Disclaimer : comme d'habitude les personnages sont à la génialissime J K Rowling (sauf Kate, car il faut quand même rendre à César ce qui est à César ! Oui mais c'est moi qui ai créé Kate, pas César !) Chapitre riche en émotion !!!

Chapitre neuf: Le réveillon de Noël.

Kate choisi une jolie robe verte et peigna ses longs cheveux noirs. Elle était en avance et décida de lire un peu. Depuis une semaine la salle commune des Serpentards était vide et pour une fois elle pouvait y lire tranquillement. La cheminée répandait une douce chaleur. A huit heure vingt elle se rendit dans la Grande Salle. Il y avait deux tables où chaque sorcier qui était resté avait sa place attitrée, signalée par un morceau de parchemin volant au dessus de son assiette. La jeune fille s'approcha de sa table, Dumbledore et Mac Gonagall étaient déjà là.

- « Bonsoir Melle Rockwell », la salua Min' avec sourire et un petit clin d'œil.

- « Bonsoir », répondit Kate.

Puis, Emma entra. Elle portait une charmante robe rose qui la faisait ressembler encore plus à une poupée de porcelaine.

« Melle Swados », dit Dumbledore, « je suis heureux de vous voir. Les autres arriveront bientôt je suppose. »

A ces mots, les Serdaigles et la soeur de Ron entrèrent dans la pièce. Ils saluèrent les deux professeurs et s'assirent à leur table.

« Nous pourrions nous asseoir », suggera Dumbledore. « Alors, mesdemoiselles, comment trouvez vous le château ? »

« Heu, c'est fantastique », commença Kate, « tout est tellement... »

« Grand et merveilleux », termina Emma. « Et c'est un peu effrayant. »

« Vraiment ? » sourit le vieil homme. « Est-ce aussi votre opinion Melle Rockwell ? »

« Non, je suis plus âgée, je suis donc parfaitement à l'aise ici. »

« Assez à l'aise pour faire quelques blagues aux Gryffondors ? »

« Heu... »

« Bonsoir », dit une voix grave.

« Bonsoir professeur Snape », salua Min'.

« Bonsoir », dirent en cœur les deux filles.

« J'espère que je ne vous dérange pas. »

« Non, » répondit le directeur, « je parlait avec Melle Rockwell des différentes blagues récentes contre les Gryffondors. »

« Puis-je espérer que vous ne la suspectez pas ? »

« Evidement, » mentit affrontement Dumbledore qui, comme toute l'école, avait Kate et Drago en premier sur la liste des suspects et toujours sans aucune preuve.

« Tant mieux, » dit le maître de potions en s'asseyant.

« Bonsoir », dirent ensemble Madame Bibine et le professeur Chourave.

Les deux professeurs s'assirent et commencèrent à parler avec Mac Gonagall.

« Où est-ce que tu vis? » demanda la petite poupée en se tournant vers Kate.

« Chez mon père, à Londres, tout près du Chemin de Traverse. Et toi ? »

« A Plymouth, ça me manque. »

« Pourquoi n'es-tu pas chez tes parents ? »

« Ma mère, une sorcière, a fait un énorme trou dans le plafond de la maison. Et parce qu'on habite dans un quartier moldu on doit faire des réparations moldues. c'est déjà une chance que personne n'est vu quand elle a fait le trou. »

« Elle est maladroite ? »

« Oui, beaucoup. Et comment est ton père ? »

Kate vit alors Severus tourner légèrement la tête pour écouter.

« Il est sympa, » répondit simplement Kate.

« C'est tout ? »

« Non, évidement. Il n'est pas vraiment ...affectueux et c'est normal puisque je ne le connais que depuis quelques mois mais il sait m'écouter. »

« D'accord et c'est quoi son travail ? »

« Il. est...heu... »

« Potter! Weasley! » s'écria Snape à temps pour aider Kate. « Vous êtes en retard ! »

« Professeur Snape, » dit calmement Dumbledore. « Ces garçons sont en vacances et c'est le réveillon, ce n'est donc pas si important. Asseyez vous mes enfants. »

Le dîner commença et bientôt les langues se délièrent pour des discussions passionnantes. Les elfes de maison avaient préparé de délicieux plats que les convives mangeaient allègrement. Kate se trouvait assise entre Emma et son père, devant elle était assis Harry, entre Ron et le professeur Chourave. Dumbledore était installé en bout de table et pouvait voir tout les autres sorciers. Kate regretta de ne pas être assise près de Minerva mais au moins son père était près d'elle.

