Voilà le troisième chapitre ! Je dois vous dire qu'en lisant toutes vos reviews, je n'ai pas beaucoup été surprise pas la plupart d'entre elles. Je pensais qu'effectivement si je laissait Kuina avoir un accident, il y aurait des remarques mais bon... Cela me fait quand même très très plaisir que vous réagissiez comme ça ! Ca me prouve que ça ne vous laisse pas indifférentes (il y a des garçons ici ? je crois pas moi). Je suis franchement désolée pour mon inacceptable retard mais je suis partie une semaine en voyage scolaire et j'ai été bombardée de travaux et autres C.S. qui mon pompé mon temps libre, et avec les exams qui sont devant la porte, je garantis rien ! En plus, mon ordi a bien choisi le moment pour me faire tourner en bourrique avec ses problèmes de serveur et tous ses virus !

R.A.R.

Miss Goupil : l'erreur est humaine ma chère, c'est pas grave ! Tes neurones vont très bien !

Bv : je dois dire que tu as entièrement raison et merci de me ramener sur Terre ! Comme ça je peux bosser (non chuis pas folle).

Tagath : ah ah ! C'est fait exprès ! Mais tu auras ta réponse dans ce chapitre.

Tashigi : au secours ! Elle m'agresse ! Comment je peux continuer à écrire moi si tu me fous un rasoir sur la gorge ? Lol

AZnSOul : ben je l'avais dit au 1er chapitre que j'allais commencer avec une partie du manga pour me plonger dans l'histoire et que vous vous familiarisiez avec mon style en lisant un passage déjà connu. Et j'essaye désespérément de me dépêcher !

Kenn : eh bien, ce chapitre en aura déstabilisé plus d'un, chouette ! Et merci beaucoup pour le « génial » ça me fait très plaisir !

Kyotsuki : Tu l'as ta suite ! Et pour le reste... Ben en fait je crois que c'est l'un de mes gros défauts au niveau écriture, je suis désolééééée !

Angel : non ne meurs pas ! Appelez une ambulance ! (Montre le chapitre trois) Reviens-nous ! Je ne comptais tuer personne moi !

Disclaimer : marre de me répéter,... Rien à moi !

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Chapitre 3

« Je veux la voir ! Laissez-moi entrer ! »

« Non mon garçon, ce n'est pas le moment ! »

L'infirmière essayait tant bien que mal d'empêcher cette jeune furie d'entrer dans la salle des soins intensifs où l'on venait d'amener une petite fille qui avait fait une très mauvaise chute.

Elle finit par le lâcher mais il fut tout de suite rattrapé par une poigne plus ferme, celle de son maître dont on pouvait lire l'angoisse sur le visage si l'on était attentif. Car s'il n'était pas du genre à montrer facilement ses motions, Zorro le connaissait assez pour remarquer qu'il était soucieux, pour lui cela se lisait sur son visage.

Zorro vint s'asseoir alors sur les sièges de plastique orange situés non loin de la porte d'entrée de la salle des soins intensifs où Kuina avait été emmenée voilà un bon quart d'heure. Il était assit entre son maître et Kyotsuké, un adolescent de quinze ans qui lui avait jadis donné du fil à retordre durant les combats.

Les minutes, puis les heures défilèrent. Sur l'heure de midi, Kyotsuké parti chercher de quoi manger pour tout le monde à la cafétéria, mais Zorro n'avait pas faim et fit non de la tête lorsqu'il lui présenta un onigiri appétissant. Il était trop occupé à penser à sa rivale pour se soucier de son estomac.

Une chute dans les escaliers... Comment Kuina avait-elle pu commettre une telle maladresse ? Elle, la fille si agile et à l'équilibre exemplaire ? Cela triturait les méninges du pauvre garçon qui finit par être lui aussi anxieux au bout d'un moment.

Vers trois heure de l'après-midi, le médecin leur fit signe qu'il pouvait entrer tout en précisant qu'ils ne devaient pas se comporter comme des bisons en furie et donc y aller par deux ou trois à la fois.

Zorro dû cependant jouer des poings pour pouvoir être l'un des premiers à rentrer dans la petite salle. Différents appareils plutôt bruyants et tantôt imposants, tantôt de taille raisonnable tapissaient les murs de la pièce. Il y avait trois lits dans cette pièce, dont seul celui de gauche était occupé. Zorro se rapprocha, soudain timide, et fixa l'endormie.

