Salut tout le monde!!!
Je suis très heureuse d'avoir eu autant de review! Ça me fait plaisir comme vous ne pouvez pas savoir! Allez j'vais vous répondre!
crystal yuy : Je suis aller voir personnellement sur fanfiction et je n'ai pas vu de mots couper. C'est peut-être sur ton ordinateur. Mais merci quand même de m'avoir prévenu! Xxx
Kaorulabelle : J'aime bien ton expression : Elle déchire! Lol Merci, ça me fait vraiment plaisir! Je vais mettre la suite le plus vite possible! Promis!
Vif d'or : Merci! Après la fin des cours, le seul petit problème c'est que je pars en France et en Italie pour exactement 3 semaines et 1 jours... le temps de revenir de Montréal au Québec :S ...Mais je vais emmener un super cahier où je vais continuer à écrire mes chapitres! Et quand je vais revenir, je n'aurais plus qu'à les retaper! Je vais avoir au moins 12 heures d'avions à faire( Aller retour) donc j'ai du temps en quantité! Je vais essayer de faire des chapitres pleins d'actions et de rebondissements! Merci pour ta review! Xxx
Merci à vous trois!
Bon aller je continu la suite! Et c'est encore un Pov DRAGO!!!
chapitre 9
Sang dans une chevelure pâle
Dès que nous mettons un pas sur la route, déjà deux ou trois personnes nous remarque, mais aucune d'entres elles n'osent venir à notre rencontre. Bon c'est vrai que deux hommes, cachés sous une cape rouge sang foncé, cachés sous une capuche, et l'un ayant une épée à la taille n'est pas très encourageant... C'est un bon truc, avoir l'air menaçant. Mais disons que nous passons moins inaperçu que nous le voulions... Je tourne la tête vers Demphs et il a l'air en grande réflexions avec lui même. Puis, sans bouger, je retourne ma tête vers l'autre côté de cette rue bondée d'idiots, et je vois la banque des sorciers, avec ces colonnes un peu croches.
Non mais c'est quoi son problème! Je viens tout juste de me refaire tirer par derrière dans la maudite ruelle, et je me suis écroulé sur les pierres humides. Tout ça grâce à Pot... Demphs. Il me relève rapidement et me plaque sur le mur, dans un coin sombre, dans un renfoncement du mur de pierre. Sauf qu'il se plaque par dessus moi. Torse contre torse. Son visage est à quelques pouces du mien.
« Tais toi » Me dit-il tout bas, mais fermement.
Mais comment veut-il que je me taise. La situation dans laquelle je suis, en fait nous sommes, n'est certainement pas la moins gênante. En fait, c'est assez troublants. Même s'il est un peu plus petits que moi, (en fait, nous sommes tous les deux assez grands mais je le dépasse) je vois très bien ces yeux. Il ressorte de la noirceur avec leur brillance émeraude. Mais il manque toujours ce petit éclat que j'avais remarqué à la gare l'autre jour. Celui qu'il avait lorsqu'il était joyeux, ou lorsqu'il riait. Je ne peux plus me détacher de son regard. Et lui non plus d'ailleurs car il ne dit absolument rien. C'est bizarre, je sens comme des petits papillons dans mon ventre, comme une grande chaleur. J'ai le goût de l'embr... VOYONS! Qu'est qu'il me prend de penser des choses comme ça!?! Ce doit être le hormones, c'est surment ça! N'est ce pas..?
Le seul problème je pense, c'est qu'elles( mes hormones) ont prit mon intelligence et tout mes autre sens et les ont botté par le derrière en dehors de ma cervelle. Je ne pense plus qu'à la personne devant moi, avec ses beaux yeux verts. Puis les quelques pouces qu'il y avait entre nos visages diminuent, deviennent deux ou trois centimètres. Je sens son souffle brûlant mais doux sur mon visage. Mes mains se place d'elles même autour de la taille du brun, les siennes se mettant autour de mon cou. Le temps s'est arrêté, il n'y a plus que lui pour moi. Je ne comprend pas ce qui m'arrive, mais j'aime ça. Je me sens bien. La chaleur de son corps contraste drôlement avec la froideur du mur de pierre derrière moi. Ça me fait de grands frissons qui passent tout le long de ma colonne, traversant mon corps jusqu'au bout de mes doigts.
Nos visages sont toujours aussi prêts, s'observant mutuellement. Puis, il ferme ses yeux doucement et je fais comme lui, tout en me rapprochant. Nos lèvres allaient se toucher...
Des bruits de pas venant de la rue se font entendre. J'ouvres les yeux rapidement et Demphs fait de même. Le petit moment de magie est terminé. Je vois du coin de l'œil quelqu'un à l'entrée de la ruelle, qui scrute la pénombre. C'était un auror. J'essai de me coller le plus possible contre le mur tout en tenant le brun le plus possible contre moi. Je l'entends même murmurer, alors qu'il a accoté sa tête sur mon épaule : « Je veux pas y retourner... »
C'était assez clair qu'il ne voulait tout simplement pas se faire prendre. Et je sais bien qu'au plus profond de moi même, je ferai tout ce que je peux pour qu'il reste libre, comme tout le monde, même en ce moment de guerre. Il a été enfermé trop longtemps. Je le sais bien, même s'il ne me l'a jamais dit, je l'ai bien vu... dans ses yeux.
L'auror était toujours là. Non mais! Les gens aiment ils tant que ça courir après quelqu'un qui ne veut qu'être libre? Je vois très bien qu'il ne nous lâchera pas de si tôt celui là. Va falloir s'en débarrasser au plus vite.
