Disclaimer : tous les persos à JKR

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Note : c'est le dernier chapitre ! En vous remerciant d'être arrivé jusque là. Bonne lecture.

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Genre : Humour/parodie, slash

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RAR : Un énorme merci à Lounah, Lice-chan, Maître jwulee et Super Nany !

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CHAPITRE 5) …et complications.

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3) Trouver le/la coupable

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Je n'avais pas ri comme cela depuis que ce Lockhart a débarqué à Poudlard et qu'il a fini à Saint Mangouste. Destin tragique mais tellement drôle. Il faudrait que je pense à ne plus rire d'ailleurs, c'est extrêmement douloureux. Mes muscles zygomatiques ne sont pas habitués à cette dure épreuve et un accident est vite arrivé. Je me souviens de la fois où je me suis fais un claquage. C'était le jour où Le Seigneur des Ténèbres était en train de torturer un moldu, un agent du F.I.S.C, il paraît. Un organisme puissant, spécialisé dans la traque de certains moldus. Je n'étais pas beau à voir avec la moitié du visage paralysé. Impossible de manger sans en mettre partout, ni de parler sans baver. Sans oublier les moqueries de ces petits crétins, que j'ai eus tôt fais de calmer en enlevant à leur Maison, un nombre conséquent de points. Où est passé ce bon vieux temps où l'on pouvait, en guise de punition, enchaîner les élèves au plafond. Où l'on pouvait laisser libre court à notre imagination pour créer de nouveaux châtiments. Que de nostalgie ! J'en aurai presque la larme à l'œil s'il m'était possible de pleurer.

Pleurer.

Quel concept étrange.

Avoir les yeux remplis d'un liquide aqueux et salé et qu'on élimine bruyamment par les fosses nasales. Sans oublier les yeux rouges comme si on avait abusé de Papaver somniferum (opium) etles soubresauts ridicules accompagnés de petits cris aigus et hystériques.

Concept étrange et risible.

Il n'y a qu'à voir Londubat qui a éclaté en sanglots comme une sorcière. Peut-être que je suis allé trop loin avec lui ?...NAAAAON ! Il l'a mérité ce petit pervers. Ce n'est pas comme si personne n'était au courant de leurs petites magouilles. Si le monde sorcier connaissait la vraie nature de Potter, il y aurait du souci à se faire ! Placer l'espoir de vaincre Le seigneur des Ténèbres, en lui ! Quelle idée ! J'imagine déjà la scène du combat final : « Viens par là, Voldy ! Je vais te tuer avec mon Vibrosex 4000 ! Tremble devant mon terrible engin ! ». Mouhahahahaha !...Aaaaaaaaaargh ! Ne pas rigoler ! La menace du claquage plane toujours.

Avec tout ça, je n'ai toujours pas trouvé le fils de Troll qui m'a joué un mauvais tour. Celui là, quand je vais le trouver, je vais lui faire passer l'envie de se foutre de moi ! Un petit Doloris bien placé ne peut lui faire que du bien. Aaaaaah ! Pouvoir pratiquer à nouveau mon jeu favori: faire croire que l'on va dire l'incantation Endoloris et changer d'avis au dernier moment. Il faut les voir en train de crier et se tortiller dans tous les sens, alors qu'on n'a même pas jeté le sort ! Mais le pratiquer en toute discrétion, cela va de s−

MAIS QU'EST-CE-QUE C'EST QUE CETTE ODEUR !

MERDE-BORDEL-CON ! LONDUBAT A PISSÉ SUR MA CHAISE ! IL N'EST MEME PAS FOUTU D'AVOIR PEUR PROPREMENT !

Enfin, passons, les elfes de maison nettoieront. Il est temps d'aller voir Dumbledore. Il tient absolument à savoir où j'en suis de mon enquête. Je le cite « Severus, je tiens à savoir où vous en êtes dans votre enquête. Faites moi un rapport toutes les heures. Et si vous trouver le coupable, surtout, dites-le moi avant d'agir! Je ne tiens pas à avoir un nouveau carnage sur les bras ! Il a été assez difficile de vous sortir d'affaires la dernière fois ! Je vous rappelle que le pauvre homme, qui vous a bousculé sur le Chemin de Traverse et que vous avez…légèrement brutalisé l'année dernière, arrive à peine de reconnaître sa femme et ses enfants. Alors, INTERDICTION FORMELLE de torturer, de martyriser, de crucifier, de persécuter, de brûler, de pincer, d'écarteler, de flageller, de museler…Ah oui, j'allais oublier ! Et de mordre ! »

Je suis un être spolié ! Je devrai créer un syndicat. Je l'appellerai le F.L.P.P.S.S (Front de Libération des Professeurs de Potions Sexy et Spoliés).

