Alors voilà ma toute première fic sur dbz. C'est une fic yaoi… Non vous sauvez pas les gens ! Enfin, si, si vous aimez pas le yaoi partez, il faut mieux !

L'histoire se passe dans un monde parallèle. Imaginez ce qui se serait passé si le Goku n'était pas partit sur Terre. Bon déjà on l'appellerait pas Goku mais Carot. Et il n'aurait jamais rencontré Bulma, et donc il ne connaîtra pas sa femme, ect… Il aurait juste grandit dans l'armé de Freezer avec son frère et son prince.

Attention : fic en trois chapitre qui est vouée à avoir une suite !

Re-Attention : lemon dans le chapitre deux !


Chapitre 1 : Le prince et le second

Le prince remonta le long couloir aux murs de métal. Il gardait les yeux rivés sur le sol, ne voulant rien voir de ce qui l'entourait.

Il était fatigué. La journée avait été longue et vraiment épuisante. Entre l'entraînement et la petite discussion qu'il avait été contraint d'avoir avec Freezer, son maître, il ne savait plus où il puisait encore la force de se tenir debout… Peut-être était-ce tout simplement sa fierté qui l'aidait à continuer à avancer.

Contrairement à ce qu'on pourrait penser ce n'était pas l'entraînement qui l'avait le plus fatigué, les combats il y était habitué depuis tout petit, non, c'était sa petite visite à son maître. Il aurait préféré continuer à s'entraîner avec ses « amis » plutôt que de devoir aller le voir, mais il n'avait pas vraiment eu le choix. Quand le maître ordonnait lui n'avait plus qu'à obéir ! La vie en avait décidé ainsi, lui n'avait jamais eut son mot à dire.

Quand son maître l'avait fait mander en début d'après-midi il avait donc été contraint de délaisser les autres guerriers qui partageaient sa séance d'entraînement, ainsi que sa vie, avec regret et s'était rendu dans les quartiers privés de l'homme pour qui il était forcé de travailler. Il était entré dans la salle ou siégeait son maître et s'était agenouillé devant lui.

Le maître n'était en réalité qu'un espèce de lézard géant à la peau blanche et mauve. A première vu il n'était vraiment pas impressionnant, et on pensait que sa force était relativement faible.

Lui aussi la première fois qu'il l'avait rencontré avait fait cette erreur qui aurait put lui être fatale. Il avait pensé qu'il pourrait le battre facilement, mais la réalité avait été toute autre…

Le prince avait rapidement chassé ses souvenirs et s'était mit à fixer le sol blanc. Il sentait les dalles de métal sous ses genoux et avait fait une grimace quand sa main était à son tour entrée en contact avec le sol froid. Cette position était vraiment des plus humiliantes. Comment lui, qui était pourtant un être de sang royal, pouvait se retrouver là ? Dire qu'autrefois son peuple avait été l'un des plus puissants de l'univers… Il avait honte de lui, de ses origines et surtout de ce qu'il était devenu. Heureusement que ses hommes n'étaient pas là pour le voir.

Son maître lui avait dit qu'il avait une nouvelle mission pour lui. Le lézard géant avait décidé de l'envoyer sur une petite planète commerçante pour faire de ses habitants des esclaves qu'ils pourraient vendre à un très bon prix plus tard.

Le prince avait alors demandé, plein d'espoir, s'il pouvait emmener au moins un de ses hommes avec lui. Il aimait voyager seul c'est vrai, mais un peu de compagnie ne lui ferait pas de mal, en particulier s'il s'agissait de son petit second. Il n'avait évidemment pas avancé cet argument au maître du vaisseau, certain que l'autre se serait moqué de lui, l'humiliant encore d'avantage.

« Bien sûr que non. » Avait répondu le lézard en souriant. « Inutile de laisser tous mes hommes partir pour une simple petite planète. »

Le prince avait fait la grimace mais n'avait pas montré qu'il était contre le choix de son maître. Inutile qu'il ne montre son désaccord de toute façon, ça ne lui aurait rien apporté d'autre que coups et moqueries, une fois de plus.

