PAR DELA LE TEMPS ET L'ESPACE 9
Le lendemain, à l'hotel
Bosco et ses amis étaient sur le point de partir pour la plantation. Bien que Jimmy ne se sente pas très frais au matin, et malgré les ecchymoses sur leurs visages, l'envie de revoir Faith avait été si forte que Bosco avait choisit de ne pas se décommander. Il avait passer presque toute la nuit à ne penser qu'à elle, et cette histoire avec Fred Yokas le préoccupait. Il lui semblait enfin comprendre pourquoi elle avait été si soulagée qu'il ne se soit pas arrêté hier en retournant à la Plantation. Se pourrait-il qu'elle soit fiancée à cet homme odieux ? Cela semblait tellement inconcevable ! Il était bien décidé aujourd'hui à le découvrir.
Une autre chose aussi le préoccupait : Jimmy. Le choc de sa rencontre avec Kim l'avait mit dans un état plutôt nerveux ! Le fait de devoir la revoir ce midi ne l'enchantait guère, mais Bosco l'avait mis au pied du mur.
Bosco, tu ne peux pas m'obliger à aller déjeuner avec vous !
C'est vrai, je ne peux pas, et pourtant tu vas venir !
Et pourquoi ça, dis-moi ?
Tout simplement parce qu'il y en a marre de te voir faire l'imbécile ! Tu as enfin l'occasion de te justifier auprès de Kim, eh bien saisit là ! Ca fait des mois que tu rumines sur ce qui s'est passé ! T'as fait une connerie, OK, mais assumes !
Tu peux parler ! Qui doit supporter ton sale caractère depuis quelques mois ? Et puis, je crois que tu as fait des conneries toi aussi d'ailleurs ! Alors ne te prends pas pour un redresseur de torts ! Ce qui s'est passé ne vous regarde en rien ! se défendit Jimmy.
C'est là que tu as tort ! répondit Carlos. Nous sommes inquiets pour toi ! Mais enfin, regardes ce que tu es devenu ! Tu pourras dire ou faire tout ce que tu voudras, mais depuis cette histoire, ça devient n'importe quoi ! Que tu le veuilles ou non, tu es toujours épris de Kim !
A cette dernière phrase, Jimmy se raidit. Même s'il ne voulait pas l'admettre devant ses amis, ils disaient la vérité. Et il craignait par dessus tout le déjeuner qui allait venir. Comment allait-elle réagir ? Des dizaines de questions tourbillonnaient dans sa tête le rendant encore plus nerveux.
Bosco voyait bien que son ami était tendu à l'extrème.
Jimmy, tu ne pourras pas te défiler plus longtemps ! Au plus vite vous aurez mis les choses au clair, au plus vite tu seras tranquille.
Et si ça ne se passe pas comme je le veux hein ! Qu'est ce que je vais devenir alors ! Dites-moi, vous qui semblaient tout savoir !
Mais arrête de t'en prendre à nous ! répliqua Carlos. Tout ce que je sais, c'est que si tu ne fais rien maintenant, tu le regretteras toute ta vie. Agis bon sang !
Jimmy dévisageait ses amis, complètement muet. Carlos était en colère, Bosco ne disait rien mais son regard suffisait à lui faire comprendre qu'il pensait comme Carlos. S'inclinant devant la supériorité de ses amis, il se passa la main sur le visage puis respira un bon coup.
OK ! Alors je suis prêt ! Allons-y !
Et les 3 hommes quittèrent l'hêtel sans un mot et prirent la direction de la plantation Mitchell. Carlos tenta de maitriser sa colère pendant le trajet, tandis que Jimmy et Bosco se sentaient de plus en plus nerveux à l'approche de la batisse.
A la plantation MitchellTandis que Swersky réglait les derniers détails avant l'arrivée de ses invités, à l'étage, la nervosité était à son comble. Chez Kim, outre son inquiétude pour Faith, la venue de Jimmy la paralysait de peur. Comment allat-il réagir ? Elle était si pleine d'espoir de pouvoir s'expliquer avec lui et en même tant, une angoisse sourde empoignait son cœur de crainte qu'il ne se passe rien.