On dirait bien que le brun à les même pensées que moi... et on dirait même qu'il vient d'avoir une idée, car il me pointe une roche sur le sol. Je me penche rapidement mais sûrement et je ramasse la petite roche. Je me relève et retourne mon regard vers Demphes. J'essai de comprendre ce qu'il me dit... Non mais, qu'il articule bordel! Ça m'exaspère! Voyant que je perd patience, il se penche vers mon oreille et me murmure tout bas : « Lance là aussi loin que tu peux! Je m'occupe du reste... »
Je fronce des sourcils en entendant la dernière phrase, mais je fais ce qu'il me dit. Je lance la pierre en faisant attention de ne pas frapper celui qui est toujours collé sur moi. La roche fait un bruit d'enfer un peu plus loin dans la ruelle.
L'auror marche rapidement devant nous sans nous voir et se dirige vers le bruit. Demphs se retourne rapidement sans faire de bruit, comme un prédateur qui vient tout juste d'apercevoir sa proie. Il sort son épée sans faire de bruit. Je m'attends au pire mais je ne suis plus capable de bouger, mes jambes ne m'écoute plus. Je regarde la suite avec horreur Le brun se dirige vers le dos de l'auror, toujours en tenant son épée d'une main et en ne faisant aucun bruit. L'auror se penche sur la roche et la prend dans sa main. Puis Demphs qui est arrivé derrière lui se racle la gorge. L'auror se retourne et voit la figure du brun puis... Demphs le frappe à la tête avec force avec le manche de son épée.
L'auror, tombe sur le sol, un peu de sang se faisant voir dans sa chevelure pâle, toujours la roche dans sa main. Il n'a pas eu le temps de crier. Que le temps de voir le visage du fugitif. Et je suis sûr qu'il va s'en rappeler lorsqu'il va se réveiller. Car sa blessure n'est pas trop grave, du moins j'espère.
Demphs se retourne vers moi après un long moment. Il m'a fait tellement peur, et là il me fait encore plus peur. J'étais sûr qu'il allait le tuer. Il a vraiment changé...
Mais pas tant que ça, puisque une larme apparaît sur sa joue, coulant doucement. Puis, il laisse tomber son épée. Mes jambes qui veulent enfin bouger, je me dirige rapidement vers lui, courant presque. Et je le prend dans mes bras. Mais il ne pleure pas plus, il n'a que des sanglots, comme si un paquet d'émotions était emprisonné dans sa gorge. Il est complètement perdu je pense. Je lui frotte le dos lentement. Mais bien vite nous revenons à la réalité et après un petit bout, nous desserrons notre étreinte, et sans un regard pour l'auror, il reprend son épée et la remet dans son fourreau.
Nous nous dirigeons vers la sortie de la ruelle et allons maintenant droit au but, sans regarder les gens autour. Demphs cache un peu plus son épée sous sa cape et je le comprend. Nous arrivons à la banque. Après un très rapide voyage de wagon et après avoir ramasser tout l'argent que nous aurons besoin cet été, c'est à dire beaucoup, nous ressortons de la banque. Les gobelins se foutaient complètement de savoir qui nous étions, tant que nous avions nos clefs de coffre. Ils ne veulent tout simplement pas avoir de problème.
Rendus à l'extérieur, nous remarquons du haut de l'escalier de marbre de l'agitation vers l'entrée de la ruelle. Quelqu'un avait découvert le corps de l'auror. Je regarde Demphs du coin de l'œil et il fait de même. Après un hochement de tête, nous nous dirigeons vers l'allée des embrumes. Elle est tout au bout du chemin de traverse et il va falloir se dépêcher car de nouveaux aurors arrivent ainsi que deux ou trois médicomages. Je crois que nous aurions dû cacher le corps de l'auror. Quoiqu'il aurait pu mourir. Je suis sûr que Demphs ne voulait que l'assommer. Ce n'est pas dans le sang d'un Griffondor de vouloir tuer quelqu'un, se serait plus normal qu'il veuille le sauver. D'ailleurs, j'en ai la preuve vivante devant moi.
Car même si je suis un Serpentard, je sais ce qu'il se passe à l'intérieur des autres maisons. J'ai entendu pas mal de potins, surtout à chaque fin d'année, sur le fait que Potter aurait sauvé au moins une personne. Sauf à la fin de la cinquième. Là c'était plutôt mort, tout le monde disait que Potter était bizarre. Plusieurs avaient essayé de lui parler, un jour près du lac, mais il n'avait parlé à personne, se dirigeant vers la cabane d'Hagrid. Je m'en rappelle puisque j'étais avec lui cinq petites minutes avant. Il avait été assez agressif d'ailleurs... Bon, disons que je n'étais pas mieux, le fait de vouloir venger mon père sur le moment. Mais après, l'idée m'a passé. Surtout quand je me suis retrouvé en limace dans les paniers bagages du train. Et de plus, il n'était pas venu au festin, ce qui m'étonne.
Bon aller, j'en reviens au moment présent. On vient de descendre les marches et nous sommes rendus sur le chemin qui est encore plus bondé. Nous commençons à marcher, se faisant les plus petits possible. Les gens sont beaucoup trop occupés autour de la ruelle pour s'occuper de nous. Mais certains aurors essaient de trouver celui ou celle qui a osé faire cela à leur collègue.
Nous pressons le pas car certaines personnes viennent de remarquer que nous allons beaucoup trop vite que la normal. Je vois, en me tournant la tête rapidement, un homme parler à un auror en nous pointant. Je sens que ça va se corser. Je m'exclame, mais pas trop fort : Demphes, il faut se dépêcher. Ils nous ont remarqués... »
On commence à courir lentement, se faufilant entre les gens, certaines fois les bousculant. Je vois l'entrée de l'allée des embrumes à environ une trentaine de mètre devant moi, quarante tout au plus. Pour conclure le tout, j'entends derrière moi : « Arrêter ces deux là!! Ceux aux capes rouges! » Je suis sûr que si je n'aurais pas eu ma capuche, tout le monde aurait vu mes yeux sortir de leur orbite et ma bouche tomber sur le sol.
