Petit mot de dernière minute :

YES ! le site remarche enfin ! ce qui veux dire que je peux enfin publier ce chap, moi ki était tte fière de l'avoir traduit, j'étais dans l'incapacité de vous le faire lire…une horreur lol

Aussi non, malgré le petit désastre de mon dernier OS, j'ai quand même encore la peche, ce qui n'était pas le cas quand j'ai écrit le mot d'intro (celui en dessous de celui-ci) l'autre jour et surtout que je viens à l'instant de découvrir de supers beaux OS écrits par ducky-doll, si vous vous débrouillez un peu en anglais n'hésitez pas à aller les lire, et si ce n'est pas le cas ne vous inquiétez pas, je vais les traduire vite fait !

Voila s'en est finit, et a la prochaine !


Et oui, je sais, je met de plus en plus de temps entre chaque chapitre, mais en quoi c'est ma faute si tout ce ligue contre moi ? Ecoutez la prière d'une pauvre âme contre qui tout s'acharne…

Bon oki, j'en fait un peu trop, on va dire que j'étais assez motivé d'avoir reçu autant de review pour 'WILAY', que je l'ai privilégié à cette fic-ci…mais c'est pas ma faute, je ne suis qu'une pauvre et faible ado…

C'est bon j'arrête, j'espère que ce chapitre vous consolera, bien que j'ai l'impression qui a de moins en moins de personnes qui apprécient cette histoire…

De plus, j'ai un petit ras le bol de cette traduction, j'ai plus vraiment envie de continuer et le pire c'est que cette vague de 'ras le bol' a presque atteint 'WILAY'…

Et de plus (et oui encore), j'ai reçu UNE review pour mon dernier one-shot, ce qui ne motive pas dut tout mais alors la pas du tout……mais bon c'est qui doit sûrement pas être super, ni compréhensible…

On passe aux reviews :

Bublegum712 : Hello toi ! T'es plus malade au moins ? Tu m'avais bien l'air arangé dans ta review en ttk…Moi c'est temps-ci c'est bof-bof, en fait avec comme on dit. Bon question reviews ca n'a pas bcp changer, je n'ai tjs pas une vingtaine de review par chap, mais bon je fait avec aussi ; )

Bon ze te fait plin plin de gros bzoux et te dit encore meric pr toutes tes reviews !

Choups : Rekikou toi ?mais quelles nouvelles à l'horizon ? Moi le moral est pas au beau fixe, donc je vais devoir te faire des excuse à l'avance, le texte aura necore sûrement plin plin plin de fautes, car j'suis pas trop attentive du coup, mais si jamais l'envie de prend de les enlever, ne te gene pas !

Grox kiss ma puce

La cop a merry:Alors comme ça, t'adore l'accent ecossais…hum moi j'ai une nette préférence pr le russe...arggggg je fantasme toute seule lol

Bon bye et fait gaffe je tai fait une RAR énorme pour WILAY, j'étais comme qui dirait assez motiver et je l'ai donc déjà écrite à lavance ! Bye

Phoque : Pitié ?oki la voilààààà lol

Sinon (peux pas m'empêcher de parler, que voulez-vous), je suis à la recherche de correspondant(e)s ! et oui j'adore écrire des chtites lettres…j'aime bien les émails, moi je préfère quand meme les lettres, donc si ca interresse qqun de correspondre avec moi, dite-le dans la review ou envoyez moi votre adresse pas mail (histoire que tt le monde ne la voit pas), bon voilà je crois que c'est tout…..

Et encore merci à vous d'avoir reviewé !


So let it be what it'll be

Don't make a fuss and get crazy over you and me

Here's what I'll do

I'll pay loose

It's just a little crush (crush)

Not like I faint every time we touch

It's just some little thing (crush)

Not like everything I do depends on you –Jennifer Paige


Ainsi, on pourrait dire que mon plan entier m'est retombé dessus, en considérant le fait que je suis réduit avec cet objet étranges que l'on appelle 'béquilles'. En fait, elles ne sont pas si difficiles à contrôler. Un singe pourrait le faire, si tu veux vraiment savoir. Ce sont deux morceaux de bois solides, avec un bord plus doux au dessus où tu peux poser tes aisselles.

