envie de se suicider, et qu'à cause de ça, il avait croisé Malfoy, et aussi la famille Zabini en pleine "discussion", puis qu'il avait tenté de se dissimuler dans un groupe de première année. Pourquoi la majorité de sa maison était précisément dans ce couloir, à cette heure-çi ? se demanda-t-il. Il avait sûrement dû se passer quelque chose la veille au soir de particulier. Peut-être avait-il manqué à son devoir d'élève de Poudlard. Il eut soudain peur de se faire réprimander, et il avait encore plus peur quand il songea à Rogue. Il va encore me mettre en retenue, et je vais devoir nettoyer, encore une fois, une chambre quelquonque au profit d'un mangemort quelquonque qui s'installerait à l'école incessament pour une raison quelquonque et dont je me fiche éperdument, pensa-t-il. Peut-être le père à Malfoy, là-bas, au fond du Parc. Que ? qu'est-ce que le père à Malfoy vient faire ici ? Harry paniqua car la silhouette de Lucius, qui se profilait à l'horizon, s'avançait vers lui, flanquée de celle, beaucoup plus ténue, de celle du ministre de la magie, Cornélius Fudge, et d'un Homme inconnu, massif et arborant une énorme moustache qui faisait doulouresement penser à celle de l'oncle Vernon. Soulagé de n'avoir pas été repéré, Harry se cacha derrière le tronc massif d'un arbre probablement tri-centenaire qui trainait là. Il vit les trois hommes s'avancer vers lui, toujours plus dangeureusement proches, puis bifurquer pour finalement pénetrer dans le château. Il soupira de soulagement, mais cela fut de courte durée. Quelqu'un d'autre l'avait surpris.
-"Potter. Tu fais quoi là ?"
-"Malfoy, imbécile. Tu m'as fait peur."
-"Ooooh, Potter l'invincible à peur du grand méchant Draco ? Ne..."
-"La ferme. Je vient de voir ton père avec le ministre, et quelqu'un que je ne connait pas. Il vient faire quoi ici ?"
Malfoy le regarda d'un air incrédule et éclata de rire. Harry s'empourpra de colère. Voir son pire ennemi, le seul qu'il n'ait jamais autant détesté, éclater de rire devant lui était la chose la plus désagréable au monde. Et comme il était de fort méchante humeur, il dut se retenir à grand peine de ne pas l'étrangler. Mais cette pulsion meurtrière fit quand même effet puisqu'ayant fait un pas en avant, Malfoy put voir son visage tuméfié, et son rire redoubla d'autant plus... un rire que finit par couvrir l'aboiement dur et sec d'un chien de race, visiblement dressé pour tuer, se ruer vers eux, suivit par Crockdur, et par un Hagrid essoufflé et haletant.
-"Lucifuru ! LUCIFURU ! Au pied ! Ici ! LUCIFURU !"
-"Stupéfix ! Dit une voix qui sortait des ténèbres de la forêt interdite, audible malgré les hurlements de peur que poussait Malfoy, paralysé, cloué au sol par la terreur."
Un éclair vert frappa le chien sur le flanc, et il s'écroula sur le sol. Luna Lovegood, la Serdaigle la plus excentrique de Poudlard s'avança vers Harry, Malfoy, Hagrid et Crockdur. De toute évidence, c'était elle qui venait de jeter le sort à ce chien. Des tonnes de questions se bousculèrent dans la tête d'Harry, qui fut saisit de migraine. Je crois qu'il se passa la même chose avec tous les protagonistes présents, sauf Crockdur, évidemment. Ce fut Malfoy qui commença :
-"Mais d'où sort ce chien ?"
-"Harry, qu'est-ce que tu fait là ?" (Hagrid)
-"Luna ? Pourquoi t'es là ?" (Harry)
-"C'est le..." (Hagrid)
-"Ben je..." (Harry)
-"Ah ça..." (Luna)
-"C'est qui elle ?" (Malfoy)
Ils se regardèrent tous à tour de rôle. Visiblement, quatre heures du matin était heure de pointe à Poudlard. Le dialogue n'avançerait pas si chacun ne décidait pas de parler à tour de rôle. Ils s'accordèrent donc à parler l'un après l'autre.
-"Ce chien, dit Hagrid, c'est le chien de ce Thélonius Zabini. Il s'appelle Lucifuru. Il est insupportable. Méchant, sournois. On voit bien un chien d'un Serpentard. Maintenant, j'aimerais savoir ce que trois élèves de trois maisons différentes font dans le parc à une heure si matinale. Et pourquoi, Harry, ta figure ressemble à un champ de bataille au plus fort de la guerre."
-"Je me suis battu il y a environ un quart d'heure avec Ron, Neville, Dean et Seamus, continua Harry, suscitant une tonne de regards interloqués, voire choqués. En fait je me suis réveillé en sursaut, et j'ai fait un peu trop de bruit, alors les autres ont commencés à crier, ensuite le ton est monté, et ça a fini en bataille générale. On a réveillé toute la maison, au passage. Pour éviter d'avoir à subir la foule, je me suis éclipsé, et j'ai décidé de prendre l'air. C'est là que je vous ai croisé."