Nous commençons à courir de plus en plus vite. Une bonne dizaines de monde nous court après, sans compter les aurors. Les personnes âgées, les femmes et les enfants se poussent sur notre passage. Les hommes essaient de nous retenir. Mais étant assez agiles grâce au Quidditch, nous passons facilement entre leurs mains et leurs sorts. Ce ne sont que des stupéfixs, ou d 'autres sorts du genre. D'ailleurs, nous sommes quelques fois plus grands que ceux qui veulent nous attraper.
Demphs est toujours à mes côtés lorsque je le vois disparaître de ma vue. Je me retourne et ce que je vois me met en colère comme c'est pas possible et me fout même un peu peur. Le brun est retenu par le bras par un gars qui essaie tant bien que mal de le retenir. Un autre essaie de lui enlever sa capuche pour le démasquer. De loin, je vois les aurors arriver aux pas de course.
Je me dirige vers le petit groupe de trois personnes rapidement, sans me faire prendre, et je sors le poignard à ma taille. D'un coup, la lame pénètre le bras du gars qui tenait le bras de Demphs. Ce dernier, qui a perdu son capuchon, se penche et prend l'arme dans sa botte et coupe peu profondément la cuisse de l'autre agresseur. Les deux hommes tiennent de leurs mains leurs blessures tandis que d'autres viennent les aider. Je sais bien que plusieurs personnes ont vu le visage de Demphs, et c'est d'ailleurs pour ça que je lui remet d'un coup sec sa capuche et l'entraîne par le bras en courant vers l' Allée des Embrumes Nous ne pensons même pas à ce que l'on vient de faire, aveugler par notre but, et moi un peu par la colère.
Peu de personnes ont osé nous suivre après ce qu'il s'était passé. Quelques aurors nous ont suivis dans le dédale des ruelles de l' Allée des Embrumes, nous lançant des sorts à la pelle, aucun ne nous touchant. Mais étrangement, les gens qui côtoient cet endroits leur ont bloqué le chemin. Ils nous prennent peut-être pour les leurs... Mais ça m'étonnerait vraiment si je deviendrais comme eux. Ils sont beaucoup trop tarés... Quoique la folie est peut-être génétique... J'espère que non, sinon je vais devenir comme mon père! Ça serait l'enfer.
Nous arrivons enfin à une petite boutique, assez bien cachée, dans un coin sombre. Elle a un signe bizarre devant, et si je fais confiance à mon enseignement, c'est de l'elfique.
Nous entrons à l'intérieur de la petite boutique, qui s'avère être d'une grandeur assez raisonnable. À gauche il y a une grande étagère pleins de livres, et il y a un peu partout des objets pour se battre, se défendre ou des petits présentoir avec des amulettes ou autres objets porte bonheur.
C'est alors que je vois un homme sortir de nul part, ou plutôt d'un mur... Je vis un sourire apparaître sur le visage de l'homme lorsque Demphs enleva le bout de tissu qui lui cachait le visage. Je fit pareil comme lui d'ailleurs.
« Harry! » s'exclama l'homme. « Cela ne fait même pas un jour que tu es venu que tu reviens déjà me voir. Mais par Merlin, que c'est il passé pour que vous soyez dans cet état?»
En effet, nous étions un peu déboussolés. En fait, surtout moi. De plus, nous étions en sueur, les vêtements défaits et les cheveux en bataille. Nos mains et les poignards avait du liquide rougeâtre dessus. Je devint blanc instantanément à cette vue. Je n'ai jamais apprécié le sang. Mais bon pas au point de m'évanouir ni d'en avoir la nausée, juste me sentir mal à l'aise à sa vue, rien de plus. Il y quand même une limite à tout. Le brun près de moi prit la parole.
« Oui, en fait nous avons quelques problèmes sur le chemin de traverse avant de se rendre ici. Je te présente mon ami, Drago Malfoy. Drago voici Emylian Scarpan, celui qui m'a vendu l'épée.»
Je lui serra la main avec un sourire reconnaissant que personne ne m'aurait vu faire à Poudlard. Mais ce temps là, c'est du passé. Puis après, Demphes, ou bien Harry comme vous voulez, lui raconta tout du début : la lettre que je lui avais envoyé, sa fuite de chez lui et sa venue sur le chemin de traverse, hier soir, l'annonce dans les journaux ce matin, le « débarrassage » de l'auror puis l'agression des autres personnes sur le chemin de traverse. L'expression de l'homme était grave durant tout le récit, et je me sentais un peu mal à l'aise. L'homme soupira puis parla :
« Se servir d'une arme sans savoir comment s'en servir dignement est tout simplement inacceptable. Les armes doivent être une passion, un art, et non une chose avec laquelle nous pouvons attaquer quiconque. C'est alors de mon devoir de vous ... »
Je voyais bien l'air affecté sur le visage d'Harry. Mais son air changea très vite lorsque Emyl finit sa phrase, avec un grand sourire : « apprendre comment s'en servir. »
Le visage de Demphs s'illumina et le mien aussi d'ailleurs. Quoique je me retenait un peu plus que lui.
« Je crois bien que ça vous sera utile et en plus ça va me faire passer le temps ici. Ça fait un bout que je n'ai rien fait de mes journées. De plus, si j'en conclu sur ce que vous m'avez raconté tout à l'heure, il va falloir vous cacher, ou plutôt vous camoufler. »
« Oh oui! » dit Demphs. « Nous avons déjà trouvé de nouveaux noms mais je ne crois pas que se soit assez, à cause de ça. » finit il en pointant sa cicatrice.