Cela a enlevé beaucoup de pression dans mes jambes et ça a été une grande excuse pour flirter avec des filles. C'était le scénario du type 'Je suis blessé donc laisse-moi m'accrocher à toi, Florence Nightingale'. Elles voient que je suis une victime et elle m'attaque comme des abeilles. En un jour, il y a du avoir au moins quinze filles qui m'ont proposé de porter mes livres pour moi. Je suis en train de me demander si je ne devrais pas me casser une jambe ou deux de temps en temps.

Dubois, le Capitaine excessivement fanatique de Quiddich, m'a par conséquent forcé à assister à l'entraînement, en dépit du fait que je suis provisoirement estropié. Dans ses propres mots éloquents et charmants, il a proclamé, « Je m'en moque même si tu avais ton corps entier dans le plâtre, Weasley ! Tu te traîneras à chacun de nos entraînements, qu'il pleuve ou qu'il y ait du soleil ! »

Assez motivant, n'est-ce pas ?

Fred a pensé que ce serait assez amusant, et dans les vestiaires, avant chaque entraînement, il dédicace donc son dur travail d'équipe à son, 'Frère Handicapé'.

Je ne comprend vraiment pas comment le fait d'être handicapé peut ainsi amusé, mais je n'ai jamais dit que mon frère et moi étions exactement semblables. C'est en tout cas certain de dire qu'aucun des professeurs n'avait allégé la charge de travail, juste en raison de ses blessures. Dommage ? Vraiment.

Je suppose que le professeur Rogue a cru que je m'étais cassé la jambe exprès. D'une étrange manière, il a raison de le supposer ; bien que je ne lui donnerais jamais le bénéfice du doute, vieil imbécile.

Les choses entre Alicia et moi sont devenues encore plus tendues qu'avant, mais ce n'est pas ce dédain hostile et caustique que nous avions avant. C'était autre chose, quelque chose où je ne pouvais pas mettre le doigt dessus.

Ca dégouttait de la civilité maladroite que nous avons endurée la nuit dans l'infirmerie. Nous avons réduit nos querelles et taquineries et avons assez augmenté que quelques mots polis, mais tout ça sent le truquage ; quelque chose de forcé.

J'ai demandé conseil à Fred, mais il n'a franchement aucune idée. D'ailleurs, ce n'est probablement pas la meilleure idée d'aller demander à mon frère, de toutes les autres personnes, pour avoir des conseils utiles sur la façon de draguer une fille. Mais étonnamment, j'avais remarqué qu'Angelina commençait à se prendre de sympathie pour Fred.

Ils se taquinent toujours et discutent l'un avec l'autre comme chien et chat, mais l'attirance se développe certainement. Fred a saisit chaque occasion pour toucher Angelina et pourtant Angelina l'a déjà gifler avec force ; réaction que j'avais prévue.

Comme je l'ai dit, mon frère peut dégager l'illusion qu'il est aussi bête qu'un crayon, mais il a une méthode à sa folie.

Le troisième jour où j'ai été forcé de supporter des béquilles n'a rien eu d'ordinaire. Je me suis réveillé tard, j'ai mis un jeans quelconque et un chandail, j'ai à la hâte boutonné ma robe et j'ai descendus les escaliers, les béquilles en bois créant un bruit désagréable alors qu'elles frappaient chaque marches. Fred et Lee m'attendaient quand je me suis approché de la Salle Commune, déjà lavés et habillés.

« Ah, les Anglais arrivent ! Les Anglais arrivent ! Que quelqu'un aille avertir les troupes ! » A plaisanté Lee.

Fred a éclaté de rire et j'ai immédiatement levé mon majeur vers lui, mais j'ai du m'arrêter quand j'ai réalisé que les béquilles me tenaient en équilibre et que si je la lâchais, j'allais m'étaler sur le sol. Lee et Fred ont rit sous cape et nous nous sommes dirigés vers le Grande Salle.