Après cette remarque, Severus entreprit de se rendre dans le bureau de son Directeur. Il sortit du sien et se dirigeât vers les escaliers en pierre qui menaient au Grand Hall. Arrivé dans celui-ci, il empruntât l'escalier de marbre et grimpât jusqu'au deuxième étage. Il arpentait les couloirs qui menaient chez Dumbledore, quand il surpris, à l'angle de l'un d'eux, une conversation un peu vive, provenant d'un des nombreux tableaux accrochés aux murs. Clôthô, Lachéis et Atropos, sœurs et divinités qui président la destinée, semblaient sur le point de s'étriper mutuellement. Severus, intrigué, s'approcha du tableau et il put admirer une magnifique scène, digne d'un combat de catch dans la boue. Atropos tenait fermement par les bras Lachéis, pendant que Clôthô lui enfonçait allègrement les doigts dans les yeux.

- Allez ! Avoue ! Dis-le que c'est le plus beau ! rugit Clôthô.

- NON ! Vous ne m'aurez pas ! Jamais je ne le dirais ! se défendit Lachéis.

- OÙ SONT TES CISEAUX, ATROPOS !

- Excusez-moi Mesdames, mais est-ce que tout va bien ? intervint courageusement Severus.

- ÇA NE SE VOIT PAS QU'ELLES VEULENT ME TUER ! ET IL DEMANDE SI TOUT VA BIEN ! ALLEZ CHERCHER DE L'AIDE ! s'énerva Lachéis.

- Je peux peut-être vous aider à régler votre léger différent Mesdames, continua un Severus curieux, de ce qui avait bien pu se passer.

- MAIS DE QUOI JE ME MÊLE ? s'indigna Atropos.

- Allons ! Allons ! Mesdames ! Respirez profondément, lâchez vos ciseaux et expliquez-moi l'origine de ce conflit.

Les trois sœurs se calmèrent. Atropos relâchant son emprise et Clôthô arrêtant d'enfoncer frénétiquement ses doigts dans les yeux de sa sœur.

- Il y a, qu'elles veulent me faire dire des choses ! Jamais je ne dirai qu'il est beau ! S'emporta Lachéis.

- C'est un bon début, mais, avant toute chose, je dois savoir de qui vous parlez.

- Mais de SIRIUS BLACK, voyons ! lâcha Atropos.

- HEIN ? QUOI ? COMMENT ? QUI ! S'exclama Severus.

- Vous êtes sourd ou quoi ! On parlait de Sirius Black ! Il était là, ce matin, à ce qu'il paraît. C'est ce que raconte Le Chevalier du Catogan en tout cas. Il l'aurait vu se diriger ver−… Professeur, vous vous sentez bien ? Vous avez l'air tout congestionné ! Et cette bave qui coule de votre bouche est inquiétante ! …Professeur ! …DITES QUELQUE CHOSE BON SANG !...MAIS OÙ EST-CE QUE VOUS ALLEZ ! paniqua Atropos.

4/ Le trucider avec délicatesse et délectation

Alors c'était lui. Je suis sûr que c'était lui. Je reconnais sa signature: tout dans la finesse.

SIRIUS BLACK.

Ce bâtard, ce fils de…de…ARRRRRRRRRRRRRRRGH ! Je vais me le faire !

Severus rebroussa chemin, descendit quatre à quatre les marches de l'escalier de marbre, arriva dans le grand hall, passa l'immense porte d'entrée en chêne massif, s'éloigna suffisamment du château et enfin, transplana.

12, SQUARE GRIMMAURD.

L'homme en colère, monta les marches du perron, sortit sa baguette et donna un petit coup sur la porte. Après quelques bruits métalliques et le cliquetis d'une chaîne, la porte s'ouvrit en grinçant. Il franchit le seuil de la porte, se retrouva dans le hall quasi-obscur et claqua la porte. Ceci ne manqua pas de réveiller le portrait de Mme Black qui se mit à hurler.

- Parasite ! Sac à merde ! Cheveux gras ! Quitte cette maison !