« J'essaierais de trouver un moyen pour « ça », comme tu dis. Mais bon, pour l'instant, je vous invites à rester ici tant que vous voudrez. Comme cela, je vais pouvoir vous apprendre à vous servir de tout ça. » dit il en montrant du bras plusieurs armes accrochées partout dans le magasin.
Donc, après qu'il nous ait fait tout le tour du magasin, il nous invita à aller chez lui. En fait, au lieu de passer par le mur derrière le bureau pour aller à l'arrière boutique, nous passions à travers le mur juste à côté, à gauche de la caisse. Il y avait après un escalier de bois qui craquait comme c'était pas possible. Mais bon, c'est sûr qu'un elfe ne pèse pas grand chose, donc cela fait pas mal moins de bruit quand c'est Emyl qui passe.
Il y avait un petit appartement, pas vraiment décoré, sauf par quelques sabres ou autres armes anciennes accrochées au mur. Aucune photo, ni peinture.
À la sortie de l'escalier, il y avait un petit salon avec un parquet de bois. Un canapé et deux divans une place bleus quelques peu usés trônaient devant et autour d'un foyer qui crépitait. Au dessus de celui-ci, un sabre japonais dans toute sa splendeur et son élégance y dominait. De chaque côté du canapé, il y avait une petite table surplombée d'un chandelier avec un manche de bois et un petit vitrail tout autour de chacune. Une petite bibliothèque était à la droite du foyer de marbre.Les murs étaient de couleurs bleu plus foncé que clair. Il y avait une fenêtre cachée sous un rideau bleu.
Il y avait à gauche du salon, une aile ouverte comportant une salle à manger et une cuisine. Une petite table de bois ainsi que quatre chaises rustiques étaient au milieu de la pièce. Dans un coin, il y avait une sorte d'armoire étrange ainsi qu'un petit fourneau et un lavabo. Tout ça sur un grand comptoir en bois foncé et usé. Face au lavabo, une autre fenêtre avec un rideau rouge. Les murs étaient d'une couleur orangé. Sur l'un deux, il y avait cinq armes : une grande épée au milieu, deux plus petites de chaque côté puis deux dagues à chaque extrémité. Disons tout simplement que les goût d' Emylian était assez étrange, mais tout de même chaleureux. Cette pensée me fit un peu oublié le fait que j'avais blessé un innocent ce matin même.
Il y avait une chambre de bain des plus normal, rien de trop gros, rien de trop petit. Le bain était assez grand pour que deux personnes y rentrent. ( Nda : Je sais à quoi vous pensez, bandes de pervers! ) Il y avait une petite douche dans un coin, un comptoir avec un grand miroir devant accroché au mur. Il y avait un toilette à côté du comptoir.
Puis, juste à côté de la cuisine se trouvait un petit renfoncement où il y avait deux porte : une pour la chambre d'Emyl, l'autre étant la chambre d'amis. Il ne nous montra pas sa chambre mais nous fit tout de même visiter la deuxième. C,était là que nous allions loger.
Il y avait un grand lit baldaquin au draps verts forêt, et devant il y avait un gros coffre. De chaque côté du lit, il y avait une petite table de chevet avec un petit chandelier de bois avec une bougie blanche. D'un côté de la chambre, il y avait un foyer avec un canapé cette fois vert, et de l'autre côté, une petite commode avec un bureau et une chaise de bois. Le plancher, comme dans toutes les autres pièces, était en bois. Et le mur était d'un vert un peu plus foncé que le lit.
Après la visite, nous parlons un peu puis Emyl nous propose de l'aider à faire le dîner. La petite et étrange armoire était en fait une sorte de « réfrigoreteure » comme l'avait dit Demphes. En fait, la nourriture comme la viande et les pâtes à faire cuire y sortaient par magie, puis nous la préparions sur le petit fourneau, avec les nombreuses casseroles et autres trucs en fonte ou en métal. Je savais bien que j'étais nul en cuisine, mais de là à faire brûler quelques choses. Demphs et Emyl m'éloignèrent en riant du fourneau. Donc, non sans un grognement, je m'assis et appris à cuisiner du veau grâce à eux.
Le dîner fut très bon. Après le dîner, nous parlâmes un peu de nous et le temps passa très vite. Puis nous durent faire le souper, et il me mirent sur l'épluche patate! Non mais vous vous rendez compte! Mais bon, dans tout les cas, ce fut les plus belles patates épluchées du monde. Après un bon repas, Il allait bientôt être neuf heure, le souper s'étant allonger à cause des discussions. Emyl s'avéra être un homme assez drôle, et nous nous entendions bien. Je vit même Demphs sourire en coin quelques fois.
Nous allèrent nous coucher assez tard, dans les alentours de minuit. Je ne fis pas mot sur le fait que Demphs et moi avions le même lit à partager. C'était pas comme si on allait se sauter dessus quand même.
Lorsque ma tête toucha mon oreiller, et que je souhaita bonne nuit à Demphs, le sommeil ne fut pas long à le rejoindre. Pour moi, se fut une autre histoire. Le fait que j'ai blessé quelqu'un me donnait toujours la frousse. Mais le fait que je l'ai fait pour sauver Demphes me donnait une bonne raison. Même si je ne l'aurais pas fait il y a un mois, je savais que cela avait été une bonne raison.
( fin du Pov Drago)
Mais ce que le jeune blond ne savait pas à ce moment là, lorsqu'il s'endormit enfin, ce fut que le brun lui était beaucoup plus cher à son cœur qu'il ne le pensait.
Fin du chapitre
Bon et bien j'espère que vous avez aimé! Un petite review svp!?!
