Voilà le chapitre deux... Alors il y a douze personnes qui ont lut le premier chapitre, mais je n'ai qu'un com... ça vous a pas plus? J'ai hésité avant de mettre la suite moi...
Enfin bon, je vous en veux pas...
Allez un ti lemon en fin de chapitre. régélez-vous!
(tite note de debut de chap: c'est déjà l'avant dernier chapitre, alors onle savoure celui là!)
Chapitre 2 : Trydor
La navette se posa dans le désert de sable. La porte s'ouvrit et le soldat s'en extirpa sans aucune difficulté. Il délaissa son vaisseau et se mit à avancer droit devant lui. Il n'avait aucune idée de l'endroit où il se trouvait ni vers quelle ville il se dirigeait, mais ça n'avait aucune importance pour lui. Il sentit les larmes commencer à couler le long de son visage et ne fit rien pour les retenir. Végéta… Il le détestait. S'il le pouvait il le tuerait pour avoir oser lui faire autant de mal. Mais pourquoi avait-il fait ça ?
Il vola pendant de longues heures, mettant son estomac à dure épreuve. Il finit tout de même par apercevoir une ville au loin. Il se dirigea vers le petit groupement de maison et se posa en plein cœur de la « ville »
Il repéra bien vite un petit café/bar/restaurant. Il entra dans le bouiboui et se faufila en titubant légèrement, son voyage sous le soleil l'avait assommé et il avait bien besoin de se désaltérer. Il s'installa à une table, seul dans un recoin, bien à l'abri des regards.
Une jeune serveuse assez peu vêtue arriva et lui demanda ce qu'il voudrait bien prendre. Il commanda l'alcool le plus fort qu'ils avaient ainsi qu'un bon repas.
Jamais encore il n'avait goûté de l'alcool. Son frère en buvait régulièrement avec Nappa quand ils finissaient une mission. Végéta et lui pensait que ça ne servait à rien de boire, que c'était une perte de temps. Végéta…
La serveuse revint et déposa le verre et l'assiette devant lui. Il regarda son assiette pendant quelques secondes avant de la repousser. Il n'avait plus faim. C'était bien la première fois de sa vie qu'il n'avait pas faim ! Cette constatation le surprit quelque peu, mais aujourd'hui rien n'avait d'importance.
Il prit le verre et contempla le liquide bleuté qui s'y trouvé. Il le tourna et le passa rapidement sous son nez. Ça sentait le sucre. Ça devait avoir goût de fruit. Avec une telle odeur ça ne pouvait pas être mauvais… Et de toute façon que risquait-il ? Combien de fois avait-il entendu son frère dire à Végéta qu'il devrait boire un coup, que ça le détendrait. Le pauvre fou avait déjà dut boire plus que de raison et ne se rendait plus vraiment compte à qui il s'adressait. Bien évidemment le prince avait finit par lui envoyer son poing dans le nez. Son prince…
Il porta le verre à ses lèvres et en but une gorgée. Ça lui brûla la gorge et ne il trouva vraiment rien d'agréable là dedans. Il fit la grimace et se forçat à boire le reste du verre cul sec.
« Mademoiselle presque toute nue, un autre verre s'y vous plait ! » Hurla le jeune homme en levant le verre vide en direction du bar.
Après plusieurs verres vite vidés et vite remplis, Carot avait bien du mal à tenir sur ses jambes. Il tenta pourtant de se redresser tout en se tenant au mur.
Il voyait les murs du bar tourner autour de lui et il se sentit tomber à la renverse. Un homme le rattrapa avant qu'il ne touche le sol.
« Et bien mon beau, il ne faut pas boire quand on tient pas l'alcool. »
« Végéta il est pas gentil, il aurait pas dut… » sanglota Carot sur l'épaule de l'homme.
« Ouais c'est ça. Aller viens avec moi mon gars. Je vais t'emmener voir un copain à moi. T'es costaud je devrais pouvoir tirer un bon prix de toi… »
L'homme passa un bras du soldat par-dessus son épaule et l'aida à marcher jusqu'à la sortie.
Végéta jeta le matelas à l'autre bout de la pièce en criant tout ce qu'il savait. Dans l'encadrement de la porte, ses deux hommes de main le regardaient sans vraiment oser comprendre. Etait-ce le départ de Carot qui le mettait dans cet état là ?
