Titre : Pas sans toi 9/ ?

Auteur : Calliope.

Base : Gundam Wing.

Genre : Yaoi, « A la recherche de la tombe perdue », creusage de tombe, POV.

Disclaimer : Ne sont toujours pas à moi… sauf… rien en fait. Peut-être le nouveau gundam mais il est pas dans ce chapitre. Bref on avance pas à pas dans le chapitre, on retrouve *presque* tous les personnages mais faut bien en passer par là. La chanson Des bouts de moi est à Jean-Jacques Goldman.

Pitites notes : Entre // ce sont les pensées de Wufei.

Remerciements : Aura : Oki c'ti là est un peu plus long. Et puis OUI, j'ai osé touché à Quatre. Pas toujours les même qui trinquent !!!! Allez lis bien.

Chapitre 9 : Retour à la case départ.

- Où est la tombe de Meiran ?

Un long silence s'en suivit, l'arrivée impromptue de Wufei dans la maison principale ayant coupé court à la conversation des deux hommes qui le regardaient à présent avec étonnement. Le patriarche prit la parole.

- Que veux-tu dire par là Wufei ?

- Je suis allé voir dans la salle des ancêtres et la tombe de Meiran n'y est pas. J'exige une explication !

Le patriarche soupira avec résignation.

- De toute façon tu aurais été au courant un jour ou l'autre.

- De quoi parlez-vous ?

- Nous nous sommes contentés de respecter les dernières volontés de la famille de ta femme. C'est à dire qu'elle ne voulait en aucun cas que tu apprennes que son lieu de repos n'étais pas cette colonie[1].

- Alors où est-elle ?

- Elle est sur Terre. En Chine, plus précisément dans la province de Gansu près de la ville de Wuwei[2]… enfin si ma mémoire ne me joue pas de tours.

Le patriarche du clan du dragon n'eut pas le temps de finir de lui dire ce dont il voulait l'entretenir que Wufei était déjà en train de prendre un billet en direction de Gansu.

//Tiens, c'est le même vol qu'à l'aller… à croire que cette navette ne fait que ce trajet. Et puis ce numéro ressemble énormément à un code numérique basique qui dirait VÉRITÉ.  -_-°°°. Je dois être maudit. Mais bon, le plus important maintenant est de savoir comment je vais m'y prendre pour trouver sa tombe. Bien que les informations données par le Patriarche réduisent beaucoup ma zone de recherche, elle reste néanmoins conséquentes pour un seul homme.//

Wufei soupira et décida de prendre un repos succinct avant sa longue quête. Il ne vit pas l'hôtesse de l'air le détailler et ne l'entendit pas lui dire avant de retourner vaquer à ses occupations.

- Fais attention à toi Wufei. L'heure est bientôt arrivée de payer pour le passé.

@@@@@@@@@@

- Heero ? Comment va Quatre.

- Ses constantes sont stables mais il ne donne aucun signe de réveil. Trowa ?

- Complètement effondré. Il ne répond pas et il a failli m'égorger quand je suis venu lui apporter de quoi manger. Si Wufei ne revient pas très vite on va bientôt perdre un autre pilote, et je ne pense pas qu'à deux on puisse assurer très longtemps les missions, surtout si cette armure mobile refait des siennes.

- Hn. Et toi ça va ?

- Légèrement inquiet pour toi. Mais ne t'en fais pas pour moi, comparé à vous je pète la forme. Au fait ça fait le longtemps ?

- Hein ?

- Que tu sors avec Quatre ? Vu la façon dont ta gueulé sur Trowa quand t'as pété un câble, tu dois en être carrément raide dingue.

- Six mois. Et tu as raison, je l'aime au point que je pourrais tuer pour lui… même un ami.

- Tu fais allusion à Relena ?

- Nan mais fous-toi de ma gueule tant que tu y es !

- Puisque c'est demandé si gentiment, je vais pas te refuser ce plaisir. Tu ne dois pas en tenir rigueur à Wufei… ni le tuer… même si je sais que ce que tu ressens pour Quatre t'y pousse fortement. Mais Quat-chan n'aurait pas voulu que toute cette situation tourne au vinaigre. Heero écoute *prend sa tête dans les mains*… Quatre s'est sacrifié pour Wufei parce qu'il est son ami et le notre, et également parce qu'il voulait l'aider. Wu-man a un gros problème, format double gundam ? Il faut le sortir de sa mémerde avant que la situation ne devienne totalement irréversible. Oki doki ?

- Je me demande encore comment tu fais ?

- Pour faire queoah ?

- Pour faire le con dans une discussion sérieuse.

