Disclaimers : Shin Kidousenki Gundam Wing, personnages et produits dérivés appartiennent à Sunrise, Bandai, Sotsu Agency et aux parties associées.

Genre : fic en cinq parties + court épilogue. Donc c'est l'avant-dernier chapitre !

Rating pour celui-là : T voir M

Couple : ex OCX2, éventuellement futur 1x2 s'ils se laissent faire. Et des invités surprises XD.

Résumé : Duo est et restera célibataire, c'est ce qu'il veut. Du fun total sans stress. Mais les autres pensent que c'est un problème…

Câlin spécial et happy b-day à la star du jour ! Ce chap est pour TOI MON PETIT POULPE ! Pleins de bonnes choses et énormes poutoux !

Câlins : à ma Mi en m'époumonant à force de lui dire merci XD, à ma Lunanamoi rentrée, ainsi qu'à une tite Lilith.

Micis reviews : à Lihiel, Yami-rose, Malunanamoi, Misha, Naïa, Sharleen-Rose, Neko, Sailor Saiyuri, Echizen D Luffy !

Clin d'œil : à Kaorulabelle (t'inquiètes, je gère XD) et à Flo-de-miel (mdrrr, tu as parfaitement résumé la situation de Duo, seulement… XDDD tu verras bien) et à une tite M pas loguée et perdue XD.

IMPORTANT : sortez COUVERTS. La capote, c'est pas de la gnognotte

Bonne lecture ! (on espère)



Largue-moi ! (s'il te plaît)

¤

¤

Chapitre IV: « Comment ça va pas être possible… mais pourquoi t'es fâché ? »

¤

Le Winn's Club, L2, AC 202, le samedi de la fiesta consolatrice de la « terrible et déchirante rupture »

¤

- Heero… ça va pas être possible…

¤

Est-ce que quand on est vert sous un spot fluo et raide comme un piquet on peut être pris pour un lampadaire ?

Parce que là j'ai un lampadaire parfait…

¤

Dire que Heero est vert là, maintenant, tout de suite, c'est comme dire que le soleil brûle.

Sous le spot il me fait tout l'effet d'un ovni, d'ailleurs on en est pas loin.

Il débarque à ma fiesta alors que ça fait quoi… six ans que je l'ai pas vu ?

Ok c'est pas ma boîte de nuit non plus et il s'est ramené avec son « client »

Et puis j'attendais pas de nouvelles, ni rien, nos chemins se sont séparés comme avec le reste.

Ce serait Wu Fei que ce serait la même :

pas de quoi fouetter un miaou, quoi.

¤

J'en ai rien à secouer que Heero soit gay ou bi, il pouvait se taper une chèvre ou jouer à saute-mouton dans son gundam, c'est sa life.

Quoique la chèvre… bah ce qu'on sait pas peut pas nous toucher, hein ?

Je me rappelle que la demoiselle Darlian l'aimait bien et lui il avait l'air aussi. Fallait le voir quand la Marie avait fait son show.

Y a ptet des chances qu'ils soient sortis ensemble et ptet qu'ils le sont encore.

Qui sait ?

Et là il me chauffe ?

Bah quoi ? Y a pas d'âge pour virer sa cuti, ni pour tromper bobonne.

¤

Chuis pas un « briseur de ménage » ni un « doc ès-libido pour mari qui se lourde avec bobonne » mais ça m'est déjà arrivé de me faire un gars pris et de l'apprendre qu'après. Le maqué va pas forcément te dire qu'il l'est. Et ça se sent pas toujours, y a des malins.

Si je me suis senti coupable après ?

Ça va pas, non ? C'est leur 'blème, pas le mien.

Et puis le mec pris, sérieux… ça pue, quoi. Ça pue les excuses à deux balles et les « si maman le sait elle va me gronder ». Quitte à me faire un homme, autant que ce soit un avec des vraies couilles et pas une imitation. Chuis pas un justicier, chacun son truc pour régler ses problèmes. Juste pas avec moi quoi. Pas de raison de jouer les « Duo j'écoute » et que je prenne les mots doux de maman – ou de papa – parce que tout est de ma faute.

C'est déjà arrivé. J'ai même changé mon tel. Ça arrive pas toujours mais bon qui veut son respect s'en procure. Qui veut éviter les plans merdiques évite de s'y mettre.

Donc mecs pris, même pied d'enfer, niet de chez niet.

¤

¤

On est immobiles mais la musique continue.

Les autres danseurs bougent en rythme sur un vieux tube encore, mais c'est dans les vieilles marmites qu'on fait les meilleures soupes…

¤

Call on me…

Call on me

¤

Et moi c'est son corps qui m'appelle… malgré moi.

Alors que j'ai entretenu le fire.

J'aimerais pas qu'on me fasse ce que je lui fais, ça s'appelle de l'allumage pétassifiant.

Y a une différence entre un tit flirt chauffant et ce qu'on a fait, là, j'ai déconné.

Quoi qu'il arrive, quand on veut pas, on veut pas, y a même pas à réfléchir.

Mais y a des limites à pas dépasser non plus. Je forcerai personne mais j'aime pas être pris pour un con.

¤

Call on me…

Call on me

¤

Il est plus immobile.

Il me regarde.

Et il bouge.

Lentement.

Sensuellement.

Call on me…

¤

Petit à petit.

Call on me

¤

Un mouvement de hanches à gauche.

Un à droite…

Call on me…

¤

Il lève les bras et se balance en rythme…

Call on me

¤

Sans me quitter des yeux.

Call on me…

Ses lèvres remuent mais aucun son n'en sort.

Je me concentre sur les mouvements et déchiffre

Call on me…

Invites-moi… chez toi…

Il mime les paroles

Et moi j'le regarde comme un con.

¤

¤

'Tain il fait mal…

Ce serait pas Heero, j'me le serais tapé mais d'une force….

Mais c'est avec lui que je jouais à frotti-frotta, tu sais quoi t'es CQVYAD. Celui Qui Va Y Avoir Droit

Je peux comprendre qu'il soit deg.

Perso, chuis tellement vert que le Goliath de mon string est reparti voir David s'il y est, c'est dire le choc quoi.

¤

A quoi ça sert de se faire des plans si c'est pour qu'ils partent en live ?