« Pourquoi est-il partit ? » S'emporta Végéta.
Radditz se tourna vers son camarade et sourit tout en osant les épaules avec fatalité. Que pouvaient-ils faire pour enrayer la colère de leur chef ?
Ils s'écartèrent et laissèrent leur prince sortir en courant de la chambre. Ils y entrèrent en silence et s'installèrent sur un lit. Au dehors, ils entendirent bien vite un vaisseau quitter la basse. Radditz ne put retenir un sourire tandis que Nappa se couchait sur le lit.
« Tu sais quoi ? Je crois que mon petit frère est amoureux du patron. »
« Ouais ça m'en a tout l'air… »
Radditz regarda son ami allongé sur le lit pendant quelques secondes. Il se retint à grande peine de passer sa main sur son visage qu'il aimait tant regarder, et surtout toucher. Il s'allongea enfin à ses côtés, restant tout de même à bonne distance de son ami.
« Il est partit quand il a vu Végéta coucher avec moi. » Expliqua Radditz sur un ton froid et détaché. « En même temps je le comprends un peu. Ce n'est pas tout les jours qu'on voit son frère baiser avec son maître. »
« Végéta à coucher avec toi ? »
Nappa se redressa d'un bond et regarda son ami, qui s'avérait également être son amant occasionnel.
« T'es jaloux ? » Demanda Radditz en se mettant à rire.
« Non… » Le frère de Carot s'approcha d'avantage de son amant. Il passa rapidement un bras autour de son cou et déposa un chaste baisé sur ses lèvres.
« Je croyais qu'on faisait ce qu'on voulait en dehors de nos soirées douches ? »
« On va peut-être changer une ou deux choses… »
Nappa fit rouler son ami sous lui et se mit à lui parcourir le cou de baisers et de coups de langue. Radditz sourit. Nappa jaloux… Il aura vraiment tout vu… Mais le pire dans cette histoire c'est qu'il aimait ça, il aimait le voir jaloux et possessif.
Le vaisseau de Végéta se posa sur la planète de sable sur laquelle avait atterri son second quelques jours plus tard. Retrouver sa trace avait été un véritable jeu d'enfant. Après avoir donné quelques coups bien sentit à des imbéciles qui étaient censé surveillé la trajectoire des vaisseaux on lui avait dit que celui qu'il cherchait semblait être partit dans le secteur 3V54 de la galaxie sud. Dans ce secteur il ne connaissait qu'une seule planète sur laquelle il aurait put se poser. Trydor, la planète de sable aux trois soleils.
Le prince sortit du vaisseau et se dirigea vers ce qu'il savait être la seule ville terrestre de la planète. Cette ville était tout au plus un petit hameau de quelques maisons. Le reste de la population vivait sous terre dans des galeries creusées dans la fraîcheur de la pierre.
Si cette ville se trouvait là, c'était uniquement pour pouvoir récupérer les voyageurs qui se seraient égarés. Ils les soûlaient ou les droguaient à l'aide de plante locale poussant au cœur des lacs sous-terrains. Une fois leurs victimes privées de toutes forces et de toutes consciences ils pouvaient sans aucune difficulté les descendre dans les sous-sols afin de les vendre comme esclave à la population. Ils avaient toujours besoin d'esclaves pour faire les sales travaux de force, comme continuer l'avancée des galeries ou encore s'occuper des nappes phréatiques. Ils s'en servaient également comme paysans pour les cultures de surface ou comme bête de somme lorsqu'ils avaient des maisons à construire ou des murs à abattre.
Si Végéta connaissait si bien le mode de vie de cette planète c'est qu'il y avait vécu pendant quelque temps.
Freezer avait des dettes envers le chef de la planète. Il y avait donc laissé le prince en gage pendant quelques temps. Il était devenu l'esclave d'une riche famille qui le faisait trimer nuit et jour en lui donnant le strict minimum de nourriture et de repos. Il avait souvent eu envi de détruire cette maudite planète et tous ses habitants mais ne l'avait jamais fait. A l'époque il ne savait pas pourquoi son maître respectait tant le peuple de cette planète et il ne voulait surtout pas se mettre Freezer à dos en faisant quelque chose qui lui aurait déplut.
