Auteur : loonielupin
Titre : les Aléas de l'Amitié
Disclaimer : Les persos ne sont pas à moi, etc….
Homepage : http/ nerverland01. skyblog. com (il suffit d'enlever les espaces)
Note de l'auteur : cela se passe juste après Sanctuary (épisode 14, dsl je me rappelle pas le titre français)
P.S. : les réponses aux reviews sont en bas de page !
Chapitre 2/4 : réunion au sommet
Trois semaines s'écoulèrent, mais tous étaient encore sous le choc de ce qu'il s'était passé, en particulier ceux travaillant avec Rodney régulièrement. Zelenka s'en voulait particulièrement de ne pas avoir compris ce qu'il se passait dans l'esprit de son collègue au moment de la lecture de la lettre – qu'il avait bien entendu confier à Elisabeth. Et même s'il n'était pas prêt de l'avouer à voix haute, tout le monde avait pu remarquer que Kavanagh ressentait la même chose.
Tous avaient compris l'importance qu'avait prit le scientifique au cours de ces derniers mois mais, maintenant qu'il n'était plus là, cela faisait un vide dans leur vie. Il manquait même à ceux qui, auparavant, ne faisait que de se plaindre de lui et de son comportement.
Mais les plus atteints étaient sans conteste les membres de son équipe – John surtout. Il culpabilisait. Tout était de sa faute. C'était lui qui s'était laissé séduire par Chaya. Lui qui, aveuglé par la beauté et la douceur de la jeune femme, n'avait pas réaliser qu'elle le manipulait. Lui qui, ne voulant pas être sorti de son rêve éveillé, avait rejeté l'avis de son ami – allant même jusqu'à refuser de l'écouter. Et il l'avait blessé, énormément. Et quand il avait voulu s'excuser, il avait été trop tard.
Il n'avait pas supporter la trahison de ceux qu'il avait pensé être ses amis – oui, John aussi avait eu accès à la lettre destinée à Jeannie. Et c'était pour cela que le Major allait vraiment mal. Ford et Teyla, rongés par leur propre culpabilité, essayait de l'aider, mais rien y faisait. Toutes les missions avaient été suspendues pour le moment, l'équipe d'exploration n'étant de loin pas en état de se retrouver sur le terrain.
Et c'est pour cette raison que l'activation extérieure de la porte surpris à ce point Elisabeth. Elle resta au côté de Grodin, ne pouvant autoriser l'ouverture du bouclier jusqu'à ce que le signal du SG-C finisse par être reçu.
- Ils ont trouvé l'énergie nécessaire pour nous contacter ? s'étonna-t-elle, ordonnant tout de même l'abaissement de leur protection.
Cinq personnes pénétrèrent dans la salle d'embarquement et le Docteur Weir manqua de s'évanouir. Puis un magnifique sourire étira ses lèvres alors que le vortex se refermait et elle dévala l'escalier, suivie de prêt par Peter.
Le Général O'Neill, la voyant arriver, s'attendait à être chaudement salué. Il fut ainsi surpris quand la jeune femme passa à côté de lui, sans daigner lui accorder un regard et il se retourna pour la voir prendre Rodney McKay – cet irritant scientifique – dans ses bras et lui donner une étreinte qui auraient pu briser les os de n'importe qui.
Celui-ci sembla tout aussi surpris par le geste – tout comme le reste de SG-1 d'ailleurs ! – et il tapota maladroitement le dos de la jeune femme, envoyant un regard interrogateur à Grodin qui se contentait de sourire comme si on venait de lui annoncer que Noël avait été avancé cette année-là.
- Euh… Que se passe-t-il ? demanda O'Neill, posant la question que les cinq nouveaux arrivant avaient tous sur le bout de la langue.
Elisabeth, consciente des questions qu'attisaient son attitude, se détacha de Rodney, sans pour autant le quitter des yeux, des larmes de joie perlant dans les prunelles. Elle allait ouvrir la bouche pour répondre à Jack quand Ford et Teyla arrivèrent, essoufflés, dans la salle d'embarquement.
- Docteur Weir ? Que se passe-t-il ? Nous étions avec le Major Sheppard quand l'alarme s'est déclen-
La voix de Ford se perdit dans sa gorge quand ses yeux se posèrent sur le dernier membre de son équipe.
- Docteur McKay ?
Teyla s'était déjà avancée vers l'homme et elle rapprocha leur deux fronts, afin de lui offrir le salut traditionnel de son peuple d'origine. Aiden se contenta d'une accolade amicale mais affichait quand même un sourire radieux.
