APPRENTISSAGE

Auteure : Mich' Loinvoyant

Genre : shonen ai, emmerdes, mise en ménage. Dans plein de chapitres, death.

Couples : ça attendra encore un peu avant que je les dise. De toute façon vous en aurez deviné la moitié à la fin de ce chapitre. Enfin, normalement. C'est peut-être pas aussi clair que je crois.

Série : HunterxHunter

Disclamer : Léolio, Kurapika, Hisoka, Kirua, Gon ne sont pas à moi. Mais Imuka est à moi ! (toute contente de pouvoir le dire)


PREMIERE PARTIE
Chapitre un

Courir. Encore, encore. Personne ne le battait à la course. S'il courait assez vite, il aurait une chance de vivre. Mais il ne pensait pas à ça : il ne pensait plus qu'à courir. Son cœur battait à toute vitesse. Il courait pour sauver sa vie, mais il n'avait pas le temps d'y penser se concentrer sur la course était tout ce qu'il pouvait faire. Courir, courir. Bientôt il serait hors de portée et « l'autre » ne pourrait plus le rattraper. Courir. Courir, courir, courir courircourircourir…

-Alors, on pensait m'échapper ?

« Il » était là, à deux pas. Il pleura. Tout était fini.

Un instant plus tard, Hisoka contemplait son corps d'un air méprisant.

-Minable. Au point de ne même pas m'avoir fait le plaisir de mourir dignement.

Il se détourna et s'éloigna. Tout à coup, son regard tomba sur ses mains. Rouge sang… « Tu n'es qu'un assassin incapable de ressentir quoique ce soit ! ». Tout le plaisir qu'il éprouvait s'évanouit aussitôt, le laissant vide. Que sont les larmes, Hisoka ?


-Ah, tu te réveilles enfin, Gon ?

Le sus-nommé cligna des yeux, essayant d'adapter son regard à la lumière. Il sourit en reconnaissant son ami.

-Kirua…Que s'est-il pass ?

-Tu as fait l'idiot, comme d'habitude ! Qu'est-ce qui t'as pris de te jeter ainsi devant moi ? Tu voulais te faire tuer, ou quoi ?

-Bien sûr que non.

Gon voyait tout à fait que l'origine de la colère de Kirua était le danger qu'il avait couru. Mais…

-Que se serait-il passé si je ne l'avais pas fait ? poursuivit-il.

Kirua s'arrêta, désarmé. Gon venait de lui rappeler qu'il avait agi ainsi pour la même raison qu'il se mettait en colère.

-Je ne veux pas ça, Gon, et tu le sais. Je peux me débrouiller seul.

-C'est moi qui décide de ce que je fais, Kirua. Et je te protégerai quoi que tu dises. De toute façon, tout va bien maintenant, non ?

-Si tu veux, répondit Kirua, une pointe de réticence dans la voix.

Gon se releva subitement, Quelque chose n'allait pas. La colère de Kirua aurait du se dégonfler en un soupir, et l'autre se détendre sur un « Oh toi, alors ! », mais au lieu de ça, son ami semblait toujours éprouver des regrets.

-Ah bon ? Qu'est-ce qui ne va pas bien, alors ?

-Mais rien, qu'est-ce que tu vas t'imaginer ? rit Kirua d'un air gêné, en détournant la tête.

OK, il y avait définitivement quelque chose qui clochait.

-Ca ne te ressemble pas, de me cacher des choses…

-Mais je ne te cache rien ! se récria Kirua.

-D'autant plus que tu sais que tu n'arrives pas à me mentir, continua-t-il sans se soucier de son interruption. C'est donc que tu ne veux pas te l'admettre à toi-même, ou que tu crois que je te rejetterai à cause de ça…Les deux sont improbables, mais bon…Si tu ne veux pas l'admettre, je ne peux t'y forcer puisque j'ignore de quoi il s'agit, et si ce n'est pas ça…Kirua, tu sais qu'on est ami, non ? Et tu sais que rien ne me ferait briser cette amiti ?

-Oui, je le sais.

Kirua lui sourit.

-Il n'y a rien, je te dis.