Elle avait tout de même tenue à mettre tous les atouts de son coté et elle portait sa plus belle robe, d'un jaune pastel qui la mettait parfaitement en valeur. Elle avait choisi pour simple bijoux que la chaine en or léguée par sa mère, ainsi que le bracelet que lui avait offert Jimmy. Elle pensait qu'ainsi il comprendrait qu'elle était prête à lui pardonner.
Se regardant une dernière fois dans le miroir, elle ne put cependant s'empêcher de se tordre les mains d'angoisse avant de respirer un grand coup et de se diriger vers la chambre de Faith.
Faith était assise à sa coiffeuse, perdue dans ses pensées tandis que Sasha finissait de la coiffer. Elle n'avait pas réussi à dormir de la nuit, la visite d'Alex revenant sans cesse à son esprit. Bien qu'elle ait toujours eu un caractère fort et combatif, l'annonce du danger que sois-disant elle courrait la préoccupait. Elle avait du mal à admettre qu'elle commencait à avoir peur. De plus, la douleur de son bras s'était violemment rappellée à elle ce matin, lui faisant revivre l'accident de la veille et sa rencontre avec Bosco.
Bosco. Elle n'avait cesser de penser à lui toute la nuit. De son comportement machiste, mais aussi de sa douceur inattendue, et des émotions qu'elle avait ressentie lorsqu'ils s'étaient embrassés. Rien que le fait d'y repenser, et son cœur battait à la chamade. Malgré elle, elle mourrait d'impatience de le revoir. Inconsciemment peut être, elle avait revétue sa plus belle robe, d'un vert pâle qui s'harmonisait parfaitement à la couleur de ses yeux. C'était d'ailleurs une robe qu'elle ne mettait que très rarement, tellement elle y tenait. Pour simple bijoux, elle portait les boucles d'oreilles émeraude de sa mère. Sasha l'avait maquillée tout simplement, en s'appliquant à masquer au mieux les échymoses survenus lors de l'accident.
Lorsque Kim pénétra dans la chambre, elle fut aussitôt étonnée par la beauté de sa cousine. Même le visage et les bras abimés, le bras en écharpe, Faith dégageait une aura de beauté. Forte et fragile à la fois, Kim venait presque à envier Faith.
Faith, tu es vraiment magnifique !
Ne dis pas de bétise Kim ! dit-elle en riant. J'ai des bleus partout et un bras en écharpe, comment veux-tu que je sois magnifique comme tu dis ! Toi par contre, tu es superbe ! Je crois que Jimmy ne pourra pas résister !
Tu crois vraiment ? s'inquiéta Kim
Puisque je te le dis ! la rassura Faith. Comment tu te sens ?
Nerveuse, très nerveuse.
Tout ira bien, tu verras.
Et toi comment tu te sens ? demanda Kim
Moi ? Je me sens bien, pourquoi ?
Allons Faith, je sais que tu n'as pas dormi de la nuit à cause d'Alex, mais en plus Bosco arrive.
Je sais bien qu'il arrive, mais que veux-tu que je te dise ?
J'aimerais que tu te confies à moi de temps en temps, lui répondit Kim, déçue de voir Faith s'entéter à ne pas reconnaître les sentiments naissants qu'elle éprouvait. J'aimerai faire pour toi, ce que tu fais pour moi. Tu n'as pas besoin d'être toujours aussi forte tu sais !
Faith, émue de la sollicitude de sa cousine, s'approcha d'elle et lui prit la main dans un geste rassurant.
Mais je me confie à toi quand j'en ai besoin, et je te remercie d'être là pour moi. Tout comme je te remercie également Sasha, dit-elle en dévisageant son amie qui finissait de faire le lit.
A ces paroles, Sasha se redressa et s'avancant vers les deux femmes, elle posa sa main de manière à ce qu'elles soient toutes trois liées et gratifia Faith d'un sourire chaleureux.