- Bon ! s'emporta McKay, détestant avancer dans le noir. Est-ce que je peux savoir ce qu'il se passe ici ? Pas que je n'apprécie pas – parce que, s'il devait se l'avouer, il était très content de recevoir un tel accueil – mais je voudrais comprendre ce qui peut vous procurer une telle joie de me revoir, finit-il sarcastiquement.
- Oh ! et je voudrais moi aussi comprendre, interrompit Jack.
- Mon général ! s'exclama Carter.
D'accord, pour la plupart la présence de Rodney était insupportable, mais il avait quand même beaucoup changé. Elle avait pu le remarquer durant les trois semaines qu'ils avaient passé ensemble. Mais elle était étonnée elle aussi. D'après ce qu'elle avait pu comprendre de ses discussions avec le scientifique, il n'avait pas été en très bon terme avec tout le monde au moment où il avait été requis sur la Terre.
- Quoi ? demanda innocemment O'Neill alors que McKay lui envoyait un regard noir.
La réplique qui brûlait les lèvres de McKay ne put sortir puisque Elisabeth prenait la parole pour répondre à son ami.
- Rodney ! ça va faire plus de trois semaine qu'on vous croit mort !
- Oui, je sais que ça fait plus de trois semaine que je- Attendez ! Mort ?
- Mort ? répéta Sam, elle aussi, incrédule.
- Pourquoi ? questionna Rodney.
- Pourquoi ? Attendez. Vous disparaissez. On retrouve une lettre qui m'est adressée, demandant d'assigner Radek ou Miko à votre place pour SA-1, une autre beaucoup plus personnelle chiffonnée dans la poubelle et votre communicateur flottant dans l'eau. Quelle conclusion croyiez-vous qu'on pouvait en tirer ?
Tous restèrent bouche bée.
- Vous pensiez que Rodney McKay avait mis fin à sa vie, conclut Teal'c d'une voix égale.
- Oui ! s'exclamèrent les quatre autres.
- Mais mais- bégaya Rodney C'est totalement stupide ! Pourquoi est-ce que j'aurais fait une chose pareille !
- A cause de la dernière mission, répondit timidement Aiden, sachant que McKay allait probablement se moquer d'eux pour penser cela.
Mais McKay ne se moqua pas. Il se contenta de froncer les sourcils. Que s'était-il passé lors de la dernière mission. Oh ! bien sûr ! il se souvenait de Chaya, mais il ne voyait pas ce qu'il s'était passé qui aurait pu le pousser à prendre sa vie. Il n'y avait pas eu de mort. Il n'y avait même pas eu de blessé ! Aucun d'eux n'avait été capturé… non, vraiment, il ne voyait pas.
- La dernière mission ?
- Oui, Docteur McKay, lorsque tous avons refuser d'écouter vos soupçon concernant la véritable nature de la Prêtresse Chaya.
La réponse vint de Teyla et Rodney en resta abasourdi. Et dire que la plupart des personnes qu'il connaissait le prenait pour quelqu'un d'insensible ! Eux le croyait prêt à mettre fin à ses jours simplement parce qu'il avait compris qu'il s'était trompé au sujet de leur amitié !
- D'accord. Résumons. Les Wraiths se réveillent et nous attaquent à plusieurs reprise, les Genii prennent d'assaut Atlantis pendant qu'une tempête manque de justesse de couler la cité. Une personne de mon équipe se suicide, des autres meurent à cause d'un virus, nanovirus qui a failli me tuer également et, selon vous, je me suiciderais parce que… vous avez refuser de m'écouter ?
Le Docteur Weir ne sut que répondre. Il était sûr que, posé comme cela, cela paraissait totalement ridicule.
Voyant que personne ne parlait, Daniel Jackson prit les devant. Il fallait dire qu'il était plus qu'impatient de pouvoir visiter la cité perdue des Anciens.
- Et si on allait en salle de briefing, pour vous faire part de la bonne nouvelle !
- Très bonne idée Daniel ! félicita Jack. Après vous, Docteur Weir !
La jeune femme acquiesça et les mena donc en salle de briefing. Peter retourna à son poste, en salle de contrôle tandis que Teyla et Ford suivaient SG-1. Après tout, ils faisaient aussi partie de la première équipe d'exploration, ils devaient eux aussi avoir leur mot à dire dans le résumé de ce qu'il s'était passé sur Atlantis, non ?