Arriver dans la ville il se mit à fouiller tous les bars et tous les lieux où il était susceptible de trouver son homme, c'est à dire tous les lieux où on vendait de la nourriture.
Son Carot n'était nul part. Mais ça faisait déjà plusieurs jours qu'il était là, on devait déjà l'avoir emmené dans les sous-sols pour s'en servir comme esclave. Mais si tel était le cas, pourquoi Carot ne se sauvait pas ?
Il entra dans un bar quelconque et se dirigea directement vers le comptoir.
« Dites-moi, auriez vous-vu un saiyen il n'y a pas longtemps ? » Demanda le prince en tentant de garder son calme.
« Non. Tu veux un verre ? »
Végéta poussa un grognement et allait sortir du bar quand une main le reteint. Il se retourna et découvrit un jeune homme qui lui tenait le bras.
L'autre devait être un peu plus jeune que le prince. Une capuche noire empêchait Végéta de pouvoir étudier sa physionomie avec exactitude. Il avait cependant la peau qui recouvrait ses mains vraiment très pâle, comme tous les habitants de cette planète qui vivaient sous terre. C'était donc un souterrain. Que faisait-il là, à la surface ?
« Je sais où est celui que tu cherches. Viens avec moi. »
L'inconnu traîna Végéta hors du bar bien peu fréquentable. En voyant sa proie potentielle s'enfuir le patron de l'endroit poussa un cri de mécontentement tout en brisant un verre sur le sol.
Végéta se laissa conduire sans opposer aucune résistance. Cet homme, quel qu'il soit, le conduisait dans les souterrains. Et si comme il le pensait Carot avait été réduit en esclavage c'est là qu'il le trouverait.
« Ils le font boire, c'est pour ça qu'il ne s'enfui pas. » Expliqua tout à coup l'inconnu tout en entrant dans le souterrain. « Il pourrait s'il le voulait, il en a la force, mais ils ont annihilé sa pensée. Je pense qu'il ne se rend même pas compte de ce qui lui arrive. Ton copain est tout juste un beau légume qui fait tout ce qu'on lui demande. »
« Et il fait quoi ? » Demanda le prince tout en redoutant la réponse.
« Un peu de tout. Il est beau, fort et complètement soumis. Que demander de mieux ? »
Végéta poussa un grognement. Il hésita pendant quelques secondes à tuer son guide, mais il en avait encore trop besoin. Il fallait encore qu'ils entrent dans la cité souterraine, et sans l'inconnu il ne le pourrait pas.
L'homme se stoppa devant une grande porte de bois. Le souterrain était éclairé par des torchés fixées dans les murs de pierres. L'ambiance était oppressante. Pour vivre ici mieux valait ne pas être claustrophobe.
L'inconnu qui avait jusque là marché devant Végéta sans se retourner fit volte face afin de voir le saiyen. Il eut un sourire caché tandis qu'il montait ses mains vers le tissu qui masquait sa peau fragile du soleil extérieur.
La capuche glissa en arrière, révélant un visage assez beau avec un air encore légèrement enfantin. L'homme ne devait pourtant pas être bien plus jeune que Végéta.
Il avait la peau vraiment très pâle, encore plus que celle de ses mains qui devaient être plus souvent exposées au soleil. Ses yeux étaient entièrement rouges, fendu en deux par une pupille noire. Ses lèvres étaient rouges, comme ses yeux. L'être sourit, révélant deux rangées de dents blanches comme le nacre et une langue couleur sang. Il avait peint sur son front un étrange symbole à l'encre noir que Végéta n'eu aucun mal à déchiffrer. Il s'agissait du nom de son mystérieux ami.
« Kristun ? C'est bien toi ? »
« Et oui mon vieux. Ça fait un bail pas vrai ? » Demanda le dénommé Kristun en attrapant la main tendue de son ancien ami. « Alors c'est pour retrouver l'autre sayien que t'a fait tout ce chemin ? Je suis sur que tu étais tellement inquiet que tu pensais même pas que tu risquais de me croiser ! Tu parles d'un ami ! »
Végéta se mit à rire sans rien pouvoir faire pour s'en empêcher.
