Auteur : loonielupin
Titre : les Aléas de l'Amitié
Disclaimer : Les persos ne sont pas à moi, etc….
Homepage : http/ nerverland01. skyblog. com (il suffit d'enlever les espaces)
Note de l'auteur : cela se passe juste après Sanctuary (épisode 14, dsl je me rappelle pas le titre français)
P.S. : les réponses aux reviews sont en bas de page !
Question : si certains d'entre vous lisent les fics en anglais, est-ce que vous sauriez me dire le titre d'une que je ne retrouve plus. En fait, ça commence par John qui force Rodney à boire ou manger qqch, mais il se trouve qu'il y a du citron dedans… donc, une réaction allergique… Si vous savez, vous pourriez me le dire, svp !
Chapitre 4/4 : Une fin heureuse
Le Major Sheppard ouvrit lentement les yeux. Il ne reconnaissait pas l'endroit où il se trouvait mais cela n'avait pas l'air accueillant du tout. Tout était gris et fermé. Il essaya de se redressé de l'espèce de chose qui devait servir de lit mais se sentit prit d'une vague de tournis et de nausée.
Les événements précédents sa petite sieste lui revinrent en mémoire. Koyla. Koyla était vivant et il avait réussi à l'emmener. Mais bizarrement, il n'était pas blessé. Ce n'était pas normal. Le Genii aurait sûrement voulu se venger de la dernière fois, quand il lui avait tiré dessus. Alors pourquoi était-il encore indemne – si on exceptait le fait qu'il ait l'impression d'être sur un bateau avec le mal de mer.
Il sursauta quand il entendit un clé tourner dans la serrure. Il devait vraiment être mal pour ne pas avoir entendu des bruits de pas lorsque la personne approchait. Il leva les yeux vers la porte, au moment où elle s'ouvrit. Koyla. Bien sûr, qui d'autre ?
- Je vois que vous êtes réveillé, Major Sheppard. Comment vous sentez-vous ?
Voix ironique, réfléchit Sheppard. Normal, il n'allait quand même pas s'inquiéter de sa santé. Il fit un effort pour ne pas lui montrer son inconfort.
- Tip, top, bien que je ne sois pas tout à fait à l'endroit que j'espérais. Mais ça ne saurait tarder.
- Je vois que les drogues n'ont pas encore fait leur effet…. C'est dommage, en attendant je vais devoir remédier à la situation. Je ne voudrais quand même pas que vous vous ennuyiez alors que vous êtes chez moi.
Utilisant un Jumper, l'équipe de sauvetage fut vite sur la planète Genii. En mode invisible, ils n'eurent aucun problème à se poser sans se faire voir. Ils se dirigèrent le plus vite possible vers le village mais il semblait désert. Les habitants avaient sûrement dû changer de planète, sachant leur sécurité compromise par les Atlantes.
Néanmoins, le souterrain étant toujours présent, c'était l'endroit idéal pour emmener un prisonnier de guerre. Et c'était pour cela que les membres de la Terre étaient persuadé que le major Sheppard devait se trouver quelque part par là. Avec Koyla et ses hommes. Ce qui était mauvais, très mauvais, sachant comme l'homme détestait John.
Sheppard haletait. Koyla avait décidé, en attendant que la drogue fasse effet, d'utiliser son prisonnier comme punching ball. Il avait la lèvre en sang, et savait que dans quelques heures, quelques beau bleus viendraient colorer son corps. Mais il n'arrivait pas à se défendre. La drogue commençait à faire son chemin dans l'organisme et John se sentait tout à coup plus faible.
Mais ce n'était pas seulement de la faiblesse physique. Aussi mentale. Il avait l'impression qu'il allait s'effondrer d'une seconde à l'autre. En pleurs. La drogue n'avait pas encore complètement envahi son esprit, et il pouvait donc encore méditer sur le fait que Koyla avait envie de faire joujou avec son mental. Mais cela devenait de plus en plus dur de résister aux pulsions qui le poussaient à se rouler en boule dans un coins de la cellule et crier et pleurer comme un petit enfant. Il ne s'était jamais sentit aussi sans défense.
