Titre : Harry Potter et la nouvelle voisine

Auteur : Vega1

Traduction : Hermimi

Disclamer... Est-ce qu'on doit vraiment le dire que tout appartient à JKR???


Partie 1 : Jour de déménagement.

S'il y avait une chose que Vernon Dursley, du numéro 4 Privet Drive détestait plus que son bon à rien, sournois et stupide neveu, c'était le bruit.

LE BRUIT.

Cet horrible rat blanc avec des ailes que le garçon avait comme animal de compagnie n'arrêtait jamais d'en faire de toutes sorte lorsqu'on l'enfermait dans sa cage pour la nuit. Ou encore l'autre qui se promenait au travers de la maison et accusait son fils préféré de tout ce bruit qu'il causait et ainsi que pour les planches du parquet qu'il avait brisé. Il brisait la vaisselle et criait comme un damné lorsqu'il se coupait et ne cessait de grommeler lorsqu'il devait tondre le gazon.

Encore pire, il y avait les murmures et les pleurs venant de la chambre du garçon durant la nuit, clamant certains nome et criant des choses ridicules comme : « Non, S'il vous plait! Ne tuez pas Cédric! » ou « Sirius, où es-tu? » ou encore « AvadakedavraVoldemort! » (Peu importe ce que avadakedavravoldemort voulait dire... Peut-être étais-ce quelque chose en lien avec le Quidditch que Vernon avait entrevu dans un des magazines que Harry lisait, tout juste avant de les brûler)

Mais aussi ennuyant que ces bruits pouvaient être, il n'y avait aucun bruit qui pouvait être aussi pire que celui d'un ... camion de déménagement.

Rien comme le crissement des pneus et le sifflement des freins, rien comme le bip bip que le camion émettait lorsqu'il reculait et rien comme l'horrible que le son de cette musique américaine qui venait de la cabine d'où une jeune femme en jeans, qui s'empressait d'enfiler un manteau, venait de descendre ne pouvait être pire.

Le Numéro 3, Privet Drive, était vide depuis plus de trois mois et sa chère Pétunia attendait désespérément que de nouveaux occupants viennent s'y installer. C'était la maison ou la fenêtre du salon offrait la meilleure vue et s'il n'y avait personne à espionner, il n'y avait aucune raison pour que la maison reste là, détruisant la vue magnifique qu'elle aurait sur la cour arrière du Numéro 3, Magnolia Crescent.

Pétunia était tellement heureuse qu'elle s'était mise à faire des biscuits, malgré le régime de Dudley, lorsqu'elle eut entendu le son du camion. Même le ciel gris ou encore si le monde extérieur était victime d'une inondation subite, son humeur serait restée la même.

Son neveu rentra à la course dans la maison, immédiatement après que la pluie ait commencé et tenta de filer dans sa chambre avant de se faire prendre à ne pas avoir terminer son travail. Vernon dut lui dire que le travail forgeait le caractère et d'arrêter d'agir comme une fillette. Ce garçon était d'une réelle inutilité pour personne. Aussi loin que Vernon puisse l'imaginer, tout ce qui faisait à cette école c'était de s'asseoir durant toute la journée et d'agiter un bout de bois en murmurant des mots étranges comme « Avadakedavravoldemort ».

Il n'était même pas dans l'équipe de football de son école, tant il était squelettique. (NdT : Pauvre Vernon qui ne sait pas que les sorciers savent pas ce qu'est le football... enfin pour certains d'entre eux.)

D'un autre côté, Dudley avait écrit à la maison pour dire qu'il était le capitaine du club d'échec (NdT : Ah! Oui??) et de celui de lutte (Son neveu ajouta soudainement que Dudley avait probablement gagné juste parce qu'il était capable de s'asseoir sur un adversaire qui l'aurait menacé de passer une journée sans manger. ) Honnêtement! Ils ne leurs enseignent pas les bonnes manières à cette école de dégénérés?

Vernon mâcha le bout de sa moustache, pensant, tout en sentant l'odeur des biscuits qui étaient entrain de cuir tout en jetant un coup d'œil de l'autre côté des rideaux. La pluie ne semblait pas vouloir s'arrêter et semblait effrayer que le terrain de golf ne serait pas sec pour son départ de 10h avec le directeur d'une compagnie de mauvaises perceuses, mais qui lui faisait tout de même concurrence.

La jeune femme qui avait son manteau au-dessus de sa tête, faisait l'aller-retour entre le derrière du camion et l'intérieur de la maison. Vernon se renfrogna.

Est-ce qu'elle déménageait seule?

Idée absurde!

Son mari devait être là pour l'aider à déballer ses boîtes. N'est-ce pas?

À moins que ce ne soit une de ses femmes divorcées... Scandaleux! C'était ça! Grossesses à l'adolescence et le divorce étaient la peste qui régnait dans les nouvelles générations. Aucune morale, pas capable de prendre leurs responsabilités... Les parents étaient à blâmer.

Il pensa envoyer le garçon pour lui envoyer de l'aide, mais il chassa rapidement l'idée. C'était sa faute si elle était divorcée... Il faut la laisser se débrouiller. D'un autre côté, il ne voulait pas que la première impression qu'elle aurait des Dursley soit ruiner par Harry.

Quelques heures passèrent avant que Vernon retourne à la fenêtre du salon. La grosse vanne jaune de déménagement avait disparue, laissant place à une petite auto sport de couleur violette qui le fit grimacer... Le bruit que ça ferait! Elle va sûrement pousser l'engin à fond lorsqu'elle voudrait se dépêcher pour faire peu importe les choses dégueulasses que ces jeunes filles font aux petites heures de la nuit.

Pétunia vint se placer à ses côtés et dit : « Devrions-nous l'inviter pour le souper de ce soir? »

« Pourquoi? » Grommela-t-il, malgré que ce qui le dérangeait le plus était le fait qu'il voyait le garçon qui faisait des flaques d'eau sur son passage. Il n'aurait pas pu rester sur le seuil en attendant qu'il sèche...?

« Elle est nouvelle et ce serait impolis de ne pas lui souhaiter la bienvenue. En plus, je crois que j'ai vu Ethel Jones d'à côté sortir son bon plateau de service... »

Vernon eut un rictus. Ils étaient damnés si Ethel et Roger Jones était les premiers à faire quelques chose alors que Vernon pouvait prouver qu'il était le plus rapide, le plus riche, le plus intelligent et surtout le meilleur.

« Très bien. » Souffla-t-il. « Envoie le garçon. »

« Pas Dudley? » Dit doucement sa femme.

« Et risquer que ses nouvelles chaussures se mouillent? Envoie Harry. Personne ne va se soucier du fait qu'il soit trempé. »


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