Et voilà le dernier chapitre de cette formidable histoire.

Attention sortez vos mouchoirs !


Chapitre 3 : Direction adieu

Végéta ouvrit les yeux et sourit en découvrant le corps chaud qui était blottit contre le sien. Il se tourna vers celui qui partageait son lit et sourit.

Voilà déjà trois mois que Carot partageait son lit. Le prince se réveillait toujours avant son second et jamais il ne pouvait s'empêcher de sourire et de se sentir attendrit par le beau dormeur.

Il passa une main dans les cheveux du saiyen et l'embrassa sur le front. Il sentit son cœur battre un peu plus vite quand l'autre ouvrit les yeux à son tour.

Parfois Végéta avait du mal à comprendre ses propres réactions. Il lui arrivait d'agir envers Carot comme quelqu'un d'amoureux. Il ne pouvait pourtant pas se permettre de tomber sous le charme de son second ! Ce n'était pas digne d'un prince saiyen !

« Bien dormit ? » Demanda l'homme à son prince tout en s'étirant.

« Comme toujours : à merveille. »

Carot sourit. Il avait toujours comme une boule qui lui nouait la gorge à son réveil. Il aurait aimé dire à son prince ce qu'il ressentait vraiment pour lui, mais il se retenait car il savait bien que c'était impossible. Jamais Végéta ne ressentirait les même choses que lui, et lui avouer reviendrait à le perdre totalement. Il aimait trop ce qu'il avait pour prendre le risque de le perdre.

Les deux amants s'embrassèrent longuement en profitant de la présence de l'autre, chacun ressassent ses mêmes sombres pensées.


Carot remonta le couloir en courant. Il entra dans les quartiers de Freezer et regarda rapidement autour de lui. Un homme était venu le trouver pour lui annoncer que leur maître l'attendait pour lui parler.

Dans la salle se trouvait juste Freezer et Végéta. Il tenta un timide sourire en direction de son amant, mais celui-ci semblait décider à garder sa tête des mauvais jours.

Il se passait quelque chose ici qui ne plaisait pas du tout à Carot. Végéta avait l'air trop triste et trop abattu pour que tout soit normal. Peut-être Freezer les envoyait-il tous les deux en mission ? … Mais si tel était le cas, pourquoi son prince faisait-il cette tête là. Il aurait plutôt dut se réjouir de ce petit voyage. A moins que leur maître n'ait décidé d'envoyer encore une fois Végéta seul en mission, ce qui expliquerait son air mauvais. Mais dans ce cas là pourquoi l'avoir fait venir ici ?

« Carot j'ai une mission pour toi. » commença le lézard géant.

« Pour moi ? »

« C'est ce qu'on te dit imbécile. » cracha méchamment Végéta en direction de son amant.

Le prince tremblait sous sa combinaison. Comment ce lézard géant pouvait-il se permettre de le séparer de son amant ? Pourquoi lui ? Pourquoi maintenant ? Il n'avait qu'à envoyer Radditz ou Nappa ! Mais pas Carot ! Il avait trop besoin de lui, et surtout de son corps.

« Tu iras sur la planète L2593. Je te laisse deux semaines pour détruire toute la population de cette planète. Passé ce délai on la fera sauter, et toi avec. »

« Bien. »

Végéta bouillait de rage. Ce lézard n'hésiterait pas une seule seconde à mettre son plan à exécution. Carot mort… Il ne voulait surtout pas imaginer ça.

« Tu pars tout de suite. Tu as deux semaines à partir de l'instant où tu as posé ton vaisseau sur cette planète. »

« Bien. » répéta Carot.

Les deux saiyens saluèrent leur maître et sortirent du bureau. Carot garda la tête basse durant tout le temps que dura leur trajet jusqu'à la chambre qu'ils partageaient tous les deux. « Leur petit nid d'amour » comme l'appelait parfois en riant Radditz.

A peine était-il rentré de la planète Trydor que Végéta avait obtenu une chambre pour seulement eux deux. Le prince ne voulait plus partager son amant avec qui que ce soit, et Carot était bien heureux de pouvoir passer toutes ses nuits avec son amour. Au début Carot avait eu à subir les moqueries de son frère et de son amant, mais ils s'étaient vite lassés. Et puis, ça les arrangeaient aussi d'avoir leur propre chambre…

Les deux amants entrèrent dans la chambre. Végéta ferma la porte derrière lui et regarda son amour prendre les quelques affaires dont il allait avoir besoin.

Une fois le sac plein, chose qui fut assez rapide à faire vu le peu d'affaires personnelles qu'ils possédaient, le prince se jeta sur son second.

Il l'embrassa en y mettant toute la rage cumulée pendant l'entretient avec ce stupide lézard. Il ne prit conscience qu'il risquait de faire mal à son amant qu'une fois que la lèvre inférieure de ce dernier se mit à saigner. Il passa sa langue sur la plaie pour en boire le liquide au goût si particulier qu'il assimilait toujours à sa première fois avec Carot.