A la base j'avais prévu de faire comme d'hab quand Quatre et moi on fait la fête et que j'ai la dalle – parce que Quatre ne se nourrit plus et je dis bien PLUS en dehors des repas.

¤

- Danser jusqu'à pas d'heure, trouver CQVYAD et quand on en a marre, aller finir la soirée dans un hôtel Winner – pourquoi se faire chier ?

Et pas moyen de ramener mon coup d'un soir chez moi et puis quoi encore ?

¤

- Prendre des suites présidentielles : Quatre se pose dans la sienne – enfin il aurait vérifié vite fait s'il y avait un souci avec sa boîte et/ou continué un peu la fête.

¤

- Faire du jumping-jumping : CQVYAD et moi on se lâche, champagne, fraises et tites douceurs histoire d'être bien. Après tout on est pas venus pour faire du monopoly. Mais pour monopoliser le lit. Héhéhé blague à deux balles. La Margarita ne me fait plus peur.

¤

- Bye, bye CQVYAD : c'était sympa, rentre chez toi : Mister rentre pépère chez lui en me laissant son tel – nan c'est pas de la raconte', c'est du 100 pour 100 vécu. Quand on est bon on est bon – et je vois plus tard si je le rappelle ou si je laisse le mien. Dans tous les cas je lui dis qu'on se reverra dans la boîte.

¤

- Brunch Quatre : après le traditionnel « on se rappelle » je récupère Quatre, on brunche tranquillou et après on rentre en se racontant le résumé des épisodes de ce qu'on a loupé dans nos lifes.

¤

Bah on va improviser, quoi.

Et reprendre le contrôle des événements. Je veux bouffer mon steak, moi.

Mon ancien steak se déhanche pour moi.

¤

La lumière est strange mais on voit quand même mieux que tout à l'heure.

A part qu'il est vert fluo c'est clair qu'il a du charme.

Il est un peu plus grand que moi.

Baraqué et il l'est sévèrement, ça se voit avec son t-shirt moulant à col v.

'Tain il redonne faim…

Mâchoire masculine sans être trop carrée – j'aime pas trop sinon –

Lèvres hmm… putain il embrasse bien le pépère.

Il sait se servir de sa langue sans t'étouffer.

Il sait te bouffer les lèvres et te faire en redemander.

Sa bouche est entrouverte et un bout de langue caresse ses dents.

Il me regarde encore.

On est à distance et ses mains sont en l'air, puis dans ses cheveux.

Il bouge bien. Je le savais, je l'ai senti.

Là je le vois. Et je l'imagine.

Ne pas penser à ça.

¤

C'est radical, ce mec doit être une bombe au lit.

NON ! Ne PAS penser à ça.

J'le sens mal dans la catégorie « super préliminaires pour pas assurer une cacahuète derrière »

Mais je peux me tromper.

J'le saurais jamais de toutes façons.

Et ses yeux…

Yeux je me rappelle à peu près la couleur mais pas moyen de voir vraiment, là.

Par contre son regard…

Sa manière de…

Oh putain.

¤

Il cesse de mimer les paroles, continue de danser et laisse ses yeux m'inciter à l'inviter encore.

Encore.

Encore.

Avec un corps comme le sien il devrait pas avoir de blèmes à trouver fourreau à son épée.

Et vice et versa.

Ne pas PENSER à ça.

¤

¤

Il me fixe et chuis tenté de le pousser parce que la lumière me nique les yeux…

Il me TENTE, bordel.
Mais je le touche pas.

Chuis pas fou.

Nan.

¤

Certified quality

J'en doute pas… l'est là le problème…

La musique a changé

'premiers accords de « Baby Boy ».

Baby boy you stay on my mind
Fulfill my fantasies

Combles mes fantasmes…

Voix sensuelle de la nana et du gars et tout.

Mix musique indienne et tout.

Une pure tuerie.

¤

J'imagine les autres danseurs se coller parce qu'avec ce son y a pas grand-chose à faire.

'tain j'ai que ça à faire d'imaginer les autres au lieu de me sortir de mon bourbier.

Il avance.

Hein ?

Qu'est-ce qu'il fout…

Il danse, banane.

Olala on va faire pause.

Il avance vraiment.

Il essaie de me toucher, genre le wind que je lui ai mis tout à l'heure il l'a zappé.

M'aurait-on zappé depuis tout à l'heure ?

Et il continue à…

Bordel…

Fulfill my fantasies…

¤

Le mec il a des soucis de comprenette.

Faut dire que c'est un peu de ma faute aussi je fais rien pour être clair.

Mon cerveau était parti dans mon string mais là il est revenu.

Aah oh my baby's fly baby oh

¤

Je vais être plus ferme.

Ne pas penser à Ça.

Ne pas penser à ses pecs…

Ça fait trop mal…

Yes no hurt me so good baby oh

C'est bon quand tu me fais mal…

On va la refaire.

Il continue à avancer.

Je recule.

Repeat One.

¤

- Ecoute vieux, ça va pas être possible, désolé.

- Hm, hm…

¤

Oh il répond !

Et avec ce son moi aussi j'ai envie de danser…

Pourquoi il lâche pas l'affaire ?

Il avance, il avance.

Je recule, je recule…

On retente.

¤

- Heero, tu m'écoutes ?

- Hm ?

¤

Ok il m'entend, il m'écoute pas.

Il me répond à la tralala dans les bois.

I am so totally IN THE WIND.

Baby boy you stay on my mind…

Tu occupes mes pensées…

Repeat Two ?

¤

- Oh ! Ça va PAS être possible.

¤

Il avance, il avance, son regard dans le mien.

Et il danse encore.

Et il me bouffe des yeux et il va clairement pas se contenter de ça.

Enfin, c'est ce qu'il croit.

Quand je vais le planter là il va capter.

Autant ça se fait pas de faire ce que je fais.

Autant j'en ai marre de récapépète.

¤

- Hm ?

¤

Oh, c'est mal bar'.

Il est dans son trip.

On va la faire méthode tout-petits

Repeat after me ?

Toi te trouver un autre steak ?

- Toi y en avoir trouver quelqu'un d'autre pour jouer à à dada sur mon Heero.

- Hm, hm.

- …

¤

'Tain il est pas bouché à ce stade.

SANS LE FAIRE EXPRES je baisse les yeux sur sa braguette.

J'essayais de pas le faire jusqu'à présent.

Nan.

Je LUTTAIS pour pas le faire jusqu'à présent.