Voilà comment s'était déroulé le début de l'entretien. Par la suite ils avaient longuement parlé de la stratégie qu'il conviendrait d'adopter pour faire des habitants de cette planète de bons esclaves. Le prince avait ainsi put retrouver la station debout pour son plus grand bonheur. Il n'aimait pas être agenouillé, même devant son maître. Mais il continua à fixer un point invisible sur le sol de peut de croiser le regard de l'autre. S'il faisait ça il allait lui sauter dessus pour l'étrangler. Et s'il le faisait il allait le regretter.

Et maintenant l'entretien était finit et tout le vaisseau s'apprêtait à s'endormir. Il n'avait pas encore eut l'occasion de manger et son estomac de saiyen criait famine. Il devait dire pour sa défense que son peuple avait toujours été un peuple de gros mangeurs.

Il faisait certes parti des peuples les plus puissants de l'univers il n'en restait pas moins qu'ils avaient des besoins nutritifs impressionnants. C'était peut-être ça leur fameux point faible… Il se dirigea donc sans faire de bruit vers les cuisines dans le seul et unique but de dévaliser un des nombreux frigos.

Il entra dans la grande pièce aux murs blancs et tout ce qu'il y a de plus neutre et fut surpris de découvrir qu'un autre homme était déjà installé à une table pour manger. L'homme avait devant lui plusieurs plats fumants et remplis à ras bord de nourriture qui avait l'air mangeable.

Le prince regarda l'autre l'inconnu. Grand, l'air assez puissant, il avait une carrure vraiment très impressionnante. Il avait les cheveux coiffés en pics. Une coiffure très désordonnée par rapport à la sienne, mais l'autre n'y était pour rien. La coiffure d'un guerrier saiyen ne bougeait plus du moment de sa naissance jusqu'à celui de sa mort. Leurs cheveux ne poussaient pas et gardaient pour toujours la même allure. Il portait une combinaison noire très prêt du corps qui en laissait très peu à l'imagination, comme tous les soldats du vaisseau.

En sentant la présence de son supérieur l'homme se retourna et le prince put enfin voir son visage. Il s'attarda en particulier sur ses yeux sombres, presque noirs.

« Végéta, te voilà enfin ! » S'écrit l'homme en se levant, un large sourire éclairant son visage.

« Pourquoi ne dors-tu pas Carot ? »

« Je t'attendais. » Expliqua l'homme en se tortillant sur sa chaise, gêné. « Je sais que tu ne peux pas dormir quand tu n'as pas mangé… Viens donc t'asseoir. »

Le prince poussa un soupir de découragement devant la gentillesse de son second. Jamais cet homme ne fera un guerrier convenable s'il ne se décidait pas à endurcir son cœur. Il s'assit tout de même face du dénommé Carot qui lui souriait comme un imbécile heureux.

« C'est pour moi que tu as préparé tout ça ? » Demanda le prince en désignant la table du menton.

« Fait réchauffer serait plus juste. » Rectifia le saiyen sans se départir de son sourire.

Végéta se mit à dévorer la nourriture qui se trouvait devant lui en remerciant intérieurement son second qui avait eu cette si merveilleuse idée.

Mais Carot ne se contentait pas de le regarder ingurgiter ce tas de nourriture seul. Il avait également prit une assiette et avalait tout ce qu'il pouvait.

« Mais dis-moi, pourquoi Freezer voulait te voir ? » Demanda Carot entre deux bouchées.

Végéta délaissa sa nourriture, ce qui surprit son second qui resta donc à le regarder pendant quelques secondes sans rien dire, la bouche ouverte et de la nourriture dans la main. Carot finit par laisser tomber sa bouffe et referma sa bouche, ce qui fit vaguement sourire son ami.

« Notre maître m'envoie en mission sur une planète quelconque du système. » Finit par lâcher le prince.

