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Remplacer les " par un trait 8


Chapitre 4

Il pleuvait ce matin-là sur la région de Londres. Harry pensa que le temps reflétait bien son état d'esprit. Il n'était pas heureux de reprendre le Hogwarts Exprès. Pour la première fois depuis sa première année, la perspective de retourner à Hogwarts le laissait froid. Il faut dire qu'avant, il avait un mage noir psychotique et une 'famille' tout aussi dérangée sur les talons. Pour la première fois cet été il avait pu se sentir libre et réellement 'aimé'. Il aimait énormément Remus, le loup-garou lui avait appris des tas de farces de Maraudeurs afin de finir sa scolarité en beauté. Une voix forte le sortit de ses pensées.

« Hé Harry ! »

« Salut Ron, comment ça va ? »

« Très bien ! Tu as l'air en pleine forme ! Remus c'est vachement bien occupé de toi ! »

« Ouais ! On s'est drôlement amusé cet été ! »

« Je suis content pour toi ! »

« Merci ! Et Hermione, où est-elle ? »

« Là-bas, avec mes parents. Où est Remus ? »

« C'est la rentrée scolaire Ron ! »

« Ah ! Oui, c'est vrai qu'il est prof ! »

Harry et Ron se rendirent près des Weasley-Granger et le joyeux groupe monta sur le train 15 minutes avant son départ. Ils trouvèrent un compartiment libre et furent rejoints plus tard par Neville, Ginny et Luna, qui revenait de Suède. A 13 heures, Hermione (qui était Préfète-en-Chef cette année) ainsi que Ron et Ginny (qui étaient préfets de Gryffindor) se rendirent dans le premier compartiment pour la réunion des Préfets.

« Comment se sont passées tes vacances Harry ? »

« Très bien, j'étais avec Remus et vous deux ? »

« Pour moi, tout est allé très bien ! Je suis allé avec grand-mère en France. »

« Moi comme vous le savez, j'ai été en Suède afin de me familiariser avec la magie scandinave. »

Ils discutèrent encore puis jouèrent au Pictionary, version sorcier. Les dessins étaient fait du bout de baguette. Ils arrivèrent bientôt à Pré-Au-Lard où Hagrid les salua puis prirent place à la table des Gryffindor. Comme chaque année, le repas fut excellent et les première-année très petits. L'ambiance dans la tour fût bon-enfant et vers 23 heures, tout le monde monta se coucher. Harry ferma les rideaux et jeta plusieurs sortilèges afin de ne pas déranger ses camarades de chambre. Il faisait encore des cauchemars sur la Bataille finale mais, avec le temps tout irait en s'arrangeant. Il posa sa baguette sous son oreiller et ferma les yeux. Dix minutes plus tard, il était endormi.

Harry était dans un bois. C'était la fin du printemps. La journée était agréable mais il ne faisait pas trop chaud. Harry courait, ses joues étaient en feu, ses cheveux collaient à son front. Quelqu'un l'agrippa par derrière et ils roulèrent tous les deux au sol. Harry essaya de s'échapper mais l'autre le retint fermement.

« Je t'ai eu ! » Dit une voix douce.

« Ce n'est pas juste ! Tu as triché ! » L'homme rit doucement.

