Me revoilà ! Décidément, je n'aurais jamais parié qu'en à peine un jour j'aie trois reviews ! Je suppose que vous vous doutez de l'ampleur de ma joie. Je tiens tout de même à préciser que cette fic risque de suivre un rythme irrégulier, alors vous fâchez pas ! (sinon je fais la grève de la page blanche ! ... je rigolais !)
R.A.R. :
Nami Himura : tu es ma 1ère revieuweuse, je t'en suis tout particulièrement reconnaissante et je te souhaite bon courage pour la suite de ta propre fic ! (que j'aime beaucoup d'ailleurs !)
Sanji cook for life : eh bien, t'as réussi ! Tu m'as fait rougir comme une écrevisse ! C'était vraiment très touchant, merci !
Kenn : merci mille fois !
Tashigi : j'adore l'idée des appareils (n'empêche ils seraient bien embêtés...). Pour le ZorroXKuina... je ne dis rien ! Tu verras bien par la suite
Angel : ben voilà... j'espère que t'es contente !
Miss Goupil : tiens, ça c'est une bonne idée pour un one-shot ! Peut-être plus tard... Au fait, tu devrais lire la fic de Tashigi alors ! (ça te dérange pas, le coup de pub Tashigi ?)
Disclaimer : c'est pas à moi, c'est à Oda ! ( sniiiff !)
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Chapitre 2
'' Ce soir, je retournerai la voir. Ce soir, nous nous battront avec de vrais sabres...''
Au dîner, Zorro toucha à peine à son bol de riz. Il était trop absorbé par ses pensées pour s'en préoccuper. Il se visualisait ses combats avec Kuina, en quête d'une faille ou d'une erreur de la petite fille qu'il aurait pu exploiter dans son intérêt.
Rien, il n'y avait rien d'inutile dans ses mouvements, rien qui aurait pu lui donner la victoire. Sa technique de combat était parfaite, en tout cas au moins pour l'empêcher de gagner.
Et gagner, c'était ce qu'il désirait si ardemment que chaque moment de sa journée en était concerné, que chaque rêve avait ce sujet-là, qu'il en était arrivé à croire que c'était sa seule raison de vivre.
Un élève avait un jour été amusé de cet acharnement et l'avait mis en garde :
« Attention mon gars. Une obsession pareille, à ton jeune âge, ça te vieillira plus vite. Ne sois pas si tourmenté, ou plus tard tu regretteras ta courte enfance... »
Mais Zorro s'était empressé de rétorquer :
« Eh bien, tant mieux ! Car si j'ai mon corps d'adulte plus vite, j'aurai plus de chances de devenir beaucoup plus fort ! »
L'adolescent lui avait sourit tristement, en s'abstenant de lui dire que ce ne serait pas son petit corps qu'il regretterait, mais sa conscience d'enfant.
Après avoir ramené son bol presque intact à la cuisine, Zorro se faufila près de Kuina et lui glissa à l'oreille :
« Dans dix minutes ? »
Elle le dévisagea puis lui souri.
« Ne viens pas te plaindre après, je t'aurais prévenu... »
Et elle partit.
Zorro resta planté là, ne sachant pas vraiment pourquoi. Il se sentait étonnamment joyeux, alors qu'avant presque chaque combat, il était plutôt tendu. Il est des moments comme ça, où l'on croit vivre dans le meilleur des mondes, où rien ne peut nous blesser et tout nous rend heureux...
« Zorro ? T'as un problème ? »
Jin le regardait comme s'il était malade -ce qui n'était jamais arrivé - et alors Zorro se rendit compte que cela faisait bien cinq minutes qu'il restait planté là. Et c'est sans répondre qu'il se précipita vers la réserve.
Il descendit précipitamment les marches de la réserve qui se trouvait au sous-sol. Il devait bien y avoir une dizaine de marches, rendues légèrement humides par les fortes pluies qui survenaient régulièrement en cette saison, et Zorro cru un moment qu'il allait se casser la figure.
C'est dans le coin gauche de la grande pièce qu'étaient entreposés les vrais sabres.
Le petit garçon resta un moment indécis devant tous ces katanas. N'en ayant jamais manié, il ne savait pas lesquels prendre et finit par en saisir deux au hasard. Puis il retourna à l'air libre.
Le soleil était couché, et, chose étrange en cette saison, quelques grillons fredonnèrent sur son passage. Il arriva alors là où lui et Kuina aimaient se lancer des défis. Elle était occupée à tabasser les poteaux d'entraînement et ne l'avait pas entendu arriver.
« Kuina ! »
La concernée cessa de frapper et se retourna. Le voyant, elle hocha la tête et tous deux marchèrent durant une centaine de mètres pour se battre à l'abri des regards.
