Disclaimer : les personnages sont tirés d'Harry Potter (pour ceux qui ne l'avait pas remarqué) or, je ne suis pas l'auteur d'Harry Potter donc, ils ne m'appartiennent pas (quel beau raisonnement !)
Chapitre onze : rats et araignées.
La semaine suivante ne fut pas très mouvementée pour Kate. Elle attendait tout simplement le retour de Drago et par là le retour aux choses normales. Elle ne revit plus Harry et croisait seulement quelques fois Ron qui accélérait le pas à son approche. Le réveillon de l'an se passa tranquillement et dans sa chambre pour la jeune fille. Severus lui avait fait porté quelques friandises mais elles avaient toutes un goût amer et cela n'était nullement la faute de ceux qui les avaient confectionnées.
Enfin, dimanche arriva. La neige dégelait au dehors comme si elle n'avait été là que pour ces quelques jours avec Harry et que maintenant que toute aventure était terminée à tout jamais elle s'en allait, déçue. Le Hogwarts Express qui ramenait Drago arriverait en gare dans l'après-midi et d'ici là elle avait tout le temps de ranger ses affaires de cours pour le lendemain qu'elle n'avait plus touché depuis près d'une semaine. Elle avait obtenue l'autorisation de se rendre en gare pour accueillir ses amis et une voiture, au sens sorcier du terme, viendrait la chercher devant l'école.
Elle avait mit sa belle cape qui lui avait été offerte par Minerva et tout les bijoux qu'elle avait reçus à Noël. En fait, le seul cadeau qu'elle n'emportait pas à la gare c'était son aigle. Il était capricieux et voulait tout le temps sortir mais il lui suffisait de siffler pour qu'il accourt au plus et s'empresse de livrer le courrier, il était indépendant mais serviable et c'est tout ce qui fallait à Kate. Elle arriva à l'heure dite sur le parvis de l'école, le soleil perçant faiblement à travers les nuages. La carriole arriva et elle y monta cependant, celle-ci ne démarra pas. Comme il n'y avait aucun chauffeur elle ne put demander ce qui ce passait, elle attendit donc. Si ça continuait comme ça elle serait en retard pour l'arrivée du train. C'est alors que surgit de l'école en trombe Ron et...Harry ! Ils entrèrent précipitamment dans la voiture qui démarra aussitôt.
« Une chance que nous l'ayons eu », dit Harry assit à côté de Kate et en face de Ron.
« Oui mais... »dit Ron en montrant Kate.
C'est alors qu'Harry vit la jeune fille, il s'éloigna immédiatement à l'autre bout de la banquette de cuir. Kate regardait au dehors comme si elle avait été seule. C'est dans un silence de mort qu'ils rejoignirent la gare de Pré-au-Lard. Kate descendit rapidement et gagna les quais d'où on entendait déjà le train siffler pour annoncer son arrivée. Le train s'immobilisa et Kate rechercha son ami dans la foule. Soudain, elle le vit, à quelques mètres d'elle. Elle courut à sa rencontre et le prit dans ses bras. Drago fut surprit d'un tel élan mais après tout il avait attendu ce moment pendant deux semaines interminables.
« Comment vas-tu ? » demanda t-il après qu'elle l'eu finalement lâché.
« Bien mais toi tu es...si pâle. »
« Ce n'est rien », dit-il d'un ton trop vite trahissant sa gêne, « c'est juste l'hiver. Tout c'est bien passé au château ? »
« Oui, c'était long mais il n'y a rien eu de particulier. »
Ce mensonge était dur à dire, bien sûr qu'il s'était passé quelque chose. Mais comment avouer pareille chose à Drago, lui qui n'avait déjà pas apprécié quand elle avait juste dansé avec Harry.
Kate salua Gregory, Crabbe et Pansy, d'une façon moins chaleureuse certes mais tout de même sincère et tout cinq prirent une diligence pour regagner le château.