« Rien que le fait que j'ai blessé Hisoka dans ses sentiments. Ca ne devrait pas avoir d'importance. »

-Gon, on se connaît depuis longtemps. Je n'ai jamais vraiment eu d'autre ami que toi. Tu te souviens quand tu es venu me chercher dans la maison de mes parents ?

Il le regardai dans les yeux et lentement, Gon hocha la tête.

-Avant de partir, j'ai promis à mon père de ne jamais te trahir. Aujourd'hui, je te promets autre chose : jamais je ne te cacherai quelque chose qui me ferait souffrir, ni qui pourrait un jour te faire souffrir toi. D'accord ?

Cette promesse était d'ors et déjà rompue. La peine faite à Hisoka l'atteignait lui-même, ce qu'il voulait nier. Il voulait juste se rassurer avec cette promesse, parce qu'elle était sincère. S'il ne lui disait rien alors qu'il avait promis qu'il lui dirait ce qui pourrait le faire souffrir, alors il ne souffrait pas, c'était la logique même.

-D'accord.

Et Gon pensa « Si tu ne veux pas en parler et que ça ne te fait pas souffrir, je ne chercherai pas à savoir ce qui t'a ainsi remué. Mais je ne suis pas sûr de croire ta promesse, et c'est la première fois…Pourquoi ai-je l'impression que ce n'est pas la dernière ? »

Entre les deux garçons qui la veille encore étaient inséparables et ne se cachait rien, des secrets et des mensonges s'installaient lentement. Quand disparaitraient-ils ?


-Excusez-moi, vous connaissez Léolio ? Je suis de ses amis.

Kurapika se tourna vers la personne qui venait de se présenter ainsi et l'examina de la tête aux pieds. Cheveux noirs courts. Yeux verts. Nez droit. Visage androgyne. Habits ne permettant pas de conclure quant au sexe. Apparence générale ? Fille ou garçon, très attirant. Il répondit froidement.

-Ah oui ? Quelle coïncidence, c'est aussi mon cas. Vous vous appelez ?

-Imuka. En vérité, c'est plutôt mon frère Kumari qui connaissait bien Léolio. Et vous, vous vous appelez comment ?

-Kurapika. Connaissait ?

-Il est mort.

-Oh, je suis désolé.

-Il ne faut pas, c'était il y a plusieurs années. Vous savez où est Léolio ?

-Je l'attends, il ne devrait plus tarder.

En effet, quelques instants plus tard, Léolio débarquai.

-Désolé pour le retard, Kurapika !…Qui est avec toi ?

Imuka se tourna vers lui et la gaieté de Léolio s'envola.

-Oh, Imuka. Ca faisait longtemps.

-Très longtemps, Léolio. Qu'es-tu devenu toutes ces années ? Tu voulais devenir médecin, je crois…après…la mort de mon frère.

-Les études étaient trop chères, je suis devenu Hunter pour les payer. Maintenant…j'ai échoué une fois à un concours d'entrée, je dois le repasser dans deux semaines. Tu dors où cette nuit ?

-J'ai réservé une chambre à l'hôtel.

-Tu décommandes, je t'invite. Si Kurapika est d'accord, bien sûr.

-Pas d'objections, je prends le canapé.

-Hors de question ! Imuka est MON invité, c'est moi qui le prends !

-Non !

-Si !

-Non !

-Si !

-Je te dis que c'est moi qui dors dessus !

-Non, ce sera moi !

-Moi !

-MOI !

-Excusez-moi, mais il est si confortable que ça, ce canap ? intervint Imuka.

Kurapika et Léolio se regardèrent, le regardèrent, puis se re-regardèrent et là, éclatèrent de rire. Imuka sourit.

-Vous n'auriez pas une chambre d'amis ?

-Si…, commença Léolio.

-…Mais on avait oubli ! finit Kurapika.

Et tous les trois repartirent dans un grand éclat de rire.

A suivre…

Bon, cette fois, est-ce que le couple que je veux faire est clair ? S'il y a une personne qui me répond faux ou qui a des doutes, je ne les afficherais pas non plus au chapitre suivant ça peut attendre.

Voilà, j'attends vos commentaires !