Daniel, bien sûr, ralentit immédiatement la marche pour être à la hauteur de Teyla et commença à converser avec elle, au sujet de son peuple. S'il y avait bien une chose qui l'intéressait, c'était bien d'apprendre à connaître une nouvelle culture. Carter et McKay commençaient à expliquer à Elisabeth le moyen qu'ils allaient mettre en place et qui leur permettre de garder un contact permanent entre la Terre et Atlantis, sans pour autant gaspiller de l'énergie inutilement.
O'Neill, n'ayant aucunement l'envie d'entendre – une fois encore ! – une explication scientifique à laquelle il ne comprendrait rien, ni quel était le mode de vie des Athosiens – il se contenterait de lire les rapports qui lui seraient présenté plus tard – engagea la conversation avec Aiden Ford.
- Alors, Lieutenant, est-ce que vous vous plaisez au sein de l'expédition ?
- Oui, Mon Général, beaucoup. C'est fantastique. Enfin, mis à part les Wraiths, bien entendu. Mais il fallait bien que l'on trouve un ennemi récurrent, non ?
O'Neill rit de bon cœur avec Ford. S'il y avait bien une chose que Aiden aimait beaucoup au sujet du commandant du SG-C, c'était qu'il était proche de ses hommes et ne cherchait pas à mettre une énorme barrière entre eux, contrairement à certains hauts gradés. Cela devait sûrement venir du fait qu'il avait fait partie de SG-1 pendant si longtemps, sur le terrain et qu'il n'avait pas pour habitude de beaucoup respecter les ordres quand il n'avait été que colonel… enfin, quoi qu'il en soit, il se sentait à l'aise avec le général et c'était une bonne chose.
- Et sinon, il y a une chose que je voulais savoir. Comment se débrouille le Major Sheppard en tant qu'officier commandant. J'ai déjà eu le rapport de McKay, j'aimerais l'avis d'un militaire sur le sujet.
Le visage de Ford se ferma aussitôt. Le Major n'allait vraiment pas bien en ce moment. Il s'en voulait tellement pour le « suicide » de Rodney. Ce n'était vraiment pas le moment pour une inspection. O'Neill avait beau être très proche de ses officiers et comprendre les liens qui se tissaient entre les membres d'une équipe, il ne serait sûrement pas très heureux de voir que ceux-ci empêchaient le major de faire son travail. En tant que militaire, ils étaient sensé savoir faire abstraction de sentiment pendant les heures de service. Néanmoins, il n'avait pas d'autre choix que de répondre à son officier supérieur.
- Et bien, je dirais qu'il se débrouille bien. Il sait diriger, et prendre les commandes, même si il n'aime pas trop avoir à le faire. Il ne s'attendait certainement pas à devenir le commandant militaire quand il est venu sur la base mais il assume très bien ce rôle, certainement mieux que l'aurait fait le Colonel Sumner. Je respecte le Colonel, mais il n'était pas assez ouvert d'esprit, ce que j'ai pu observer durant la première mission.
Ceci dit, ils arrivèrent dans la salle de conférence. Jack hocha la tête.
- J'ai aussi eu un rapport très positif de la part du Docteur McKay…. Même si je n'ai pas vraiment compris la référence au Capitaine Kirk. Je suppose que je n'ai pas envie de le savoir ?
Ford eut l'air mi-embarrassé, mi-amusé.
- Non, mon Général.
- C'est bien ce que je me disais…. Bon, Docteur Weir, puisque je suis sur Atlantis, j'aimerais beaucoup faire un check-up de la situation. Pas que je pense que vous ne faites pas bien votre job, croyez-moi, c'est pas du tout cela, mais je suis curieux. Mais pour cela, il me faudrait les chefs de chaque département ainsi que SA-1 au complet.
- Euh… oui, bien sûr…
Elisabeth se tortilla inconfortablement sur sa chaise avant d'appeler les deux personnes concernées. C'est-à-dire Beckett et Sheppard. Alors que le médecin répondit immédiatement, confirmant son arrivée imminente, le Major restait injoignable.
- Il doit avoir un problème avec son communicateur. Rodney, peut-être pourriez-vous aller le chercher ?
Rodney sursauta. Pourquoi Liz voulait-elle que cela soit lui qui aille le chercher ? non, en fait, pourquoi est-ce qu'il n'était pas déjà là, tout simplement. Il avait dû entendre l'alarme, Ford et Teyla avaient bien dis qu'ils étaient avec lui, non ? Et puis, il tenait à son intégrité physique…
- Euh… Elisabeth…. Vous êtes sûre que c'est une bonne idée ? Non, parce qu'on était pas vraiment en très bon terme quand je suis… parti…
Et ça, c'était encore un véritable euphémisme. Lors de leur dernière conversation, il avait vraiment cru que Sheppard allait le frapper. Il avait été, pour une fois, heureux de l'intervention de Chaya. Sinon, il aurait eu un bel œil au beurre noir…. Et il n'avait aucune idée de comment il l'aurait expliqué au SG-C. Enfin, bon, Sheppard avait eu le temps de se calmer en trois semaine, non ?