- Facilement. Tu veux des cours privés ?

- Baka.

- Bon je vais essayer de secouer le Trowa… à mes risques et périls.

- Merci pour tout Duo.

- De nada Hee-mamour, je suis là pour ça !

@@@@@@@@@@

J'ai laissé
Dans mon rétroviseur
Loin
Au milieu d'un décor
Des images
Impressions et couleurs
Et des flashs et des cris qui s'emmêlent
Et me collent au corps
Blanc
Le silence avant vous
Noire
La scène avant les coups
Longue
L'attente de vous voir
Et nos bras, nos regards au moment de se dire bonsoir

J'ai laissé des bouts de moi au creux de chaque endroit
Un peu de chair à chaque empreinte de mes pas
Des visages et des voix qui ne me quittent pas
Autant de coups au cœur et qui tuent chaque fois
Une ville que la nuit rend imaginaire
Une route qu'on prend comme on reprend de l'air
Et les papillons retournent brûler leurs ailes
Pour toucher la lumière
Pour énerver l'hiver
Pour un peu d'éphémère

L'hôtel
La même chambre, hier
Gestes
Compte à rebours, horaire
Tests
Rassurants, quotidiens
Les choses aussi retiennent leur souffle et puis le moment vient
Brûlent les lights et vos regards
Volent
Vos voix dans nos guitares
Belles
Les mains des musiciens
Et vos yeux que n'éteindra jamais un sommeil artificiel

J'ai laissé des bouts de moi au creux de chaque endroit
Un peu de chair à chaque empreinte de mes pas
Des visages et des voix qui ne me quittent pas
Autant de coups au cœur et qui tuent chaque fois
Une ville que la nuit rend imaginaire
Une route qu'on prend comme on reprend de l'air
Et les papillons retournent brûler leurs ailes
Pour toucher la lumière
Pour énerver l'hiver
Pour un peu d'éphémère

J'ai laissé des bouts de moi au creux de chaque endroit
Un peu de chair à chaque empreinte de mes pas
Des visages et des voix qui ne me quittent pas
Autant de coups et cœur et qui tuent chaque fois
Un matin pour s'étonner de nos impudeurs
Signatures alibis, mais il est déjà l'heure
Et les papillons retournent brûler leurs ailes
Pour toucher la lumière
Pour énerver l'hiver
Pour que tout s'accélère

J'ai laissé des bouts de moi au creux de chaque endroit
Un peu de chair à chaque empreinte...

- C'est pas vraiment joyeux ce que tu écoutes là mon Trotro !

- …… Duo ?

- Oh tu sais encore comment je m'appelle ? Y a du progrès ! T'as mangé, pris ta douche, t'es entraîné, sorti t'aérer, tu veux de l'aide pour t'habiller ?

- Arrête… s'il te plaît.

- Il ne me plaît pas, donc je disais…

- Pourquoi ?

- Nan je disais pas ça, mais si c'est ta question… hum… t'en as pas une plus facile ?

- Pourquoi est-ce qu'il est parti ? Pourquoi est-ce qu'il nous as laissé dans l'ignorance ? Et pourquoi je me mets dans cet état ? Quelqu'un de normalement constitué l'aurais déjà largué, surtout après ce qu'il m'a dit et fait… Alors pourquoi ?

- Parce que tu l'aimes, que l'amour rend aveugle, qu'il a peur de se confier à qui que ce soit, qu'il pense qu'on ne peut pas comprendre la situation dans laquelle il se trouve, donc qu'on peut pas l'aider, parce qu'il ne sait plus du tout où il en est et parce que quelque chose l'effraie au plus haut point et que ce quelque chose à un rapport direct avec l'armure mobile New Generation *souffle comme un phoque*. Ça répond à tes questions ?

- Oui mais je ne comprends toujours pas ses raisons.

- Tu ne doutes quand même pas de tes sentiments à son égards ?

- Non mais…

- Il te le dira quand il sera prêt et qu'il aura clarifié son esprit. Et puis ce ne sont que des mots. Le fait qu'il ne te les ait pas encore dit n'altère en rien ce qu'il éprouve pour toi.

- Je ne pensais pas que tu pourrais donner des conseils sur des problèmes de cœur alors que tu es tout seul.

- Je ne suis pas tout seul, je suis avec vous et vous avez assez de problèmes de cœur pour pallier aux manques occasionnés dans ce domaine chez ma p'tite personne. Sinon tu peux m'appeler Docteur Love. Je te ferais part de mes honoraires pour cette séance de thérapie incessamment sous peu. Si t'as pas assez, je peux te faire crédit à vingt-cinq pour cent d'intérêt… par jour, ça va de soi !