C'est moi qui vous remercie Mademoiselle d'être ce que vous êtes.
Les trois femmes restèrent ainsi un moment, semblant se promettre silencieusement d'être toujours là l'une pour l'autre, quoiqu'il advienne. Le contact fut romput lorsqu'un coup fut frappé à la porte.
Mademoiselle Mitchell ? Votre père vous fait quérir ainsi que Mademoiselle Kim. Les invités viennent d'arriver.
Très bien, nous arrivons, merci Davis. Répondit Faith
Sasha fut la première à rompre le contact et se remit aussitôt au travail tandis que Faith et Kim se dévisagèrent une dernière fois avant de sortir de la chambre.
Dans le salonBosco et ses amis étaient arrivés 10 minutes plus tôt. La route s'était effectuée silencieusement entre les trois hommes, et désormais, ils ne pouvaient plus faire marche arrière. Swersky était venu les accueillir dès leur arrivée, accompagné de Doc Parker.
Bonjour Messieurs, comment allez-vous ? Mais que vous est-il arrivés ?
Bonjour Monsieur Mitchell. Ne vous inquiétez pas, juste un petit accident de parcours, le rassura Bosco en lui serrant la main.
Puis, se tournant vers Doc tandis que ses amis saluez Swersky
Bonjour Doc, comment allez-vous ?
Très bien, Monsieur Bosco. Mais et vous ? Quelqu'un vous a-t-il soigné ?
Touché par la sollicitude de Doc, Bosco le rassura d'un grand sourire.
Oui, ne vous inquiétez pas.
Messieurs, si vous voulez vous donnez la peine d'entrer, je vais envoyez Davis chercher Faith et Kim.
A ces prénoms, Jimmy et Bosco se raidirent imperceptiblement. Ils virent Davis se diriger vers l'escalier qui ornait le couloir pendant qu'ils se dirigeaient vers le grand salon.
J'espère que vous ne m'en voudrez pas, mais nous aurons un invité de plus à notre table. Il s'agit de mon plus cher et vieil ami qui est également notre conseiller de famille. Il ne devrait pas tarder à arriver.
Oh, mais il n'y a pas de problème Monsieur Mitchell.
Tant mieux alors. Et maintenant, racontez-moi. Que faites-vous dans la vie ?
Alors que les hommes discutaient, Faith et Kim arrivèrent dans le grand salon. Aussitôt, ils cessèrent leur conversation et se levèrent pour les accueillirent.
Ah, Mesdemoiselles ! Il ne manquait plus que vous ! s'exclama Swersky
Tandis qu'elles s'avançaient vers eux, Kim remarqua que Jimmy la fuyait du regard ce qui la blessât. Voyant la détresse dans les yeux de Kim, Carlos donna un coup de coude à Jimmy pour le faire réagir. Celui-ci leva aussitôt la tête et perdit son regard dans celui de Kim. La tristesse qu'il y découvrit lui broya le cœur et il se maudit de lui avoir fait du mal. Comme un automate, il la salua ainsi que Faith, sans pour autant la perdre de vue. Elle était absolument sublime. La dévisageant de haut en bas, il finit par remarquer qu'elle porter à son poignet le bracelet qu'il lui avait offert lorsqu'il lui avait dit qu'il l'aimait. L'interrogeant du regard avec un espoir fou, il la vit lui sourire. De son plus beau sourire. Alors il se dit que peut être, tout n'était pas perdu, et il se détendit.
De son côté, Bosco était subjugué. Dès qu'il avait aperçu Faith, il était resté sans voix. Décidement, jamais il n'avait rencontré de femme plus belle. Malgré ses blessures, elle était magnifique. Lorsque leurs regards s'accrochèrent, tous deux se sentirent attirés comme par un aimant. Alors que Faith s'approchait, Bosco sentit son cœur se mettre à battre de plus en plus vite. Et lorsqu'il lui fit le baise-main de rigueur, il la sentit trembler. Lorsqu'il se redressa et que leurs regards se croisèrent à nouveau, il ne put s'empêcher d'éprouver un sentiment de joie de la voir boulversée par ce simple geste. Un sourire quasi-imperceptible se dessina sur son visage ce qui fit rougir Faith. Aussitôt elle ragea contre elle-même de ne pouvoir controler ses émotions. Mais pour qui allait-il la prendre ?
