Bijour à touuuuuuuuuuuuuuus !

Alors je sais que j'avais dit que je ne traduirais plus de chapitre avant un petit temps car j'allais rattraper l'auteure, mais en fait le jour où j'ai poster le chap 4 elle a aussi poster un chap et le lendemain, pour remercier d'avoir reçu autant de reviews, elle en a reposter un ! Ce qui fait que j'ai 'le droit' de reposter !

Merci a tous pour vos reviews, ze vous adore !Pour une fois il n'y aura pas de réponses car j'ai pas trop le temps…de plus il n'y en a eu que deux au chap précédent…alors cette fois-ci zespère en avoir plus !(sinon pas de chapitre lol…mais non moi je suis pas comme ca…lol)

Bonne lecture !


Look, I know you hate me. That means the planets are aligned. So let's not mess with the universe. –Everwood

(Ecoute, je sais que tu me détestes. Cela veut dire que les planètes sont alignées. Ne nous laissons pas nous gâcher avec cet univers.)


Quand j'ai repris conscience, la plus grande paire d'yeux inquiets, de couleurs moka que je n'avais jamais vu m'a salué comme deux lanternes dans un ciel noirci. La propriétaire des yeux a reculé un peu en arrière et j'ai essayé de deviner à qui ils étaient. Mais ma vision était brouillée comme si un bus à deux étages venait de me rentrer dedans. Je me suis faiblement rappelé ce qui s'était passé alors que tout des images rapides clignotaient dans mon esprit.

La faible odeur d'une potion et d'un antiseptique inconnu s'est attardée dans l'air avec la voix de Madame Pomfresh. Ma main a saisit mon côté et j'ai découvert que je portais toujours ma robe de Quiddich et mes vêtements d'entraînement. Tout semblait si surréaliste, comme si j'errais dans un rêve brumeux dont je ne pouvais m'échapper.

« Où suis-je » J'ai demandé d'une voix rouée, espérant que quelqu'un était là.

J'ai lentement essayé de m'asseoir mais mon mal de tête s'est immédiatement doublé ; le pire que j'ai pu avoir de toute ma vie. Avec un gémissement fort désagréable, je suis retombé en arrière sur les draps frais du lit, me maudissant. J'ai paresseusement levé ma main jusqu'à mon front et j'ai été étonné de découvrir qu'une bande de gaz le couvrait.

Le propriétaire des beaux yeux bruns a claqué sa langue et a soupiré agressivement. Mes yeux ont balayé d'un air fatigué le secteur et se sont alors arrêté sur la personne. Son contour commençait à se former ; légèrement grande mais pourtant au moins 13cm (5pouces) plus petite que moi, avec des cheveux blonds retiré en une queue de cheval défaite, la robe de Quiddich de Gryffondor et un air à moitié menaçantà moitié souriant qui me semblait trop familier.

J'ai clignoté plusieurs fois des yeux et quand je les ai finalement ouverts, je regardais Alicia Spinnet. Et le plus étonnant de tout, elle était seule. Je n'ai pas pu résister à l'ironie de la situation. En dépit du fait que je m'étais probablement cassé quelques os, j'ai réellement ri.

De nouveau, les projets fous de Fred s'étaient réussis. Et de nouveau, j'avais été assez fou pour les suivre.

« Tu es à l'infirmerie, naturellement. » A-t-elle informé.

Avec beaucoup plus d'efforts qu'à l'accoutumé, je lui ai fait mon sourire 'marque déposée'. J'ai regardé autour de moi. Il y avait seulement une autre personne qui était là en fait, occupant Madame Pomfresh. Je me suis concentré sur Alicia, ignorant la douleur atroce entre mes tempes.

« Merci pour cette évidence. » J'ai légèrement taquiné.

Elle a rigolé et j'ai remarqué que ses yeux semblaient miroiter aussi de rire. Qui savait que quelqu'un qui vous déteste de chaque parcelle de son corps avait de si beaux yeux ? Mais attends une minute, qu'est-ce que je suis en train de dire…Ca doit sûrement être un énorme coup sur la tête que j'ai reçu.

« Et bien, tu m'as demandé où tu étais, alors je t'ai répondu. » A-t-elle observé.