Koyla, voyant le changement sur le visage de l'homme comprit que cela commençait à faire de l'effet. Il n'aurait plus besoin d'utiliser la violence. Cela le rassurait. Il n'aimait pas cela. Oh ! Bien sûr, il était un guerrier. Il tuait, il torturait mais cela ne lui procurait pas une joie immense. Contrairement à briser quelqu'un. Il préférait jouer avec l'esprit. Une toute autre sorte de torture. En fait, pas vraiment une torture. Plutôt un art.
Oui, c'était cela, il aimait penser à cela comme à un art. Modeler un esprit, pour le casser en mille morceaux. Faire d'un fier et redoutable combattant un enfant seul et apeuré. C'était de l'art. Il sourit. Un sourire qui ne présageait rien de bon.
- Alors, Major Sheppard. Quel effet cela fait-il d'être seul, abandonné par ceux que vous avez chercher si désespérément à protéger.
- Ils ne m'ont pas abandonné ! protesta John, avec véhémence.
Mais sa voix n'était pas habituelle. Pas si sûre de soit. Il y avait quelque chose d'autre. De la peur. Oui, c'était définitivement de la peur, se délecta Koyla.
- Vous croyez ? Alors, dites-moi, pourquoi ne sont-ils pas encore arrivé ? Cela fait déjà plus de quarante-huit heures, mentit diaboliquement Koyla.
Bien sûr, Sheppard ayant été inconscient depuis son enlèvement ne pouvait savoir depuis combien de temps est-ce qu'il avait été kidnappé. Et dans l'état dans lequel son esprit se trouvait, il était incapable de raisonner sur le fait que son bourreau pouvait mentir.
- Quarante huit heures ? répéta-t-il d'une petite voix, alors que des larmes commençaient à monter dans ses yeux.
Il avait encore assez de self-contrôle pour ne pas les laisser couler. Cela fit sourire Koyla. Il aimait cela, quand la personne avait qui il jouait était fort. Cela rendait le processus encore plus exaltant. Et pour cela, jouer avec Sheppard était pour lui le summum.
- Oui…. Je crains qu'ils ne soient pas aussi dévoué que vous pour jouer les héros. Ou alors… peut-être pensent-ils qu'ils seront mieux sans vous….
Il allait continuer sa tirade lorsqu'il fut appelé par son communicateur. Apparemment, un de ses hommes voulait le voir immédiatement. Soit, il irait. Cela laisserait le temps à Sheppard d'assimiler la nouvelle. Et il reviendrait continuer son œuvre un peu plus tard…. Après tout, les artistes aussi ont besoin de prendre des poses.
Koyla ressortit donc, laissant la porte se fermer derrière lui. John restait donc seul, dans une obscurité totale. Il sentit son cœur se serrer et sa respiration s'accélérer. Il avait peur. Il ne comprenait pas ce qu'il se passait. Pourquoi réagissait-il comme cela ? Les soldats n'avaient pas peur du noir. Mais l'effet de la drogue empirait et il commençait paniquer. Il essaya de prendre des grandes respirations, pour se calmer, mais rien y faisait. Il voulait sortir !
Mais il ne pouvait pas. Et les autres ne venaient pas. Pourquoi est-ce qu'ils ne venaient pas ? Il n'avait pas encore trouvé l'endroit où il était. Voilà. Mais s'il y avait autre chose ? Non, ils allaient venir. Ce n'était qu'une question de temps. Mais il fallait qu'il fasse vite. Il était terrifier. Il ne pouvait plus respirer. Il suffoquait. Non, c'était l'inverse. Il respirait trop. Trop vite.
Hyperventilation, criait une voix dans son cerveau. Mais il ne pouvait pas l'écouter. Il n'y comprenait plus rien. Il avait peur. Il faisait nuit, il ne voyait rien. Bientôt les halètements se transformèrent en sanglots et il se roula en boule dans le coin de la cellule opposé à la porte, pleurant comme un enfant prit au beau milieu d'un cauchemar, sans aucune échappatoire.