- TA GUEULE ! hurla Severus laissant la vieille femme comme deux ronds de flan.

Le regard de Severus fut attiré par une lumière, provenant d'une porte, située à l'autre bout du hall. Il se dirigea à grands pas vers la porte et marcha accidentellement sur quelque chose de mou.

- COUIIIIIIIIIIIIIIIIIN ! gémit le petit canard.

- TORTIONNAIRE ! BOURREAU DES CANARDS ! ASSASSIN ! reprit de plus belle Mme Black.

Le Professeur des Potions, passablement énervé, donna un magnifique coup de pied dans le canard, qui vint percuter le tableau avec la vieille dame, mettant fin, ainsi, à sa crise d'hystérie. On l'entendait à peine murmurer des mots tels que « Honte, tête de nœuds, sac à merde bis ou encore Head and Shoulders ».

Une fois sur le pas de la porte, il descendit les marches qui menaient à la cuisine aménagée en sous-sol. Arrivé en bas, il pouvait voir que s'y trouvait, Remus Lupin, debout, à côté d'un Sirius affalé sur la longue table en bois, la truffe, heu, le nez plongé dans une grande tasse de café noir.

- BLACK ! vociféra Snape faisant sursauter Lupin.

- Severus ! Quelle maaaaaaaaaaagnifique surprise ! fit Lupin, confus, en se précipitant vers lui. Que nous vaut l'honneur de cette visite impromptue!

- Tires-toi de mon chemin Lupin, j'ai deux mots à dire à notre meurtrier national, dit Severus, entre ses dents, en fonçant vers Sirius qui était, toujours en train de se noyer dans sa tasse.

- Ecoute, Severus, je crois, sincèrement, que le moment est mal choisi, fit Lupin en agrippant le bras de Snape. Sirius ne se sent pas très bien, tu vois et −

- J'en ai strictement rien à foutre ! l'interrompit Severus, en essayant de se dégager de l'emprise du Loup-garou. Je le tue et je repars !

- JE SUIS UN ETRE MIIIIIIIIIIIIIISERAAAAAAAABLE ! les interrompit les gémissements de Sirius, toujours immergé dans sa tasse.

Celui-ci se leva de sa chaise et marcha en titubant vers les deux autres. Puis il se laissa tomber à genoux devant Severus et l'entoura de ses bras, provoquant un état de totale stupéfaction chez le Maître de Potions, qui, sur le coup ne savait plus quoi dire.

- JE TE DEMANDE PAAAAAAAAAAARDON, pleurnicha Sirius dans les jupes ou plutôt le pantalon, de l'homme en colère et sous le regard incrédule de son ami de toujours. JE NE SAIS PAS CE QUI M'A PRIS, J'AI COMMENCE A BOIRE UNE BOUTEILLE PUIS DEUX BOUTEILLES ET APRES J'ETAIS COMME DANS UN ETAT SECOOOOOOOOOOOOND !

Severus perdant contenance, poussa l'animagus de toutes ses forces, le projetant brutalement à terre et se mit à crier dans un nuage de postillons.

- DANS UN ETAT SECOND ! IL OSE PRETENDRE QU'IL ETAIT DANS UN ETAT SECOND ! IL PUE L'ALCOOL À TROIS MILES ! CE QUI EST SUR, C'EST QUE JE VAIS TE METTRE DANS UN DROLE D'ETAT, MOI !

- Essaye de te calmer, Severus dit Lupin en s'interposant entre l'homme en colère et l'éponge imbibée. Il est inutile de s'énerver.

- Laisse-le Remus. Je réclame un châtiment ! Je suis un mooooooonstre ! Je ne suis pas digne de toi, Severus ! brailla Sirius toujours à terre. Vas-y ! FLAGELLE-MOI !

- MAIS TU VAS LA FERMER ! ESPECE D'ABRUTI ! l'injuria Snape.

- Comment ça « je ne suis pas digne de toi » ? dit Lupin en fixant Severus.

- Tu es un homme trop bien pour moi, Severus ! Je ne mérite même pas d'être l'ombre de ton ombre, ni l'ombre de ta main, ni l'ombre de ton ch− (1)

- BON ÇA VA ! ON CONNAIT LA CHANSON ! TU VAS LA METTRE EN VEILLEUSE À LA FIN ! rugit de nouveau Snape.