- Justement…. Comme cela, vous pourrez…. Mettre les choses au point pendant que vous revenez….
Le regard d'Elisabeth lui disait clairement de ne pas chercher à argumenter. Alors il se contenta de hocher la tête et sortit de la salle. Les membres de SG-1 avait bien compris qu'il y avait quelque chose d'autre, mais quoi ? Sam, elle, avait une très bonne idée mais elle avait promis à Rodney de ne pas parler de ce qu'il lui avait dit.
Alors qu'il marchait dans les couloirs, tous les regards se posaient sur lui, commençant réellement à l'agacer mais il décida de ne pas s'en soucier. Il ferait des remarques cinglantes une autre fois. Pour l'instant, il avait seulement envie d'en finir au plus vite avec ce briefing pour pouvoir se mettre au travail, avec le Colonel Carter.
Quand il arriva devant la porte des quartier de Sheppard, il frappa fortement.
- Major ! Ouvrez !
Quand l'homme ne répondit pas, Rodney se sentit perdre patience. Non mais, franchement, il avait autre chose à faire que de rester planter là trois quart d'heure.
- Bon sang Major ! Je ne doute pas que je vous embête et que vous avez certainement beaucoup mieux à faire mais Elisabeth vous demande en salle de briefing. MAJOR !
- Docteur McKay ?
La voix incrédule le fit sursauter. Le scientifique se retourna pour se retrouver face à un Sergent Bates passablement choqué, aussi blanc que s'il avait fait face à un fantôme. McKay soupira. Bien sûr, c'était un peu le cas.
- Oui, Sergent Bates, je suis bien McKay. Non, je ne me suis pas suicider. Non, je ne pouvais pas prévenir avant de disparaître. Non, je n'ai pas le temps de vous expliquer pour l'instant. maintenant que j'ai répondu à vos question, pourriez-vous me dire où se trouve le Major Sheppard ?
Le sergent cligna des yeux, encore sous le choc – et légèrement sonné par le flot de paroles.
- Euh…. Je crois qu'il est allé dans vos quartiers.
- Dans mes quartiers ? Qu'est-ce qu'il fait dans mes quartiers ? non ! ne répondez pas à ça, je lui demanderais moi-même. Merci Sergent !
Mckay arriva en trombe dans ses quartiers. Il ne prit pas la peine de frapper – c'était SES quartiers après tout. Il s'arrêta net sur le seuil de sa porte quand il vit le Major allongé sur son lit. Surtout quand il leva les yeux vers lui. Il avait une mine affreuse ! pire qu'après la tempête ou la confrontation avec le Super-Wraith…. Il semblait ne pas avoir dormi depuis des jours.
- Rodney ?
La voix du major n'était pas plus haute qu'un chuchotement. Il semblait totalement hypnotisé par l'homme devant lui. Il n'osait pas y croire. Peut-être qu'il s'était endormi finalement, et il était en plein milieu d'un rêve.
Rodney quand à lui se décida à avancer, allumant la lumière et fermant la porte derrière lui. Il n'avait pas encore pardonné au major – si, en fait, il lui avait pardonné mais il n'était pas prêt à être aussi proche de lui qu'il l'avait été – mais il n'aimait pas le voir comme cela.
Le Major se redressa alors que Rodney s'approchait de lui.
- C'est vraiment vous ? demanda John d'une voix tremblante.
- Apparemment…
Il allait commencer à expliquer ce qu'il s'était passé, sachant que la question allait lui être posée, mais avant qu'il ne puisse ouvrir la bouche à nouveau, il se retrouva prit dans une étreinte qui lui coupa le souffle. Il sentit John enfouir son visage dans le creux de son cou, respirant profondément.
Instinctivement, il referma ses bras autour du dos de son ami – ex ami, lui frottant gentiment le dos, le calmant, lui assurant qu'il était bel et bien vivant. Ça aurait dû être étrange d'avoir Sheppard dans ses bras. Plus étrange qu'avec Elisabeth. Mais c'était tout le contraire et cette réalisation le fit se détacher de l'homme.
- Euh….
Ses yeux ne quittèrent pas ceux – humide – de l'homme. Il déglutit péniblement.
- Euh…. Elisabeth vous veut en salle de briefing, réussit-il à articuler d'une voix posée.