Armés jusqu'aux dents, les Atlantes pénétrèrent le souterrain secret. Heureusement que McKay avait une bonne mémoire et se souvenait où se trouvait l'entrée. Rien que pour cela, il aurait été obligé de venir sur la mission. S'il avait eu besoin de donner une raison à Elisabeth pour sa venue, c'était ce qu'il aurait fait. Mais la véritable motivation de sa venue était toute autre. Et seule Sam la connaissait… ou tout du moins c'était ce qu'il pensait.
Quand ils furent entrer, ils durent se séparer en plusieurs groupes. Il ne fallait pas perdre de temps. Qui savait ce qu'était entrain de subir leur ami et collègue.
- Très bien, Carter et McKay, ensemble. Teal'c, vous allez avec Mademoiselle Emmagan, Ford avec moi !
Les groupes furent ainsi formé par le Général O'Neill qui avait prit le commandement de la mission et chacun partit de son côté, muni d'un détecteur de signe de vie.
Une gifle s'abattit sur son visage, le réveillant en sursaut. John leva la tête pour rencontrer le regard de son bourreau. Celui-ci se délecta de la vue des yeux rouges. Sa victime était en train de craquer. Maintenant, le reste était facile. Il avait peint tous les traits de son tableau, il ne restait plus qu'à remplier les cases avec les couleurs qui convenaient. Pas plus difficile qu'une image à colorier pour un enfant et les effets de la drogue allaient atteindre leur paroxysme d'ici peu de temps, aidant ainsi à l'achèvement de son œuvre.
- Et bien, Major, encore dix heures de passées…. Cette fois-ci, il n'y plus de doute. Personne ne va venir.
Dix heures ? il avait dormi si longtemps. Pourtant il se sentait fatigué. Mais il avait tant pleuré. C'était pour cela qu'il était épuisé. Alors ses amis ne venaient pas. John sentit malgré lui les larmes se remettre à couler. Pourquoi ses amis venaient pas ?
- Il faut dire, continua Koyla, luttant pour ne pas laisser un sourire étirer ses lèvres. Que peu de personne connaissent l'entrée du souterrain…
- Rodney la connaît ! s'exclama John, sentant un peu d'espoir revenir.
Espoir qui retomba vite quand Koyla se mit à rire, de bon cœur. John fronça les sourcils. Qu'est-ce qu'il y avait de drôle ? Cela voulait dire qu'il allait bientôt être secouru, n'est-ce pas ? D'un autre côté… Pourquoi est-ce que Rodney n'avait pas encore permis aux autres de retrouver l'entrée.
- Vous pensez réellement que le Docteur McKay va dire aux autres où vous vous trouvez ? ça je ne crois pas Major Sheppard. Le Docteur McKay n'a aucune envie que vous soyez secouru. Je suis sûr qu'il est même ravi que vous ayez été capturé. Il vous hait, Major. Il vous hait. Il ne fera rien pour vous aider. À l'heure qu'il est, je suis certain qu'il est entrain de prendre du bon temps avec le Colonel Carter. Pourquoi se soucierait-il de vous alors qu'il a tellement mieux à faire.
- NON ! cria John, se remettant sur pieds et commençant à marteler le torse de Koyla avec ses poings. Vous mentez ! Rodney ne me hait pas. Il ne me laissera pas là ! Il est mon ami !
Mais la voix du Major n'était pas aussi confiante que ses paroles. Koyla avait fait mouche. Il se rappelait des dernières conversations qu'il avait eu avec Rodney. Il n'avait pas eu l'air de le considérer comme son ami… peut-être que c'était vrai. Peut-être que Rodney le haïssait vraiment.
Dès que cette pensée fit son chemin dans son esprit, il se laissa retomber par terre, des larmes hystériques coulant sur ses joues. Koyla n'avait pas bougé lors de l'attaque. Il fallait dire que la façon dont Sheppard l'avait frappé ressemblait plus à une crise d'enfant en bas âge qui ne peut pas avoir ce qu'il veut plutôt que celle d'un soldat entraîner.