Arrivés, ils se mirent tous deux en position. Zorro remarqua que Kuina tenait son sabre blanc et il lui en fut mentalement reconnaissant. Il l'affronterait donc alors qu'elle était armée de cet impressionnant sabre, beau, grand et redoutable. Ce qui signifiait qu'elle ne plaisantait pas.
« Prête ? »
« Quand tu veux ! »
Ils se jetèrent l'un sur l'autre. Ils enchaînaient les coups, parades, mouvements de jambes, et redoublaient d'ardeur et de force à chaque coup. Zorro avait mal aux bras, les katanas étant nettement plus lourds que les sabres de bois, et, au bon d'un moment, se retrouva épuisé et donc forcé à rester sur la défensive.
Kuina, elle, avait l'habitude et une plus grande endurance et ne retint pas ses coups lorsqu'elle pu frapper à volonté. Le bruit que faisaient les sabres en s'entrechoquant rappelait une plainte, comme s'il désiraient que cela cesse.
Zorro en avait assez et se jeta corps et âme dans une dernière attaque. Kuina dévia l'une de ses épées en déviant avec force la garde du katana à l'aide sa seule main. Et profitant de l'étonnement, et donc courte inattention, du garçon, elle lui administra un coup puissant qui fit s'envoler les sabres et tomber Zorro à terre. Elle en profita pour ficher son sabre en terre, juste à côté de la joue gauche de Zorro qui avait cru un moment qu'elle allait lui arriver entre les deux yeux.
Kuina était visiblement éreintée, mais aussi heureuse. Sa voix traduisait son essoufflement.
« Et ça... fait une victoire... de... de plus pour moi ! »
Comment ne pas se rendre compte de sa joie, alors que son visage n'était pas très loin de celui de Zorro et brillait de défi, et même, d'une lueur d'orgueil ?
Les sabres de Zorro retombèrent à terre. Et lui ne su pas retenir ses larmes qu'il essaya de cacher avec sa main droite.
'' Pourquoi ? Expliquez-moi au moins pourquoi ! Je sentais pourtant que j'allai gagner... ''
« Raaah... Je suis dégoûté ! »
Le sourire de Kuina s'effaça. Elle sortit son sabre de terre et retourna au dojo s'asseoir sur le plancher surélevé à l'extérieur, suivi par un Zorro silencieux intrigué par cette réaction qui ayant l'amère impression qu'il ait fait une bêtise. Kuina posa son sabre à ses pieds, replia ses bras presque d'instinct et resta silencieuse, tout comme Zorro qui la fixait, un peu perdu.
Elle finit par le regarder.
Zorro ne se rappelait pas avoir déjà vu Kuina triste, et c'est pour ça qu'il se sentit mal à l'aise en croisant le regard triste de l'escrimeuse.
« Je crois plutôt qu'en fait, c'est moi qui soit dégoûtée... »
Zorro ne comprenait pas vraiment et sa réponse fut très intelligente et réfléchie.
« Hein ? »
Kuina regarda un instant au loin avant de fixer du regard les vestiges d'une margueritte.
Elle n'osait pas vraiment le regarder en face.
« Dis-moi Zorro, qu'est ce qui me différencie de toi ? »
Il trouva cette question stupide.
« C'est quoi cette question ? Tu veux me rabaisser encore plus ou quoi ? Tout le monde sait que ce qu'il y a de différent entre nous, c'est que tu es plus forte que moi, tiens ! »
Elle sourit tristement.
« Je l'aurai bien voulu... Mais tu vois, ce qui nous différencie tant, ce n'est pas la force. »
« Je ne vois pas quoi alors. »
Tu ne pourras jamais être la meilleure au monde.
« Tu es un garçon, moi je suis une fille. »
Une femme ne pourra jamais y arriver.
« Tout le monde sait qu'en grandissant, les garçons deviennent plus forts, plus robustes que les filles qui sont considérées comme fragiles. Bientôt, vous serez tous plus forts que moi et toi, ... »
Tu ne manques pas d'ambition et de courage, ma fille, mais cela ne fera pas le poids contre les coups d'un homme fait.
Elle releva la tête, Zorro vit ses yeux gorgés de larmes qui se mirent à tomber sur ses joues.