« Tu aurais pu utiliser ton animagus, tu sais. » Harry se maudit de ne pas y avoir pensé. Il sentit quelque chose d'humide et de chaud dans son cou. Les lèvres de son amour parcouraient son cou lentement, envoyant des petits frissons et le faisant gémir doucement. Harry sentit les lèvres de son amour capturer les siennes dans un baiser doux mais passionné, qui se transforma vite quand il sentit une langue quémandant l'entrée (entrée qui lui fût accordé sans deuxième pensée). Les mains d'Harry déboutonnèrent la chemise de son amant et l'envoyèrent valser à une distance raisonnable. L'amant, lui, prit son temps, embrassant chaque parcelle de peau découverte par l'enlèvement d'un bouton. Harry gémit quand il sentit une langue taquine jouer avec ses tétons. Ses mains se cramponnèrent à la chevelure de son amant. Quand la chemise fut totalement déboutonnée, Harry sentit les mains douces de son amant le relever. Ils étaient à genoux tous les deux, l'un face à l'autre, s'embrassant à en perdre haleine, les mains parcourant avidement le corps de l'autre. Harry sentit son cœur battre la chamade et, n'y tenant plus, s'approcha de son aimé le plus possible et commença à se déhancher afin qu'il accélère la cadence. Un grognement sourd lui répondit et il se sentit soulever de terre puis appuyée contre un arbre. Ils continuèrent leur mouvement de bassin, ce qui les excita au plus haut point même à travers leur pantalon. Harry ne cessa de balbutier des 's'il te plaît' et une main vint défaire les boutons de son jean puis s'introduisit dedans. Il reposa ses pieds sur le sol et son amant commença à descendre doucement le jean et à embrasser partout où il le pouvait. Puis il remonta et embrassa la virilité d'Harry à travers le boxer. Harry se plaignit de la torture, ce qui ne fit que rire doucement son amant, qui, magnanime, ôta le dernier rempart de tissu. Harry était frustré mais ne le serait plus pour très longtemps car une langue mutine commença à parcourir la virilité tendue du Survivant. Voulant le faire languir encore un peu, il s'appliqua à embrasser les contours de la zone 'critique' puis le prit en bouche et commença toute une série de va-et-vient qui amenèrent le Survivant à se demander si l'Enfer et le Paradis s'étaient finalement réuni. Au moment de la jouissance, Harry baissa la tête pour regarder son amant mais ne put qu'apercevoir un flash doré avant de se réveiller.

Harry se réveilla en sueur et 'collant'. Il regarda sa montre et vit qu'il n'était que 6h30. Il se leva et alla prendre une douche. Il réfléchit à son rêve et se dit que, peut-être, Remus avait raison et qu'il fallait commencer à chercher du côté des garçons. Sur le coup, aucun ne l'attirait mais il se dit qu'il aurait du temps pour y réfléchir. Il fronça les sourcils en pensant qu'il avait raté quelque chose d'important dans son rêve mais le mit de côté pour plus tard. Une fois habillé, il descendit à la salle commune et lu un livre en attendant ses camarades. La première semaine passa rapidement, Harry avait écrit à Remus à propos de son rêve et espérait une aide quelconque. Quand il reçut la lettre le dimanche matin, Remus était, encore, en pyjama (du moins si on peut appeler un boxer un pyjama) et commença à la lire.

« Coucou Moony !

Comment vas-tu ? Pour moi, tout se passe bien, cette première semaine a été assez agréable et il est étonnant de voir comment l'ambiance à changer en quelques mois. Cependant, certaines choses ne changent jamais. Le professeur Snape est toujours un bâtard graisseux, Malfoy toujours une petite fouine énervante et Dumbledore a toujours son damné scintillement dans l'œil. Surtout quand il me regarde et ça me fait peur !

Le jour de la rentrée j'ai eu un rêve assez… impair… et je pensais à ce que tu m'as dit et je crois que tu as raison en disant qu'il faudrait que je commence à chercher du côté des garçons. Pour pas que tu crois que je mets la charrue avant les bœufs, je vais te raconter mon rêve. J'étais dans une forêt, en train de courir, et le type de mon rêve (tu sais, je te l'ai dit) m'a rattrapé et on a commencé à rouler sur le sol. Et puis on s'est embrassé et je t'assure Moony que je pouvais sentir son parfum comme dans la réalité. Ensuite, nous nous sommes enlevés nos chemises. Enfin, je pense que je l'ai plutôt déchirée et jeté au loin tandis qu'il me torturait en enlevant les boutons tout doucement et à embrasser chaque parcelle de peau mise à nu. Ensuite j'ai commencé à frotter mon bassin contre le sien, malgré les jeans et il m'a bloqué contre un arbre et a commencé à enlever mon jean, puis mon boxer. Ensuite bien, il m'a hum… enfin tu vois, avec sa bouche et il était si chaud et humide et je sais que je ne devrais pas t'écrire ça mais j'ai besoin de ton aide pour m'aider à organiser mes pensées. Au moment de jouir, je me suis réveillé et puis voilà. Je dois sûrement t'embêter avec mes petits problèmes mais je ne vois personne d'autres à qui me confier.