Chow tout le monde! Anda ! xxx
Je suis très heureuse d'avoir eu autant de review! Ça me fait plaisir comme vous ne pouvez pas savoir! Allez j'vais vous répondre!
crystal yuy : Je suis aller voir personnellement sur fanfiction et je n'ai pas vu de mots couper. C'est peut-être sur ton ordinateur. Mais merci quand même de m'avoir prévenu! Xxx
Kaorulabelle : J'aime bien ton expression : Elle déchire! Lol Merci, ça me fait vraiment plaisir! Je vais mettre la suite le plus vite possible! Promis!
Vif d'or : Merci! Après la fin des cours, le seul petit problème c'est que je pars en France et en Italie pour exactement 3 semaines et 1 jours... le temps de revenir de Montréal au Québec :S ...Mais je vais emmener un super cahier où je vais continuer à écrire mes chapitres! Et quand je vais revenir, je n'aurais plus qu'à les retaper! Je vais avoir au moins 12 heures d'avions à faire( Aller retour) donc j'ai du temps en quantité! Je vais essayer de faire des chapitres pleins d'actions et de rebondissements! Merci pour ta review! Xxx
Merci à vous trois!
Bon aller je continu la suite! Et c'est encore un Pov DRAGO!!!
chapitre 9
Sang dans une chevelure pâle
Dès que nous mettons un pas sur la route, déjà deux ou trois personnes nous remarque, mais aucune d'entres elles n'osent venir à notre rencontre. Bon c'est vrai que deux hommes, cachés sous une cape rouge sang foncé, cachés sous une capuche, et l'un ayant une épée à la taille n'est pas très encourageant... C'est un bon truc, avoir l'air menaçant. Mais disons que nous passons moins inaperçu que nous le voulions... Je tourne la tête vers Demphs et il a l'air en grande réflexions avec lui même. Puis, sans bouger, je retourne ma tête vers l'autre côté de cette rue bondée d'idiots, et je vois la banque des sorciers, avec ces colonnes un peu croches.
Non mais c'est quoi son problème! Je viens tout juste de me refaire tirer par derrière dans la maudite ruelle, et je me suis écroulé sur les pierres humides. Tout ça grâce à Pot... Demphs. Il me relève rapidement et me plaque sur le mur, dans un coin sombre, dans un renfoncement du mur de pierre. Sauf qu'il se plaque par dessus moi. Torse contre torse. Son visage est à quelques pouces du mien.
« Tais toi » Me dit-il tout bas, mais fermement.
Mais comment veut-il que je me taise. La situation dans laquelle je suis, en fait nous sommes, n'est certainement pas la moins gênante. En fait, c'est assez troublants. Même s'il est un peu plus petits que moi, (en fait, nous sommes tous les deux assez grands mais je le dépasse) je vois très bien ces yeux. Il ressorte de la noirceur avec leur brillance émeraude. Mais il manque toujours ce petit éclat que j'avais remarqué à la gare l'autre jour. Celui qu'il avait lorsqu'il était joyeux, ou lorsqu'il riait. Je ne peux plus me détacher de son regard. Et lui non plus d'ailleurs car il ne dit absolument rien. C'est bizarre, je sens comme des petits papillons dans mon ventre, comme une grande chaleur. J'ai le goût de l'embr... VOYONS! Qu'est qu'il me prend de penser des choses comme ça!?! Ce doit être le hormones, c'est surment ça! N'est ce pas..?
Le seul problème je pense, c'est qu'elles( mes hormones) ont prit mon intelligence et tout mes autre sens et les ont botté par le derrière en dehors de ma cervelle. Je ne pense plus qu'à la personne devant moi, avec ses beaux yeux verts. Puis les quelques pouces qu'il y avait entre nos visages diminuent, deviennent deux ou trois centimètres. Je sens son souffle brûlant mais doux sur mon visage. Mes mains se place d'elles même autour de la taille du brun, les siennes se mettant autour de mon cou. Le temps s'est arrêté, il n'y a plus que lui pour moi. Je ne comprend pas ce qui m'arrive, mais j'aime ça. Je me sens bien. La chaleur de son corps contraste drôlement avec la froideur du mur de pierre derrière moi. Ça me fait de grands frissons qui passent tout le long de ma colonne, traversant mon corps jusqu'au bout de mes doigts.
Nos visages sont toujours aussi prêts, s'observant mutuellement. Puis, il ferme ses yeux doucement et je fais comme lui, tout en me rapprochant. Nos lèvres allaient se toucher...
Des bruits de pas venant de la rue se font entendre. J'ouvres les yeux rapidement et Demphs fait de même. Le petit moment de magie est terminé. Je vois du coin de l'œil quelqu'un à l'entrée de la ruelle, qui scrute la pénombre. C'était un auror. J'essai de me coller le plus possible contre le mur tout en tenant le brun le plus possible contre moi. Je l'entends même murmurer, alors qu'il a accoté sa tête sur mon épaule : « Je veux pas y retourner... »
C'était assez clair qu'il ne voulait tout simplement pas se faire prendre. Et je sais bien qu'au plus profond de moi même, je ferai tout ce que je peux pour qu'il reste libre, comme tout le monde, même en ce moment de guerre. Il a été enfermé trop longtemps. Je le sais bien, même s'il ne me l'a jamais dit, je l'ai bien vu... dans ses yeux.
L'auror était toujours là. Non mais! Les gens aiment ils tant que ça courir après quelqu'un qui ne veut qu'être libre? Je vois très bien qu'il ne nous lâchera pas de si tôt celui là. Va falloir s'en débarrasser au plus vite.