Kuina avait un masque transparent placé sur sa bouche qui lui facilitait la respiration et une imposante minerve blanche sur le cou qui lui donnait un peu l'air d'un girafeau. Des fils disparaissaient sous sa chemise, reliés à une machine qui émettait un bruit, discret mais tout de même strident comparé au silence qui régnait dans la pièce, à chaque battement de son cœur. Chiffres et courbes étaient aussi de mise. Sur son poignet gauche, un petit tube s'enfonçait dans l'une de ses veines et tenait en place avec des morceaux de fine bande adhésive blanche. Sûrement pour faire passer le contenu de l'une ou l'autre seringue...

Elle dormait. Aucune expression ne se trahissait sur son visage, une vraie statue. On ne pouvait dire qu'elle soit souffrante, triste, sereine ou d'une autre attitude que l'on pourrait prêter à une malade endormie.

Zorro pensa que, décidément, il ne cessait pas de voir d'autres facettes de sa personnalité ces temps-ci, surtout hier soir. Et maintenant il la voyait là, fragile, faible même.

« Est-ce vraiment réel ? Ne suis-je pas entrain de rêver ? »

Zorro prit alors la main droite de Kuina dans la sienne, avec une douceur étonnante de sa part, et fit doucement courir son pouce sur le dos de la petite main. Pas de doute, elle était bien réelle.

Il redressa la tête quand il vit le père de Kuina se poster de l'autre côté du lit et caresser la joue de sa fille là où elle n'était pas recouverte par le masque. Zorro eu un pincement au cœur en voyant à quel point il était affligé.

Au bout de cinq minutes, Zorro dû finalement laisser sa place, à contrecoeur, à un autre élève dont c'était le tour de venir voir Kuina. Naturellement, le père de Kuina pouvait rester autant qu'il le voulait. Il s'en alla donc en faisant mine de traîner les pieds et s'assit pesamment sur son siège.

Ils attendirent jusqu'à la fin des heures de visite, à savoir tard le soir, où le maître finit par sortir de la salle après s'être entretenu avec un médecin et deux infirmières. Les élèves s'attroupèrent autour de lui en un clin d'œil, l'un demandant « Alors, alors elle va bien ou pas ? », l'autre « Elle va s'en sortir, n'est-ce pas maître ? ».

Il leva les mains d'un air apaisant.

« Allons les enfants, calmez-vous ! »

Ce qu'ils firent en un temps record.

« Bon, je dois vous avouez que personne ne sait quand elle se réveillera... »

''Peut-être jamais, n'est-ce pas, maître ?'' pensa Zorro tout en s'étonnant de cette pensée qu'il lui était venue à l'esprit tout naturellement.

« C'est pour cela que j'aimerais rester auprès de ma fille jusqu'à son réveil, vous comprenez ? »

Quelques-uns hochèrent la tête et l'un des plus jeunes demanda d'un air grave et par la même comique vu la juvénilité de son visage :

« Mais sensei, si Kuina fait un très long dodo, vous ne pourrez pas nous donner cours durant longtemps, non ? »

Le maître s'agenouilla et ébouriffa affectueusement les cheveux noirs du petit gars.

« Ne t'inquiète pas Till, je vais faire appel à un remplaçant. »

Il y eu quelques exclamations de surprise et Zorro leva un sourcil.

Till ajouta :

« Ah bon il existe quelqu'un d'aussi fort que vous ? »

Le maître rit un bon moment.

« Oh oui, Till, et ils sont bien plus forts et nombreux que tu ne le crois ! Et je peux vous assurer que ce ne sera pas n'importe qui ! »

Il se tourna alors vers le plus âgé des élèves, un homme svelte d'une bonne trentaine d'années.

« Ken, je te confie la charge de veiller sur ces petits gars avant la venue de votre prochain sensei. Je te ferrais transmettre les tâches à accomplir à ce moment et au quotidien. »

Le nommé Ken fit une petite courbette tout en lui répondant :

« Bien, maître. »

°0°0°0°

Le lendemain matin, à l'heure du petit-déjeuner, Ken arriva un peu en retard et gratifia les élèves d'un grand sourire.

« Les enfants, il y a du nouveau concernant le remplaçant du maître. Il m'a communiqué qu'il devrait arriver demain soir si son trajet se passe bien. »

Il y eu beaucoup d'exclamation de joie. Ken attendit que le silence se fasse pour continuer.