Let me breathe…

Laisse-moi reprendre mon souffle…

Le jeu de lumière fait un peu mal sur le métal donc t'as un aperçu du matos en ombre chinoise.

Tiens, me demande comment est celle de Wu… aussi ptite que sa couette ?

Ouais, changeons de sujet.

¤

Oh.

Putain.

Pas étonnant qu'il entrave pas, moi j'ai du mal à m'entraver moi-même.

Et pourtant là chuis à la limite de regonfler mini Duo à la pompe à vélo…

Le choc m'a empêché de bien rebander jusque là mais ça m'empêche pas d'apprécier la vue.

C'est de la gourmandise à l'état pur.

Baby Boy you are son damn fine…

¤

Il me bouffe du regard encore… et je sens mini Duo tenter un baroud d'honneur.

Oh, ça me brasse, tous les mecs pensent pas qu'avec leur détecteur de coup d'un soir.

Ouais même à moi ça m'arrive d'utiliser le cerveau dans ce cas-là.

Quant à Yuy…

C'est pas la première fois qu'il s'est fait chauffer mais y a des chances que ce soit sa première crampe.

Il peut s'occuper de sa quéquette aussi, ça va cinq minutes.

Et ça me gave de réagir autant.

'tain c'est plus de dalle c'est la grève de la faim.

¤

- Hey tu captes ou quoi ?

- …

- Yuy !

- Non.

¤

Oh ? Il répond.

Je recule, je recule…

Merde, je bute sur un danseur.

Pas le temps de m'excuser.

Projeté en avant.

Pile poil contre un torse d'acier.

'Tain OUI je peux penser avec l'engin créé pour.

Mais tu réfléchis contre ce genre de pecs, toi ?

Baby boy you are so damn fine

C'est clair qu'il est hot. Trop hot.

¤

'il sent vachement bon, genre G-Boss.

Il a anticipé le truc : une de ses mains est sur mes reins

Et l'autre…

Glisse tout doucement sur ma hanche

Oh…

Sur mon ventre

Oh…

Me gratouille le nombril avant de se poser…

Oh…

à l'avant de mon pantal…

Oh-Oh

Let me breathe…

Il me coupe le souffle… l'admettre… n'est pas se soumettre, non ?

Oh, stop.

Faut se calmer.

¤

- Hey, tu ¤…¤ comprends pas quand on te dit non ?

- Là, tout de suite ?

¤

Ressaisis-toi, Maxwell.

Il a une voix digne de remplacer celle de Tro.

A pas moyen alors je me raidis.

Mais il me caresse à travers le tissu et il parle tout bas et j'entends à peine, à cause de la musique,

à cause de lui.

Picture us dancin real close
In a dark dark corner

Les paroles tombent bien.

C'est ce qu'on fait, danser dans un coin bien plus sombre que tout à l'heure.

Chuis un homme.

Et en plus il danse… enfin on danse, je le suis malgré moi….

¤

Chuis en train de me battre contre mes principes et ils font de moi ce que je suis, c'est pour ça que ça le fait pas.

Il ondule des hanches.

Il sait se servir de ses doigts.

Il sait se servir de sa mimine entière, que ce soit devant ou dans la poche arrière de mon pantalon.

Je me raidis, ouais. Complètement.

Chuis un radis, plutôt

Et c'est un RAT.

Every time I close my eyes
It's like everyone left but you and me

J'ai envie de fermer les yeux et de tout envoyer en l'air, moi y compris…

J'ai l'impression qu'on est tous seuls dans la boîte…

Je trouve le moyen de répondre tout en suivant ses pas.

¤

- Non demain matin. Ouais là !

- Après avoir dansé comme ça.

- …

- Après qu'on se soit chauffés comme ça ? Après que tu me laisses faire ça…

¤

Et la musique qui continue…

Je me mords la lèvre tandis qu'il me mordille l'oreille.

We stepping in hotter this year

Il descend la fermeture-éclair de mon fut'

We stepping in hotter this year.

Cette année ce sera beaucoup plus hot entre nous.

I know you gonna like it…

Il s'introduit à l'intérieur et me met la main au panier.

Il va pas sous le string.

Il veut me faire changer d'avis…

I know you gonna like it.

Je sais que tu vas adorer

D'ailleurs chuis même pas sûr d'avoir un avis.

C'est dur de penser avec la chose revenue en full force.

¤

- Tu comprendrais, toi ?

- … Non.

¤

Qui me parle ?

Lala…

Faut que je résiste.

Faut que je résiste.

¤

Y a une heure le mec il existait pas et d'un coup je pense qu'à lui ?

C'est de l'obsession ou quoi ?

Nouveau film guest-starring Duo : « la main sur la quéquette »

Penser cohérent.

Penser…

Chameau.

¤

- L'est où le corps que t'es censé garder ?

- …

- Bah ouais vieux, t'es garde du corps, nan ? T'es pas censé être avec ton client ?

¤

¤

Bonne question. Ma voix est ferme et je suis parvenu à poser la main sur son poignet, ce qui le fait arrêter de palucher Gogol.

Je dégage sa main et il la repose, mais cette fois c'est sûr mes reins.

Vu qu'il y a plus nos bras entre nos corps je suis complètement collé à lui,

Un de ses jambes est entre les miennes et mes mains se posent à présent sur ses épaules,

pour le repousser.

Il a pas besoin de réveiller la bête, donc plus de tentative de touche-stringos.

I'm stepping in hotter this year,

Cette année je suis plus chaud que jamais…

Je sens ses lèvres bouger, mimer les paroles à mon oreille…

puis il répond à ma question.

J'ai pas plus de volonté que ça ?

Tout son corps me crie les dernières paroles…

So don't you fight it

Ne résiste pas…

¤

- Le client est entre de bonnes mains.

¤

Et il me hmm…

¤

So don't you fight it

Ne me résiste pas…

¤

Et je résiste plus… peux bien m'accorder encore un petit moment…

Là c'est lui qui cherche !



Pendant ce temps à quelques mètres de là…

¤

Quatre Raberba Winner, multimilliardaire et homme le plus convoité, Terre et colonies incluses, ondulait sur la piste avec une grâce typiquement orientale.

Il avait pris des cours.