Kristun était un ancien ami à lui. Il l'avait énormément aidé lors de sa détention sur cette planète. Il était le fils d'un puissant notable de la ville. Ils s'étaient rencontrés pendant une rencontre sportive qui avaient été organisée pour tester la puissance des nouvelles recrues de l'Académie de combat de la ville. En tant que saiyen, Végéta avait été choisis pour se battre contre les jeunes futurs soldats. Après plusieurs combats tous aussi inintéressant les uns que les autres il avait eu à se battre contre cet homme, qui n'était à l'époque qu'un petit garçon. Le combat avait été long et assez difficile comparé aux autres. Ce garçon avait de grande disposition.
En plus de ses journées de travaux, Végéta avait à présent pour devoir de s'occuper quotidiennement de ce jeune homme qui devait un jour devenir un guerrier. Bien vite les deux enfants étaient devenus assez proche. La présence de Kristun avait énormément aidé Végéta pendant la sombre période de sa vie où il avait été obligé de travailler sur cette planète.
Malgré le fait qu'ils aient été très proche à une époque, ils n'avaient jamais eu la chance de se revoir. Il arrivait encore au saiyen de penser à son ancien « élève » mais plus le temps passait et moins il pensait à lui. Il est vrai que depuis qu'il avait posé les pieds ici il n'avait pas une seule fois pensées à son ami. Il était ridicule.
« Quand j'ai vu ce saiyen sur le marché j'espérais que tu ne serais pas bien loin. Je suis donc monté tous les jours à la surface pour t'attendre. Mais pourquoi avoir fait tout ce voyage pour cet homme ? Serais ce ton kitol ? »
Le sourire sur le visage du prince s'effaça quelque peu. Sur cette planète un kitol signifiait une sorte de fiancé, une âme sœur.
« Non, mais je n'aime pas savoir un de mes hommes seul dans l'espace voilà tout. »
« A d'autre. Ravale donc ta fierté Végéta et admet la vérité. »
« Kristun si tu veux mourir il suffit de demander, pas la peine de me ridiculiser de la sorte. »
« Je ne te ridiculise pas, je suis sérieux Végéta. Je serais heureux pour toi si cet homme était ton kitol, mais s'il ne l'est pas inutile de t'énerver de la sorte. »
Végéta poussa un soupir d'exaspération et regarda la porte. Son ami reçut le message et haussa les épaules avec fatalité. Son ami n'avait décidément pas changé.
Il s'approcha de la porte mais s'arrêta avant de l'ouvrir.
« Végéta. Ce que tu va voir ne va pas te plaire. »
« Je me doute. »
« Promet moi de ne pas faire de scandale et de ne pas te laisser emporter par ta colère comme tu as tendance à le faire. »
« Ce que je ferais ne regarde que moi. » Kristun sourit avec tristesse. Si Végéta tenait plus à cet homme qu'il ne voulait bien l'admette sans était fini de sa planète. Autant dire adieu tout de suite à ce vieux rocher brûlé par le soleil.
Le prince suivit son ami dans les rues de la ville souterraine. Ce dernier le conduisit jusqu'à la porte d'un nouveau bar. Il planta alors ses yeux dans ceux de Végéta et le regarda avec autant de sérieux qu'il le put.
« Végéta. Je te jure que tu ne vas pas aimer. Promets-moi de ne pas faire de chose stupide. »
Voyant qu'il parlait à un mur Kristun se résigna et ouvrit la porte. Ils entrèrent dans une pièce assez sombre uniquement éclairée par les torches fixées dans les murs.
Kristun désigna le fond de la pièce du doigt.
« Aujourd'hui c'est ici qu'il travaille. Il s'est vendu très cher, ils se sont donc mit à plusieurs pour l'acheter. Un jour il bosse dans les sers, l'autre dans les mines, et enfin ici… J'aurais préféré que tu le retrouve en train de travailler sous le soleil plutôt que dans cet endroit. »
Les yeux du prince s'adaptèrent à l'éclairage précaire de l'endroit et il remarqua enfin ce que lui désignait son ami. Un homme grand et très beau vêtu d'un simple pantalon de toile salle passait entre les tables en tenant un plateau. Un homme vêtu d'une cape noir comme celle de Kristun bascula en arrière sur sa chaise et posa sans aucune délicatesse sa main sur le postérieur du second du prince.