-"Et mon père ? tu ne l'as pas vu, finalement ? demanda Malfoy sur un ton désagréablement moqueur et ironique"
-"Lucius Malfoy ? qu'est-ce c'est que cette histoire ? s'étonna Hagrid."
-"Mais puisque je vous dit que j'ai vu le père de Malfoy entrer dans le château en compagnie du ministre !"
-"Et de quelqu'un que tu ne connais pas."
-"Malfoy, meeerde !"
-"Explique nous, dit Hagrid, en lançant un regard noir à Harry suite au juron qu'il venait de proférer."
-"Mais il n'y a rien à dire ! J'ai vu Lucius Malfoy, avec le ministre, et quelqu'un que je ne connais pas entrer dans le château. Malfoy, tu as bien vu que je me cachais, c'était pour ne pas qu'ils me voient."
-"Pas étonnant avec la tête que tu as."
-"Malfoy ! une retenue si ça continue. Vous n'avez pas le droit d'être là, en tout cas pas à cette heure-çi, alors on se calme et on s'explique tranquillement. Toi, Malfoy, tu faisais quoi ici ?"
-"Cela ne vous regarde pas. Je fait de ma vie ce que je veux, et ce n'est pas un minable professeur dans votre genre qui va me dire ce que je dois faire."
-"Malfoy !"
-"Malfoy !"
-"Harry ?"
-"Oui, qui me parle ?"
Malfoy et Harry se retournèrent, guidés par le regard peu rassurant que portait Hagrid derrière eux. Et derrière eux se tenaient, venus d'on ne sait où, le professeur Dumbledore, le professeur Rogue, Thélonius Zabini, Le ministre de la magie en personne, un gorille qui devait sûrement appartenir au ministère de la magie, et sûrement aussi un peu à Voldemort, et Lucius Malfoy. Celui qui se faisait le plus remarquer était sans conteste le nouveau directeur du conseil d'administration de l'école. Il semblait dans une rage folle, incomparable avec même ce qu'Harry et Malfoy avaient pu voir la veille. Il s'en arrachait les cheveux, trépignait, ses yeux tournaient d'un manière inquiétante dans ses orbites, ils se révulsaient. Ce noble homme bavait et s'étouffait. Il devait de toute évidence se retenir d'occire à main nue toute personne se trouvant dans un périmètre de trois kilomètres. À coté de lui, Dumbledore paraissait tout calme et tout gentil. Fudge avait l'air confus. Malfoy père semblait être partagé entre la joie la plus intense et la colère la plus noire. Quant à Luna Lovegood, elle semblait avoir disparue.
-"Ah."
-"Potter."
-"Harry."
-"Où est..."
-"Mais qu'..."
-"Que se..."
Et ce fut comme ça pendant assez longtemps, personne ne se décidant à parler sans se soucier des autres. Harry était perdu. Lui qui recherchait un peu de solitude et de calme, c'était plutôt raté. De voir ainsi le directeur, le ministre de la magie, Malfoy, Zabini père, Hagrid et quelques autres personnes réunies autour d'un chien stupéfixié à quatre heure du matin dans le parc de Poudlard, cela avait un caractère étrange. Finalement, Dumbledore décida de mettre fin à ce concert de bafouillements en parlant plus fort que tous les autres réunis, autant dire qu'il cria presque :
-"Chacun son tour ! je vous en prie ! Chacun son tour ! Silence ! Merci. Rubeus, pouquoi êtes vous ici si tôt ?"
-"Mr le directeur, bégaya Hagrid, c'est cette bête. On m'a confié sa garde, comme vous le savez. Je n'ai rien contre les bêtes en général. Pour ne pas lui faire du mal, un chien doit pouvoir vagabonder librement, sinon il est triste, je ne l'ai pas attaché, et je l'ai gardé dans la maison pour qu'il s'amuse un peu avec Crockdur. Je ne comprend pas, ils se sont battus se matin, ça m'a réveillé, et j'ai voulu les faire sortir pour les calmer, mais il y avait déjà Harry et Malfoy un peu plus loin, et Lucifuru - c'est comme ça que s'appelle le chien - leur a foncé dessus, et vous êtes arrivés, alors voilà."
-"Qui... qui a stupéfixié mon chieeen ! hurla alors Zabini."
-"C'est Luna Lovegood, monsieur, une autre élève. Elle est à Serdaigle, dit Harry."
Thélonius Zabini, en entendant sa voix, tourna la tête vers lui, puis sur sa cicatrice. Il s'immobilisa et baissa ses yeux. Son regard croisa celui d'Harry, qui sentit immédiatement son coeur s'arrêter de battre. Il y avait une telle intensité meurtière dans ce regard sombre et rempli d'orgueil. Un regard glacial qui le figea sur place. En un instant, il fut complètement prisonnier de ce regard. Il sentit une porte se refermer sur lui, peur et panique l'envahir. Il ne voyait plus que ces deux yeux, qui grandissaient exponentiellement. Autour, noir et souffrance. Le froid de l'enfer. Et ces yeux. Il vacilla, et, au prix d'énormes efforts, détourna sa tête. Tout redevins normal en quelques secondes, subsistèrent seulement vertiges et confusion. De toute évidence. Il avait manqué une partie de la conversation. Il entendit Dumbledore dire quelque chose, puis partir, avec quelques silhouettes floues et tremblantes. Puis il remarqua qu'on le secouait par les épaules. Puis la voix d'Hagrid, lointaine, etouffée.