Je n'ai pas hésité à sourire. Et elle non plus. Le rire dans ses yeux n'a pas cessé alors qu'une petite lumière s'allumait. J'ai commencé à me demander pourquoi nous ne pouvons tout les deux faire ça plus souvent…pourquoi nous devons être à la gorge de l'autre après avoir échangé de mots de civilité.

Mais d'un autre côté, je dois admettre que c'est plutôt amusant de la taquiner. Quand elle est gênée, elle commence à évaser ses narines. Quand elle est à l'étape d'une fureur totale, ses oreilles ont une adorable nuance de rouge brique. C'est tout à fait amusant de l'observer passé par ces étapes de colère.

Presque aussi amusant que la fois où Fred et allé derrière Dubois et a abaissé son pantalon (celui de Dubois) devant cette fille de qui il était fou depuis des années.

Voyant comment j'ai été momentanément assommé par un objet qui a le poids d'un bébé obèse, tu devrais comprendre que je suis évidemment désorienté. » J'ai plaisanté avec esprit.

Elle a roulé des yeux, laissant tombé ses bras à ses côtés.

« En parlant de ça, tu as frappé le sol vraiment fort. J'ai été étonné que tu ne te sois pas cassé tout les os de ton corps » A-t-elle admis.

J'ai décalé mon poids ans le lit, laissant mes yeux au niveaux de ses jambes et puis de nouveau à son visage.

« J'ai été blessé méchamment » J'ai demandé.

Madame P. était occupé avec un autre patient et je n'avais pas envie de supporte sa colère 'en la tracassant avec une question qui pouvait attendre un moment'. D'ailleurs, le but de ce plan n'était pas d'avoir une vie sociale avec Alicia ?

Le visage d'Alicia s'est envahit de regrets et de sympathie. Je me suis rapidement rappelé l'image de sa main tendue pour me sauver.

« Tu t'es frappé la tête et elle a commencé à saigner un peu, mais Madame Pomfresh a atout suite arrête ça. Tu as cassé ta jambe droite mais elle a également donné une potion pour cela. Il est sur ta table de chevet. »

Jai jeté un coup d'œil sur la table de chevet et j'ai vu un verre avec une boisson avec la couleur du fumier et qui paraissait profondément désagréable. J'ai grimacé et j'ai retourné mon attention vars Alicia, qui riait de mon expression de dégoût. Se pourrait-il que cet incident ait réellement permis à Alicia de me regarder comme un être humain et non plus comme la plus grande ordure de l'univers ?

« Elle a dit combien de temps je devrais rester ici » J'ai interrogé.

Alicia a fait quelques pas en avant, pour venir du côté droit du lit, ma tête la suivant.

« Hum…elle a dit jusqu'à ce soir. Mais elle a mentionné qui si tu voulais qu'elle guérisse correctement, tu devrais reposer cette jambe pendant une semaine. Je pense qu'elle va te donner des béquilles. » A-t-elle répondu.

J'ai gesticulé. Cela ne semblait pas trop mauvais. Je veux dire, je m'attendais à pire. Je n'avas aucune idée de ce qu'étaient des foutues béquilles, puisqu' je n'en avais jamais utilisé, mais j'avais une légère idée. Je devine que Madame P. peut vraiment faire des merveilles.

Alicia et moi avons été silencieux pendant un moment car je considérais la situation sous tous les angles et elle jetait un coup d'œil nerveux autour de la salle. J'étais curieux quand à pourquoi Alicia était la seule présente et qu'elle connaissait tellement mon état. C'était plutôt étrange, considérant le dédain mutuel que nous avons l'un pour l'autre.

« Je me demandais quelque chose. » J'ai mystérieusement commencé.

Elle a semblé légèrement paniqué mais l'a immédiatement caché.

« Oui »

J'ai haussé un sourcil, un sourire astucieux se peignant sur mes lèvres.

« Pourquoi es-tu la seule ici ? Je veux dire, sans vouloir t'offenser, mais tu es la dernière personne que je m'attendais retrouver à côté de mon lit. » J'ai fait remarqué.

Son visage est passé par toutes les nuances de rose et de rouge. Elle a remué ses mains, essayant de me faire un sourire qui ne trahirait pas trop ses émotions intérieures. C'était comme si quelqu'un lui avait demandé de garder un secret de la plus haute importance. Ou comme si elle ne savait pas nager et quand la poussait dans la partie la plus profonde de l'océan.