« Il n'a pas conscience de ce que se passe. » Déclara Kristun en remarquant que le teint de Végéta venait de passer du rouge au blanc avant de revenir au rouge.
« Tu as un vaisseau pas loin ? »
« Oui. »
« Prends-le et sauve-toi de là. »
« Végéta… »
« Fais ce que je te dis, sauf si tu veux finir en poussière comme cette planète. »
Kristun regarda son ami. L'autre avait l'air plus en colère que jamais. C'était bien la première fois qu'il le voyait dans un tel état. Végéta semblait prêt à tuer n'importe qui qui serait passer à sa porté.
« Sauve-toi vite. »
Kristun acquiesça d'un rapide signe de la tête avant de se mettre à reculer. S'en était finit de sa planète. Tant pis il s'en trouverait une autre. De toute façon il n'avait jamais été heureux ici. Il n'allait pas ce battre contre son ami pour ce morceau de pierre !
Quand il vit Végéta entrer dans le bar il se mit à courir comme un fou vers l'endroit où il gardait caché son vaisseau.
Le prince entra dans le bar bondé et se dirigea vers le fond de la pièce. Il passa devant le beau serveur qui garda la tête baissée. Il semblait bien trop occupé par son ménage pour s'apercevoir de la présence de son supérieur.
Végéta attrapa son soldat par le bras et le secoua comme un prunier pour tenter de le ramener à la réalité. Un homme s'approcha du guerrier et lui tapa sur l'épaule en lui demandant de bien vouloir laisser la marchandise tranquille.
Le saiyen lâcha son homme et se retourna d'un seul coup, faisant tomber l'autre de surprise. Il récupéra Carot qui ne fit rien pour se défendre et l'emmena hors de cet endroit sordide.
« Je vous interdis de partir avec lui ! Il est à moi, je l'ai payé ! »
Végéta se retourna et envoya une vague d'énergie dans le bar qui explosa, coupant ainsi court au cri du dirigeant.
Quelques dizaines de minutes, et toute une ville détruite, plus tard, Végéta remonta à la surface tout en portant un Carot qui semblait peu enclin à vouloir tenir sur ses jambes. Il le traîna jusqu'à sa capsule et le déposa à l'intérieur. Les drogues avaient commencé à cesser leurs effets. Il ouvrit lentement les yeux et regarda autour de lui.
« Qu'est ce que… Qu'est ce que je fais là ? »
Végéta se tourna vers son comateux et le fusilla du regard. Comment ça « où se trouvait-il ? » ? Non mais il se fichait de lui ou quoi ?
Il s'avança vers Carot qui le regarda sans vraiment trop comprendre et lui assena la plus belle baffe de sa vie. Le saiyen, encore légèrement étourdi par les drogues qu'on l'avait forcé à ingurgiter pour le faire tenir en place porta une main à sa joue et regarda son prince qui se tenait devant lui.
« Vé… Végéta ? »
« Oui ! Qu'est ce que tu fais là ? »
« Je te retourne la question. » Répliqua Carot en se massant la joue.
Végéta bouillait de rage intérieurement. Cet imbécile ne se souvenait de rien. C'était la meilleure ! Il l'aurait tué s'il n'avait pas eu plus important à faire.
« Reste dans la capsule. On parlera après. »
Carot se calla contre la paroi du vaisseau tendis que Végéta se mettait en position pour faire exploser cette maudite planète. Il voulait à tout prit faire disparaître toutes traces de l'humiliation de son second et surtout faire payer à tous les salopards qui avaient osé le toucher. Il lança une boule d'énergie qui traversa sans aucune difficulté la surface de la planète et se dirigea vers le cœur de la terre.
Végéta se tourna et entra dans le vaisseau à son tour, étant obligé de se coller tout contre son second. C'était la première fois de sa vie qu'il faisait exploser une planète aussi froidement. En temps normal il s'emportait et massacrait d'abord toute la population de la planète. Mais cette fois-ci il voulait juste détruire.
Il avait juste envi d'avoir une petite discussion avec son second pour comprendre ce qui l'avait poussé à quitter la base de Freezer.
Le vaisseau du prince s'envola. Il s'entait la peau de son second contre la sienne. Il lui tenait chaud et sentait des pulsions monter en lui. La peau de Carot était douce, bien plus douce que celle de son frère. Ça n'avait vraiment rien de comparable.