Cet échange qu'ils pensaient discret n'échappa cependant pas à Doc.
Alors que la conversation suivait bon train, Davis annonça l'arrivé de Sully. Les hommes se levèrent aussitôt pour l'accueillir.
Bonjour Swersky, dit Sully en pénétrant dans le salon
Mon ami, bienvenu. Laissez moi vous présenter mes invités. Voici Monsieur Carlos Nieto, Monsieur James Doherty et Monsieur Maurice Boscorelli. Messieurs, voici John Sullivan.
Alors que Sully saluait un à un les hommes que Swesky présentait, l'annonce du nom de Bosco lui fit un choc. Il se figea alors qu'il serrait la main de Bosco.
John, mon ami, tout va bien ? s'inquiéta Swersky
Pardon ? Oui, oui, tout va bien, dit-il d'une voix tremblante. Monsieur Boscorelli, c'est ça ? demanda-t-il en dévisageant Bosco.
C'est exact.
Alors c'est à vous que je dois dire merci d'avoir sauvé la vie de Faith, que je considère comme ma fille.
Je vous en prie, c'était naturel, lui répondit Bosco.
Après les salutations, Swersky annonça qu'il était l'heure de passer à table. Tous se dirigèrent vers la salle à manger où ils prirent place. Swersky et Sully étaient chacun situé en bout de table. Face à face, comme un heureux hasard, se trouvèrent Faith et Bosco, puis Kim et Jimmy, et pour finir, Doc et Carlos.
Le repas se déroula dans une ambiance chaleureuse. Bosco et ses amis furent agréablement surpris par le déjeuner. Seul Sully semblait préoccupé. Durant presque tout le repas, il n'avait cessé de regarder discrètement Bosco.
Une fois le déjeuner terminé, tout le monde se retira dans le jardin pour profiter du beau temps. Tandis que Jimmy et Kim s'était séparé du groupe pour discuter, Carlos, Swersky, Sully et Doc parlaient autour d'un brandy. De leur coté, Faith souhaitant marcher un peu, Bosco s'était proposé pour l'accompagner.
Tous les deux marchaient tranquillement le long du fleuve qui était en contrebas de la plantation. Au début, aucun mot ne fut échangé. Puis Faith se lança :
Je voulais encore vous remercier de ce que vous avez fait
A quel propos ? demanda Bosco
De tout. Répondit Faith, sachant bien qu'il comprendrait
Ce fut un plaisir, lui souffla Bosco, près de l'oreille
Cette dernière phrase fit trembler Faith d'abord par son sous-entendu, mais surtout parce qu'il était si proche d'elle à cet instant qu'elle en fut troublée. Voyant qu'ils approchaient d'un banc, ils s'y installèrent en silence.
Je crois que Kim et Jimmy sont en train de s'expliquer, dit Bosco pour relancer la conversation.
Oui, je crois aussi. Et j'espère que ça s'arrangera pour eux. Je déteste voir ma cousine malheureuse !
A vrai dire, nous avons été surpris de savoir que Kim était votre cousine.
Elle est ma cousine, c'est vrai, mais je la considère comme ma sœur. Voyez-vous, ma mère s'apperlait Perrine et la mère de Kim s'appelait Hamaiah. Elles étaient sœurs jumelles et elles étaient très proches. Elles s'étaient fait la promese d'élever ensemble leurs enfants. Malheureusement, ma mère est morte en me mettant au monde. Alors tante Mya a tenue à me prendre sous son aile et elle est venue s'installer ici à la mort de son mari. Kim et moi avons grandies ensemble jusqu'à ce que tante Mya se remarie et reparte pour le nord. J'avais 18 ans et Kim en avait 14. Malgré la distance, nous sommes restées toutes les deux très proches. J'ai toujours ressenti le besoin de la protéger. C'est pourquoi, j'espère que votre ami va s'expliquer avec elle et ne la fera plus souffrir.