« Je peux venir ? »

« Non, ce sale lézard ne veut pas. »

Le prince serra les poings et les dents mais devant le sourire qui était revenu sur le visage de son ami il ne put faire autre chose que de se détendre. Il poussa de nouveau un soupir et baissa la tête.

« Je… Je reviendrais vite. » Murmura le prince, mais l'autre avait déjà recommencé son repas et ne l'écoutait donc déjà plus.


Végéta quitta le dortoir qu'il partageait avec les trois autres membres de son équipe en silence. Il ne voulait surtout pas les réveiller avant l'heure. Même les guerriers de leur rang ont besoin de sommeil. Il jeta un dernier coup d'œil, attendrit, à son petit second et quitta l'endroit.

Il se rendit en courant jusqu'à la base d'où partait les navettes et grimpa dans l'une des petites sphères de métal qui leur servaient de moyen de locomotion dans l'espace.

Une fois à l'intérieur il s'installa le plus confortablement qu'il le put et positionna un masque sur son nez. Ce masque allait délivrer pendant toute la durée de son voyage une vapeur qui le plongerait dans un semi-coma. Un autre soldat ferma la porte après lui avoir souhaité un rapide « bon voyage »

Il sentit vaguement qu'il quittait le sol mais déjà le gaz commençait à faire son effet. Il ferma les yeux et se mit à rêvasser sur son second qui dormait toujours dans le vaisseau mère.

Carot ouvrit les yeux avec difficulté. Il se tourna dans sa couche et parcourut la pièce sombre du regard. Il avait sentit un vaisseau quitter le sol, ce qui l'avait réveillé. Le soldat ne savait que trop bien qui venait de quitter la base. Végéta, son prince, son guerrier.

Il se tourna encore une fois dans son lit et fixa un point invisible sur le plafond.

Les quatre hommes qui dormaient habituellement dans cette pièce étaient tous les quatre les derniers représentants du grand peuple des saiyens. Autrefois leur peuple avait conquit toute la galaxie. Leur chef de l'époque, le roi des saiyens et père de Végéta, s'était placé sous la protection de Freezer qui était déjà très puissant à l'époque. Mais quelques jours seulement après sa naissance, Freezer avait fait exploser la planète Végéta sur laquelle son peuple vivait. Son frère, Radditz, qui était présent lors de la catastrophe, et lui-même avait été mit à l'abri par leur père. L'homme avait eut la grande idée de les enfermer dans un vaisseau qu'il avait ensuite envoyé sur la planète où se trouvait le prince et son second de l'époque.

Ils s'étaient alors retrouvés tous les quatre. Ils étaient les derniers représentants d'un grand peuple et tentaient de s'en montrer dignes. Freezer les avait récupérés dans son armé, où Carot, qui était un bébé au moment du drame, avait grandit. Les enfants ignoraient que c'était Freezer lui-même qui avait détruit leur planète. Ils grandissaient dans l'ignorance, pensant que c'était une simple météorite qui avait détruit leur planète et exterminer leur race.

Carot avait sept ans de moins que son prince et cinq ans de moins que son frère. Il était le plus jeune du groupe et avait longtemps été considéré comme un bébé. Le dernier des quatre guerriers se nommait Nappa et avait neuf ans de plus que Carot.

Le petit soldat avait vite grandit. Il avait apprit à respecter son maître quand il était en public et à le maudire dés qu'il tournait le dos. Il aimait son frère, appréciait grandement Nappa et adorait son petit chef Végéta. Il aimait être en sa compagnie, même si l'autre le lui rendait bien mal.

Végéta n'avait jamais été un grand parleur. Il montrait peu ses sentiments et passait plus de temps à râler et à aboyer des ordres qu'à tenir une conversation civilisée. Et pourtant Carot était persuadé qu'au fond de lui son prince aimait aussi la compagnie du jeune soldat. Et si ce n'était pas le cas, alors pourquoi l'avait-il promut second à la place du pauvre Nappa qui s'était retrouvé simple soldat ?