Vêtu d'un jean blanc anti-tâche G-Gucci déchiré aux endroits stratégiques – juste sous la fesse, coquin-, d'un marcel de la couleur de ses yeux et de chaussures G-Winn – designé par lui-même -, il se la donnait, un sourire satisfait aux lèvres.

Il n'avait pas eu envie de déranger Duo pour le moment.

Et puis, à cette heure, Heero avait dû lui dire qu'il était son garde du corps…

Il espérait qu'il ne lui en voudrait pas trop ?

Il s'esclaffa. Vu où se trouvait sa langue, il ne risquait pas de l'utiliser pour l'insulter.

¤

Tout en dansant avec quelques partenaires complètement et irrémédiablement sous son charme – il serait pauvre qu'on lui céderait sa propre fortune, physique d'acteur oblige – il se remémorait les événements de ces dernières années… ainsi que son petit plan…

¤

¤

Heero Yuy était le garde du corps de Réléna jusqu'à il y a encore deux mois et tout se passait pour le mieux dans le meilleure du monde… jusqu'à ce qu'elle se décide à jouer les bonnes samaritaines et à lui trouver quelqu'un pour être heureux parce qu'on ne pouvait pas vivre seul.

Une Sainte Réléna en SCA – Syndrome de Couplitude Avancé – avait passé, en AC 200, une petite annonce sécurisée par le journal de son amie Dorothy Catalonia, qui était partout où la fortune pouvait être amassée. Et un journal spécialisé dans les rencontres se vendait comme des petits pains.

Sur cette annonce on pouvait y voir la photo de Heero en smoking, sous le pseudo « lover101 » avec, pour attirer la clientèle – comme si la photo en elle-même ne suffisait pas – l'accroche suivante : « Célibataire. Qu'attendez-vous ? ».

Le tout avec l'adresse d'une boîte postale qui transmettait les trop nombreuses demandes au malheureux destinataire.

¤

Au bout de deux années de harcèlement, Heero, n'en pouvant plus des pseudos rencontres fortuites, des appels anonymes qui finissaient en « je peux vous rappeler », des mails-déclarations et de courriers en tous genres, démissionna.

Officiellement parce qu'il avait eu une meilleure opportunité proposée par Quatre Winner : un poste où il voyagerait le plus à travers l'espace alors que les déplacements de son ancienne cliente se faisaient essentiellement sur Terre.

Officieusement, parce que Heero s'était proposé. Il avait su que Quatre recherchait un nouveau garde du corps et il n'a fait ni une, ni deux, il lui a dit qu'il était l'homme qu'il lui fallait pour ce job.

Et c'était vrai.

Officieusement et officiellement, le départ arrangeait les deux parties.

¤

Pour la petite histoire, l'héritière du royaume de Sanks n'avait pas perdu au change, un certain Chang Wu Fei ayant été affecté à la place vacante.

Officiellement, il avait été décidé qu'un haut gradé Preventers assurerait la sécurité de la vice ministre.

Officieusement, Chang et Réléna étaient amants depuis deux ans et en avaient leur claque de se voir entre deux réceptions barbantes – même si c'était comme ça qu'ils s'étaient rencontrés -.

Officieusement encore – puisque très peu de personnes savait qu'ils étaient ensemble, pour des raisons de sécurité -, Chang Wu Fei était la cause de l'état de couplitude avancée de sa chère et tendre. Surveillons ce jeune homme de près, il risque de se marier avant de dire ouf.

Un dragon pouvait rendre sa dragonne heureuse.

¤¤

Heero avait raconté à Quatre qu'après l'affaire Dékim Barton, il avait eu besoin de réfléchir un peu à sa vie, à ce qu'il allait faire et un an après il était retourné voir la première personne a lui avoir ouvert son cœur : Réléna.

Il avait raconté à l'héritier qu'il l'aimait beaucoup et que, vu qu'il n'avait pas d'expérience, il ne comprenait pas que ce qu'il ressentait pour elle était certes de l'amour, mais pas au sens où elle croyait l'entendre.

Il ne la désirait pas. En fait il était gay, tout simplement et il l'avait découvert tard – en ayant une sacrée érection en regardant Trowa adulte dans un numéro de trapéziste -, mais une fois qu'il avait su, il avait rattrapé le temps perdu.

¤

Elle n'était pas folle amoureuse de lui mais elle l'aimait énormément. Ils s'aimaient énormément. Mais Heero n'était pas, n'avait jamais été, ne serait probablement jamais du genre « couple », long truc à deux, projets d'avenir et noms des enfants.

Ils étaient le premier amour l'un de l'autre, même si ce n'était pas le vrai, il restait grand. Il restait beau.

Ils étaient restés ensembles quelques mois - courant AC 199 -, plus pour elle que pour lui, avant de se quitter excellents amis.

Ensuite Heero avait réglé sa libido sur « on ». Une fois qu'il avait goûté aux joies du sexe libre, sans attache, 100 pour 100 plaisir, pas moyen de se priver.

Pas.

Moyen.

¤

Alors quand Quatre avait dit à Heero qu'il partait sur L2 rejoindre Duo pour le week-end… pour y faire la fiesta… Heero s'était dit pourquoi pas, ça faisait un petit moment – une semaine – qu'il n'avait pas tiré son coup et banco, quoi.

Bien sûr, en tant que garde du corps, il ne pouvait pas se permettre de boire de l'alcool en service mais bon, ça ne l'empêchait pas de danser ou de faire un touche-pipi dans un coin tout en jetant un œil vite fait sur Quatre.

Ce n'était pas comme s'il était une chochotte non plus.

C'était ainsi que Mister Stratège avait vendu le « concept » à son garde du corps.

¤

L'idée de revoir Duo ne semblait pas le troubler plus que ça. Ils ne s'étaient pas vus, ni avaient cherché à se voir depuis six ans après tout, mais ça ne le dérangeait pas de le revoir.

Il ne s'était pas étonné qu'ils soient restés en contact tout ce temps non plus : l'amitié s'entretenait et Quatre et Duo s'étaient rapidement liés et avaient apparemment tenu à conserver ces liens. Comme il avait voulu renouer avec Réléna. Il ne fallait pas accorder plus d'importance qu'il n'en fallait à son entraînement, ce que certains avaient tendance à faire. Il n'était pas un benêt niveau sentiments et émotions, juste pas envie ni le besoin de les partager avec la terre entière.