-"Harry ? Harry, ça va ?"
-"Ah... euh, oui..."
-"Non. ça ne va pas. Viens prendre une tasse de thé."
En chemin, Harry sentait la raison lui revenir. Il prit conscience de la douleur dans sa cicatrice. Il vit qu'il était trainé par Hagrid, qui le soutenait par l'épaule. Il fut prit d'une convulsion et, paniquant, s'éloigna de son ami, en chancellant. Il se laissa choir un peu plus loin dans l'herbe, et vomit. Tout tournait autour de lui. Ses sens étaient tous distordus. Il ressentait les choses différemment. Il avait froid, mal au ventre, au coeur, à sa cicatrice. Son regard était voilé, ses yeux se révulsaient comme s'il était prit d'une crise d'épilepsie. Il vomit encore. Il souffrait. Il sentait toute force le quitter. Il se sentait mourir, partir, à Jamais. Il ferma les yeux. Il mourrait. Il était mort, ça y est.
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Draco dormit au maximum dix minutes. Il fut réveillé par quelqu'un qui le secouait.
-"Dys ! Qu'est-ce qui te prend ! Tu vas pas bien ? Retourne te coucher."
-"Non, Draco. Il faut que je te parle maintenant. Je t'attend dans la salle commune. Et tu as interêt de venir, sinon je m'efforcerait de faire de ta vie un enfer. Et pas besoin de t'habiller. Même à poil, tu viens. C'est urgent."
-"Dysaphoria ! Tu veux me parler de quoi ?"
Mais elle avait déjà disparu. Comme il était son débiteur, il préféra faire ce qu'elle disait, et il se leva donc, non sans rouspétances. Il prit un petit gilet dans son armoire, et sans faire de bruit, après avoir marmonné une dernière fois contre cette peste, sortit en silence de son dortoir, descendit les escaliers. En bas, il fut prit d'assaut par une véritable furie.
-"Dracooooooo ! T'as vu le temps que t'as pris ! Merde, je t'ai dit que c'était urgent ! Assied toi !"
Pris de panique, il obéit instantanément.
-"Le parchemin."
-"Quoi, quel parchemin ? fit semblant de s'étonner Draco."
-"Le parchemin idiot ! Tu sais, celui que Zabini a perdu."
-"Oui eh ben ?"
Il fit semblant d'être confus et de ne pas savoir ce dont Dysaphoria lui parlait. Mais apparemment, cela ne la convainquit pas. Elle lui lança un regard noir.
-"C'est toi qui l'a. Mais Zabini ne le sais pas."
-"Hein ! Mais comment tu sais que c'est moi qui..."
-"Je t'ai vu, idiot. Zabini m'en a parlé. C'est un objet interdit. Alors forcément, je suis au courant de tout."
-"Oui, oui, je sais, tout ce qui est interdit, tu connais, mais je ne comprends rien, alors réexplique moi du début."
-"Alors ne me coupe pas. Voilà la situation, Il y avait deux parchemins. Zabini était en possession de l'un des deux. Il a disparu, comme tu le sais, et retrouvé par toi. Bien, tu me suis ?"
-"Continue."
-"Affolé, il m'en a parlé. Il m'a dit de mettre la main sur un autre parchemin identique. Il existe des contre-façons et des copies, mais ils ne marchent pas vraiment bien, et surtout, pour les faire fonctionner, il faut les mettre en contact avec un des deux parchemins authentiques, celui avec qui on veut le lier. Je me suis donc procuré une contre-façon, à prix d'or, et j'ai recherché l'autre parchemin. J'ai su qu'il était caché ici, à Poudlard."
-"Je sais."
-"Hum. Il était caché dans une chambre abandonnée, dans un faux-tiroir. Je suis donc allé dans cette chambre."
-"Et ?"
-"Eh bien la chambre n'était pas du tout abandonnée. Elle était même complètement neuve, propre, sans le moindre mouton de poussière. Et surtout, le parchemin avait disparu, lui aussi. Qui le possède ?"
-"Je ne sais pas."
-"Pardon ?"
-"Je n'ai jamais pu contacter celui qui possède l'autre, mentit Draco. Je ne sais pas qui c'est."
-"Merde ! Bon c'est pas grave. Voilà ce qu'on va faire. Ecoute moi bien et ne me coupe pas. Pour faire fonctionner le faux que je possède, il faut coudre un morceau d'authentique. On va donc prendre le tien. Ton parchemin à toi. On va rendre le faux à Zabini, et, ce qui va être le plus délicat, on va refabriquer un faux tiroir, et on va mettre ton exemplaire à l'intérieur, et le remettre à l'endroit ou devrait se trouver l'autre."
-"En quoi c'est délicat ?"
-"Réfléchis deux secondes ! Si Mr Zabini est venu, c'est dans le seul but de récupérer ce parchemin. Et il s'est installé dans la chambre dont je parlais plus haut. En ce moment même, il est dans le bureau de Dumbledore alors plus une minute à perdre. On a perdu déjà suffisamment de temps, suis-moi."