Non, ils s'entendaient bien et ils aimaient mutuellement être ensemble. Bien sûr, parfois Carot parlait un peu trop et son prince était obligé de lui demander de se taire, mais la majeure partie du temps tout se passait parfaitement bien.

Il aimait beaucoup son grand frère aussi. Mais en bon petit soldat il était près a tout sacrifier lors d'un combat.

Il y a peu de temps, lors d'un combat qui avait mal tourné sur une planète, il avait abandonné son frère aux mains de l'ennemi pour aller secourir son prince. Il n'éprouvait cependant aucune honte à l'évocation de ce souvenir. Il avait fait ce qu'il devait faire. Son rôle était de se battre et d'aider son supérieur. Il ne devait faire aucun cas de sa famille. Et de toute façon, au final son frangin s'en était tiré avec juste quelques petites égratignures.

Le petit soldat ferma les yeux et laissa ses pensées dériver. Même si Végéta n'avait pas été son supérieur il l'aurait aidé. Il était son maître, il était son guide, il était son prince.

Il se tourna une nouvelle fois dans son lit et ferma les yeux. Qu'allait-il pouvoir faire maintenant qu'il était partit en mission ? Qui allait-il pouvoir observer à la dérobée ? Sur qu'elle autre paire de fesse allait-il pouvoir fantasmer si son ami n'était pas là ?

« Reviens vite mon prince. Je t'attends… » murmura le soldat sans même sans rendre compte. « Si tu savais à quel point je t'aime t'enfuirais-tu en me traitant d'âme trop sensible ? Aurais-tu honte de mes sentiments ? Reviens que je puisse encore faire semblant d'être simplement ton ami. »

Radditz se tourna dans son lit en bougonnant et le petit guerrier se tut. Il ne voulait surtout pas que les autres sachent. Il avait déjà bien eut assez de mal à admettre lui-même ses propres sentiments. Si son frère l'apprenait il le tuerait sur place. Un saiyen n'aime pas. Un saiyen n'a pas de cœur.


Végéta envoya une nouvelle salve d'énergie dans le dos d'un de ses ennemis. Voilà, tous les soldats qui défendaient la planète étaient morts. Ça avait été rapide. Vraiment trop rapide. Il n'aimait pas ce genre de mission. Ça l'ennuyait.

Le prince s'assit sur un rocher et regarda la ville qui brûlait au loin. Dans quelques minutes il se lèverait et irait prévenir Freezer qu'il avait exterminé toute la résistance que pouvaient opposer les faibles habitants de cette planète. Il commencerait ensuite à regrouper les habitants des villes par catégories. Hommes, femmes, enfants. Il tuerait les vieillards qui ne faisaient pas de bons esclaves, de même que les malades et les infirmes. Pendant ce temps Freezer lui aurait envoyé un vaisseau. Avec un peu de chance il serait conduit par un de ses hommes.

Gentils ses hommes. Toujours près à faire tout ce qu'il désirait. Vraiment très dévoués. En particulier son second et son imbécile de frangin. Bon il se trompait peut-être. L'imbécile s'était plutôt le cadet alors que l'aîné avait hérité de toute la science et surtout de toute la cruauté de son père.

Il aimait beaucoup son second. Sa compagnie lui était sympathique. C'est d'ailleurs pour cette raison qu'il l'avait promut au rang de second. Pour ça et surtout parce que Carot avait beau être un parfait imbécile par moment il n'en restait pas moins le meilleur soldat que le prince ait put voir de sa courte vie.

Carot… Il était plutôt mignon ce mec en plus. Bien battit. Un physique très avantageux. Le prince aurait tout donné pour l'avoir au moins une fois dans son lit. Il aurait aimé le posséder. Avoir un guerrier d'un tel gabarit dans son lit ça devait être vraiment extraordinaire.

Depuis combien de temps fantasmait-il sur les formes de son second ? Sans doute depuis le jour où il l'avait surpris dans une position peu convenable.