Végéta tenta de calmer sa respiration et son corps tout en dirigeant sa capsule vers la planète la plus proche.
Le vaisseau se posa sur une planète à l'étrange couleur jaune citron, couleur causée par la couleur de ses arbres jaunes. Végéta ouvrit la porte et s'éjecta littéralement du vaisseau, ne voulant plus toucher cette peau qui lui mettait les sens en feu.
Il regarda autour de lui, profitant de l'air pur extérieur, tellement différent de ce qu'il avait respiré pendant tout le voyage. La capsule empestait la sueur et les relents des drogues dont Carot était infesté…
Son second sortit à son tour de la capsule et regarda autour de lui, légèrement perdu. Végéta se tourna vers lui. Il était heureux de l'avoir retrouvé et il eut bien du mal à dissimuler un sourire quand son second se tourna vers lui en titubant encore légèrement.
Bien que le prince soit attendrit par la démarche hasardeuse de son second, elle ne faisait que lui rappeler les bêtises que son homme avait put commettre. Pourquoi était-il partit ? Qu'avait-il fait sur cette maudite planète pour ce retrouver dans cet état ? Qu'est ce que les habitués de la taverne dans laquelle il s'était retrouvé à bosser lui avaient fait faire ?
Une colère sourde commença à s'insinuer dans les veines du prince tandis que des images dérangeantes s'imposaient à son esprit. Son Carot avec un autre. Un autre qui l'allongeait sous lui. Carot était à lui, et uniquement à lui.
Il était le seul qui devait avoir le droit de jouir de ce corps, tout comme il avait jouit du corps de Radditz !
« Pourquoi es-tu partit ? » Demanda le prince en serrant les poings.
« Tu étais avec lui, comment voulais-tu que je fasse autrement ? » Pourquoi avait-il dit ça ? Carot le regrettait déjà. Avouer qu'il était partit à cause de ça revenait à admettre qu'il était jaloux de son frère et donc amoureux de son prince.
« Et en quoi le fait que je couche avec ton frère te dérange ? »
« … » Carot ne savait plus quoi répondre. Quoi qu'il dise il allait devoir dire la vérité à son chef.
Le manque de réaction de la part de son second finit d'énerver Végéta. La colère le gagna totalement. Ses ongles entrèrent dans sa chair, faisant couler un liquide rouge dans ses mains.
Le prince se jeta sur son second, qui était encore étourdit par les drogues, et lui envoya son poing rouge de sang dans le visage. Il laissa une marque sur le visage de l'homme qui chuta sous la violence du coup.
Le pauvre Carot ne comprenait vraiment pas ce qui se passait dans la tête de son prince. Mais son instinct de guerrier prit rapidement le dessus et il se releva. Il se jeta à son tour sur son adversaire.
S'en suivit un combat aérien qui restera longtemps gravé dans la mémoire de Végéta. Les coups pleuvaient de toute part. Il ne saurait dire avec précision si c'était lui ou Carot qui était le plus blessé. A chaque nouveau coup porté, Végéta touchait cette peau qui l'avait rendu fou durant le voyage jusqu'à la planète jaune. Il sentait, sans le vouloir vraiment, son corps réagir à la présence de l'autre. Il devait faire quelque chose sinon cette envi qui pulsait dans son sang allait finir par le rendre fou. En utilisant une vitesse qu'il ne pensait pas pouvoir atteindre un jour, Végéta se retrouva derrière son adversaire. Il assena un méchant coup dans le coup du jeune homme qui se retrouva propulsé sur le sol.
Carot se redressa avec difficulté et lança un regard stupéfait à son chef qui se jeta déjà sur lui. Son prince passa une jambe de chaque côté de son corps pour le maintenir contre le sol.
Végéta attrapa les mains de Carot alors que ce dernier tenait de le frapper au visage. Il plaqua ses mains derrière la tête de son homme. Le sang qu'il avait toujours sur les mains tâchait les poignets de Carot, laissant deux belles traces rouges aux endroits où il le tenait.