« Je refuse que tu partes. Cette planète est loin. Tu vas en avoir pour plus de six mois de voyage rien que pour y aller… Il te faudra autant de temps pour revenir… »

Carot enlaça son amant et l'embrassa sur le front. Il passa une main dans les cheveux noirs de son chef avec tendresse. L'autre posa sa tête sur son torse et les yeux de Carot se voilèrent de tristesse et de résignation.

« Tu te trouveras quelqu'un d'autre pour passer le temps. »

Végéta sursauta. Jamais il n'aurait imaginé une telle phrase sortir de la bouche de son amant.

Carot reprit son souffle. Il allait partir pendant un an. Il en avait assez de garder tous ses sentiments pour lui. Il allait enfin pouvoir tout lui avouer.

« Tu sais Végéta… Je t'aime… Mais puisque je sais que tu ne m'aimeras jamais et que je quitte cette base pour plus d'un an je te dis de t'occuper avec un autre. De cette façon quand je reviendrais on pourra de nouveau recoucher ensemble… si tu le veux toujours. »

Carot embrassa son amour du bout des lèvres et sortit de la pièce, laissant Végéta méditer sur ses dernières paroles.

Le prince avait bien du mal à tout assimiler.

Carot l'aimait. Ok, ça c'est dans la tête.

Il l'avait embrassé et était partit. Ok, ça aussi c'est comprit.

Il lui avait demandé de ce trouver un autre mec en attendant son retour. Alors là non, pas du tout d'accord ! Maintenant qu'il avait enfin put goûter à sa peau il n'avait plus envie de personne d'autre. Aucun mec ne pouvait arriver à la cheville de son Carot.

Alors qu'il arrivait à la conclusion qu'il l'attendait il entendit une navette qui n'allait pas tarder à décoller.

Le prince sortit de la chambre en courant, bien décidé à annoncer sa décision à son amant. Il ne pouvait pas se passer de lui, et il voulait que l'autre le sache.

Mais quand le prince arriva enfin sur la plate forme de décollage le vaisseau était déjà partit. Il ferma les yeux et tenta un sourire.

« Ce n'est pas grave mon beau. Je suis sur qu'un an ça passera vite. » pensa le guerrier sous le regard stupéfait des hommes présents qui avaient plutôt l'habitude de le voir crier et taper du poing que sourire avec un air attendris sur le visage.


Végéta s'approcha de l'écran et regarda les données qui se trouvaient sous ses yeux. La preuve était là, il ne pouvait pas continuer à le nier comme il l'avait fait durant tout le chemin jusqu'à la salle de contrôle.

C'est Radditz qui était venu le prévenir. Quand il avait constater que son chef était déjà en train de s'entraîner il avait tout d'abord hésité à le déranger. Mais il avait dut penser que la nouvelle qu'il avait à lui annoncer était plus importante que quelques muscles en plus ou en moins.

Végéta avait fini par se rendre compte de la présence de son homme de main et il avait stoppé ce qu'il était en train de faire. Il avait croisé ses bras sur son torse et avait tout simplement attendu que l'autre se décide à parler.

« Le vaisseau de Carot a eu un accident. Il semblerait qu'il est dut se poser en catastrophe sur une petite planète du système 254 nommée Terre. »

Radditz avait vu son prince passer par toutes les couleurs de l'arc-en-ciel. Il avait reculé, mais c'était déjà trop tard : la tornade Végéta était sur lui. Il avait attrapé son homme par le col et le maintenait en hauteur contre le mur.

« Tu mens. »

« J'aimerais, mais ce que je dis est la vérité ! Je n'y suis pour rien ! J'aimerais qu'il en soit autrement. C'est également mon frère je te rappelle. »

Végéta se détendit quelque peu et envoya le saiyen voler au travers de la pièce. Sans un seul regard pour le pauvre qui était venu lui annoncer la nouvelle, le prince s'était mit à courir vers la salle de commande.

Et maintenant qu'il avait l'écran qui suivait le vol de Carot devant les yeux il n'avait d'autre choix que d'accepter que son homme avait eut un accident. Grave peut-être. Mortel…

Non, il ne voulait pas penser à ça. Son amant était toujours en vie, ça ne pouvait pas être autrement !

Pour l'instant le principal problème était Freezer. S'il apprenait que Carot avait été contraint d'atterrir sur la Terre il allait très certainement faire exploser cette planète de dépit, et son second avec. Il fallait qu'il trouve quelque chose, et vite.

En quelques secondes la salle fut vidée de toute vie. Il mit le feu à la salle et aux cadavres, ne laissant de la sorte aucune preuve de son passage. Freezer était loin pour l'instant. Quand il apprendra l'incident il n'existera déjà plus aucune trace du voyage de Carot. Les seuls qui serraient au courant pour son atterrissage forcé serait Radditz, Nappa et lui-même.