Les filles étaient déjà là, assises sur une même rangée et sélectionnant leur nourriture comme des poules et bavardant au sujet de qui sait quoi. Dubois était assis à l'extrémité, à côté d'Alicia, écrivant des tactiques de Quiddich sur un bout de parchemin. Mais je suis arrivé à remarquer quelque chose d'alarmant. Toutes les je ne sais combien de secondes, il faisait une pause et regardait fixement Alicia d'une façon vraiment étrange, presque comme s'il avait le béguin pour elle.

Je dois vraiment être tombé plus durement sur le sol que je ne l'imaginais. Les mecs et moi avons marché jusqu'à la table. Lee a choisit un siège en face de Katie et Fred s'est assis à côté de Lee, en face d'Angelina. Ce qui me laissait le siège en face d'Alicia.

J'ai laissé les béquilles contre la table et je me suis senti soulagé. Fred avait déjà commencé à s'empiffrer d'une pile de crêpes, alors que Lee flirtait avec succès avec Katie et remplissait son plat vide.

« 'Jour les filles…et Dubois. » J'ai salué.

« Bonjour George. » A gaiement répondu Katie.

« Weasley. » A brusquement répondu Angelina.

Dubois a incliné la tête, ne prenant même pas la peine de regarder.

« Oh, George comment tu vas ? Tout vas bien ? » A sympathiquement demandé Alicia.

Angelina et Katie ont arrêté de parler et ont regardé fixement Alicia d'un air émerveillé. Lee a donné un coup de coude dans les côtes de Fred et a fait un petit sourire. Dubois a continué d'étudier fiévreusement ses jeux bien que je puisse dire que cela avait capté son attention. J'ai sourit d'un air affecté et puis que je l'ai remplacé par un vrai sourire.

« Je vais très bien. Enfin autant que pourrais l'être quelqu'un avec une jambe cassée. » J'ai répondu.

Elle a fait les gros yeux, ne pouvant cependant pas effacer son sourire. Elle est vraiment belle. C'est une honte que je n'ai pas les tripes de lui dire. Je peux me mettre devant un foutu cognard mais je ne peux même pas dire à une foutue fille que je la trouve attirante. Pathétique, vraiment. Je suis presque aussi mauvais que Ron. Et c'est vraiment un cas.

Le petit déjeuner est passé normalement, dans mes normes. Katie et Lee ont flirté, Fred a essayé de draguer Angelina mais s'est fait dégager et Dubois était tellement enfoncé dans ses affaires de Quiddich qu'il serait resté pour toujours à la table, si je ne l'avais pas frappé dans le dos avec une de mes béquilles.

Nous avons tous eu Potions, comme premier cours de la matinée excepté Katie et Olivier. Il est une année plus âgé que nous et Katie est une année plus jeune. Ainsi Lee à fait à Katie une étreinte d'au revoir et elle a marché avec Olivier dans la direction opposée.

Je boitillais sur place. Fred était devant, essayant encore une fois de gagner l'affection d'Angelina. Lee était à côté de moi mais quelques personnes impatientes ont sifflées à cause de ça, créant un espace entre nous deux.

Je dois l'admettre, c'est assez difficile de porter un énorme livre, un rouleau de parchemin, une bouteille d'encre et une plume en même temps, tout en tenant en équilibre sur des béquilles. Je comptais me faire approcher par une fille, mais personne ne m'avait encore offert ses services.

Ca l'était, jusqu'à ce qu'Alicia glisse à côté de moi. Je n'avais même pas remarqué qu'elle était resté derrière moi pendant tout ce temps. Je ne suis pas très attentif, tu sais. Mais la seconde chose dont je me souviens, c'est de quelqu'un saisissant toutes mes affaire hors de mes mains et que je n'avais aucune idée du coupable.

« Il semblerait que tu ais besoin d'aide. » A-t-elle observé, décalant les livres sous son bras.

« Ouais, merci beaucoup. » J'ai dit avec reconnaissance.

Mais ça a plutôt du ressembler à, « Yè, merch bo-co », étant donné que j'avais ma plume en bouche.