Heero n'avait clairement pas de curiosité particulière vis-à-vis de celui dont il se rappelait comme une « personne sympa, de confiance avec un humour atroce, doté, à leur première rencontre, d'un style vestimentaire aussi catastrophique que le sien ».

Il était la deuxième personne à avoir voulu être son ami. Et cette réflexion avait fait naître l'espace d'une nanoseconde un soupçon de douceur dans le regard neutre. Quatre pouvait le jurer.

¤

Lorsque Heero avait demandé ce que l'ex pilote 02 célébrait, Quatre, en bon stratège, n'avait pas jugé important de préciser qu'il fêtait son célibat. Cela pouvait court-circuiter une tentative d'approche… on n'avait pas forcément envie de se rapprocher d'une personne qui préférait être libre et le revendiquait.

Pas quand on avait plus ou moins connu cette personne. Certaines choses devaient être découvertes petit à petit.

¤

Entre deux débriefings et quelques piña-coladas, Heero avait avoué aimer ses hommes « grands, bruns, musclés athlétiques – pas de gonflette svp, ça servait à rien -, souple – pour des raisons évidentes -, intelligent – il fallait qu'il ait un cerveau pour se rappeler de son prénom au cas où ils seraient amenés à se revoir -, drôle – un mec avec lequel il s'emmerdait ne méritait pas une nuit -, sachant danser – il adorait ça -, et bouger – c'était très utile pour la danse du matelas -, et avec un incroyable sex-appeal ». Et, si c'était pas précisé auparavant, « pas un figurant au lit svp ». Cordialement, Heero Yuy.

¤

Quatre savait aussi que Trowa Barton était le summum du sex-appeal pour le métis, mais que celui-ci était pris. Et bien pris.

Il lui avait proposé de le lui prêter de temps en temps mais Heero Yuy avait éclaté de rire, statuant à haute et intelligible voix qu'il ne « partageait pas ». Pas en connaissance de cause en tous cas.

¤

Lorsque Quatre, le sourire en coin, lui avait demandé s'il ne venait pas à son « parfait » esprit qu'il était peut-être – mais seulement peut-être- un tout petit peu exigeant pour une brève rencontre, Heero répondait avec humour : « si je suis presque parfait, alors il me faut la presque perfection, même pour quelques heures ». Soldat jr et lui n'avaient pas le temps de perdre du temps.

¤

En revanche, il était venu à l'esprit du célibataire le plus convoité de l'espace, que Duo correspondait en bien des points - si ce n'était en tous - à la propre description du parfait compagnon de jeu de sieur Heero. Mais il s'était bien gardé de le lui dire, encore une fois, certaines choses valaient la peine d'être découvertes,

Savourées.

Il était pas con non plus.

Et puis…

Heero au moins, n'avait pas les principes un peu… chiants de Duo concernant les « potes » parce que Heero se serait bien occupé du cas Trowa.

Heero et Duo avaient les mêmes goûts.

Hmm… une bien belle brochette !

¤¤

Depuis AC 199 et une magistrale interprétation de trapèze dans une roulotte, l'homme le plus sexy de l'année du magazine G-Vogue et son dauphin étaient ensemble. Leur union était libre et au tout début le blond ne s'était pas privé pour aller voir ailleurs et incitait même son homme à en faire de même.

Jusqu'à ce qu'il stoppe, naturellement. Jusqu'à ce qu'il n'aie plus peur de se suffire à eux-mêmes. De ne pas confondre perdre sa liberté et perdre son cœur. Parce que son cœur était bel et bien perdu, mais il en avait gagné un autre à la place.

Ça ne l'empêchait pas d'être sensible aux charmes d'autres. Mais l'envie de sauter le pas n'était plus là. Pas besoin de tentation quand on sortait avec la tentation.

¤

Ce n'était pas pour autant qu'ils allaient tout le temps être fourrés ensemble, s'appeler tous les jours et se prendre la tête sur la couleur du papier peint de la chambre. Ils n'étaient même pas sûrs qu'ils vivraient ensemble plus de quelques semaines par an. Mais ils étaient sûrs qu'ils resteraient ensemble tout court.

Il n'avait jamais parlé – et ne parlerait jamais - de ses conquêtes d'avant, quand il allait à la chasse.

Il ne parlait pas à Trowa de ses conquêtes à lui. Car si Quatre avait arrêté de chercher ailleurs de quoi se distraire, il n'était pas sûr que Trowa ait fait de même. Et il ne lui avait ni imposé, ni fait part de sa décision.

Ils avaient encore quelques petits secrets mais ils vivaient en accords avec eux-mêmes.

Ils étaient heureux comme ça et ils verraient bien.

¤

¤

N'empêche le Heero, hein ?

Perfect Bodyguard…

Il lui avait dit qu'il ne le quitterait pas de la soirée, en attendant quand il a vu un certain fêtard se déhancher comme un malade, il a même pas cherché à comprendre…

Il a fini d'un trait son G-Gin-Fizz et il est parti voir du côté sexy body si j'y suis.

Pour avoir une private dance.

Et vu où devait se trouver sa langue et que Duo serait complètement taré de refuser un plan dynamite grimpage de rideau de cette qualité, il était persuadé qu'il apprécierait son cadeau à sa juste valeur :

Heero serait le CQVYAD de Duo.

Le parfait cadeau pour oublier en une soirée les années ED.

Et qui sait ?

¤

Sans déconner, quelles étaient les stats pour que 4/5 pilotes de Gundam soient gays ?

Pas vraiment de signe avant-coureur, pas écrit sur leur front, ni sur leurs armures mobiles.

Et pourtant…

Alors les chances que ces deux-là continuent après… alors qu'ils ne veulent ni l'un ni l'autre qu'un plan…

Quasi nulles, hein ?

Il pouffa en exécutant un mouvement particulièrement langoureux, ondulant sur place comme un serpent tentateur, charmé par une flûte… et d'un coup…

Quelqu'un l'enlaça par derrière, glissant les mains sur les pectoraux très bien définis, ses abdominaux dessinés au laser, avant de les laisser sur le ventre.

Un souffle se posa sur son cou.

Le corps se frotta langoureusement.

¤

Le corps derrière dansait en rythme avec la musique,

Langoureusement…

I know you gonna like it…

I know you gonna like it…

¤

Trop.

Langoureusement.

Des lèvres se posèrent derrière une oreille, des petites dents nacrées la mordillant de temps en temps.