On dirait bien que le brun à les même pensées que moi... et on dirait même qu'il vient d'avoir une idée, car il me pointe une roche sur le sol. Je me penche rapidement mais sûrement et je ramasse la petite roche. Je me relève et retourne mon regard vers Demphes. J'essai de comprendre ce qu'il me dit... Non mais, qu'il articule bordel! Ça m'exaspère! Voyant que je perd patience, il se penche vers mon oreille et me murmure tout bas : « Lance là aussi loin que tu peux! Je m'occupe du reste... »
Je fronce des sourcils en entendant la dernière phrase, mais je fais ce qu'il me dit. Je lance la pierre en faisant attention de ne pas frapper celui qui est toujours collé sur moi. La roche fait un bruit d'enfer un peu plus loin dans la ruelle.
L'auror marche rapidement devant nous sans nous voir et se dirige vers le bruit. Demphs se retourne rapidement sans faire de bruit, comme un prédateur qui vient tout juste d'apercevoir sa proie. Il sort son épée sans faire de bruit. Je m'attends au pire mais je ne suis plus capable de bouger, mes jambes ne m'écoute plus. Je regarde la suite avec horreur Le brun se dirige vers le dos de l'auror, toujours en tenant son épée d'une main et en ne faisant aucun bruit. L'auror se penche sur la roche et la prend dans sa main. Puis Demphs qui est arrivé derrière lui se racle la gorge. L'auror se retourne et voit la figure du brun puis... Demphs le frappe à la tête avec force avec le manche de son épée.
L'auror, tombe sur le sol, un peu de sang se faisant voir dans sa chevelure pâle, toujours la roche dans sa main. Il n'a pas eu le temps de crier. Que le temps de voir le visage du fugitif. Et je suis sûr qu'il va s'en rappeler lorsqu'il va se réveiller. Car sa blessure n'est pas trop grave, du moins j'espère.
Demphs se retourne vers moi après un long moment. Il m'a fait tellement peur, et là il me fait encore plus peur. J'étais sûr qu'il allait le tuer. Il a vraiment changé...
Mais pas tant que ça, puisque une larme apparaît sur sa joue, coulant doucement. Puis, il laisse tomber son épée. Mes jambes qui veulent enfin bouger, je me dirige rapidement vers lui, courant presque. Et je le prend dans mes bras. Mais il ne pleure pas plus, il n'a que des sanglots, comme si un paquet d'émotions était emprisonné dans sa gorge. Il est complètement perdu je pense. Je lui frotte le dos lentement. Mais bien vite nous revenons à la réalité et après un petit bout, nous desserrons notre étreinte, et sans un regard pour l'auror, il reprend son épée et la remet dans son fourreau.
Nous nous dirigeons vers la sortie de la ruelle et allons maintenant droit au but, sans regarder les gens autour. Demphs cache un peu plus son épée sous sa cape et je le comprend. Nous arrivons à la banque. Après un très rapide voyage de wagon et après avoir ramasser tout l'argent que nous aurons besoin cet été, c'est à dire beaucoup, nous ressortons de la banque. Les gobelins se foutaient complètement de savoir qui nous étions, tant que nous avions nos clefs de coffre. Ils ne veulent tout simplement pas avoir de problème.
Rendus à l'extérieur, nous remarquons du haut de l'escalier de marbre de l'agitation vers l'entrée de la ruelle. Quelqu'un avait découvert le corps de l'auror. Je regarde Demphs du coin de l'œil et il fait de même. Après un hochement de tête, nous nous dirigeons vers l'allée des embrumes. Elle est tout au bout du chemin de traverse et il va falloir se dépêcher car de nouveaux aurors arrivent ainsi que deux ou trois médicomages. Je crois que nous aurions dû cacher le corps de l'auror. Quoiqu'il aurait pu mourir. Je suis sûr que Demphs ne voulait que l'assommer. Ce n'est pas dans le sang d'un Griffondor de vouloir tuer quelqu'un, se serait plus normal qu'il veuille le sauver. D'ailleurs, j'en ai la preuve vivante devant moi.
Car même si je suis un Serpentard, je sais ce qu'il se passe à l'intérieur des autres maisons. J'ai entendu pas mal de potins, surtout à chaque fin d'année, sur le fait que Potter aurait sauvé au moins une personne. Sauf à la fin de la cinquième. Là c'était plutôt mort, tout le monde disait que Potter était bizarre. Plusieurs avaient essayé de lui parler, un jour près du lac, mais il n'avait parlé à personne, se dirigeant vers la cabane d'Hagrid. Je m'en rappelle puisque j'étais avec lui cinq petites minutes avant. Il avait été assez agressif d'ailleurs... Bon, disons que je n'étais pas mieux, le fait de vouloir venger mon père sur le moment. Mais après, l'idée m'a passé. Surtout quand je me suis retrouvé en limace dans les paniers bagages du train. Et de plus, il n'était pas venu au festin, ce qui m'étonne.
Bon aller, j'en reviens au moment présent. On vient de descendre les marches et nous sommes rendus sur le chemin qui est encore plus bondé. Nous commençons à marcher, se faisant les plus petits possible. Les gens sont beaucoup trop occupés autour de la ruelle pour s'occuper de nous. Mais certains aurors essaient de trouver celui ou celle qui a osé faire cela à leur collègue.
Nous pressons le pas car certaines personnes viennent de remarquer que nous allons beaucoup trop vite que la normal. Je vois, en me tournant la tête rapidement, un homme parler à un auror en nous pointant. Je sens que ça va se corser. Je m'exclame, mais pas trop fort : Demphes, il faut se dépêcher. Ils nous ont remarqués... »
On commence à courir lentement, se faufilant entre les gens, certaines fois les bousculant. Je vois l'entrée de l'allée des embrumes à environ une trentaine de mètre devant moi, quarante tout au plus. Pour conclure le tout, j'entends derrière moi : « Arrêter ces deux là!! Ceux aux capes rouges! » Je suis sûr que si je n'aurais pas eu ma capuche, tout le monde aurait vu mes yeux sortir de leur orbite et ma bouche tomber sur le sol.