« Toi tu pourras réaliser ton rêve. Toi tu pourras être le meilleur, parce que tu es un garçon et que, pour tout le monde, c'est logique qu'un homme le devienne. »
Le jeune garçon voulait dire tant de choses, mais elles ne franchissaient pas ses lèvres. Kuina reprit dans un sanglot :
« Tu as de la chance, toi ! Tu es un garçon et moi je suis déjà en train de devenir une femme... Mais je ne veux pas ! Non, je ne veux pas renoncer à mon rêve ! Mais je sais que je le devrai dans peu de temps. »
Elle le fixa dans les yeux. Zorro en fut tout chamboulé. Comment cette fille si forte pouvait-elle être aussi abattue ? Comment ce désespoir avait-il pu l'atteindre ? Elle, si forte et si exemplaire ? Il ne voulait déjà plus voir cette expression sur le visage qu'il connaissait tant et qui là, lui paraissait étranger.
« J'aurais tout donné pour naître garçon... »
La goutte d'eau, les cercles puis le débordement...
« Arrête ça tout de suite ! »
Elle fut surprise par sa colère soudaine.
« Tu n'as pas, mais alors absolument pas le droit de dire ça, de te laisser abattre comme ça ! Cesse donc de pleurnicher sur ton sort, alors que je ne t'ai pas battue ne serait-ce qu'une seule fois ! Je vais te dire ce que je pense tiens ! C'est de la lâcheté ! Tu étais mon modèle, tu n'as pas le droit d'abandonner si facilement ! »
« Zorro... »
« Pour moi, que tu sois une fille ou un garçon, ça ne change absolument rien ! Ce qui importe, ce sont tes capacités, et crois moi, si elles étaient petites, je n'en serais pas obsédé à ce point ! La vérité, c'est tout simplement que tu es forte, très forte ! »
Comme quoi, un visage qui s'illumine, ça a de l'effet sur les petits cœurs.
« Alors s'il te plaît, ne dis plus des conneries pareilles. Je ne veux pas que toutes ces années d'entraînement n'aient servi à rien ; car mon but, c'est de réussir un jour à te vaincre. »
Elle le regardait avec un léger sourire et ses larmes cessèrent sur le coup. Peut-être la dernière était-elle une larme de joie...
Zorro s'était rapproché, très sérieux.
« Faisons-nous une promesse ! Jure-moi qu'un jour, l'un de nous deux deviendra le meilleur escrimeur au monde ! Promets-le moi ! »
''Je t'en prie, promets-le moi.''
Kuina s'essuya les joues du revers de la manche et souri comme elle ne le faisait que -très- rarement. Et Zorro dû s'avouer que, avec ses yeux et le bout de son petit nez rougis, elle lui fit rater un battement de cœur. Belle baffe mentale en perspective !
''Merci Zorro, merci...''
« Zorro, tu... Tu n'arriveras jamais à me battre, espèce de chiffe molle !
Ils sourirent de toutes leurs dents de lait et se serrèrent la main avec force, chacun essayant presque de casser les doigts de l'autre, pour rire bien sûr.
« On verra ça ! »
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Le lendemain matin, c'était un samedi, Zorro se leva plus tard que d'habitude, personne ne l'ayant secoué, baffé ou même -et c'était déjà arrivé- ne lui avait envoyé de seau d'eau dans la figure. Il se rendit compte, en se redressant sur son futon, que la chambre qu'il partageait avec deux autres garçons était déserte. C'était un rayon de soleil ayant réussi à percer le volet en bambou qui l'avait réveillé.
Il s'empressa de s'habiller et couru vers le bâtiment principal. Il faisait vraiment beau ce jour-là, pensa t'il. Il arriva alors et fut perplexe en voyant les mines déconfites des élèves et du maître rassemblés. L'un deux remarqua Zorro qui avançait avec un air mi-curieux, mi-craintif.
''Il y a quelque chose qui ne va pas...''
L'élève en question se précipita vers lui, paniqué.
« Zorro ! Tu es là ! »
Un des plus jeunes lança, le regard vide :
« C'est affreux... »
Zorro avait mal, tout à coup. Et ce n'est pas d'une voix assurée qu'il demanda :
« Que s'est-il passé ? »
En voyant le petit commencer à pleurer, l'élève qui l'avait vu arriver en premier hésita puis se décida à répondre au petit garçon aux cheveux verts qui ne tenait plus en place :
« C'est Kuina, elle a eu un accident... »
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(Planquée sous son bureau avec un gilet pare-balles sur le dos)
C'est bon, c'est finit les assauts meurtriers ? Ouf... Je sais c'est méchant d'arrêter là et que j'ai pas d'excuse valable mais bon... Faudra faire avec ! Il faut aussi que je réfléchisse un peu pour la suite (se replanque car a peur des tirs de bazooka et ressort avec un drapeau blanc).
Assez déconné, j'aimerai énormément connaître vos avis ! Critique, plainte, compliment, désir pour la suite,... je prends tout !