Draco, résigné, alla chercher son exemplaire. Ils sortirent de la salle commune, et prirent la direction de l'aile nord. Tout en marchant, à une cadence infernale, imposée par la trafiquante d'objets interdits, il devisaient :
-"Dis, Dys. (au fait, Dys se prononce disse, il n'y a donc pas de mauvais jeu de mot ici)"
-"mm ?"
-"Tu as pensé à me demander mon avis ?"
-"A quel sujet ? demanda-t-elle d'un ton désagréable."
-"Au sujet du parchemin, répondit Draco sur un ton encore plus désagréable."
-"Tu n'as pas le choix. Je n'ai qu'à claquer des doigts, et tu te fait assassiner par mes contacts."
-"mmmm"
-"Dis, Dys..."
-"QUOI ?"
-"Pourquoi tu fais ça ?"
-"ça quoi ?"
-"Ben, pourquoi tu recherche toujours autant d'argent, en vendant des objets interdits. Tu prends des risques énormes, et à Poudlard ! Tout ça pourquoi ? Un faux pas et ta vie est terminée."
-"Je sais. Je n'ai pas le choix."
Elle avait dit ça sur un ton plus triste. Son regard se voila d'une ombre. Draco en fut interloqué.
-"Dys ?"
-"Oui, oui. Son ton était redevenu sec. Excuse-moi."
Draco préféra ne pas insister. Il ne s'était jamais interessé beaucoup aux autres, et surtout pas à Dysaphoria, qui selon lui, était d'apparence une fille monstrueusment banale, et selon lui, l'apparence était tout. Mais de toute évidence, Dysaphoria cachait quelque chose de douloureux. Et elle prenait des risques pour ce secret. Ou à cause. Pour la première fois, il voulait en apprendre plus sur quelqu'un. Il découvrait de nouveaux sentiments. Tendresse, et compassion. Mais aussi, et surtout, amitié. Une chose était sûre, il ne pouvait pas tomber amoureux. Impossible. Il s'autorisa un sourire. Finalement, il l'aimait bien cette fille. Et, maintenant, il était décidé à sacrifier son parchemin, qui lui semblait futile en cet instant, pour devenir ami.
Ces pensées furent chassées par la proximité de la chambre qu'occupait désormais Thélonius Zabini. Ils s'approchaient du lieu redouté. Draco devint nerveux. Cette chambre lui apparaissait comme l'antre d'un démon capricieux, une sorte d'endroit maudit, sombre, effroyable. Il paniquait presque. Dysaphoria tremblait, mais elle avait le visage des gens déterminés à accomplir quelque chose quel qu'en soit le prix à payer.
-"Il nous faudrait la carte des maraudeurs."
-"La quoi ?"
-"La carte des maraudeurs. Une carte du château. J'ai essayé maintes fois de me la procurer, mais elle semble avoir disparue. Elle indique la position de chaque personne par une petite étiquette. Un objet très utile, je l'ai cherché sans relâche mais... peut-être a-t-elle été détruite. Draco."
-"Quoi ?"
-"Ne raconte ça à personne."
-"Tu me prends pour qui ?"
-"mmm. Attrape."
Elle lui lança une sorte d'étoffe qui brillait d'éclats argentés. En la dépliant, il reconnut l'objet.
-"Merde ! Comment t'as eu ça ? C'est vraiment... Une cape d'invisibilité ?"
-"Oui. J'en ai trois. Fais attention, ça coûte une vraie fortune, et c'est très difficile à obtenir."
-"TROIS !"
-"Moins fort ! Met toi ça sur la tête et suis moi !"
Draco obeit. Il vit Dysaphoria sortir une autre cape et s'en vétir. Elle devint invisible. Ces bouts de tissus étaient vraiment des capes d'invisibilité ! Pour de vrai ! Il n'en croyait pas ses yeux. mais il n'eut pas le temps de s'étonner davantage. Ils se mirent en route et parvinrent devant une porte richement ornée. Elle sortit de sa poche une sorte de tuyau couleur chair qui se terminait en entonnoir.
-"C'est quoi ? demanda Draco à voix basse."
-"Des oreilles à rallonges. Très utile pour écouter aux portes."
-"Merde ! T'as eu ça où ?"
-"Arrête de me poser toujours les mêmes questions. Je l'ai acheté 15 noises dans un magasin de farces et attrapes."
-"Pardon ?"
-"Chut, j'essaie d'écouter."