Hé, je n'ai pas huit bras, tu sais ! J'ai bien du trouver un endroit pour chaque chose.

Alicia a rigolé et a levé la main, enlevant soigneusement la plume de ma bouche. Ses doigts ont frôlé mes lèvres et j'ai senti une crampe subite dans mon estomac, mes yeux étaient incapables de se détacher des siens.

« Uh, merci. » J'ai répété avec difficulté.

Elle a avalé, regardant sa main pendant un moment, puis la laisser tomber à ses côtés comme si elle était concentrée sur mon visage. Tu vois ce que je veux dire ? Toute cette merde de politesse était vraiment dérangeante et …juste étrange. J'aurais préféré retourner aux jours où on se querellait et se combattaient, seulement parce que c'était la routine et où c'était normal que je ne pense pas à combien ses yeux étaient beaux et à combien j'avais vraiment apprécié son sourire.

« Aucun problème. » A-t-elle chuchoté.

Nous avons continué à marcher côté à côté, en silence. Nous avons atteint les cachots et avons pris nos sièges habituels. Je me suis assis avec Fred, Lee a tiré un tabouret vers nous. Alicia s'est mise a côté d'Angelina et elles se sont toutes les deux assises quelques rangées derrière nous.

« Qu'est-ce qui se passe avec toi et Leesh ? » A demandé Lee, m'étudiant d'un air confus.

J'ai gesticulé.

« Pour être honnête, j'en ai aucune idée. » J'ai admis.

Et c'était totalement vrai. Je n'avais aucune idée de comment j'allais me sortir de ce pétrin. La plan était de faire tomber Alicia amoureuse de moi et ensuite de bien rigoler en lui brisant le cœur. Mais comment est-ce que j'étais sensé réagir autour d'elle, quand je ressentais ces réactions mystérieuses qui étaient du genre à me donner l'envie d'être poète devant ses yeux et de le 'magnificence de son sourire' et tous des déchets dans ce genre ?

Ils devraient imprimer des brochures pour ce genre de vengeance. Peut-être que tout est loyal en amour et en guerre, mais personne n'a jamais dit qu'elles étaient les règles exactes. Je suppose que c'est pour ça que tout est loyal. Puisqu'il n'y a aucune règle ou loi à respecter.

Il a rigolé, avec Fred.

« Ho, tu peux rigoler tant que tu veux Fred. Mais il me semble que je n'ai aucun compliment à te faire, Angelina ne pensera même jamais à sortir avec toi. » J'ai tranquillement ricané.

Avant que Fred n'ait pu protester et Lee poser plus de questions, le professeur Rogue est entré dans la pièce, claquant la porte derrière lui.

« Tout d'abord, je vais vous rendre vos devoirs de la semaine dernière. Et je ne suis pas étonné de dire que vos tentatives pathétiques d'écriture ont seulement eu comme résultat d'être les plus horribles et toxiques morceaux de parchemins que je n'ai jamais lu de ma vie. » A-t-il froidement déclaré.

Tout le monde a gémit et il a rapidement marché jusqu'à son bureau, pour prendre la pile de parchemins étroitement roulés. J'ai fait les gros yeux à Rogue et ai espéré le meilleur. Il nous avait demandé de préparer un devoir sur les ingrédients et l'antidote d'une potion contre les morsures de loups-garous.

J'ai réellement fait un effort pour celui-ci et je m'attendais à avoir au moins 80. Les potions étaient assez faciles pour moi, vu que Fred et moi essayons toujours de nouvelles formules pour faire des farces. Le sujet de ce devoir n'était pas vraiment dur ; si on y réfléchissait un peu.

D'ailleurs, il est bien connu que Rogue déteste chacun et n'importe qui à Gryffondor. Il n'a jamais un mot gentil à dire sur nos travaux.

« La plus haute côte est de 95. La plus basse…et bien, je vous le laisse découvrir par vous-même. » A-t-il ricané d'un air jovial.

Rogue a distribué les premiers devoirs, qui ont été suivis de cris d'indignation et d'horreur.