Le petit Carot était en train de prendre sa douche. Végéta était entré dans le bloc sanitaire et avait découvert le jeune homme alors qu'il entrait tout juste sous le jet d'eau. C'était il y a déjà un peu plus d'un an à présent. Carot devait donc avoir un peu plus de quatorze ans. Végéta était resté interdit devant ce corps si parfait. L'eau avait commencé à couler le long de la peau bronzée par le soleil et parcourut de multiples petites cicatrices. Inconsciemment, il s'était passé la langue sur ses lèvres pendant que le frère de Radditz parcourait son torse à l'aide de ses mains. Qu'il aurait aimé être à la place de ces mains…

Il l'avait regardé se laver dans son entier. Avait frémit de plaisir quand il avait commencé à descendre vers son bas ventre. Avait sentit l'envie monter en lui quand il avait vu son cadet prendre son membre à pleine main pour commencer de langoureux va et vient sur sa verge dressée. Il se souvenait parfaitement avoir descendu à son tour sa main vers son propre pantalon. Les mouvements s'étaient fait de plus en plus rapides et son désir ne cessait de croître. Mais il savait qu'il ne pouvait rien faire pour l'assouvir. Pas ici, pas alors que l'autre pouvait se retourner à tout moment. Les gestes avaient ralenti un peu avant de s'accélérer de nouveau. Carot avait plaqué une main contre le mur face à lui pour se retenir d'une chute assurée s'il ne faisait rien pour l'empêcher. Son corps s'était courbé en arrière. Carot avait alors poussé un gémissement avant de se mordre la lèvre inférieure pour ne pas ameuter tout le vaisseau. Il avait jouit sur sa main pendant que le prince tentait, en vain, de calmer son souffle.

Le jeune homme était tellement beau, tellement pur. Végéta était sûr qu'il ne s'était même pas aperçu de sa présence. Il devait se croire seul dans le bloc sanitaire. Dire que n'importe qui pouvait entrer… L'idée qu'un autre que lui ait put le voir dans cet état mettait Végéta hors de lui. Carot avait fermé les yeux pour les rouvrit en souriant. Il s'adossa à un mur et le prince se cacha dans un angle pour pouvoir observer son soldat pendant encore quelques secondes sans se faire voir. Végéta avait enfin retenu de justesse un soupir de mécontentement quand Carot avait coupé l'eau de la douche. Il s'était alors éclipsé le plus rapidement possible du bloc sanitaire, pendant que son futur second s'essuyait.

Depuis ce jour Végéta n'avais cessé de fantasmer sur ce corps parfait. Le dominer… Oh, oui, que ce devait être bon ! Etre en lui rien qu'une fois, l'entendre gémir et crier son nom tout en le suppliant d'aller plus vite et plus loin.

Le prince releva la tête et sortit de ses pensées plus qu'agréables. Il regarda un peu autour de lui. Rien de bien excitant. Il allait falloir qu'il se mette au travail pourtant.


Le vaisseau se posa sans aucune difficulté sur la base mère. La porte s'ouvrit et le prince s'extirpa de la toute petite navette dans laquelle il avait voyagé. Il regarda rapidement autour de lui pendant que du petit personnel s'occupait de son ancien moyen de transport. Il porta une main à son estomac qu'il sentit se tordre de mécontentement. Il avait faim le pauvre et réclamait sa dose quotidienne de nourriture.

Il releva la tête et remarqua que dans la foule d'hommes qui était venu assister à son atterrissage se trouvait sa petite équipe de guerrier. Ils le regardaient sans un sourire, les bras croisés sur leurs torses. Il vit cependant les yeux de son second s'éclairer. Il le regarda tout en s'avançant vers ses hommes.

« Venez, nous allons déjeuner. » Se contenta de dire le prince en prenant la tête du groupe.

Ils entrèrent dans la base mère, Végéta en tête, Carot à sa suite et les deux derniers sur leurs talons.

« Tu sais quoi ? Je t'ai préparé un repas qui t'attends dans les cuisines ! »

Végéta se tourna vers son second et lui lâcha un sourire.