Un moment se passa sans que l'un d'eux ne parle. Ils retenaient leurs souffles tandis que Dysaphoria tentait de percevoir à l'oreille une présence humaine. Elle était concentrée. Très concentrée. Tellement concentrée qu'elle ne vit, ni n'entendit, l'homme tant redouté. Celui qui ne devait pas être là. Draco, paniqué, tapota frénétiquement l'épaule de Dys. Agacée, et toujours sans un mot, elle tourna la tête, et vit enfin Mr Zabini. Elle écarquilla les yeux, puis s'écarta doucement de la porte, sans bruit. Draco fit de même. Sans la voir, il sut ce qu'il devait faire. Il était invisible, mais on pouvait encore l'entendre. Essayant de maitriser sa peur, il s'éloigna et se colla contre le mur. Mr Zabini était proche à présent. On pouvait voir l'expression qu'il arborait. Une expression d'intense satisfaction, assombrie d'une façon à rendre fou par de la colère, et de la deception. Dieu ce que ce Zabini pouvait avoir une face inquiétante. Il avait une aura étrange, pénétrante, une aura de folie meutrière. Draco fut prit de panique. Saisi par ce que dégageait l'homme, il sentit une présence étrangère prenant possession peu à peu de son esprit et de son âme. Il ne pouvait pas supporter cela. C'était trop. Plus que tout ce qu'il avait subi. Ses pires souvenirs lui revinrent en mémoire. Le jour ou son père l'avait torturé por le première fois avec toute la violence dont il était capable, quand il avait trois ans. Le jour où son père avait violé sa mère devant lui. Le jour où son père l'avait lui-même violé. Le jour où il avait rencontré ce Potter... Enfin, Thélonius Zabini referma la porte derrière lui, et il put enfin respirer librement. Il regarda Dysaphoria. Elle était pâle, tremblante. Elle pleurait. Il s'approcha d'un pas mal assuré :
-"Dys..."
-"On rentre."
Ils ne dirent plus un mot. Ce Zabini était terrifiant. Draco saisissait à présent toute l'ampleur du personnage. Pourquoi Blaise avait si peur de lui. Ce qu'il avait pu ressentir en ayant l'integralité de l'aura meutrière de son père dirigée contre lui. Cette sensation. Draco ne voulait plus jamais s'y trouver confronté. Plus jamais. Jamais. Il laissa couler une larme sur sa joue pâle. Il entendit la voix de Dysaphoria, lointaine, comme si elle était à des kilomètres de lui.
-"Draco."
-"O... oui ?"
-"Ce type... c'est un Midian"
-"Quoi ?"
-"C'est un Midian. Un semi-détraqueur."
-"Ah. Tu m'en parlera. Mais une fois assis."
-"Oui. Tu as raison."
Ils marchèrent encore et encore. Encore. Encore, en vacillant. Ils se sentaient incroyablement faible, comme si toute force les avait abandonnés. Comme si jamais rien ne pourrait etre comme avant. Ils marchèrent au fil des couloirs, traversant tentures, empruntant passages secrets, et couloirs dissimulés, pour finalement parvenir à leur salle commune. Ils se laissèrent tomber dans des fauteuils, puis soufflèrent quelques minutes. Draco se décida enfin à briser le silence.
-"'Dys."
-"Mmm ? répondit celle-ci sur un ton aussi faible que celui de Draco."
-"C'est quoi un Midian."
-"Ah..."
Elle soupira. Puis continua :
-"Tu sais ce qu'est le Baiser du Détraqueur ?"
-"Oui."
-"Mmm. Il arrive que certaines personnes y resistent. C'est à dire, que quand ils subissent le Baiser du Détraqueur, leur âme restent en eux. Ils restent tels quels. Dans ce cas là, c'est le détraqueur qui est aspiré. Et celui qui a subi le Baiser devient fou, et possède dès lors une aura comparable à celle de la créature. Une aura remplie de haine, qui a sur les autres personnes présentes un effet comparable à celle d'un détraqueur. Il devient un Midian prononcer : midiane. Un semi-détraqueur. Le pire, c'est que cet état est comparable à la descendance. Il se déclare principalement chez les filles, dès l'âge de six ans, ou plus rarement chez les garçons à trois ans. Apparemment, Blaise n'est pas atteint. Mais son père si. Il est vraiment terrifiant !"
-"Oui."
-"Dys ?"
-"Pourquoi tu prends tant de risques à vendre des objets interdits ?"
-"..."
-"Dys. Répond moi s'il te plait."
-"Ok. Ne le dit à personne."
-"Tu es mon amie, Dys. Ma toute première amie vraie. Je t'en prie, je ne veux plus rien ignorer sur toi."
-"Je suis ton amie ?"
-"..."
-"?"
-"Oui. Ma première."
-"Ne le répète à personne."
-"Non."
-"S'il te plait."
-"Ne t'inquiète pas."
-"Je t'en prie."
-"Oui."
-"Draco ?"
-"Oui ?"
-"Merci."
-"Je t'en prie, dis moi tout."
-"Je... je n'ai plus de parents. Ils sont morts. Tués par Tu-Sais-Qui. Pourtant ils lui étaient fidèles. Je ne comprends pas. Mais... je vis seule depuis ça. C'était l'année dernière que ça c'est passé..."
Elle sanglota.
-"... je dois vivre seule. Plus de parents. C'est honteux non ? La plupart des enfants de familles nobles, les anciennes familles de sorcier, comme toi, comme tous les Serpentards, tirent leur prestige de leurs parents. Et je suis orpheline. Je suis différente, moi... seule... je suis la seule..."
Elle se mit à pleurer.