Nous commençons à courir de plus en plus vite. Une bonne dizaines de monde nous court après, sans compter les aurors. Les personnes âgées, les femmes et les enfants se poussent sur notre passage. Les hommes essaient de nous retenir. Mais étant assez agiles grâce au Quidditch, nous passons facilement entre leurs mains et leurs sorts. Ce ne sont que des stupéfixs, ou d 'autres sorts du genre. D'ailleurs, nous sommes quelques fois plus grands que ceux qui veulent nous attraper.
Demphs est toujours à mes côtés lorsque je le vois disparaître de ma vue. Je me retourne et ce que je vois me met en colère comme c'est pas possible et me fout même un peu peur. Le brun est retenu par le bras par un gars qui essaie tant bien que mal de le retenir. Un autre essaie de lui enlever sa capuche pour le démasquer. De loin, je vois les aurors arriver aux pas de course.
Je me dirige vers le petit groupe de trois personnes rapidement, sans me faire prendre, et je sors le poignard à ma taille. D'un coup, la lame pénètre le bras du gars qui tenait le bras de Demphs. Ce dernier, qui a perdu son capuchon, se penche et prend l'arme dans sa botte et coupe peu profondément la cuisse de l'autre agresseur. Les deux hommes tiennent de leurs mains leurs blessures tandis que d'autres viennent les aider. Je sais bien que plusieurs personnes ont vu le visage de Demphs, et c'est d'ailleurs pour ça que je lui remet d'un coup sec sa capuche et l'entraîne par le bras en courant vers l' Allée des Embrumes Nous ne pensons même pas à ce que l'on vient de faire, aveugler par notre but, et moi un peu par la colère.
Peu de personnes ont osé nous suivre après ce qu'il s'était passé. Quelques aurors nous ont suivis dans le dédale des ruelles de l' Allée des Embrumes, nous lançant des sorts à la pelle, aucun ne nous touchant. Mais étrangement, les gens qui côtoient cet endroits leur ont bloqué le chemin. Ils nous prennent peut-être pour les leurs... Mais ça m'étonnerait vraiment si je deviendrais comme eux. Ils sont beaucoup trop tarés... Quoique la folie est peut-être génétique... J'espère que non, sinon je vais devenir comme mon père! Ça serait l'enfer.
Nous arrivons enfin à une petite boutique, assez bien cachée, dans un coin sombre. Elle a un signe bizarre devant, et si je fais confiance à mon enseignement, c'est de l'elfique.
Nous entrons à l'intérieur de la petite boutique, qui s'avère être d'une grandeur assez raisonnable. À gauche il y a une grande étagère pleins de livres, et il y a un peu partout des objets pour se battre, se défendre ou des petits présentoir avec des amulettes ou autres objets porte bonheur.
C'est alors que je vois un homme sortir de nul part, ou plutôt d'un mur... Je vis un sourire apparaître sur le visage de l'homme lorsque Demphs enleva le bout de tissu qui lui cachait le visage. Je fit pareil comme lui d'ailleurs.
« Harry! » s'exclama l'homme. « Cela ne fait même pas un jour que tu es venu que tu reviens déjà me voir. Mais par Merlin, que c'est il passé pour que vous soyez dans cet état?»
En effet, nous étions un peu déboussolés. En fait, surtout moi. De plus, nous étions en sueur, les vêtements défaits et les cheveux en bataille. Nos mains et les poignards avait du liquide rougeâtre dessus. Je devint blanc instantanément à cette vue. Je n'ai jamais apprécié le sang. Mais bon pas au point de m'évanouir ni d'en avoir la nausée, juste me sentir mal à l'aise à sa vue, rien de plus. Il y quand même une limite à tout. Le brun près de moi prit la parole.
« Oui, en fait nous avons quelques problèmes sur le chemin de traverse avant de se rendre ici. Je te présente mon ami, Drago Malfoy. Drago voici Emylian Scarpan, celui qui m'a vendu l'épée.»
Je lui serra la main avec un sourire reconnaissant que personne ne m'aurait vu faire à Poudlard. Mais ce temps là, c'est du passé. Puis après, Demphes, ou bien Harry comme vous voulez, lui raconta tout du début : la lettre que je lui avais envoyé, sa fuite de chez lui et sa venue sur le chemin de traverse, hier soir, l'annonce dans les journaux ce matin, le « débarrassage » de l'auror puis l'agression des autres personnes sur le chemin de traverse. L'expression de l'homme était grave durant tout le récit, et je me sentais un peu mal à l'aise. L'homme soupira puis parla :
« Se servir d'une arme sans savoir comment s'en servir dignement est tout simplement inacceptable. Les armes doivent être une passion, un art, et non une chose avec laquelle nous pouvons attaquer quiconque. C'est alors de mon devoir de vous ... »
Je voyais bien l'air affecté sur le visage d'Harry. Mais son air changea très vite lorsque Emyl finit sa phrase, avec un grand sourire : « apprendre comment s'en servir. »
Le visage de Demphs s'illumina et le mien aussi d'ailleurs. Quoique je me retenait un peu plus que lui.
« Je crois bien que ça vous sera utile et en plus ça va me faire passer le temps ici. Ça fait un bout que je n'ai rien fait de mes journées. De plus, si j'en conclu sur ce que vous m'avez raconté tout à l'heure, il va falloir vous cacher, ou plutôt vous camoufler. »
« Oh oui! » dit Demphs. « Nous avons déjà trouvé de nouveaux noms mais je ne crois pas que se soit assez, à cause de ça. » finit il en pointant sa cicatrice.