Carot se sentit fondre sur place. Son prince était enfin de retour et le voilà qui lui donnait un de ses rares sourires ! C'était tellement bon pour lui. Trop bon. Quelle bonne idée il avait eu de préparer le repas de son chef !


Le repas se termina rapidement. Ce saiyen mangeait toujours aussi vite. Ils se rendirent vers la salle d'entraînement. Végéta voulait s'assurer que ses hommes avaient bien travaillé pendant son absence et ne s'était pas laissé aller.

Végéta ordonna rapidement à ses deux sous-fifres de bien vouloir commencer un combat entre eux. Il appela son second qui était en train de s'échauffer un peu plus loin et lui demanda s'entraîner avec lui. Bon en fait le prince ordonna au soldat de se battre contre lui dans un corps à corps réglementaire, c'est à dire sans utiliser de technique particulière, juste les poings et les jambes. S'ils se battaient vraiment ils étaient capables de s'entre tuer et de faire exploser le vaisseau par la même occasion.

Les deux amis se mirent en place, l'un en face de l'autre, afin de commencer l'entraînement. En bon soldat, Carot laissa son prince lancer la première attaque.

Végéta s'élança. Il balança son poing en avant dans le but de toucher son adversaire au visage, mais celui ci stoppa aisément le coup. Il envoya à son tour son genou dans l'estomac de son prince qui l'esquiva tout aussi aisément.

Au début du combat Carot répugnait à donner des coups dans son beau prince. Ce n'est pas qu'il ait peur de lui faire mal, les saiyens ont un seuil de résistance à la douleur assez élevé et avec tous les appareils qui se trouvaient à bord de cette navette, ils avaient le moyen de se soigner très vite. Le problème était qu'il aurait préféré le cajoler et le caresser plutôt que d'avoir à le frapper comme une brute sans cœur et sans âme.

Cependant Végéta ne rechignait pas à lui infliger des coups d'une force peu contrôlée. Cette attitude ne l'étonnait pas vraiment en fait, puisqu'il savait que son prince ne l'aimait pas. Il ne devait même pas le désirer. Ils étaient amis, un point c'est tout.

Cette pensée envahit tout l'esprit de jeune soldat qui sentit sa haine grandir en même temps que sa peine. Ses coups se firent de plus en plus précis et de plus en plus puissant. Rapidement, Végéta se retrouva allongé sur le sol, son second au-dessus de lui.

Le combat entre Radditz et Nappa se stoppa immédiatement. Ils se tournèrent vers leurs deux supérieurs qui se battaient à présent dans un corps à corps vraiment très proche. Carot dominait pour le moment la situation. Il se trouvait à califourchon sur le corps du prince qui arrivait tout juste à esquiver les coups que lui portait son ami.

« Mon frère est bien plus puissant que je ne le pensais… » songea Radditz en regardant son petit frère se battre comme si sa vie en dépendait. « Je ne sais pas ce qui le pousse à se battre ainsi, mais j'ai l'impression que ce n'est pas par envie de donner des coups… Il y a autre chose, mais ça ne le rend que plus puissant… »

Végéta de son côté avait bien du mal à contenir tout les coups qui se déversaient sur lui. Jamais encore il n'avait eu à se battre de cette façon contre son second. Il finit tout de même par bloquer les deux poings de Carot qui le regarda sans trop comprendre, l'air profondément surprit que son adversaire puisse stopper ses coups. Le prince profita de l'effet de surprise pour retourner la situation et se positionner au-dessus du soldat.

Il le regarda pendant un temps infiniment court, de l'ordre du millième de seconde à peu près, avant de reprendre le combat. Carot avait l'air passablement en colère contre quelque chose, ou quelqu'un. Il avait pourtant l'air encore plus beau, et surtout plus attirant, et excitant, que d'habitude. Alors qu'il bombardait le haut du corps de l'homme qui se trouvait sous lui de coups, Végéta ne put s'empêcher de se demander encore une fois ce que ça ferait que de l'avoir comme amant. Il faut dire que la position dans laquelle il se trouvait prêtait tout à fait à ce genre de réflexion. Si seulement ils avaient été seuls tout les deux… Sans vraiment sans rendre compte le prince caressa rapidement le torse dénudé de Carot qui tressaillit à ce contact inattendu.