-"...Et j'ai besoin d'argent ! Je dois vivre ! me nourrir... Je veux vivre... perpétuer la memoire de mes parents... je les aime... Je les aime tellement... Et je hais Voldemort ! Je le déteste... si je pouvait lui cracher au visage !"
Draco se sentit infiniment triste de la voir ainsi pleurer, aussi faible. Elle s'était livrée à lui. Et il ressentait tout son tourment. Il se mit à sa place, et s'imagina perdre ses parents. Sa mère, puis son père, disparaitre en deçà de la terre. Il pleura lui aussi. Il ne supporterait pas de perdre ses parents. Malgré leur évidente méchanceté, malgré la tyrannie de son père, le diktat qu'il lui imposait, c'était ses parents. Et il les aimait. Il se prit d'un élan de tendresse pour Dysaphoria. Il ne voulait plus la voir ainsi, ne plus la voir aussi faible. Au fond, elle était fragile. Et lui aussi était faible et fragile. Il se rappella les paroles d'une chanson :
Je
suis un partance pour un monde immense
Tout est si grand, tout est
si bizarre
Je suis en partance pour un monde immense
Les bruits
me font peur, je n'ai pas confiance
C'est là qu'il prit confiance qu'il n'était qu'un minuscule insecte dans un monde immense. Un rien. Il ne servait à rien. Il prit conscience de sa petitesse. Il était petit. Dans cet univers effroyablement étendu, il n'était rien. Il s'était cru important, grand, il s'était cru le nombril du monde, mais... Il en fut infiniment désespéré. Ses pleurs redoublèrent. Il serra Dysaphoria, qui elle aussi pleurait, dans ses bras. Ils se rassurèrent mutuellement. Elle dans ses bras. Lui dans ses bras. Ils ne formaient qu'un. Une entité amère, triste, désespérée, seule... elle seule...
Je
suis en partance pour un monde immense
Pour me rassurrer,
j'accroche des souvenirs
Mon correspondant. Lui, l'anonyme. Le seul qui peut m'aider. Seulement lui. Lui me comprendra. Lui aussi est désespéré. Autant que moi. Il me comprendra... Lui... Pourquoi ? Pourquoi je ne le connais pas ? Pourquoi n'est-il qu'une écriture rapide et brouillonne ? Pourquoi le seul qui peut m'aider est la seule personne au monde que je ne peut pas connaitre ? Pourquoi ? Mais pourquoi suis-je obligé de subir ça ? Pourquoi moi ? S'il vous plait... quelqu'un d'autre... par pitié... je ne veux pas... quelqu'un d'autre... je vous en prie... Faites que ça s'arrête... ça... nooon !
En
manque de vie, en manque d'amour
En manque de tout et d'espoir
pour toujours
Lui... mais pourquoi ? Merde ! Je veux savoir ! Ce poids... je ne le veux plus...cette boule dans ma gorge, mon ventre...
... la mort...
... c'est tout ? Mais pourquoi ? Seulement ça ? c'est tout ce qui peux me permettre de m'en sortir ? La mort ? Et si...
Plus
de manque d'amour, plus de manque de vie,
Plus de manque de tout
et d'espoir pour toujours
Oui... c'est ça. La solution. C'est ça. Et Dys... Dysaphoria. C'est un très joli nom... pourquoi ne viendrait-elle pas avec moi ? Nous serions au paradis... au ciel... libérés de tout... seuls... Pour toujours...
Plus
de manque d'amour, plus de manque de vie,
Plus de manque de tout
et d'espoir pour toujours
Nous... et... non !
Mon correspondant... lui aussi doit partir...
Il
ferma les yeux, une dernière fois,
pour quitter cette
Terre...
Cette chanson... et pourquoi pas moi ? et pourquoi pas lui ? et pourquoi pas elle ? Comme une mélodie lancinante... nous trois... nous sommes semblables. L'amour de nos parents, nous est inconnu. On ne peut vivre sans. Impossible...
Plus
de manque d'amour, plus de manque de vie,
Plus de manque de tout
et d'espoir pour toujours
Je ris... je ris parce que c'est évident. C'est évident... la mort... il ne nous reste plus que ça...
Plus
de manque d'amour, plus de manque de vie,
Plus de manque de tout
et d'espoir pour toujours
Plus de manque d'amour, plus de manque
de vie,
Plus de manque de tout et d'espoir pour toujours
Et plus jamais nous ne serons malheureux...
-"Dys ?"
-"..."
-"Je veux te confier un secret."
-"Dis le moi..."
Plus
de manque d'amour, plus de manque de vie,
Plus de manque de tout
et d'espoir pour toujours
-"Mon correspondant..."
-"Qui ?"
-"Celui qui possède l'autre parchemin."
-"S'il te plait pas ça..."
-"Il est malheureux."
-"Et alors ?"
-"On peut y aller."
-"Où ça ?"
-"..."
-"Où ça ?"
-"Mourir."
Elle eut un sourire. Elle pensa :
Oui... c'est évident... la mort... c'est évident... Pourquoi je n'y ai pas pensé plus tôt ? la mort... Elle pourrait nous sauver... Tous... C'est notre destin à tous. Nous devons tous mourir un jour... un jour... ce jour... maintenant... Et lui, son correspondant... qui est-il ? Un être... un être humain. Comme moi. Comme Draco. Alors comme ça lui aussi ? ... oui c'est une bonne idée. Mourir. Enfin je vais pouvoir me libérer de ce sentiment qui m'obsède... Draco...