« Et alors », dit Dumbledore, « les deux gobelins s'approchèrent de moi et dirent « nous ne pouvons vous aider. Les gobelins sont des sprinters mais le soleil est rouge, beaucoup de sang a dû couler cette nuit. » »

Les neuf sorciers éclatèrent de rire.

« Ils étaient complètement saouls ! » expliqua le directeur entre deux rires.

« Albus », dit Minerva en reprenant son souffle, « c'est une magnifique histoire ! »

La discussion changea et les élèves préférèrent avoir leur propre sujet de conversation.

« J'adore cette histoire », dit Ron. « C'est vachement rare de rencontrer des gobelins bourrés. Ce poulet est délicieux. »

« Ce n'est pas du poulet », l'interrompit Snape. « C'est du dragon. »

« Quoi?! Les dragons ne sont pas utilisés pour être mangé. »

« En êtes vous sûr ? Leur chair est succulente, comme celle du poulet. »

Ron repoussa son assiette.

« T'inquiète pas, Ron, » dit Kate, « c'est juste du poulet. Selon l'article 25 de la Déclaration de Protection de Créatures Magiques les dragons ne peuvent être tués, sauf si l'animal menace des sorciers, ou utilisé pour aucun commerce. C'est seulement après leur mort que certains sorciers, employés par le Ministère de la Magie, récoltent les ingrédients magiques sur leur dépouille. »

« Je suis impressionnée Melle Rockwell », dit Snape.

« Au fait », dit Harry à son ami, « comment va ton frère ? »

« Charlie est vraiment très occupé et je ne le vois pas souvent. »

« Tu as d'autres frères et sœurs ? » demanda Kate.

« J'ai cinq frères et une sœur. »

« Cinq! » s'écria Emma. « Vous êtes sept enfants! J'ai juste une petite soeur et je trouve déjà que c'est assez! »

« Ca doit être super », dit Kate, « il y toujours quelqu'un pour jouer avec vous. »

« Tu es fille unique ? » demanda Harry et Kate acquiesça. « Moi aussi, j'ai un cousin avec qui j'ai toujours vécut mais ce n'est pas pareil, ce n'est pas vraiment ma famille. »

« Au moins j'ai eu ma mère. »

« Et ton père ? »

« Heu...il a quitté ma mère avant de savoir qu'elle était enceinte. »

« J'ai appris que tu vivais avec ton père. »

« Oui, ma mère est...morte l'été dernier, » répondit rapidement Kate en tentant vainement de cacher sa peine.

« Je suis désolé je... »

Le garçon s'arrêta, mal à l'aise, il ne savait que dire. Ron et Emma qui avaient quitté la discussion, riaient à côté d'eux.

« Kate, je ne t'ai pas remercié pour cet après midi. »

« Pour la blague ? »

« Non, merci d'avoir aidé Ron. »

« C'est rien, c'est vraiment un bon gardien. »

« Oui mais tu n'étais pas obligée. Tu n'est pas dans notre équipe, et en plus pas de notre maison. »

« Et je suis l'amie de Drago ! Ce n'est pas ma place ou mes relations qui me font, c'est seulement moi. Evidement je suis dans la meilleure maison et c'est pourquoi je me dois d'aider les élèves moins chanceux. »

« Te moque pas de moi ! »

« Désolée mais c'est pas la peine de me remercier. N'importe qui l'aurait aidé. »

« Pas n'importe qui."

Le dîner se prolongea tardivement dans la nuit et Kate s'amusait comme une folle avec Harry et ses professeurs. L'atmosphère était très relâchée, même Snape semblait moins sévère. Dumbledore racontait des tonnes d'histoires drôles et tout le monde riait de bon cœur. Bien longtemps après le dessert, Emma bailla.

« Vous avez raison Melle Swados », dit Dumbledore, « il est grand temps de rejoindre nos lits respectifs. »

« Bonne nuit, » dirent Madame Bibine et Severus en quittant immédiatement la salle.

« Kate », dit Harry, « si tu veux je peux te raccompagner. »

« Oh ! C'est gentil mais je dois moi-même raccompagner Emma, je suis désolée. »

« C'est rien. »

« Bonne nuit », dirent Ron et Harry.

« Bonne nuit », répondirent Emma et Kate ensemble.

Emma n'était pas rassurée de marcher dans les couloirs sombres mais la présence de Kate la rassurait. Elles ne rencontrèrent que Nick-Quasi-Sans-Tête qui leur souhaita un joyeux noël et une bonne nuit. Bientôt elles furent devant la salle commune de Poufsouffle.