- Oh… oui, oui bien sûr….
Rodney avait remarqué un flash de douleur dans les yeux de l'autre homme. Est-ce qu'il avait dit quelque chose qu'il ne fallait pas ? Mais, quand il vit Sheppard prêt à sortir de la salle, il l'arrêta.
- Major !
Ledit Major se retourna, un air interrogatif.
- Vous voulez peut-être vous… ah.., arranger un peu.
Ce n'était pas sensé être une insulte et John ne le prit pas comme tel. Après tout, il savait très bien qu'il avait une tête affreuse, Ford le lui avait bien dis quelques moments auparavant. Mais il ne pensait pas que ça allait déranger Elisabeth. Il en fit d'ailleurs part au scientifique.
- Elisabeth, peut-être pas, mais le Général O'Neill ?
John en resta bouche bée.
- O'Neill ?
- Faites comme chez vous Major, je préviens Elisabeth qu'il faut que je répare votre… communicateur avant de venir…
Après tout, un communicateur n'était-il pas l'excuse qu'avait donnée Elisabeth pour qu'il vienne le chercher ?
Quelques minutes plus tard, tous deux entraient en salle de briefing. Pendant le chemin, ils avaient conversé. Pas avec l'aisance qu'ils avaient auparavant, mais décidément mieux que lors de leur dernière conversation. Rodney avait expliqué ce qu'il s'était passé le jour de sa « disparition ».
C'était très simple. Sur Terre, Sam avait découvert un moyen de faire fonctionner la porte, pour qu'elle ait accès à la Galaxie Pégase, sans avoir besoin de ZPM dsl, me rappelle plus le nom français mais pour pouvoir tout arranger, elle avait besoin de l'aide du meilleur scientifique qu'elle connaisse : Rodney McKay. Le Général O'Neill avait alors eu recours à l'aide des Asgards qui avait téléporté Rodney au SG-C. Bien sûr, comme les Asgards ne préviennent généralement pas avant de faire ce genre de chose, il n'avait pas pu avertir qui que ce soit de sa disparition…. Et il avait cru qu'un message serait quand même envoyé sur Atlantis, mais cela n'avait pas été le cas et… la suite était déjà connue.
En salle de conférence, les Atlantes racontèrent à SG-1 tout ce qu'il y avait besoin de savoir, en gros. Le Docteur Weir confierait les rapports de mission au Général O'Neill pour qu'il puisse savoir tout ce qu'il voulait.
Quand ils eurent fini de discuter, le Docteur McKay se leva.
- Excusez-moi Elisabeth, mais peut-être que Sam et moi ferions mieux de commencer notre travail, maintenant.
- Bien sûr, allez-y.
Sur ce, les deux scientifiques quittèrent la salle, se dirigeant vers les laboratoires de sciences. John cligna des yeux.
- Sam ? répéta-t-il, ce qui lui valut de drôle de regard. Quoi ? ça m'étonne juste qu'il l'appelle par son prénom.
Cela valut des regards encore plus incrédules. Teal'c haussa même ses soucils.
- N'est-ce pas coutume chez vous d'appeler vos amis par leur prénom, Major Sheppard ?
La gorge de John se noua, devant la vérité des propos de Teal'c.
- Oui, oui bien sûr…
Personne ne manqua de remarquer la tristesse dans les yeux de l'homme et Ford baissa son regard, ainsi qu'Elisabeth. Quelques secondes plus tard, elle le releva quand Sheppard demanda l'autorisation – à elle et au général – de sortir, autorisation qu'il reçut immédiatement.
Allongé sur son lit, John contemplait le plafond. Bien sûr, il était heureux que Rodney soit vivant et il ne pouvait faire que remercier le ciel. Sa bêtise n'avait finalement pas coûter la vie à quelqu'un…. Mais il avait perdu son meilleur ami. Et cela lui faisait mal, bien plus qu'il n'aurait pu l'imaginer.
Il passa sa main sur son visage, étonné de la sentir mouillée. Mais non, il ne pleurait pas, ce n'était qu'une poussière dans l'œil….
RAR
Sia : Je suis contente que cela te plaise et voici la suite !
Cybelia :ah… ah… qui a dit que je faisais des misères à Rodney…. Ne t'en fait pas pour lui, voyons, en tout cas pas pour le moment…
Emmatheancient : heureuse de voir que tu aimes et voici la suite !
Evangeline : Et voilà, tu sais maintenant ce qu'il s'est passé ! et pour le slash, je pense que je vais le faire finalement… ou tout du moins un pré-slash…. Mais y'aura définitivement quelques trucs, t'en fait pas….