-"...merci."
-"Viens."
Elle eut, à nouveau, un faible sourire... une sourire triste, infiniment triste. Son âme transparaissait à travers ses lèvres. Elle était Une, elle reconnaissait enfin n'être qu'un minuscule insecte dans ce monde immense. Elle chantonna une vieille chanson, une vieille rengaine, comme une chanson d'amour napolitaine :
Je
suis un partance pour un monde immense
Tout est si grand, tout est
si bizarre
Je suis en partance pour un monde immense
Les bruits
me font peur, je n'ai pas confiance
Puis :
-"D'accord..."
Draco lui tendit sa main. Elle la saisit. Il lui murmura des mots de compassion, elle lui murmura des mots de gratitude, et s'enlacèrent à nouveau... encore une fois... une dernière fois sentir la chaleur humaine... la seule chose positive en ce bas-monde. Elle sourit. Lui aussi. Ils étaient. Tout simplement.
-"Et lui ? demanda Dysaphoria."
-"Il doit dormir. Il faut attendre."
-"Oui. Attendons..."
Et ils attendirent. Longtemps. Trois heures, pendant lesquelles ils ne parlèrent pas, ni ne se regardèrent. Ils étaient devenus deux étrangers. Ils ne firent rien. Ils se tinrent juste immobiles, assis sur leurs fauteuils respectifs, s'ignorant. Ils étaient. Tout simplement. Ils étaient Un.
Quatre heures du matin. Tout juste. Dysaphoria s'était endormie. Elle dormait. Paisiblement. Détachée de tous les soucis de cette vie terrestre. Comme elle en avait, de la chance ! Elle... Draco, n'y tenant plus, se leva, et décida de faire un tour dans le parc du château. Pour se vider l'esprit. Se purger. Respirer l'air du matin. Sensation purement matérielle. Il sortit, et une fois dehors, respira un grand coup. Il décida de marcher un peu. Il avait l'esprit clair et lucide désormais. Il se dirigea vers le lac. Un endroit doux... mais... Son coeur battit plus fort et plus vite. Lui ! Ici ! et maintenant ! Il remit son masque habituel de froideur et de mépris :
-"Potter. Tu fais quoi là ?"
Potter sursauta. En fait, il fit un bond de plusieurs mètres. Il avait l'air complètement paniqué.
-"Malfoy, imbécile. Tu m'as fait peur."
-"Ooooh, Potter l'invincible à peur du grand méchant Draco ? Ne..."
-"La ferme. Je vient de voir ton père avec le ministre, et quelqu'un que je ne connait pas. Il vient faire quoi ici ?"
Draco s'étonna intérieurement, mais ne laissa rien paraitre. Il s'apprétait à répondre. Une remarque bien cinglante, mais préféra éclater de rire. Un rire forcé, certes, mais un rire quand même, et quand Potter s'avança d'un pas, son rire devint naturel et vrai. Il fut à la fois stupéfié et heureux. L'autre avait un visage singulièrement tuméfié, couvert d'hématomes, deux yeux au beurre noir, et des cicatrices partout sur sa face de pékinois écrasé.
-"Lucifuru ! LUCIFURU ! Au pied ! Ici ! LUCIFURU !"
Draco se demanda qui avait donc bien pu parler, et s'aperçu qu'un chien, un chien de race, visiblement dressé pour tuer, chargeait dans leur direction. Cette bête était suivie par une autre, bien plus rondouillarde, en laquelle il reconnut le chien de son honni professeur de soins aux créatures magiques, un type aussi volumineux qu'incompétent, et le professeur lui-même. Son rire s'arrêta net. Le chien semblait visiblement décidé à s'en prendre à lui et il ne voulait pas partir... pas comme ça. Il hurla de peur... naturellement. Puis une voix hurla :
-"Stupéfix !"
Dès lors, une fille complètement inconnue de Draco s'avança vers eux. Elle avait une allure particulièrement bizarre. Des yeux exorbités ne parvenaient pas à détacher l'attention des oreilles sur lesquelles étaient fixés des bouts de radis flétris. Elle dégageai une aura de folie douce. Au plus profond de lui, Draco se sentit attiré par cette fille excentrique mais il se souvint de ses obligations... obligations qu'il n'aurait pas longtemps encore à supporter, mais un peu plus ne pourrait pas lui faire de mal.
-"Mais d'où sort ce chien ?"
-"Harry, qu'est-ce que tu fait là ? demanda le professeur."
-"Luna ? Pourquoi t'es là ? répondit Potter, sans se soucier le moins du monde de la question qui lui avait été posée."