- Il faudra l'accepter Major, le Docteur McKay ne veut plus vous revoir tellement il vous hait. Et il est le seul à connaître cet endroit…
Sur ce, Koyla sortit. C'était le bon moment. Maintenant, la drogue arrivait à son point culminant…. Son œuvre était finie. Il la regarda un moment depuis le pas de la porte. Oh ! oui, c'était définitivement son Chef d'œuvre.
Rodney ne se souvenait pas que ce souterrain était aussi grand. Bien sûr, il ne l'avait jamais visité en entier, mais il avait l'impression que les couloirs étaient interminables. Et cela faisait déjà plus d'une heure qu'ils marchaient sans avoir rien trouvé. Il allait devenir totalement cinglé.
Lâchant un énième soupir, il regarda à nouveau le détecteur de signe de vie.
- On va le retrouver, Rodney, ne vous en faites pas, le calma Sam.
Mais ce fut moins ce que lui dit son amie que ce qu'il vit qui le fit presque sauter de joie.
- Y'a quelqu'un par là. Une seule personne ! ça ne peut être que lui !
Oui, il savait bien que les Genii ne se promenaient jamais seul, cela ne pouvait donc être qu'un prisonnier ! Et qui d'autre que John ?
Les deux se regardèrent puis coururent dans la direction du « point ».
John gémissait. Il ne voyait rien, rien du tout. Du noir, il n'y avait que du noir. Et cette sensation. Cette sensation que quelqu'un était là, dans sa chambre prêt à rentrer. Il ne voyait même pas la lune. Ça lui faisait peur. Cela voulait dire que maman n'était pas encore rentrée. Parce que dès qu'elle rentrait, elle venait ouvrir les rideaux, comme il faisait déjà nuit.
Mais maman ne rentrait pas toujours et cela voulait dire qu'il n'y avait que papa à la maison. Et quand papa était seul, il était méchant….
John laissa échapper un sanglot. Pourquoi maman n'était pas là ? Elle avait promis qu'elle serait toujours là. Mais elle oubliait souvent sa promesse.
- Mon général ! appela Carter par le communicateur. On a retrouvé la trace du Major Sheppard. On est en chemin pour aller le chercher.
- Bien reçu, Carter, on retourne à l'entrée du souterrain.
Quelque chose l'avait frôlé. Il en était certain. Sur son bras, il avait sentit quelque chose sur son bras. C'était comme quand papa voulait faire croire qu'il était gentil. Mais il n'aimait pas ça. Parce qu'il finissait toujours par avoir mal. Et cette sensation lui donnait l'impression qu'il se faisait manipuler. Et papa lui disait qu'il devrait aimer ça.
John commençait à se frotter le bras, rapidement, fortement, laissant ses ongles pénétrer, tout en répétant comme un mantra « nonnonnonnon ». Il commençait déjà avoir des gouttes de sang perler.
Rodney et Sam arrivèrent devant la porte de la cellule. Cela devait être celle-là. C'était étrange, d'habitude les cellules avaient des barreaux, pour que l'on puisse voir les prisonniers sans avoir besoin d'ouvrir la porte. Mais ce n'était pas le moment de s'interroger sur les méthodes militaires des Geniis.
Sam, utilisant un crochet pour forcer la serrure – mieux valait être le plus discret possible – eut vite fait d'ouvrir la porte mais les deux secouristes restèrent bloqué à la rentrée. Jamais ils n'avaient été préparer pour voir cela. Il s'attendait à ce que le major ait été torturé, mais il n'avait que très peu de marque. Mais ses yeux…
Rodney sentit son souffle se bloquer. Il ne pouvait détacher son regard de son ami. Jamais il n'aurait pensé le voir comme cela. Il avait l'air si… vulnérable, si perdu. Des larmes striaient ses joues et il était toujours roulé en boule dans le coin de la cellule.