Le jeune homme sentit comme une caresse rapide lui parcourir le haut du corps Tout juste une impression de caresse en fait, mais c'était bien suffisant pour attiser en lui des envies inavouables et surtout très peu montrables. Il se dégagea d'un coup de rein qui surprit Végéta. Le pauvre ne s'attendait vraiment pas à cette réaction. Il se redressa d'un bond, envoyant par la même occasion son prince au tapis.

Alors que Carot courait hors de la salle d'entraînement sous le regard stupéfait de ses deux autres compagnons d'armes, Végéta se redressait tant bien que mal et regardait son second claquer la porte avec stupéfaction. Il ne comprenait pas vraiment ce qu'il avait put faire pour mettre l'autre dans un tel état.

« Il a quoi ton frangin ? » Demanda bêtement Nappa à son ami.

« J'en sais rien moi, je suis pas dans sa tête. »

Végéta se tourna vers ces deux imbéciles de soldats qui se parlaient en regardant stupidement la porte par laquelle venait de s'enfuir son fantasme vivant. Pourquoi restaient-ils plantés là sans rien faire ?

« Retournez à l'entraînement ! » S'écria le prince en s'énervant contre les deux personnes sur lesquelles ils pouvaient encore passer ses nerfs et ses pulsions.

« Oui chef. »


Carot s'enferma dans le dortoir qu'il partageait avec ses amis et s'allongea sur son lit tout en tentant de calmer son problème qui l'avait fait fuir la salle d'entraînement. Dieu, qu'il était mal à l'aise dans cette combinaison !

Mais pourquoi s'était-il énervé de la sorte ? Pourquoi s'était-il mit à frapper l'homme qui hantait ses nuits de cette façon, au risque de le tuer ?

La réponse était simple. Dès le début du combat il avait comprit que jamais il n'aurait la moindre petite chance avec lui. Bien sur il le savait depuis longtemps, mais maintenant il l'avait comprit et également accepté. C'est le fait d'avoir accepté qu'il ne l'aurait jamais qui l'avait fait se plonger dans cet état de rage…

Il roula sur le côté et attrapa son oreiller qu'il se mit à mordre. Il ferma les yeux pour ne pas laisser couler ses larmes de rage et tenta de se vider totalement l'esprit.


Végéta entra dans les cabines de douches et ôta rapidement ses vêtements. Il se glissa sous les jets d'eau et en alluma un. Il poussa l'eau froide au maximum afin de se calmer les nerfs et le corps. Il poussa un soupir quand la porte du bloc s'ouvrit.

Il ouvrit les yeux et se tourna vers l'homme qui venait d'entrer. Radditz ôta à son tour ses vêtements et vint se placer sous un autre jet d'eau sans aucune pudeur. De toute façon, les soldats de l'armée de Freezer prenaient tous leurs douches dans les mêmes blocs sanitaires, et les quatre saiyens avaient l'habitude de se doucher ensemble quasiment depuis leurs naissances.

Végéta s'en fichait totalement que ses compagnons le voient dans le plus simple appareil. Seule la présence de Carot aurait put le gêner, mais le soldat semblait se débrouiller pour toujours prendre ses douches seul.

Le prince regarda à la dérober le corps de son voisin, chose qu'il ne faisait jamais en temps normal. Grand, peut-être un peu plus grand que son petit frère, Radditz ressemblait pourtant beaucoup à son cadet. Bon Carot avait peut-être bien une carrure un peu moins impressionnante mais sinon ils se ressemblaient quand même beaucoup.

Le prince se tourna totalement vers son voisin qui le regarda, surprit.