« Merde, c'est le devoir où je pensais avoir juste la moitié. J'ai oublié le dernier paragraphe. Je suis partit me promener avec Katie et j'ai tout oublié à ce sujet. » A amèrement chuchoté Lee à Fred et moi.

Fred a ri sous cape.

« Oy, quand est-ce que tu arrêteras de déconner et que tu ira lui demande de façon claire ? N'importe qui avec deux yeux peut voir qu'elle t'aime. » A dit mon frère d'un air provoquant.

Lee a timidement sourit.

Vous voyez, malgré le fait qu'ils sortent ensemble, ce n'est que chose occasionnelle. Bien, cela aurait une chose occasionnelle si Lee ne draguait pas d'autres filles. Fred et moi savons tous les deux que Lee n'oserait pas sortir avec quelqu'un d'autre, quoiqu'il a mentit à Katie et a dit, « Que ce n'était pas encore quelque chose de sérieux. »

« Bientôt. Très bientôt. » A-t-il vaguement informé.

« Ah, Weasley, Weasley et Jordan. J'ai été déçu de votre devoir Jordan. Habituellement, je reçois un meilleur travail de vous que ce pathétique morceau de papier toilette. Weasley…J'ai déjà assez parlé au sujet de vos travaux et je ne vais pas faire l'effort de répéter. » A sifflé Rogue d'un ton acide.

A ça, il a jeté les trois rouleaux de parchemins sur notre table et s'est dirigé vers la rangée de ses prochaines victimes. Lee s'est renfrogné à cause de Rogue mais quand il a pris son devoir, il a semblé soulagé.

« Combien tu as obtenu ? » A demandé Fred, prenant son propre devoir.

J'ai atteint mon rouleau de parchemin à l'extrémité de la table et j'ai délié la corde qui les tenait ensemble.

« Etonnamment, j'ai eu septante-huit (soixante-dix-huit) ! Je pensais que j'allais échoué, vu la manière dont il ma parlé. » A fait remarqué Lee.

« Gah, foutu branleur. » A grogné Fred, ses yeux fixant les points marqué sur le dessus du papier.

« Mauvais points, mec ? » A doucement demandé Lee.

Fred a une fois de plus rapidement déroulé le parchemin, paraissant absolument frustré et déçu.

« J'ai eu soixante-cinq. Vous pouvez le croire ? » A-t-il hurlé d'une voix tendue.

Lee et moi avons échangé un regard. Fred n'a jamais vraiment travaillé pour avoir de beaux points. Et d'ailleurs, nous savons tous les trois que Fred n'avait pas mis beaucoup d'effort dans son devoir, ainsi nous n'avons aucune raison de le plaindre. Après un moment de silence, nous avons tous les trois commencé à rire.

« Ha, j'ai l'air de quoi ? Cela s'est bien passé. Dis, qu'est-ce que tu as obtenu George ? » A répliqué Fred, le ton de sa voix était clairement plus gaie qu'avant.

J'ai déroulé le parchemin et mes yeux se sont agrandis.

« Vous n'allez pas le croire, mais j'ai obtenu nonante (quatre-vingt-dix) ! » J'ai répondu avec beaucoup d'incrédulité.

J'ai dû cligner plusieurs fois des yeux, pour voir si mon esprit ne me jouait pas des tours. Mais les points demeuraient là, à l'encre rouge. C'était probablement l'un des événements les plus étonnants de ma vie ! Moi, George Weasley, avait eu une des meilleures notes de la classe !

« Par l'enfer, montre-moi ça ! » A ordonné Lee.

Je l'ai laissé me prendre le parchemin des mains. Fred et Lee l'ont étudié avec un grand intérêt et crainte, ensuite Lee l'a reposé sur le bureau.

« Et bien, que je sois maudis. Qui aurait deviné… » A commencé Fred, laissant échapper un sifflement.

Honnêtement, j'étais choqué moi-même. Rogue a continué de se plaindre d'avantage sur le fait que nous ne devrions pas nous attendre à de grands succès à l'avenir, en raison de notre incompétence à même égaliser un devoir écrit par un premier année. Mais j'étais trop assommé pour prendre la peine de lui prêter attention.