Sans plus attendre, le scientifique avança prudemment dans la pièce. Il ne voulait pas faire peur à l'homme apparemment déjà terrorisé. Il ne pouvait pas imaginé ce qu'avait pu faire Koyla pour le mettre dans un tel état.
- John, murmura-t-il, alors que Carter décidait qu'il valait mieux qu'elle attende en dehors de la pièce.
Ce dernier sembla enfin reconnaître la présence. Les yeux embués de larmes, il n'avait pas distingué la forme et il avait cru que c'était papa qui venait…. Mais maintenant il savait qui s'était.
- Rodney, chuchota-t-il.
McKay eut du mal à reconnaître la voix. Ce n'était pas celle du major Sheppard, c'était celle d'un enfant. Il sembla comprendre finalement que Koyla avait dû utiliser une drogue. Cela se voyait dans les yeux de Sheppard, même au travers des larmes.
Rodney s'accroupit juste devant l'autre homme et posa une main rassurante sur l'avant-bras qui n'était pas en sang. Il soignerait la blessure plus tard, pour l'instant il devait sortir John d'ici, mais il devait s'y prendre doucement. Il n'avait pas le Major Sheppard devant lui, mais un enfant apeuré.
- Oui, John, c'est moi. Tout ira bien maintenant, c'est promis.
Il n'avait jamais été fort pour réconforter les gens, mais il ne supportait pas de voir celui qu'il aimait – oui, il n'y avait plus de doute maintenant, il l'aimait vraiment – dans un état pareil. Apparemment, les mots étaient ceux qu'il avait fallu parce que John bougea enfin.
Il se releva et Rodney manqua de basculer en arrière quand une tornade noire lui arriva dans les bras. Les bras de John se nouèrent automatiquement autour de son cou et il referma les siens autour du corps secoué de sanglot. La voix de John, étouffé dans sa veste, parvint à ses oreilles.
- Il a dit que vous ne viendriez pas me sauver. Il a dit que tu me haïssais. Il a dit que tu voulais que je reste ici et que je retourne pas sur Atlantis.
Rodney resserra son étreinte sur le Major, et se permit de passer une main dans les cheveux emmêlés.
- C'était des mensonges, rien que des mensonges. Je suis là maintenant, tout ira bien.
Il ponctua sa phrase d'un baiser sur la tête, tout en ayant conscience que Samantha regardait la scène avec des yeux tristes. Comment un être humain pouvait-il faire une chose pareille ? elle ne pourrait jamais le comprendre.
Elle fit signe à Rodney qu'il fallait qu'ils s'en aillent le plus vite possible, s'ils ne voulaient pas être repérés. C'était déjà un miracle qu'ils soient arrivé jusque là sans se faire prendre et Rodney hocha la tête.
- John ? appela-t-il doucement.
L'homme releva la tête et rencontra le regard de son ami.
- Il faut qu'on y aille, d'accord.
Avec cela, il commença à se relever lorsque les larmes se remirent à couler sur les joues de John. N'y comprenant rien, McKay paniqua.
- John ? John ? Qu'est-ce qu'il y a ?
- Vous allez me laisser là ? vous allez partir et puis je vais encore être tout seul.
- Non ! s'écria Rodney catastrophé que John puisse penser cela. Bien sûr que non, tu viens avec nous.
John cligna plusieurs fois des yeux.
- C'est vrai ? demanda-t-il d'une voix timide.
Avec un hochement de tête, Rodney lui répondit et il tendit sa main à Sheppard pour l'aider à se relever. Une fois debout, celui-ci refusa catégoriquement de lui lâcher la main et ils firent donc le chemin comme cela, Sam à leur côté.
Si les autres avaient été étonné de voir les deux hommes mains liées, personne ne le montra. Il fallait dire que tout le monde compris rapidement l'état dans lequel se trouvait le Major et les conséquence que cela entraînait. Bien sûr, personne ne manqua de remarquer la tendresse dans les gestes du scientifique envers le militaire, ce qui rassura tout ceux qui savaient les sentiments qu'éprouvait le Major envers son ami.