Le saiyen, frère de Radditz et fils de Bradock, était à présent totalement allongé sous son prince. Végéta reprenait sa respiration avec difficulté après ce difficile combat et plongea ses yeux dans ceux de sa victime. Il y trouva un océan noir empli de désir, d'envi… Le sang battait dans son bas ventre, le faisant se sentir à l'étroit dans ses vêtements. Il poussa un gémissement d'impuissance et de plaisir contenu avant de se jeter sur Carot.
Il dévora ses lèvres des siennes, mordant la chair tendre qu'il sentait battre contre la sienne. Lorsqu'il sentit le sang de son ami couler de ses morsures qu'il venait de lui infliger dans ce cruel baiser il se recula.
« Carot, tu me rends fou. » Gémit le prince sous le regard stupéfait de l'autre.
Végéta se jeta de nouveau sur sa victime. Il lécha le sang fraîchement coulé, embrassa les lèvres entrouvertes de son homme, et enfin glissa sa langue dans la bouche de son ami et adversaire d'un jour.
Sous ces assauts Carot avait bien du mal à retenir des gémissements, tout d'abords de douleur durant le premier contact, et de désir dans le deuxième. Etait-il en train de rêver ou Végéta était sur lui et l'embrassait ?
Dans sa bouche il sentait son ami chercher désespérément le contact avec sa propre langue qui était jusque là restée passive. Il décida à son tour d'entrer dans la danse en répondant au baiser passionné, et quelques peu brutal, de son chef.
Végéta se recula de nouveau. Mais cette fois-ci il descendit ses lèvres au niveau de la gorge de son ami, puis de son haut quelques peu déchiré par le combat. Il passa une langue curieuse de ce corps sur chacune des plaies qu'il pouvait atteindre, goûtant son sang au goût de cuivre et de sel.
Le prince lâcha les poignets de Carot afin de pouvoir utiliser de nouveau ses mains. Il les utilisa afin de finir de déchirer le haut de son ami qui se retrouva ainsi torse nu sous lui. Il le contempla pendant quelques secondes, admirant les dessins parfait que formaient les muscles de son torse. Il voulait tous les connaître, goûter chacune de ses plaies, parcourir du doigt, ou peut-être de la langue, chacun de ces complexes dessins.
Carot se laissait totalement faire. Il laissa ses bras derrière sa tête et n'émit aucune protestation quand Végéta déchira son haut. Il avait encore du mal à réaliser ce qui lui arrivait. Ce ne pouvait être qu'un de ces rêves qu'il faisait la nuit quand il avait eu une séance d'entraînement un peu trop physique avec son prince.
Mais que c'était bon de le sentir sur lui.
Minute, s'il le sentait c'est que c'était bien réel ! Jamais encore dans ses rêves il n'avait vraiment sentit son prince le parcourir de la sorte !
Végéta remonta à la source de ses envi pour quémander un nouveau baiser. Il voulait apprendre ces lèvres par cœur. Le sang continuait couler le long des lèvres fendues de Carot, leur donnant ce goût si particulier du sang.
Végéta laissa monter une de ses mains dans les cheveux de son second pendant que son autre main reprenait doucement son chemin vers le pantalon de son fantasme vivant.
« Tu es à moi ! »
« Oui. »
Le prince enleva le bas de son homme, le mettant totalement à nu sous lui. Il se redressa pour contempler ce corps qui hantait ses nuits.
Il était aussi beau et aussi bien fait que dans son souvenir. Il le voyait offert sous lui et ne put retenir un gémissement à la vue de son membre dressé. Il en avait envi aussi de toute évidence. Et bien il allait lui donner tout ce qu'il désirait !
Il se recolla contre le corps de Carot et l'embrassa tout en frottant son corps contre le sien. Il voulait le sentir encore plus.
Il reprit donc son parcourt de découverte à l'aide de sa bouche et de ses mains, descendant toujours plus bas.
Quand il arriva au niveau du bas ventre de son futur amant il eut tout de même un léger moment d'hésitation. Ce n'était pas son rôle ! Jamais avec aucun de ses autres amants ça ne s'était passé de la sorte. D'habitude c'était leur rôle de tout faire pour lui donner du plaisir. Ce n'était pas digne d'un prince que de faire une…
« Végéta… » gémit Carot en passant une de ses mains dans les cheveux noirs de son prince.