Deux personnes osaient pénétrer son espace vital et toucher son corps de cette façon. Quoi que celui auquel il pensait ne lui aurait pas mordillé l'oreille.

Enfin si. Mais pas comme ça.

Il devait être un peu pompette, dans l'euphorie du moment.

Il dansa au rythme de ce partenaire émérite avant de donner une petite tape amicale sur la main qui caressait son torse, criant presque pour se faire entendre :

¤

- Duo ! T'abuses quand même… c'est quoi le souci avec Heero ?

- Parce que Duo te fait ça ?

¤

La voix à son oreille ne cachait pas son amusement, surtout avec le bond que son partenaire avait fait.

Il le fit se retourner et lui administra un long baiser très possessif, écoeurant quiconque se trouvant dans le coin et ayant voulu tenter sa chance avec le golden boy qui avait tout prévu… sauf ça.

So dont you fight it…

¤

- Trowa ! Mais comment… j'croyais que t'avais représentation… comme tous les week-ends !

- Tu ne m'as jamais demandé… tu m'as dit que tu serais sur L2 à faire la fête avec Duo… mais tu ne m'as pas invité.

- …

- Il faut dire que nous n'avons pas beaucoup parlé…

¤

Quatre éclata d'un rire franc avant d'enlacer les épaules de l'homme qui était presque de la même taille que lui. Puis il répondit :

¤

- Je te l'accorde… Mais qu'est-ce que tu fais là ? Tu aurais pu me dire… J'aurais envoyé… Mais comment ?

¤

Une caresse de cheveux d'or…

¤

- Comment te faire une surprise si je te préviens ?

- …

¤

Des lèvres sur un front…

¤

- Quant à ce que je fais là…

- Hmm…

¤

Des doigts qui glissent des cheveux, frôlent une nuque avant de plonger au creux des reins…

¤

- Est-ce que tu croyais sincèrement que j'allais laisser le célibataire le plus convoité de l'espace faire la fête avec son meilleur ami bombe anatomique dans la boîte la plus branchée de L2 sans moi ? Est-ce que je suis stupide ou suicidaire ?

¤

Un frémissement.

Une bouche à une oreille…

¤

- Ni l'un ni l'autre, Trowa, ni l'un ni l'autre…

¤

Une bouche à un souffle d'une autre…

¤

- J'ai eu peur de te partager encore.

- Je sais… Je le vois puisque tu es là.

¤

Le bout d'une langue retraçant le contour des lèvres…

¤

- Je ne veux plus…

- Je sais… et moi… devrais-je te partager ?

¤

Des dents mordillant une lèvre supérieure…

¤

- De cœur… je n'ai jamais partagé. Jamais.

- Je sais… moi non plus. Et tu le sais.

¤

Des dents mordillant une lèvre inférieure et humide.

¤

- Oui. De corps… je ne partage plus depuis des années…

¤

Un sourire étonné et ému.

¤

- Moi non plus Trowa, moi non plus…

¤

Un plus que baiser…

Si don't you fight it…

Heero et Duo aux oubliettes…


De retour avec petit Duo…

¤

Touch me

Touch me

I wanna feel your body

Your heartbeat next to mine…

¤

Ils te passent des chansons de malade et hmmm…

Ça date, ça date, mais ils font plus rien de bon de nos jours.

Cette chanson elle est naze mais bordel le rythme.

Et les paroles…

Et l'autre qui se prive pas de me…

Hmm…

Et moi non plus…

Nan, nan, on va le faire sur la piste, là.

J'essais de reprendre ma respiration entre deux explorations profondes de nos bouches respectives.

Il a du souffle pépère.

Ça doit faire un bail…

'tain je lutte, je LUTTE !

Aidez-moi !

¤

- Attends…

- Non, Maxwell… ça va pas être possible.

¤

Un baiser langoureux…

Et un autre…

Et un autre…

Une tentative désespérée de parler

¤

- Mais on peut pas…

¤

Un haussement de sourcil :

¤

- Pourquoi ? On pouvait tout à l'heure.

- …

¤

Des fesses palpées, malaxées…

Un gémissement étouffé.

¤

- On pouvait avant que tu saches que c'est moi.

- Et ça te dérange pas ?

¤

Un étonnement sincère.

¤

- Pourquoi ?

- Ben on se connaît, quoi, ça te fait pas… bizarre ?

¤

Un rire léger.

¤

- Ça me fait bizarre que tu puisses encore réfléchir…

¤

Une langue qui caresse des lèvres…

¤

- Ça me fait bizarre que tu puisses encore parler…

¤

Une lèvre prise entre deux feux…

¤

- Ça me fait bizarre que tu puisses être autant excité et renier tes besoins, tes envies… et tu as envie de moi…

¤

Des lèvres relâchées.

Un souffle sur une joue

¤

- Ça me fait bizarre que tu puisses me vanter un produit sans assurer le service après-vente… tu es un grand garçon, Maxwell… Tu sais qu'il ne faut pas jouer avec le feu…

¤

Pointe de la langue sur une pommette

¤

- Ça me fait bizarre que tu me dises non après tout ça. Si ça me fait bizarre qu'on se soit connus avant ? J'm'en fous totalement.

¤

Pointe de la langue glissant de la joue jusqu'au coin des lèvres…

¤

- Là, maintenant, tout de suite, t'aurais pu être mon ami ou le mari de la sœur de ma grand-mère que je m'en foutrais royalement. T'aurais pu être mon ennemi que ça m'aurait excité…

¤

Pointe de la langue lapant la commissure avec gourmandise.

¤

- Je ne renie jamais. Jamais. JAMAIS. un besoin partagé. Un désir commun. Et je ne te laisserai ni nier, ni me prendre pour un con

¤

Un baiser.

Des mains dans les cheveux courts,

D'autres sur les hanches.

Un baiser long.

Long, sensuel, enflammé, plus encore…

Si enflammé qu'ils en avaient arrêté de danser… et pour cause…

Duo avait pris le contrôle du baiser.

Le contrôle tout court.

¤

Duo ne se laissait plus embrasser avec délectation, mais embrassait avec tout son savoir-faire.

Toute sa rage.

Tout son désir.

Et même Heero Yuy, perfect séducteur de son état, ne pouvait qu'arrêter de bouger

Et subir.

Et aimer.