Il retourna s'enfermé dans sa chambre et se laissa tomber sur son lit. Il ne voulait voir personne. Etre séparé de Carot pour un an c'était une chose. Il venait bien de survivre pendant près de cinq mois sans lui. Mais ne pas le voir pendant une durée indéterminée c'était au-dessus de ses forces. Il ne pouvait pas aller le chercher sans mettre Freezer au courant. Il allait donc devoir attendre que Carot se trouve un nouveau vaisseau et reparte bien vite de sa planète.

Végéta attrapa son oreiller et enfouit sa tête dedans. C'était l'oreiller de Carot. Il ne l'avait pas touché depuis son départ et il était encore imprégné de son odeur.

« Carot… Je t'aime. »


La porte du vaisseau s'ouvrit. La jeune fille qui avait jusque là approché avec réticence de l'engin fit un bond. Elle savait qu'à être trop curieuse elle allait s'attirer des ennuis. Mais quand elle avait vu ce vaisseau de métal elle n'avait put s'empêcher de s'approcher afin de mieux voir de quoi il s'agissait.

Elle se pencha en avant et y découvrit, non sans surprise, un homme qui semblait inconscient.

La jeune fille sortit une capsule de sa poche et fit apparaître une moto. Elle monta sur son nouveau moyen de locomotion et retourna au campement.

Elle y arriva assez rapidement. A peine avait-elle posé un pied à terre qu'elle commença déjà à crier.

« Yamchaaaaaaaaaaaaaa ! J'ai trouvé un truc bizarre en bas de la falaise. »

Un homme sortit de sous la tente. Il était légèrement vêtu et une fois de plus elle ne put s'empêcher de penser qu'elle avait de la chance de l'avoir trouver sur son chemin.

« Qu'est ce que tu raconte ? Quel truc ? Quelle falaise ? »

« Y a un espèce de vaisseau en bas de la falaise au nord. J'ai l'impression qu'il a eut un accident. Y a un homme dans le vaisseau et il est inconscient. Peut-être même qu'il est blessé ! Viens vite faut l'aider ! »

Yamcha poussa un soupir mais accepta de suivre sa belle jusqu'au lieu de l'accident.


Yamcha était penché au-dessus de l'étranger quand celui-ci ouvrit les yeux. Il se recula, vraiment surprit. L'inconnu se redressa en se tenant la tête et en grimaçant de douleur.

« Bulma, il est réveillé ton copain ! »

La jeune femme entra à son tour dans la tente et sourit à son petit blessé.

« Vous allez bien ? On vous a trouvé en bas de la falaise. Vous étiez dans un sale état. »

L'inconnu toucha le pansement qui entourait sa tête et regarda la femme qui venait de parler sans trop comprendre.

« Ne touchez pas à ça. Vous étiez blessé et je vous ai soigné. Mais dite moi, d'où sortez-vous votre vaisseau ? »

« Un vaisseau ? »

Les deux amis se regardèrent. Yamcha haussa les épaules avec fatalisme. Vu l'état dans lequel ils l'avaient trouvé c'était déjà un miracle qu'il ne s'en sorte qu'avec une simple amnésie.

« Dite moi, comment vous appelez-vous ? » tenta Yamcha en détachant tout les mots comme s'il parlait à un débile profond.

Sa copine lui donna un coup dans les côtes en lui lançant un regard noir.

« Je… Je ne me souviens plus… Où est-on, et qui êtes vous ? »

Bulma donna un bol de soupe à son nouvel ami qui souffla dessus pour refroidir le liquide. Il mourrait littéralement de faim, mais la femme lui avait interdit de trop manger à cause de « son état »

« Tu ne te souviens vraiment pas de qui tu es ? » demanda la femme.

« Non. Je ne sais même pas ce que je fais là. Je ne me souviens de rien. Juste le noir… Et après j'ai vu le visage de ton copain penché au-dessus de moi. »

« Il va falloir te trouver un nom alors… Du moins jusqu'à ce que tu retrouve la mémoire. »

« Je suis d'accord. Choisis toi, puisque s'est toi qui m'a sauvé si j'ai bien comprit. »

« Et bien… Je pense que… Oui, San Goku. San Goku ça tirait très bien. »

« Alors va pour Goku. Je m'appel Goku… Ça me va bien je trouve. »

Fin de la première partie !


Bah oui, fin de la première partit. je compte faire une suite, un jour, qui reprendrait l'arriver des saiyens sur terre. comment vegeta reagira quand il vera que son caro la zaper de sa mémoir et quand plus il a eut un mome avec une humaine? oula lala

la suite... dans quelque mois ;)

reviews? allez une dernière fois