Bosco avait écouté Faith sans rien dire, ce qui n'était jamais arrivé jusqu'ici. Quand à Faith, elle n'arrivait pas à croire qu'elle venait de se livrer autant à un homme. Cela ne lui était jamais arrivé ! Mais il lui semblait qu'en sa présence, elle ne risquait rien et qu'elle pouvait tout lui dire.
Et vous, qui êtes-vous en dehors de l'homme qui me sauva la vie ?
Moi ? Juste un homme qui recherche une vérité. Lui dit-il mystérieusement
Comment ça ? demanda Faith intriguée
Alors que Bosco s'apprétait à se confier entièrement pour la première fois de sa vie, sentant qu'elle ne le jugerai pas, une visite inattendue vint gacher ce moment d'intimité.
Tiens, tiens, tiens ! Mais qui voyons-nous là !
Cette voix les fit se redresser tous deux.
Alors alors les tourteraux, on se promène ? Dit la voix d'un ton haineux
Qu'est ce que tu fou là, Yokas ! s'énerva Bosco
Et toi, morveux, de quel droit oses-tu toucher ma fiancée ?
A ce mot, Bosco ne put se retenir de lancer un regard interrogateur à Faith.
Nous ne sommes pas et ne serons jamais fiancés, Monsieur Yokas ! se défendit Faith
Ça c'est vous qui le dites Mademoiselle Mitchell !
Je vous rappelle que vous êtes sur une propriété privée. Veuillez avoir l'obligence de partir s'il vous plait ! lui lança Faith tout en tentant de maitriser la colère qui naissait en elle.
Vous avez entendu ? Veuillez partir maintenant ! la soutena Bosco.
Faith lui en fut reconnaissante en silence.
Regardez-moi ça ! Le héros qui vole au secours de la demoiselle en détresse ! Le chevalier sur son destrier hein ! Laissez-moi rire ! Et Cruz, qu'est ce qu'elle pense de tout ca, Boscorelli ? lança Fred hargneux alors qu'il s'éloignait.
Cette dernière phrase jetta un froid sur le couple. Tandis que Bosco pestait contre Fred tout en se tournant vers Faith, celle-ci reçu cette déclaration comme un coup de poignard en plein cœur. Bosco fréquentait Cruz ? Oh mon dieu, alors il ne vaut pas mieux que les autres hommes !
Ecoutez, je crois que … commença Bosco
Monsieur Boscorelli, je crois que malgré tout le mépris que je puisse éprouver pour Monsieur Yokas, il a au moins permit de mettre certaines choses au clair ! le coupa-t-elle
Oui, mais ce n'est pas…
S'il vous plait, je ne veux plus rien entendre ! le coupa-t-elle à nouveau en levant le bras. Il se fait tard, il vaudrait mieux que je rentre.
Laissez-moi au moins vous expliquer ! la supplia Bosco
A l'avenir, Monsieur Boscorelli, je ne souhaite plus vous voir. Je crois que vous êtes bien assez occupé avec Mademoiselle Cruz !
Et sans lui laisser le temps de répliquer, Faith lui tourna le dos et le quitta sans plus tarder. Alors qu'elle s'éloignait de lui, elle ne put retenir les larmes qui commençaient à couler sur son visage. Bosco lui, était fou de rage contre Yokas. Il venait de comprendre qu'il avait perdu Faith avant même le début de ce qui aurait pu être leur histoire. Et cette idée lui broya le cœur. Enervé et fou de douleur, il frappa du poing l'arbre qui se tenait près de lui et s'y cassa la main. Mais la douleur n'était rien en comparaison de la blessure de son cœur et il s'adossa à l'arbre et laissa les larmes couler.