J'espère que pour toi la rentrée c'est bien passé et que les gosses ne t'ont pas donné trop de problème. J'attends impatiemment ta lettre (tu n'es pas obligé de répondre à la partie sexuelle de cette lettre) et te dit à bientôt.

Avec amour,

Harry. »

Plus Remus avançait dans la lecture de sa lettre, plus il devenait étroit dans son boxer.

« Dieu Harry, tu ne devras pas écrire ce genre de chose. » Il monta prendre une douche très froide mais ça n'eut pratiquement aucun effet. Il fallait donc qu'il se soulage mais pendant tout le temps où il avait les yeux fermés, il ne vit que deux yeux émeraude et des cheveux sauvages couleur corbeau. Il cria le nom d'Harry puis laissa l'eau couler afin de réfléchir. Il était maintenant clair pour lui qu'il aimait Harry. Cette semaine sans lui était horrible. Il était tout seul quand il partait travailler et il était tout seul quand il rentrait le soir. Les plats d'Harry lui manquaient, les massages d'Harry lui manquaient, la présence d'Harry lui manquait. Il se décida à sortir et à écrire une réponse pour son amour. Il eut un sourire diabolique quand il réfléchit à ce qu'il allait dire. Pendant ce temps, Harry volait au-dessus du terrain de Quidditch. Entre les devoirs niveau NEWT, le Groupe d'Entraide et les fans hystériques, il n'avait pas eu une minute à lui. Il avait espéré que Remus ne serait pas trop gêné de sa lettre. La dernière chose qu'il voulait c'était embêter le loup-garou. Il faudrait qu'il lui écrive s'il voulait passer ses pleines lunes ici. Il était sûr que cela n'embêterait pas Dumbledore et au moins Remus ne serait pas tout seul. Il ne voulait pas que Remus soit seul alors qu'il était là. Harry se souvenait de la dernière pleine lune et quand il s'était réveillé dans les bras de Remus qui était nu comme un ver. Il avait pu sentir la chaleur montée et s'était demandé ce qu'il ressentait pour le lycanthrope. Sûr, il l'aimait mais il ne savait pas comment. Remus était gentil, drôle, spirituel, doux, aimant. Il était sûr qu'il ferait un père formidable, obligeant ses enfants à travailler dur mais sans les pousser trop afin de ne pas les dégoûter ou les stresser inutilement. Il ne pouvait nier non plus qu'il était beau et qu'il adorait ses yeux. Harry était sûr qu'il pouvait passer sa vie entière à regarder les yeux dorés de Remus. Il descendit de son balai et alla prendre une douche dans les vestiaires de Gryffindor. Quand il sortit, il fût surpris de voir Justin Finch-Fletchley.

« Hé Justin ! Qu'est-ce qui t'amène ? » Le Hufflepuff sourit mais le rouge à ses joues montrait son embarras.

« Hum, voilà, le dernier week-end de septembre, c'est la sortie à Pré-Au-Lard et je me demandais si tu voulais qu'on y aille tous les deux. Comme une sorte de rendez-vous si tu veux ? »

« Justin, c'est très gentil à toi et je suis très flatté, tu es assez mignon mais je ne suis pas totalement sûr encore de mon orientation. Nous pouvons y aller en tant qu'amis et voir ce qui se passe. Si tu veux bien. »

« Oh, ouais ! D'accord ! Je m'attendais à essuyer un refus donc je suis content qu'on sorte, au moins en tant qu'amis. On pourra discuter de ce qu'on fera quelques jours avant la sortie, ça te va ? »

« C'est OK pour moi, il n'y a pas de problème. Maintenant, j'aimerais me changer, si tu n'y vois pas d'inconvénients. » Justin rougit jusqu'aux oreilles et sortit. Juste avant de fermer la porte, il appela.

« Hé Harry ? »

« Oui ? »

« C'est vrai que je suis mignon ? »

« Justin ! Oui alors maintenant ouste ! » Il accompagna ses paroles d'un lancé de serviette en direction du Hufflepuff qui partit en rigolant. Harry secoua sa tête en signe d'incrédulité et sourit. Il s'habilla en vitesse et se rendit au château où un devoir de Potions l'attendait. Il grimaça et fit son chemin jusqu'à la tour des Gryffindor.