« Qu'est ce qui se passe Végéta ? Un problème ? »

« La ferme tu veux. »

Il se rapprocha de son soldat et le colla brutalement contre le mur, mettant toute sa force dans son corps afin de le maintenir contre la paroi. Il rapprocha son visage du frère de celui dont il avait vraiment envi et colla ses lèvres contre les siennes.

Radditz se laissa faire. Bien sur au début l'attitude de son supérieur l'avait quelque peu surprit, mais au final ce n'était vraiment pas désagréable. Si bien que lorsque le prince demanda l'accès à sa bouche en glissant sa langue sur ses lèvres il le laissa faire en les entrouvrant légèrement.

Végéta déversa dans son homme de main toute sa rage et toute sa frustration cumulées depuis qu'il avait surprit Carot sous la douche. Sans vraiment faire attention à ne pas lui faire de mal il le retourna d'un coup assez violent contre le mur et se mit à martyriser son cou à l'aide de ses dents. Tandis qu'une de ses mains se promenait sur le ventre de Radditz et descendait lentement vers son bas ventre, l'autre glissait dans son intérieur, provoquant cris de surprise, plaintes, et enfin soupirs de la part du saiyen.

Végéta nicha sa tête dans le cou de Radditz pour étouffer un gémissement quand il se décida à entrer dans le soldat. Ce n'était pas exactement ce dont il avait envi, mais avoir le frère n'était déjà pas trop mal.

La porte du bloc sanitaire s'ouvrit de nouveau sans qu'aucun des deux amants ne l'entendent.

« TOI ? »

Végéta sursauta au son de la voix bien trop connue et se dégagea rapidement du saiyen qui tomba à genoux sur le sol. Il se figea sur place quand il vit Carot qui se tenait dans l'encadrement de la pièce. Le jeune soldat avait lâché ses affaires et regardait, horrifié, la scène qui se déroulait sous ses yeux. Son prince et son frère ? Son frère et son prince ? Son prince ?

Le second tourna les talons et s'enfuit une fois de plus. Végéta poussa un grognement et sortit de sous les jets d'eau afin de se sécher. Etrangement il sentait son cœur lui faire mal. Il ne devrait pourtant pas ressentir autre chose qu'une nouvelle dose de frustration.

Pourquoi son cœur le faisait-il souffrir de la sorte ? Pourquoi avait-il si mal et se sentait-il tellement coupable ?

Radditz se releva en se tenant au mur. Il lança un regard totalement vide à son supérieur. Un sourire ironique vint s'installer sur son visage quand il remarqua que son patron avait laissé tomber sa serviette sur le sol mouillé et regardait toujours vers la porte, comme si ça pouvait faire revenir son jeune frère.

« Tu as perdu Végéta. » Se contenta-t-il de dire en se postant devant lui.

Végéta revint à la réalité et envoya un coup dans les côtes de l'homme qui s'écroula aux côtés de la serviette.

« La ferme j'ai déjà dit. On a des choses à finir toi et moi si cela ne te dérange pas. »

« Si cela peu te calmer les nerfs, oh mon prince ! » Répondit Radditz en se moquant ouvertement de son chef qui s'énerva une nouvelle fois et reprit possession du corps de son homme.


Carot courut jusqu'à la plate-forme de lancement. Il entra dans le premier vaisseau qu'il trouva et le programma pour une destination quelconque. Il s'en fichait royalement de l'endroit où il irait, tant qu'il était loin de cet homme…

Il avait tellement mal. Il aurait voulu mourir. Pourquoi Végéta avait-il fait ça ? S'il voulait assouvir des envies charnelles il était là lui, et entièrement à sa disposition.

Mais maintenant il ne voulait pas rester là, il voulait partir loin de cette base, loin de son frère, loin de lui. Il plaça le masque sur son visage et le vaisseau décolla pour une planète inconnue.


Voilà c'est tout pour aujourd'hui. a bientôt pour le prochain chapitre j'esper ! Une tite review pour l'auteur?