A cet appel Végéta crut devenir fou. Il avait toujours eut envi que quelqu'un prononce son nom de cette façon. Jamais personne ne l'avait encore fait, et là…
« S'il te plait ! »
S'en était trop pour le prince. Il ferma les yeux et passa sa langue sur l'objet de ses désirs, faisant d'avantage gémir son second. En voulant plus, désirant encore d'avantage l'entendre soupirer de plaisir, il le prit totalement en bouche.
Après quelques langoureux va et viens il se stoppa et remonta au niveau de son visage afin de l'embrasser de nouveau. Ses mains caressaient toujours le bas du ventre de Carot, glissant de temps à autre vers l'intérieur de ses cuisses. L'autre en voulait plus, et le prince le savait. Mais il voulait d'abord lui donner d'avantage envi.
De sa main gauche il continua ses caresses tendit que son autre main écartait les cuisses de son second. Il l'embrassa de nouveau tout en glissant un doigt dans l'intimité de son homme. Il sentit Carot se crisper sous lui et il stoppa son baisser afin de pouvoir lui parler tout en commençant quelques va et viens à l'aide de sa main droite.
« Végéta… Jamais encore je… »
« Ne t'en fais pas. Tout se passera bien. Laisse-moi faire et tu verras. »
Il embrassa son amant sur le front, le nez, ses yeux clos, ses joues, avant de retourner à l'attaque de ses lèvres. Végéta profita du fait que son amant soit détendu pour insérer un deuxième et un troisième doigt. Il avait vaguement conscience qu'il prenait un risque en le brusquant un peu trop. Il ne devait pas perdre de vue que Carot était un saiyen puissant. A tout moment il pouvait s'emporter et lui envoyer son poing dans le visage. Et vu l'état dans lequel il se trouvait, jamais Végéta ne serrait en mesure de riposter.
« Détends-toi. » Murmura le prince contre les lèvres de son amour.
Carot tenta d'obéir à son chef comme il en avait l'habitude. Si Végéta lui disait que tout se passerait bien c'est que ça devait être vrai. Pourquoi lui mentirait-il ? Carot l'aimait trop pour imaginer une seule seconde que son prince puisse lui vouloir du mal.
Végéta se retira de Carot. Il stoppa toute caresse. Quand son second poussa un grognement de mécontentement il comprit qu'il était près et que s'il voulait réaliser son plus vieux rêve il devait le faire maintenant.
Il remplaça donc ses doigts par son sexe tout en reprenant possession des lèvres de Carot, étouffant de la sorte une faible protestation dut à la douleur.
Végéta ne fit aucun mouvement le temps que l'autre s'habitue à sa présence. Il reprit cependant ses caresses afin de le calmer encore un peu plus.
Se fut Carot qui, n'y tenant plus, commença à bouger son bassin. Prenant cela pour une invitation, Végéta se joignit au mouvement de son second afin d'entrer d'avantage en lui.
Le prince se perdait petit à petit dans une vague de sensation. Ça n'avait rien de comparable avec ce qu'il avait vécu avec ses anciens amants ! Même avec le propre frère de Carot ! Comment avait-il put croire qu'il trouverait aussi bien que lui ailleurs ? Il s'était trompé en beauté.
Il embrassait tout ce qu'il pouvait. Le cou, les lèvres, les joues… Il continuait ses va et viens sur le sexe de son amant, provoquant cri et gémissement.
« Végéta… »
Le prince ouvrit ses yeux et découvrit le visage de son second comme il ne l'avait jamais vu. Ses yeux noirs brillaient d'une lueur qui lui était totalement étrangère. Il était beau. Plus beau que tout ceux qu'il avait put avoir.
En le voyant de la sorte, allongé sous lui, Végéta ne put s'empêcher de partir. Il se délivra dans le corps secoué de spasme de son ami qui fit de même dans la main de son prince.
Végéta s'allongea aux côtés de son amant qui se blottit contre lui. Carot passa ses bras autour de la taille de son prince et le maintint contre lui.
« Merci… » murmura le prince tout en embrassant son amour sur le front.
oui c'est un petit trip avec ma beta lectrice... lemon ça veut bien dire citron non? alors voilà. un petit clin d'oeil a ma chibi saru na moi!
ça vous a plut? oui, non? une reviews pleaseeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee
allez a votre bon coeur mesdemoiselles!