Et gémir…

Et frémir…

A trop chercher à attiser un feu, on pouvait se brûler…

Très, très fort.

¤

Hmm

Je vais lui montrer, moi, de quel bois je me chauffe…

Ah il se permet de porter des jugements, hein ?

Hein il croit qu'il a gagné, hein ?

Il débarque d'où lui pour me dire ce que je dois faire ?

Je vais le mettre à genoux…

Je vais le mettre à genoux et…

Il comprendra le sens du mot allumer et laisser en plan.

¤

- Oh, on me veut à ce point petit soldat ?

- Hmm…

¤

Mouvement de balancier.

¤

- On me veut si fort que ça ?

¤

Mouvement de balancier.

Encore.

¤

- Hmm…

- Si fort que t'en perds le nord ? Que t'oublies qui a fait quoi ? C'est toi qui es venu. Mais personne t'a forcé mon coco.

¤

Mouvement de balancier.

Coup de rein.

¤

- Hm… tu as… tout fait pour ?

- Si fort que tu insistes encore et encore, à réclamer quelque chose que tu peux avoir n'importe où ici… n'importe quand…

¤

Lèvres contre lèvres.

¤

- Hm…

- Alors… si c'est moi que tu veux, Yuy… tu peux toujours courir. Tu peux toujours souffrir dans ton ben trop serré. Ou faire un nœud au bout.

- …

- Quoi qu'il arrive je fais ce que je veux, où je veux, quand je le veux. Et je renie mon désir si je le veux, tu fais ce que tu veux du tien.

¤

Mordillage de lèvres.

¤

- Je. Ne. Te. Dois. Rien. Vais rejoindre Quatre. Amuses-toi bien !

¤

Et je le plante là.

Et j'en suis fier !

Et j'ai un de ces mal à la bistouquette…
mini Duo ne me pardonnera jamais, m'enfin… il me pardonnera le temps que je me trouve quelqu'un d'autre.

Quel melon ce mec !

Même s'il a en partie raison.

Même si je comprends bien, mais il avait qu'à pas la ramener.

C'est lui qui a allumé la mèche… et c'est lui qui m'a aidé à l'éteindre, j'aurais eu encore plus de mal, sinon.

Comme quoi…

¤

¤

¤

J'ai trouvé un certain blondinet se la donnant sur le « one, two, step » de Ciara.

Je l'ai rejoint, ai tapé dans sa main et on a assuré la choré comme des pros, faut dire qu'on a pris des cours, chacun de notre côté.

Quatre et moi on a un peu dansé ensemble, sexy comme il faut et on a pas trop eu le temps de parler,

pas trop envie non plus.

J'ai été surpris de voir Tro là, apparemment il était parti se prendre un verre. Il est revenu, a fait une tite impro avec Quatre et moi puis je lui ai laissé son mec.

Classe.

¤

C'est lui qui gardait le corps de Quatre alors. Mais il ne m'en avait pas parlé.

Remarquez, il ne m'avait pas parlé de Heero non plus.

Passons.

Bordel ce qu'il est bandant, Tro…

Même dans le noir.

Ça fait qu'il va dormir à la maison avec son mec… et Heero où je le fous ?

Je lui propose aussi ?

Après ce qui s'est passé ce serait con de le faire venir, hein ?

Après… est-ce que je peux le laisser à l'hôtel ?

Ok c'est pas un pote mais bon… on est quoi après ce qu'on a fait ?

¤

Je suis pris en sandwich entre deux mecs qui paraissent pas mal.

L'un est un peu maigre et l'autre ultra costaud.

Tous les deux habillés pareils, ptet pas la même couleur, chais pas.

Au palper c'est du jean/t-shirt soie – débiles, mais bon -

On danse sur de la musique orientale, Alablabla je crois.

Alabina.

¤

Franchement je danse, je flirtine mais rien d'autre, pas que ça m'ai servi de leçon, rien à voir.

C'est juste que…

Quand on a eu du caviar on a du mal à retourner au steak-frites.

J'ai carrément plus faim et y a pas moyen que je me force.

Je sais pas ce que fait Heero, je le regarde pas.

Chuis pas maso non plus.

Un éclat de lumière et je vois les visages de celui qui est face à moi.

Oh PUTAIN.

J'ai dit mignon ?

¤

- Si je m'attendais à ça… mais c'est Poussinet…

- Oh mais c'est Moquette Man ! Comment va ?

¤

On discute un peu et du coup, vu que je suis « Poussinet » ils ont du mal à recommencer à flirtiner comme tout à l'heure.

J'aurais jamais dit qu'ils étaient ensemble ces deux-là !

Pour eux je suis un môme quoi et ce sont pas des sadiques.

Quand j'y pense…

Je me suis fait palper par Moquette Man et Joe Chico XDDD !

Du coup la pression elle est partie, on a bien sympathisé et on se marre là, sans penser à ma quéquette.

Je voulais un coup et du coup je m'en fous !

C'est dingue ça ?

¤¤

Il est 6h00 du matin.

Chuis mort enfin, on est mort.

Me voilà dans la limousine avec Quatre, Trowa couché sur ses cuisses…

Et Heero.

Ouais, Heero.

Je l'ai regardé d'un air étonné quand il est monté et il a dit : « où est-ce que tu veux que j'aille ? Je suis son garde du corps ».

Comme on était trop morts et qu'on n'avait aucune raison d'aller à l'hôtel – enfin Quatre, Tro et moi, pas Heero – j'ai proposé qu'on rentre.

Tro s'est endormi, Quatre me fixe avec un sourire en coin et Heero me regarde ouvertement.

Je fais style de rien et je mate son visage.

l'était plutôt mignon quand il était jeune, pour peu qu'on aime le style touffe de cheveux, nez de pantin, regard de sadique.

Clairement pas mon style.

Mais là…

Je dirais pas qu'il est mon style de mec mais il pourrait facilement le devenir.

Je connais les lignes de son corps alors je me concentre sur son visage.

Fin et légèrement carré.

Bouche gourmande, zappons,

Regard de braise bleu et sourcils un peu mieux entretenus.

Peau lisse…

Cheveux beaucoup plus courts…

Je recommence à avoir faim.

J'éteins la lumière de la lime' histoire que Trowa puisse se reposer.

Genre.

¤

¤

¤

On est à la maison.