Ford et Teyla furent sans doute les plus heureux de cela. Au moins, bientôt, tout serait rentré à la normal, peut-être même mieux que la normale. Cela faisait du bien à savoir. Ils allaient pouvoir reformer leur équipe. Parce qu'il fallait avouer que cela leur avait manqué.
Les yeux de John papillonnèrent avant de s'ouvrir complètement…. Pour se retrouver face au visage de nul autre que Rodney McKay. Il sentit son cœur faire un bon dans sa poitrine. Rodney était là !
- Hey, bonjour Major !
La joie de John retomba aussitôt. Major. Cela aurait été trop beau pour être vrai. Il se reprit aussitôt.
- Bonjour, McKay.
Mais cela avait apparemment pas été assez rapide pour ne pas que le scientifique le remarque. Celui-ci fronça les sourcils.
- John ? Est-ce qu'il y a quelque chose qui ne va pas ?
Soudainement, Sheppard n'en put plus. Il en avait marre de tout garder au fond de lui, marre de nier ce qu'il ressentait, marre de ne pas savoir quoi faire. Rodney voulait savoir ce qui n'allait pas, il allait le savoir.
- Oui, oui il y a quelque chose qui ne va pas. Je ne sais pas où j'en suis avec vous ! Je- vous m'avez à peine parler depuis votre retour sur Atlantis – oui, je sais je suis coupable, mais quand même. Et ensuite, quand vous êtes venu me secourir, vous.. vous étiez si gentil et si attentif et je croyais que tout s'était arranger. Et vous êtes là à mon réveil, ce qui est un bon signe mais vous m'appelez Major et je sais pas si vous êtes encore fâché, ou si c'est okay, si on est ami…. J'en sais rien…
Il leva les yeux vers Rodney, cherchant désespérément une réponse. Réponse qui vint sous la forme de gestes.
Rodney posa un doigt sur les lèvres de John, l'obligeant à cesser de parler, puis se baisser, un sourire sur le visage, pour déposer un baiser sur les lèvres du patient.
- Je t'aime, John, murmura-t-il doucement.
FIN
Oui, je sais c'est nul comme fin, mais il est minuit, je suis crevé et je ne sais jamais faire mes fins…. , bon maintenant, les réponses aux reviews et après : DODO !
RAR
Evangeline : Voilà, j'espère que ce chapitre t'aura fait me pardonner et que cela t'aura plus ! Comme cela, il y encore une chance que notre galaxie survive… quoique, sinon, il me reste plus qu'à partir pour Pégase, là y'aura pas de risque à cause d'Anubis….
Emmatheancient : merci ! Je suis contente que cela te plaise !
Rieval : Oui, oui, je suis absolument sûre que tu n'as pas la moindre idée de ce dont nous parlons…. Mais c'est vrai, que pour le cou, les rôles ont été inversé… quoique je suis moins pour les scènes de torture que toi ! Et merci pour le conseil, Evolution est une très bonne fic… Et je sais pas si mon Koyla était assez méchant pour toi… je dirais qu'il était pas spécialement hyperméchant mais un peu psychopathe sur les bords…
Teli : Bon, ben y'a pas de grande scènes où ils tombent dans les bras l'un de l'autre… c'est vraiment un slash ultra light mais bon, j'espère que ça t'aura quand même plus !
Cybelia : T'a absolument raison, y'a pas besoin d'excuse pour écrire un slash ! surtout pas avec des modèle comme ceux-ci ! et merci beaucoup ! Je suis content que mon style te plaise !
Britany LoveArt : Je suis vraiment heureuse qu'il y ait une certaine ressemblance avec le ton de la série, parce que c'est vraiment pas facile à respecter… d'ailleurs je soupçonne que ce chapitre soit moins dans le ton, mais bon… et sinon, le nom de la psy c'est Kate Heightmeyer (je sais pas si ça s'écrit comme cela !)