« Pour ce qui en est de Kuina, il n'y a pas de nouveau du côté de sa santé mais pour les visites, le maître m'a dit que ceux qui le souhaitaient pouvaient venir entre dix-huit et vingt heures, du moment que vous ne dépassiez pas le nombre de trois par tour. S'il y a du changement entre-temps, je vous tiendrai au courant. »

Dès qu'il eût fini son discours, Zorro se concentra à nouveau sur sa pitance. Le moins qu'on puisse dire, c'est que ce matin il était littéralement affamé et il mangeait bol sur bol. Ses voisins de table le regardaient avec des yeux de merlan frit.

« Mais quelle mouche l'a piqué ? »

Il y eu un petit rire pour seule réponse.

Quand l'heure de débuter le cours arriva, le réflexe de la majorité des élèves fut de se rassembler autour de Ken dans le champ. Celui-ci semblait ne pas avoir prévu cela. En effet :

« Bon ben comme je ne suis pas votre sensei je ne vois pas vraiment ce que l'on pourrait faire... Quelqu'un a une idée ? »

Silence dans le champ...

« Bon, alors... Euh, un peu de musculation ça vous dirait ? »

La moitié des élèves poussa un « Ouiii ! » et l'autre semblait hésiter. Ken reprit alors la parole :

« Bon alors ceux qui sont partants pour la muscu viennent avec moi. »

Il s'adressa ensuite à l'un des élèves indécis qui était l'un de ses amis :

« Hiroshi, peux-tu t'occuper d'eux s'il te plaît ? »

Le concerné acquiesça et se tourna vers « ses » élèves :

« Un parcours du combattant, ça vous va ? »

« Ouiii ! »

Zorro suivit alors le groupe dans lequel il était, à savoir celui d'Hiroshi, pendant que les élèves de Ken commençaient à faire des échauffements.

Ils durent marcher durant environ cinq kilomètres avant d'arriver à un camp d'entraînement de la Marine. Les soldats avaient l'habitude de voir de temps en temps les élèves du dojo venir dépenser leur énergie ici. C'est pourquoi le garde de service leur sourit en les voyant arriver. Il leur ouvrit la porte.

« Alors les petits gars, on vient nous rendre visite ? »

Les « petits gars » les plus jeunes sourirent de toutes leurs dents.

Hiroshi s'adressa ensuite au jeune garde :

« Notre maître a dû s'absenter pour un temps indéterminé et en attendant un remplaçant nous aimerions pouvoir nous entraîner un peu ici, si c'est possible bien sûr. »

« Je ne vois pas pourquoi on vous le refuserait, non n'avons que quelques nouvelles recrues à endurcir pour le moment mais je vais tout de même demander à mon supérieur. »

Il s'absenta quelques minutes avant de revenir avec un sourire en coin.

« Il n'y a pas de problèmes, vous pouvez y allez. »

Hiroshi fit une courbette de politesse.

« Je vous remercie. Venez les enfants ! »

Et le garde dû s'écraser contre le mur en riant pour ne pas finir aplati par ce troupeau de marmots hystériques.

Arrivés dans la cour ils ne trouvèrent que trois jeunes gens. Deux hommes et une jeune fille. Ils faisaient la course et la jeune fille qui avait l'air d'être la plus jeune semblait avoir l'avantage. L'un de ses concurrents avait la vingtaine, une musculature imposante et les cheveux noirs. L'autre, plus mince et jeune, avait des cheveux gris qui lui donnaient un air de papy précoce.

Hiroshi s'adressa alors aux élèves :

« Faites d'abord cinq tours en courant puis vous pouvez faire ce que vous voulez du moment que vous ne dérangez personne, c'est d'accord ? »

Certains singèrent un salut militaire.

« Oui, chef ! »

Et ils partirent tous à la queue leu leu faire leur échauffement. Zorro avait pris la tête comme à son habitude et un écart de plusieurs mètres se creusa rapidement entre lui et celui qui le précédait. Il avait presque un tour d'avance à la fin et fut naturellement le premier à partir faire le parcours.

Il dû d'abord ramper en dessous de cordages sur une bonne vingtaine de mètres. Il en ressortit tout barbouillé de gadoue.

Il s'accrocha ensuite à une sorte de pont suspendu qu'il devait traverser à l'aide de ses mains, sans quoi il tombait dans une tranchée d'eau boueuse. Son orgueil le forçait à toujours aller le plus vite possible pour ne pas se faire rattraper.

Mais le pont passé, il avait tout de même fort mal aux bras et soupira en arriva devant de petites palissades progressivement hautes où il devait se hisser à la force des bras. Il commençait à peiner à la cinquième, beaucoup plus haute, et ses petits bras criaient grâce.