-"C'est le..." (Hagrid)
-"Ben je..." (Potter)
-"Ah ça..." (La fille)
-"C'est qui elle ?" (Draco)
Ils se regardèrent. Il sembalit étrange qu'ils fussent ainsi tous réuni à une heure aussi matinale dans le parc du château. En fin de compte, ce fut le professeur incompétent qui pris la parole :
-"Ce chien, dit-il, c'est le chien de ce Thélonius Zabini. Il s'appelle Lucifuru. Il est insupportable. Méchant, sournois. On voit bien un chien d'un Serpentard. Maintenant, j'aimerais savoir ce que trois élèves de trois maisons différentes font dans le parc à une heure si matinale. Et pourquoi, Harry, ta figure ressemble à un champ de bataille au plus fort de la guerre."
-"Je me suis battu il y a environ un quart d'heure avec Ron, Neville, Dean et Seamus, continua Potter, suscitant une tonne de regards interloqués, voire choqués. En fait je me suis réveillé en sursaut, et j'ai fait un peu trop de bruit, alors les autres ont commencés à crier, ensuite le ton est monté, et ça a fini en bataille générale. On a réveillé toute la maison, au passage. Pour éviter d'avoir à subir la foule, je me suis éclipsé, et j'ai décidé de prendre l'air. C'est là que je vous ai croisé."
-"Et mon père ? tu ne l'as pas vu, finalement ? demanda Draco sur un ton qu'il s'obligea a être ironique et moqueur"
-"Lucius Malfoy ? qu'est-ce c'est que cette histoire ? s'étonna le professeur."
-"Mais puisque je vous dit que j'ai vu le père de Malfoy entrer dans le château en compagnie du ministre !"
-"Et de quelqu'un que tu ne connais pas."
-"Malfoy, meeerde !"
-"Explique nous, dit le gros, en lançant un regard noir à Potter, sans doute à cause du juron qu'il venait de proférer."
-"Mais il n'y a rien à dire ! J'ai vu Lucius Malfoy, avec le ministre, et quelqu'un que je ne connais pas entrer dans le château. Malfoy, tu as bien vu que je me cachais, c'était pour ne pas qu'ils me voient."
-"Pas étonnant avec la tête que tu as."
-"Malfoy ! une retenue si ça continue. Vous n'avez pas le droit d'être là, en tout cas pas à cette heure-çi, alors on se calme et on s'explique tranquillement. Toi, Malfoy, tu faisais quoi ici ?"
-"Cela ne vous regarde pas. Je fait de ma vie ce que je veux, et ce n'est pas un minable professeur dans votre genre qui va me dire ce que je dois faire."
-"Malfoy !"
-"Malfoy !"
-"Harry ?"
-"Oui, qui me parle ?"
Et là, il s'aperçut que Potter n'avait pas menti. Il y avait effectivement son père, ici. Mais pas seulement. Il vit également Le directeur de Poudlard, Dumbledore le taré, l'amoureux des moldus, accompagné du ministre de la magie en personne, une personne du ministère qu'il ne connaissait pas, mais qui devait sûrement être un mangemort, et enfin, Thélonius Zabini, qui semblait se trouver dans une rage meurtrière, ses yeux se révulsant. Draco fut mal à l'aise, mais pas autant que quelques heures auparavant, quand il le vit rentrer dans sa chambre, quand il était accompagné de Dysaphoria. En pensant à elle, il fut triste, mais se reprit. Il écouta les autres, se concentrant sur le dialogue. Mais il n'y avait rien d'interressant :
-"Ah."
-"Potter."
-"Harry."
-"Où est..."
-"Mais qu'..."
-"Que se..."
Ce fut en gros ce qui se raccontait. Son esprit s'étegnit à nouveau. Il repensa à tout ce qu'il avait vécu cette nuit là. Et Dysaphoria...
Allez,
joue cette Tarentelle
Que les chiens se mettent à hurler
Que
le pauvre homme aille en enfer
Et les paumés au cimetière
Mais pourquoi ces chansons ? Toujours les mêmes, et dans le même registre. La mort et la déperdition. Des musiques tristes, mais infâmes... belles et infernales... Mais bizzarement dansantes, entrainantes. Ces musiques étaient Dieu. Un dieu malsain et méchant. Mais créateur. Rempli à la fois d'amour et de haine. Un seul être, contenant toutes les émotions du monde. Amour, tendresse, affection, attirance, désir, jalousie, plaisir, frustration, colère, haine, joie, contentement, rage, tristesse, désespérance, et tout le reste... Tout est Un. C'est ce que pensa Draco, et il s'égara dans ses pensées, détaché de tout. Indifférent à ce qui ce disait, il s'éloigna du groupe sans même y prendre garde, et, toujours involontairement, il regagna le château, puis les cachots et enfin sa salle commune. Il se laissa tomber dans un fauteuil et pensa à la mort, toujours... encore une fois... il sourit... un sourire triste et tendre. Il vit Dysaphoria, qui dormait encore.
À quoi rêve-t-elle ? La veinarde... elle est loin... elle doit rêver de ses parents. Qui étaient-ils ?
Mon coeur qui bat, affolé, mais qui bat
Je ne veux plus qu'il batte...
FIN DU CHAPITRE 4
Rien à dire. J'en suis très fier. Un grand merci aux morceaux de musique cités.
Suite au prochain chapitre
Bisous à tous et à toutes...
Mephy
Je vous aime tous...
Je ne suis là que pour vous
Ce chapitre m'a foutu un cafard monstrueux
Ja ne