Ca lui a pris un moment pour répondre sans bafouiller.

« Tu as été assommé pendant deux heures. L'équipe entière est venue quand tu as été admis ici. Après environ une heure, Madame Pomfresh a dit que nous occupions trop son espace et que tu n'allais pas te réveiller avant un bon moment, donc tout le monde est partit sauf Fred et moi-même. Fred est partit environ dix minutes avant que tu ne te réveilles. » A-t-elle doucement informé.

Maintenant j'étais vraiment curieux. Elle était ici depuis deux heures. C'était vraiment époustouflant.

« Tu es resté ici pendant deux heures » J'ai demandé choqué.

Elle a baissé les yeux vers le plancher, soudainement frappé de timidité ; quelque chose que je n'avais jamais vu avant. Habituellement, l'Alicia que je connaissais était forte et franche, et pas effrayée de dire ce qu'elle pensait même si c'était stupide.

Elle avait confiance en elle et rien ne pouvait la secouer. Mais maintenant, c'était comme si elle était une petite fille, hésitant à dire ce qu'elle pensait de peur de causer une dispute. C'était étrange de voir son changement de personnalité tellement fort en quelques minutes.

« Ouais, je suppose que oui. » A-t-elle chuchoté.

Ces yeux de tueuse ont rencontré les miens et assez curieusement, j'ai sentit mon cœur manquer un battement. Nous étions silencieux, ni l'un ne l'autre ne voulant briser ce beau moment et que cet étrange et faible désir disparaisse. Ca m'a étonné encore plus de découvrir qu'Alicia était restée pendant tout le temps de mon inconscience. Je veux dire, tout ça se passait trop vite.

A un moment nous nous disputons sur le terrain de Quiddich et le suivant, je pense à combien ces yeux sont magnifiques. Ce sont les hormones, je te dit.

Putain d'hormones !

J'ai léché mes lèvres, qui semblaient curieusement gercées et sèches.

« Pourquoi » J'ai demandé, ma voix étant presque aussi tranquille que la sienne était tendue.

Elle a gesticulé, une main recoiffant ses cheveux qui étaient tombés de sa queue de cheval. Son visage était recouvert de saleté mais pour quelque raison, j'ai réalisé que ça n'enlevait rien à sa beauté. Comme je l'ai dit avant, je ne l'ai pas vraiment détestée en première année et j'ai toujours pensé qu'elle était jolie. J'ai juste mis cette pensée de côté. C'était comme si mon cerveau avait refait l'installation électrique pendant cet automne.

« Je ne sais pas. Je suppose…que je voulais juste m'assurer que tu allais bien. » A-t-elle répondu timidement.

Mes yeux se sont agrandis. Tout était vraiment trop…à donner la chair de poule. D'une certaine manière, j'étais un peu heureux qu'elle s'était inquiété. D'une autre manière, je voulais revenir en arrière et revenir à nos taquineries et plaisanteries habituelles. C'était la seule chose que nous savons comment faire. Si je décidais de continuer ceci…nous ferions un pas dans l'inconnu, c'està-dire parler. Et qui sait bon sang ce que ce serait. Mais elle me déteste depuis si longtemps et j'étais fatigué d'être toujours la raison de son animosité.

« Sérieusement » J'ai demandé, incrédule.

Elle a émit un gémissement frustré, en me regardant.

« Oui, c'est bon ! Je dois le répéter vingt fois » A-t-elle crié.

Ah, voici l'Alicia Spinnet que je connais.

J'ai ri sous cape.

« Heureux de savoir que les chose ne changeront jamais. » J'ai murmuré.

Elle a soupiré, passant son doigt sur la surface en bois de la table d'à côté et a alors fait une pause à côté de mon lità quelques centimètres d'où était mon bras.

« Ecoute, George…je» Elle s'est arrêtée, dévisageant mes yeux comme un cerf qui regarde des phares.

« Quoi »

Elle est rapidement revenu à elle et a violement secoué la tête.

« Ca ne fait rien. Ce n'est pas important. » A-t-elle rapidement rétorqué.

J'ai sourit ; me disant qu'elle dissimulait évidemment quelque chose.

« Bien. »

« Je vais retourner à la Salle Commune. J'ai une quantité monstrueuse de travail à faire. » A-t-elle informé, comme si elle cherchait une approbation.