- Comment ça « tu es un homme trop bien pour moi » ? murmura Lupin, livide de rage, en ne cessant pas de quitter des yeux un Severus, de plus en plus mal à l'aise.

- Tu sais, quand je t'ai vu au bras de cet homme, dans ce bar gay de Londres, mon sang n'a fait qu'un tour, et je suis conduit comme le pire des abrutis ! J'aurai dû aller te trouver, et au lieu de ça, je me suis misérablement bourré la gueule et…et…JE T'AI CHIÉ DANS LES BOOOOOOOTTES ! éclata en sanglots Sirius.

- Comment ça « au bras de cet homme » ? marmonna Lupin sur le point d'exploser.

- Ecoutez messieurs, je crois qu'il est temps que je m'en aille. Sans rancunes, Sirius ! fit Severus le regard fuyant, en faisant demi-tour pour quitter la cuisine.

- JE NE VOUS AI PAS DIT DE PARTIR, SEVERUS SNAPE ! hurlat Remus.

Severus, sur ces douces paroles, s'arrêta et se retourna lentement pour faire face à l'homme-en-colère-numéro-deux. Ce dernier, le plus calmement qu'il lui était possible, reprit :

- ALORS COMME ÇA, MÔOOOSSIEUR TRAÎNE DANS UN BAR GAY ! IL S'ACCROCHE AU BRAS D'UN AUTRE HOMME ! ET EN PLUS IL ME TROMPE AVEC MON MEILLEUR AMI ! COMMENT AS-TU PU ABUSER DE MOI ? ABUSER DE CE CRÉTIN, JE LE COMPRENDS ! MAIS DE MOI !

- Comment ça « il me trompe avec mon meilleur ami » ? demanda Sirius en se relevant.

- TU VOIS ! UN CRÉTIN, J'TE DIS !

- C'est moi que tu traites de crétin ?

- TU CROIS ! DUCON !

- Ecoutez Messieurs, il s'agit d'un malenten−, essaya de dire Severus de sa voix professorale.

Mais avant qu'il ne pût finir sa phrase, Sirius se jeta sur Lupin, et entreprit, à la fois, d'essayer de lui faire sortir les yeux des orbites en lui serrant férocement la gorge et de lui faire manger sa cape (manœuvre qui nécessite quatre mains normalement). En voyant cela, notre courageux Severus se dit qu'il ferait mieux de partir sans demander son reste (ne voulant pas être au cœur d'un nouveau scandale) et il commença, lentement, à se diriger vers l'issue de secours. Lupin était en train de taper la tête de Sirius contre la table en bois, quand il s'arrêta soudainement à la vue de cette lamentable dérobade.

- OÙ EST-CE QUE TU VAS, ESPECE DE LÂCHE ? cracha Lupin.

- OUAIS ! OÙ ECHE-QUE TU PARS COMME CHA ? chindigna un Chirius en chang.

Severus stoppa. Deux possibilités s'offraient à lui : affronter avec bravoure les deux hommes ou alors fuir.

Il choisit la deuxième option.

Il commença à courir vers la porte. En voyant cela, Sirius et Lupin le suivirent et se jetèrent ensemble, les bras en avant pour l'attraper. Au même moment, la porte s'ouvrit et les professeurs Dumbledore, Mc Gonagall, la famille Weasley au complet, sans oublier Harry et Hermione, entrèrent dans la cuisine. Tout le monde resta cloué sur place en voyant Black et Lupin s'agripper au pantalon du Professeur Snape, qui (le pantalon) sous le poids des deux hommes, craqua, tomba aux pieds de Severus, découvrant ainsi, ses parties les plus intimes.

EPILOGUE :

Suite à ce drame, fut trouvé, entre tous les intéressés, un commun accord. Personne ne devait, afin de sauvegarder la réputation et l'honneur de l'école, parler de ce qui c'était passé ce jour là. Severus rompit d'avec Lupin et Black, et continua sa vie de débauche dans les bars de Londres. Remus et Sirius pour se consoler, se mirent ensemble. Ron, Neville, Harry et Hermione continuèrent, afin de faire avancer la science, leur essai de nouveau matériel. Et Dumbledore passait son temps à tester, comme un dingue, de nouvelles lessives.

MORALITE :

L'alcool et l'écriture de fictions ne font jamais bon ménage ! ;-p

(1) Ne me quitte pas, Jacques Brel