« Tu ferais mieux d'aller au lit », dit Kate, « tu es épuisée. »

« Merci de m'avoir escorté. Surtout qu'Harry voulait te raccompagner. »

« Non, ce n'était pas important. Bonne nuit et joyeux noël. »

« Joyeux noël Kate. »

La jeune fille marcha lentement dans les sombres couloirs. Après le brouhaha de la fête elle était contente de retrouver le silence et l'obscurité. Seuls ses pas résonnaient sur le sol. Elle entra dans les cachots qui menaient à son dortoir.

«Kate? »

« Ah! Harry? Tu m'as fait peur. »

« Je suis désolée, je voulais te raccompagner. »

« Tu es obstiné », sourit Kate. « C'était une soirée intéressante. Je ne connaissais pas la passion de Dumbledore pour les téléphones portables. »

« C'est une passion bizarre mais Dumbledore est un homme bizarre. Brillant mais bizarre. »

Les deux adolescents étaient à présent devant la salle commune de Serpentard.

« Bon », dit Kate, « nous y sommes. »

« Kate, c'était une soirée super parce que tu y étais. »

« Je suis heureuse que tu y ai été aussi. Si tu veux nous pourrions passer la journée ensemble...avec Ron aussi. »

« C'est une bonne idée. Tu n'es pas comme les autres filles. »

« Aucune fille n'est comme les autres. »

La jeune fille savait où il voulait en venir. Harry la regardait intensément et était très proche d'elle. Il avança ses lèvres vers elle et soudain, il l'embrassa. Ses lèvres avaient un goût indéfinissable. Peut-être de la noisette. Kate aimait vraiment cette sensation particulière qui l'envahissait doucement mais Harry s'arrêta et s'éloigna d'un pas. Aucun ne parlait.

« Kate, je... »

« Non Harry », le coupa Kate. « C'est impossible. »

« Pourquoi?"

« Il y a Drago et... »

« Drago? Tu disais qu'il était comme ton frère ! »

« Effectivement et c'est pourquoi il va te tuer. Mais ce n'est pas l'unique raison je...je dois partir. »

« Kate...on doit parler. Je reconnais que j'ai peut-être été trop vite... »

Le jeune homme s'approcha encore une fois de Kate. Ses yeux verts étaient plongés dans ses yeux noirs. Elle était comme hypnotisée par ce regard. Leurs visages étaient très proches mais aucun n'osait faire encore une fois le premier pas.

« Mr Potter ! Melle Rockwell ! »

Les deux adolescents se retournèrent et aperçurent Snape dans l'obscurité.

« Mr Potter, pouvez-vous m'expliquer ce que fait un Gryffondor devant la salle commune de Serpentard ? »

« Heu... »

« Vous devriez être dans votre chambre, pas avec une fille ! C'est une sérieuse entorse au règlement ! Noël ne peut être une excuse pour vous laisser faire le voyou comme vous aimez tant le faire. Vingt points en moins pour votre maison ! »

« Monsieur », commença Kate, « je peux vous expliquer... »

« Je ne veux aucune explication ! Je vous accompagne jusqu'à votre chambre pour être sûr qu'aucun autre garçon n'enfreint le réglemente pour vous. Potter, vous pouvez partir. »

« Bien professeur, bonne nuit. »

Harry quitta Kate et Snape, il semblait terriblement peiné de la tournure des évènements. Quand ils n'entendirent plus ses pas ils entrèrent dans la salle commune.

« Je pensais que tu étais plus intelligente que ça », dit gravement Severus.

« Quoi ? »

« Kate, tu as choisi une voie, tu ne peux changer. Potter est ton ennemi. »

« Non, je l'apprécie beaucoup. »

« Tu es stupide ! Tu ne DOIS pas! »

Severus était maintenant vraiment en colère. Son visage, d'habitude si pale et froid était rouge du fait de ses fortes émotions. Kate commençait à avoir peur.

« Kate, tu as choisi Malefoy, pas Potter. Même si tu l'as fait pour de mauvaises raisons, même si Potter...t'attire... »

Cette pensée semblait être insupportable à son père.

« ...tu es en sécurité de Tu-Sais-Qui. Il n'attaquera pas un ami des Malefoy. »

« Mais... »

Severus prit les mains de Kate, soudain il avait l'air triste.

« Kate, j'ai promis à ta mère de te protéger. C'est pourquoi tu ne peux plus voir Potter. Ce n'est pas un ordre, juste un conseil. Mais si tu y réfléchis tu sauras quelle est la meilleure solution. Notre situation nécessite certains sacrifices. Je suis désolé si tu en souffres mais tu as choisi. »

« Je sais, j'ai choisi. Mais je comprends. Je veux te protéger comme tu veux me protéger. Je ne reverrais pas Harry. »