Ce n'était pas un secret que Fred et moi ne nous inquiétions pas vraiment du travail scolaire. Et comme je l'ai dit avant, il ne faut pas être un génie pour savoir qu'Alicia est une fille étonnamment futée.

Ce qui est probablement une des raisons pour laquelle elle me déteste autant.

Je veux dire, Fred et moi mourons absolument d'envie d'ouvrir un magasin de farces après avoir reçu nos diplômes. Tu n'as pas vraiment besoin de l'Histoire de la Magie pour ça, non ? Naturellement, vu que je suis le jumeau le plus raisonnable, je fais des devoirs sensiblement meilleurs que Fred. J'obtiens de bons points et quand j'essaye réellement, je reçois de très bons résultats. Si seulement j'essayais plus souvent et je pourrais étonné Alicia.

En dépit de notre petite course de supériorité, j'ai eu l'étrange besoin de lui parler encore plus. C'était rare que nous disions deux mots sans que ça n'explose donc ceci fût totalement étranger. Mais je n'ai pas laissé son départ prochain me tracasser. Il y aurait sûrement d'autres occasions.

« Dit à tout le monde salut de ma part. » J'ai demandé.

Elle a fermement incliné la tête.

« Je le ferais. Maintenant…tu es sûr que tu es, tu sais, que tu vas bien » A-t-elle interrogé, hésitante.

Le sourire sur mon visage s'est agrandis et s'est transformé en un sourire astucieux mais pourtant maladroit. J'ai baissé la tête et sa main a avec précaution planée au-dessus de mon bras, comme si elle pesait mentalement le pour et le contre pour le poser là.

« Je suis choquée d'entendre qu'Alicia Spinnet s'inquiète réellement de mon bienêtre. » J'ai taquiné.

Elle a émit un gémissement d'ennui et a écarté sa main comme si elle s'était brûlée. J'ai laissé mes yeux s'accrocher aux siens, prêt à la provoquer au sujet de de sa récente action.

« Tu êtes impossible, George Weasley» A-t-elle déclaré avec irritation.

« Merci, mon amour. C'est ce qu'un joueur de Quiddich estropié aime entendre sur son lit de mort. » J'ai avoué avec sarcasme.

Elle l'a roulée des yeux.

« Oh la ferme. Tu n'es pas sur ton lit de mort. Voyant comme tu vas évidemment bien, je vais partir. » A-t-elle déclaré.

« Bien ! Mais rappelle-toi que les derniers mots que tu as dit à George Weasley étaient remplis de mépris et de méchanceté et qu'ils son la conséquence de son ultime expiration » J'ai raillé.

Elle a froissé son nez de dégoût et a vite tourné les talons. Quand elle est arrivée quelques lits plus loin, elle s'est retournée une fois de plus et m'a fait un sourire affecté en miroir au mien.

« Et George, essaye de ne plus avoir d'ennuis. Tu sais que Dubois attend ton retour dans le ciel dès que tu seras guéri. » A-t-elle fortement grondé.

J'ai feint d'être blessé et ai ouvert la bouche d'étonnement.

« Moi ? Avoir des ennuis ? Comment peux-tu suggéré une pensée aussi ignoble » J'ai proclamé avec indignation.

Elle a rigolé et a secoué la tête, puis est partie.

« Bonne nuit Weasley » A-t-elle crié.

J'ai fait singe de la main, quoiqu'elle me tournait le dos. Je ne pouvais pas détacher mes yeux d'elle, regardant fixement cette fille que j'avais seulement associé à de la haine totale, pendant ces cinq dernières années. C'était comme si j'avais été témoin pour la première fois du fait qu'elle était une étrangère pour moi. Quelque chose avait changé ce soir ; je pouvais le sentir.

Un certain mur en verre qui avait toujours été entre nous venait d'être cassé avec un marteau silencieux mais pourtant puissant. Se pourrait-il que ce plan ait mieux marché que je ne l'avais imaginé. Est-ce qu'il se pourrait que pour la première fois, Alicia ne m'ait pas regardé avec un regard haineux mais avec autre chose que je ne savais définir ?

Je l'ai observé marché et passé les portes, ses pieds faisant échos dans tous les couloirs isolés.