Je leur dis que j'ai pas le temps de faire le tour du propriétaire, que ce sera pour demain.

Je dis à Quatre de monter dans sa chambre habituelle tout en lui demandant de placer Heero dans la chambre à côté de la sienne, que j'allais prendre ma douche.

Je vis dans un cinq pièces.

Quatre me dit ok et bonne nuit en me faisant un smack sans arrière-pensées.

C'est un truc entre nous et quelque part je suis content qu'il le fasse devant Tro, qu'il soit pas différent quand il y a son mec.

C'est con mais bon, j'ai le droit d'être con !

Il a un regard qui veut dire « toi tu vas me donner le pourquoi du comment dès que je te choppe ».

Je lui fais un clin d'œil.

Je dis bonne nuit à tout le monde et je monte me doucher.

¤

¤

Ah une bonne douche… sans mouiller mes cheveux sinon c'est la misère.

Pour me détendre… et pour évacuer l'odeur de fauve, j'ai horreur de me coucher sans me doucher, encore plus en sortie de boîte.

Ordinairement je prends une douche bien chaude mais là elle est limite glacée.

Ouais, faut que je détende mini Duo, là parce que j'ai tous les événements de la soirée qui font flash-back sur mon corps.

Heero…

Ses mains…

Son souffle…

Sa peau…

Sa… peau ?

Oh merde !

J'ai juste le temps d'entrouvrir les lèvres que le jet est ouvert presque à fond…

Et est réchauffé…

Par d'autres doigts que les miens.

Un corps nu est contre le mien.

Dos à moi.

J'y crois pas… il abandonne jamais ?

Heero…

¤

- Yuy… qu'est-ce que tu fais ?

¤

Sourire dans la voix.

¤

- Je prends une douche avec toi.

¤

Je donne le change.

¤

- Il y a une autre salle de bains en face de la chambre de Quatre et une autre au rez de chaussée.

¤

Une voix chaude…

Un petit va et vient…

¤

- Tu ne l'avais pas mentionné, Quatre non plus. Et puis le tour du propriétaire c'est demain n'est-ce pas ?

- Heero… je croyais… tu pouvais…

¤

J'ondule contre lui.

Que faire d'autre à ma place ?

Il me prend par surprise.

Ha.

Ha.

Ha.

¤

- T'étais le plus sexe de la boîte. On va pas rouler en G-quatrelle quand on a une G-Mazeratti. Toi aussi d'ailleurs t'es rentré bredouille pourtant t'avais des occasions. Alors pourquoi tu te compliques la vie ?

¤

Ouais, pourquoi ?

¤

- Qu'est-ce qui te gêne dans le fait qu'on se connaisse ? Tu crois que je vais te demander en mariage ou quoi ?

- …

- Relax !

¤

Cette voix rauque dans mon oreille…

¤

- Je veux passer la nuit avec toi et toi aussi… on a des capotes… il est où le problème ?

¤

Une langue qui lape l'eau sur mon cou.

C'est vrai ça, il est où le problème ?

Je le vois plus, j'ai les yeux fermés.

Chuis nu, chuis mouillé, je bande comme jamais.

Je le veux comme j'ai jamais voulu personne.

Et lui aussi, j'le vois mal insister pour ce genre de choses.

On veut la même chose.

Il caresse mini Duo avec doigté, douceur et fermeté.

Et merde si je dis non à mes principes de don't touch les friends.

C'est pas mon ami. Ptet qu'il le deviendra un jour mais on en est pas là.

Je lui enlace le cou et me frotte contre mon passeport pour le septième ciel.

Je murmure.

¤

- Pas d'attaches ?

¤

Il me répond tout en m'embrassant dans le cou

¤

- Pas d'attaches.

¤

Il me retourne et je vois à travers mes paupières plissées son corps doré dans toute sa splendeur.

Maman…

Enfin euh…

Hilde…

Et j'allais refuser ça ?

Il faut que je lui demande un dernier truc :

¤

- Dé… Dépistage ?

¤

Il me répond, me léchant les lèvres :

¤

- Il y a deux semaines par la médecine du travail de Winner Inc. Clean. Et je me protège toujours. Toi ?

¤

Il continue de me lécher les lèvres…

¤

- Hmm… Hmmm… Hmmm

- Hm ?

- Il y a un mois… de moi-même… clean de chez clean. Toujours prudent…

¤

Il m'aurait répondu non que ça m'aurait stoppé direct.

Il me ment pas et moi non plus. On sait ce que c'est que de risquer nos vies et on ne le ferait pas pour des conneries.

On se connaît au moins sur ce point-là.

Il m'avale les lèvres en me plaquant contre la douche.

Je lève légèrement une jambe pour me frotter plus.

Bordel c'est bon.

C'est bon…

¤

Je palpe tout ce qu'il y a à palper et y a de la surface.

Je lape l'eau à même sa peau sous le jet tandis qu'il palpe aussi.

Et mes principes qui font de moi ce que je suis ? La je suis de chair.

Demain je serai Duo Maxwell.

Là je suis que mon corps et hmm… hmmm… je vais y avoir droit…

Et on veut la même chose donc arrêter là, maintenant, tout de suite ?

Ça va pas être possible…

Oh nan…

Trop hot.

Trop hot…

On va s'envoyer en l'air, ouais.

Je murmure encore…

¤

- Juste pour… ce soir…

- Hm…

¤

Ça veut dire quoi, hm là ?

Pour une nuit je dois m'acheter un dico ?

Merde, c'est cher payé quand même.

So don't you fight it…

So don't you fight it…

¤

¤

Tzusukuuuu !



La suite dans le chapitre V : « Comment tenter de se faire larguer… d'un mec que t'es pas censé avoir »

J'ai réussi à poster ce chap pour l'anniv de Petit Poulpe ! (comment que j'ai boosté XD) Il est pour toi en 1er ma choupi et pour toutes les personnes qui me suivent et ont eu la gentillesse de me faire un petit coucou !

J'espère que ça vous aura plu ! Vous comprenez maintenant la description de Tom et Jerry ? Tout a une explication XD !

A peluche'

Mithy ¤ la fic qui était censée être courte ne me fait plus peur, mais on en voit le bout ¤

Disclaimers supplémentaires : « call on me » appartient à Eric Prydz, « Baby Boy » à Beyonce et Jay-Z, « touch me » à Samanta Fox, « one two step » à Ciara.