Quand le cours s'est finit, Fred a pourchassé Angelina et Lee m'a attendu le temps que je recueille mes affaires. Il était sur le point de porter certains de mes livres et affaires, quand Alicia est soudainement apparue à mon côté, me regardant fixement avec ce regard mêlant l'hésitation et une énergie que je n'avais jamais vue.

« Je m'en occupe, Lee. » A-t-elle simplement dit.

Lee a haussé un sourcil, me questionnant du regard et je lui ai fait signe que ca irait.

« Je te rattraperais plus tard, mec. »

Lee a gesticulé, a déposé mes affaires, a dit au revoir et est ensuite sortit de la classe. A ce moment là, nous étions les deux seuls dans la salle de classe, sans compter Rogue. Silencieusement, Alicia a pris mon parchemin, plume, bouteille d'encre et livre de Potions et a attendu que je me stabilise sur mes béquilles. Nous venions juste de passer la porte, quand j'ai dit la première chose qui me passait par l'esprit.

« Qu'est-ce que tu veux ? » J'ai curieusement demandé.

Elle m'a regardé, effrayée.

« Qu'est-ce qui te fait penser ça ? » A-t-elle demandé, inquiète.

J'ai ri sous cape.

« C'est du genre assez rare que tu me suives et que tu m'aides, non ? » J'ai fait remarqué.

Sa bouche s'est courbée en un sourire malicieux.

« Tu es trop rapide pour moi. En fait, j'ai une faveur à te demander. » A-t-elle lentement informé.

J'étais vraiment intéressé maintenant. Peut-être que la méthode 'je sui blessé alors ayez pitié de moi' marchait d'avantage que je ne l'avais espéré.

« C'est quoi ? »

Elle a fait une pause, ses yeux ont balayé le sol et puis se sont de nouveau concentré sur moi. Elle a mordu sa lèvre, craintive de poser se question ; l'embarras était clairement évident sur son visage tout autant que sa peau couleur crème avait désormais la couleur d'une crème glacée à la fraise.

« Je…J'ai entendu que tu avais eu nonante/quatre-vingt-dix à ton devoir en Potions. Et…bien, voyant comment récemment, je n'ai pas réussit mes devoirs, je me demandais si tu pouvais…tu sais, m'aider ? »

Elle paraissait tellement vulnérable…tellement incertaine…tellement mal assurée…tellement différente de la personne rayonnante et pleine de confiance et de force qui est souvent utilisée pour me taquiner. Est-ce que je commençais à tomber amoureux d'elle ? Je n'en avais aucune idée.

Si on me le demandait, je le nierais complètement. J'aurais fait une expression de dégoût, aurait tiré la langue et aurait proclamé qu'Alicia Spinnet n'était même pas une connaissance et était plus comme mon ennemie mortelle.

Mais au fond de nous, nous savons tous les deux que depuis cette nuit à l'infirmerie, quelque chose avait changés en nous. Quelque chose qui nous rapprochait l'un près de l'autre mais nous voulions tous les deux partit loin dans l'autre direction. Il y avait juste quelque chose qui avait étincelé entre nous et auquel ni l'un ni l'autre ne pouvions échapper.

Je n'ai pas pu l'expliquer et je ne peux pas l'expliquer maintenant non plus.

Tout ce que je sais, c'est que j'ai répondu avec un simple, « Sûr », et que je ne pouvais pas prévoir le fiasco dans lequel je me lançais volontairement.

Alors que le mot a quitté mes lèvres, elle m'a largement sourit et je me suis sentit presque livré à la tentation de lui tenir la main…mais j'ai laissé ce moment passer. Nous avons continué à marcher dans un silence maladroit mais pourtant plaisant, le bruit de nos pas retentait dans le couloir à peine peuplé.


Et voilà c'est finit, j'espère que ça vous a plut, de plus le chapitre était plus long que d'habitude !

Merci d'avoir lu et hésitez pas à reviewé.