Et les cours reprirent, semblables à ceux de l'année précédente qu'ils avaient enterrée. Les paris dans les cours de Snape recommencèrent mais Kate ne tricha plus vu que la chance lui souriait naturellement. Drago et Kate reformaient leur duo de « détesteurs » de Gryffondors et la jeune fille y mettait vraiment du sien, non pas qu'elle haïssait à présent cette maison, mais pour être sûre de l'appui de son compagnon. Evidement toutes ces blagues étaient amusantes mais souvent des élèves en pâtissaient. Ainsi les filles de gryffondors eurent droit aux rats tout droit sortis des greniers de l'école et les garçons furent un matin recouverts d'araignées velues trouvées par les deux compères dans un cachot passablement affreux. On ne retrouva jamais les coupables bien qu'il était évident qu'ils devaient être dans les classes supérieures tant il était difficile pour un novice de transporter une centaine de rats et d'araignées dans un dortoir « ennemi ». Et de plus qui montrait plus de haine ou de méprit envers les Gryffondors que les Serpentards et en particulier Kate et Drago ? Car la jeune fille prenait à présent grand soin, à l'image de Drago, de ne plus appeler un Gryffondor par son prénom. Elle n'avait jamais aimé cette pratique et c'est pourquoi elle appelait toujours Crabbe et Goyle par leurs prénoms mais elle se devait de parfaire sa couverture.
Kate observait parfois, discrètement Harry lorsqu'il passait dans un couloir ou travaillait à une table voisine à la bibliothèque mais jamais les deux adolescents ne se reparlèrent. Drago lui avait un jour posé la question.
« Pourquoi ne parles-tu plus à Potter ? »
« Il n'a tout simplement plus aucun intérêt », avait-elle vaguement répondu.
« Est-ce tout ? Tu es si distante, même avec Granger que tu semblais bien aimer. »
« Disons qu'elle était intellectuellement intéressante mais j'ai comprit que la seule personne que je voulais vraiment c'était toi. »
« Vraiment ? »
Et la discussion s'était arrêtée là, Drago étant trop flatté pour en demander plus. Les beaux jours revinrent, permettant aux élèves de retrouver les joies du plein air. Kate et Drago aimaient se promener dans le parc de l'école, parlant de leur avenir et de leurs futurs plans contre les Gryffondors.
Cet après-midi là, lendemain de victoire de Quidditch pour les Serpentards, les deux amis se baladaient le long de la forêt sans y entrer bien sûr. Ils aimaient cette lisière, comme la limite entre le bien et le mal, et s'y promenaient souvent.
« Et ton...père », dit doucement Kate sachant que ce sujet était sensible, « tu as des nouvelles ? »
« Il est toujours en cavale mais en sécurité, personne ne le retrouvera s'il ne le veut pas. En ce moment il...s'organise. »
« La guerre n'a pas vraiment commencé, n'est-ce pas ? »
« Ils se préparent. Mais je ne peux rien te dire de plus. »
« Je comprends, tu es en première ligne. »
« Tu y es aussi. »
« Comment ça ? » dit la jeune fille surprise, était-il au courant pour son père ?
« Me fréquenter te place en première ligne. »
Kate se rassura, évidement qu'il ne savait pas.
« Au fait », continua t-il, « ça te dirait de passer quelques temps chez moi cet été ? J'ai enfin convaincu mon père. »
« Super ! Mais je dois en parler à mon père, je ne suis pas sûre qu'il me laisse partir surtout en ces « temps particuliers ». »
« Tu ne me parles jamais de lui. »
« C'est parce que je ne le connais pas bien. »
« C'est un sorcier au moins ? »
« Bien sûr. »
« Et que fait-il ? »
« Il tient une ménagerie. »
Après noël elle avait essayé de trouvé un métier à un père qu'elle avait inventé pour répondre aux questions gênante et elle s'était dit que tenir une ménagerie était ce qui ressemblait le plus à la vérité et qui n'amenait pas trop de questions supplémentaires.
Le lendemain, après le cours de potions elle dit à Drago qu'elle avait quelques mots à dire au professeur au sujet du devoir et celui-ci s'éloigna pour l'attendre dehors.
« Professeur ? » dit la jeune fille.
« Oui Melle Rockwell, je peux vous aider ? »
« J'aimerais vous parler en privé. »
A ces mots Severus ferma la porte et s'assura par un sort mineur que personne n'écoutait leur conversation.
« Que se passe t-il ? »
« Drago m'a invité à passer une partie des vacances d'été chez lui. »
« Quoi ! Tu n'y penses pas ! »
« Si et c'est pour ça que je t'en parle en avance, pour que tu te fasses à cette idée. »
« Non mais tu imagines ? Si tu vois Lucius Malefoy ? Ou le seigneur des ténèbres ? »
« Je ne pense pas que Voldemort prendrait le risque d'aller au manoir Malefoy, là où tout le monde l'attend. »
« Bon, je vais y penser. »
« Merci, au revoir papa. »
« Au revoir. Ah ! Au fait, bravo pour les rats et les araignées. »
« Je ne vois pas de quoi tu parles », dit Kate en souriant.