« J'essaierais de trouver un moyen pour « ça », comme tu dis. Mais bon, pour l'instant, je vous invites à rester ici tant que vous voudrez. Comme cela, je vais pouvoir vous apprendre à vous servir de tout ça. » dit il en montrant du bras plusieurs armes accrochées partout dans le magasin.
Donc, après qu'il nous ait fait tout le tour du magasin, il nous invita à aller chez lui. En fait, au lieu de passer par le mur derrière le bureau pour aller à l'arrière boutique, nous passions à travers le mur juste à côté, à gauche de la caisse. Il y avait après un escalier de bois qui craquait comme c'était pas possible. Mais bon, c'est sûr qu'un elfe ne pèse pas grand chose, donc cela fait pas mal moins de bruit quand c'est Emyl qui passe.
Il y avait un petit appartement, pas vraiment décoré, sauf par quelques sabres ou autres armes anciennes accrochées au mur. Aucune photo, ni peinture.
À la sortie de l'escalier, il y avait un petit salon avec un parquet de bois. Un canapé et deux divans une place bleus quelques peu usés trônaient devant et autour d'un foyer qui crépitait. Au dessus de celui-ci, un sabre japonais dans toute sa splendeur et son élégance y dominait. De chaque côté du canapé, il y avait une petite table surplombée d'un chandelier avec un manche de bois et un petit vitrail tout autour de chacune. Une petite bibliothèque était à la droite du foyer de marbre.Les murs étaient de couleurs bleu plus foncé que clair. Il y avait une fenêtre cachée sous un rideau bleu.
Il y avait à gauche du salon, une aile ouverte comportant une salle à manger et une cuisine. Une petite table de bois ainsi que quatre chaises rustiques étaient au milieu de la pièce. Dans un coin, il y avait une sorte d'armoire étrange ainsi qu'un petit fourneau et un lavabo. Tout ça sur un grand comptoir en bois foncé et usé. Face au lavabo, une autre fenêtre avec un rideau rouge. Les murs étaient d'une couleur orangé. Sur l'un deux, il y avait cinq armes : une grande épée au milieu, deux plus petites de chaque côté puis deux dagues à chaque extrémité. Disons tout simplement que les goût d' Emylian était assez étrange, mais tout de même chaleureux. Cette pensée me fit un peu oublié le fait que j'avais blessé un innocent ce matin même.
Il y avait une chambre de bain des plus normal, rien de trop gros, rien de trop petit. Le bain était assez grand pour que deux personnes y rentrent. ( Nda : Je sais à quoi vous pensez, bandes de pervers! ) Il y avait une petite douche dans un coin, un comptoir avec un grand miroir devant accroché au mur. Il y avait un toilette à côté du comptoir.
Puis, juste à côté de la cuisine se trouvait un petit renfoncement où il y avait deux porte : une pour la chambre d'Emyl, l'autre étant la chambre d'amis. Il ne nous montra pas sa chambre mais nous fit tout de même visiter la deuxième. C,était là que nous allions loger.
Il y avait un grand lit baldaquin au draps verts forêt, et devant il y avait un gros coffre. De chaque côté du lit, il y avait une petite table de chevet avec un petit chandelier de bois avec une bougie blanche. D'un côté de la chambre, il y avait un foyer avec un canapé cette fois vert, et de l'autre côté, une petite commode avec un bureau et une chaise de bois. Le plancher, comme dans toutes les autres pièces, était en bois. Et le mur était d'un vert un peu plus foncé que le lit.
Après la visite, nous parlons un peu puis Emyl nous propose de l'aider à faire le dîner. La petite et étrange armoire était en fait une sorte de « réfrigoreteure » comme l'avait dit Demphes. En fait, la nourriture comme la viande et les pâtes à faire cuire y sortaient par magie, puis nous la préparions sur le petit fourneau, avec les nombreuses casseroles et autres trucs en fonte ou en métal. Je savais bien que j'étais nul en cuisine, mais de là à faire brûler quelques choses. Demphs et Emyl m'éloignèrent en riant du fourneau. Donc, non sans un grognement, je m'assis et appris à cuisiner du veau grâce à eux.
Le dîner fut très bon. Après le dîner, nous parlâmes un peu de nous et le temps passa très vite. Puis nous durent faire le souper, et il me mirent sur l'épluche patate! Non mais vous vous rendez compte! Mais bon, dans tout les cas, ce fut les plus belles patates épluchées du monde. Après un bon repas, Il allait bientôt être neuf heure, le souper s'étant allonger à cause des discussions. Emyl s'avéra être un homme assez drôle, et nous nous entendions bien. Je vit même Demphs sourire en coin quelques fois.
Nous allèrent nous coucher assez tard, dans les alentours de minuit. Je ne fis pas mot sur le fait que Demphs et moi avions le même lit à partager. C'était pas comme si on allait se sauter dessus quand même.
Lorsque ma tête toucha mon oreiller, et que je souhaita bonne nuit à Demphs, le sommeil ne fut pas long à le rejoindre. Pour moi, se fut une autre histoire. Le fait que j'ai blessé quelqu'un me donnait toujours la frousse. Mais le fait que je l'ai fait pour sauver Demphes me donnait une bonne raison. Même si je ne l'aurais pas fait il y a un mois, je savais que cela avait été une bonne raison.
( fin du Pov Drago)
Mais ce que le jeune blond ne savait pas à ce moment là, lorsqu'il s'endormit enfin, ce fut que le brun lui était beaucoup plus cher à son cœur qu'il ne le pensait.
Fin du chapitre
Bon et bien j'espère que vous avez aimé! Un petite review svp!?!
Chow tout le monde! Anda ! xxx