Il avait beau sauter le plus haut possible pour pouvoir s'y hisser, rien n'y faisait. Et il commença à s'énerver en voyant que les autres le rattrapaient. Il réussi finalement à s'agripper et le temps qu'il passa à se hisser lui parut interminable. C'est alors avec un petit cri de joie qu'il atterrit de l'autre côté.

Il fut très étonné en passant la dernière, la plus haute évidemment. Il ne lui avait fallu que trois essais pour la passer et c'est avec un sourire satisfait qu'il passa à l'épreuve suivante.

Ils enchaînèrent ainsi les exercices durant trois heures. L'heure du retour au dojo arrivée, beaucoup s'écroulèrent les bras en croix près de leur dernière épreuve accomplie. Après un quart d'heure de pause, ils sortirent de la base et partirent sur le chemin du retour.

Zorro fut accosté par le garde quand il passa devant lui.

« Dis, petit gars, je t'ai observé durant tout ce temps, ça te dirait pas de t'engager dans la Marine plus tard ? Tu m'as l'air coriace pour un gamin alors j'ai hâte de voir ce que ça donnera quand t'auras du poil au menton. »

Zorro lui adressa un grand sourire qui lui fut rendu agrémenté d'un éclat de rire.

« On verra bien... »

Zorro partit rendre visite à Kuina à dix huit heures, comme convenu. Il ne parla pas avec son maître qui respecta son silence et fixa Kuina pendant une demi-heure sans bouger de sa chaise. Elle n'avait pas changé et paraissait toujours dormir paisiblement. Allez savoir ce que pensait Zorro à ce moment...

°0°0°0°

Le lendemain, ils inversèrent les groupes et c'est les muscles encore plus endoloris qu'ils rentrèrent pour le repas du soir.

Ils s'installèrent comme d'habitude autour des tables basses et en étaient pour la plupart à la fin de leur assiette quand Ken arriva l'air enchanté.

« Notre nouveau sensei devrait arriver dans environ une heure. Je vous demande de vous conduire correctement les enfants. »

Le petit Till lui demanda :

« Il ressembla à quoi ? Est-ce que c'est un vieux pépé ? »

La tête qu'il tirait et son air sérieux qui ne collait pas avec son visage enfantin en fit rire plus d'un.

« Je n'en sais rien, Till, le maître ne m'a rien dit. »

« Ah. »

Et il replongea sa tête aux cheveux noirs dans son bol de riz comme si rien ne c'était passé.

Un peu plus d'une heure plus tard, ils attendaient tous dans la salle de cours, sur les tatamis, leur nouveau sensei que Ken et Hiroshi étaient allés accueillir. Il venait en effet d'arriver et la curiosité se faisait sentir dans la salle.

Hiroshi arriva seul puis fut suivi juste après par Hiroshi. Celui-ci prit la parole :

« Chers élèves, j'ai la joie de vous présenter notre nouveau sensei. »

Une jeune fille entra dans la salle. Elle avait de longs cheveux rouges ondulés qui lui tombaient dans le bas du dos, la faisant paraître comme auréolée de flammes. Elle portait une longue jupe frôlant le sol et un top à fines bretelles noirs qui contrastaient avec la pâleur de sa peau. Elle n'était ni frêle ni forte, elle avait juste une musculature plutôt apparente.

Tous étaient bouche bée.

« Voici mademoiselle Khira Li. » termina Hiroshi.

Quand son nom fut prononcé, la jeune fille releva la tête et Zorro hoqueta. Il put entendre un discret sifflement d'admiration non loin de lui.

Cette fille était d'une beauté qu'il n'avait jamais vue auparavant. Ses cheveux enflammés encadraient un visage aux traits fins, réguliers et délicats. Elle avait un front de taille moyenne, un nez droit, plutôt étroit et long, des lèvres charnues et d'un rouge naturel qui rappelait un peu sa chevelure.

Quand il croisa son regard, il en fut paralysé. Elle avait de grands yeux légèrement en amande d'un bleu gris clair et pailleté d'or. On y lisait une détermination presque agressive ainsi qu'une lueur mystérieuse. Elle sembla lever un sourcil en le croisant mais il se détourna vite comme par instinct.

Elle prit la parole d'une voix assez grave pour une fille mais diablement mélodieuse :

« Enchantée. »

C'est seulement maintenant, après le choc de sa beauté, que Zorro pensa avec effarement :

''Une fille !''

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Voilààà je l'ai finit !

(Regarde sa montre)

Quoi ! Je dois aller bosser moi !

Salut !

Ah oui, reviews svp !