- Duo… c'est bon casse-toi.

- Oui mon lion ! Au fait, tu viens avec nous, on va voir Quatre à l'hosto.

- Non allez-y sans moi. Je n'ai pas tellement dormi ces dernières nuits et puis je n'ai pas tellement envie de me retrouver face à face avec Heero avec les derniers évènements.

- Okay, courageux mais pas téméraire. Alors dors bien mon bébé. On en a pour quelques heures… disons qu'on ne sait pas à quelle heure on rentre.

- Hn…

Sur ce le natté laissa se reposer le clown avec empressement de peur que son chauffeur ne le laisse sur le carreau.

@@@@@@@@@@

Il était exténué, frigorifié et au bord de l'abandon. Jamais il n'aurait imaginé ô combien sa tâche serait éprouvante. Mais il ne pouvait pas se permettre de laisser tomber, . pas maintenant, surtout pas après les heures qu'il venait de passer à arpenter les reliefs de Gansu. Il sentait qu'il était près du but. Il se trouvait à présent dans la dernière zone qu'il n'avait pas parcourue… son dernier espoir. Cette forêt sombre et dense qu'il avait survolée avec la navette. Elle possédait une clairière en son centre. Peut importait le temps qu'il mettrait à l'atteindre, il se devait de réussir… pour son salut.

Ce n'est qu'au bout de deux heures de lutte acharnée avec la végétation, les coups de griffes des ronces et les assauts incessants des moustiques et autres joyeusetés piquantes qu'il vit paraître un début d'herbe rase beaucoup plus claire. Enfin extirpé de la Ligne verte[3] il se figea, ne s'attendant pas à être accueilli de la sorte. Sans le vouloir il venait de mettre le pied dans un engrenage mortel. Avant qu'il n'ait pu dire ou faire quoi que ce soit, il se retrouva empalé sur un vieux harpon rouillé[4] et s'effondra, son sang ayant brusquement décidé de jouer la fille de l'air. Dans un dernier soupir il prononça un mot, un nom… celui qui était à l'origine de tout ça… celui qui l'avait conduit à sa chute babylonienne… Meiran.

O-WA-RI.

*BLAAAAAAAAAAAAAAAAF*

Wufei : Nan mais t'es dingue ! Tu n'as pas le droit de me faire crever comme ça, tout seul, comme un chien, dans un trou paumé de surcroît !

*BLAAAAAAAAAAAAAAAAF*

Lachesis : Nan mais t'es dingue ! Pourquoi tu frappes l'auteur ? T'es complètement suicidaire ma parole ! Si tu la frappes, tu penses vraiment qu'elle va réécrire ce passage ? Réfléchis avant d'agir !

Calliope *qui réalise ce qu'il vient de se passer* : gratte gratte gratte… Je trouve que cette fin est très bien moi, j'ai mis des mots savants non vulgaires… et puis BORDEL DE MERDE WUFEI, LE MOT HUMOUR TU CONNAIS PAS ????? Blague, plaisanterie, foutage de gueule, canular… c'est où dans ton dico ? Tu crois tout de même pas que je vais finir le chapitre et le fic comme ça ?

Wufei : T'en serais capable pourtant.

Calliope : Oui mais pas dans ces conditions.

Wufei : Quelles conditions ?

Lachesis : Ben voyons, Trowa ne s'est pas suicidé, Quatre n'est pas mort de son coma, Heero n'a pas fini dans un hosto pour dingues, Duo n'a pas perdu la vie sur le champ de bataille et toi… tu ne sais toujours pas la réponse à ta question.

Wufei : O_O.

Autres : -_-°°°

Calliope : Bon reprenons… j'en été où ? Ah vi j'me rappelle…

Donc Wufei se figea, ne s'attendant pas à être accueilli de la sorte. La clairière était vide de tout bruit et entretenue comme si quelqu'un venait faire le jardin tous les jours. En son milieu trônait une stèle de marbre rouge, illuminée par les rayons du soleil qui perçaient le haut feuillage de la forêt avoisinante .

Wufei s'approcha avec respect et observa longuement la pierre tombale. Il pouvait y lire…

~Ci-gît CHANG Meiran

Femme incomprise de son époux qui donna

 sa vie pour des idéaux qu'il ne partageait pas.

Ici repose une fleur, reine de la forêt.

Que son âme puisse trouver le repos et accorder le pardon.

Après une longue hésitation, il se décida à commettre le crime suprême[5], priant ses ancêtres de l'en pardonner. Il se mit alors à creuser la terre au pied de la stèle avec frénésie, parvenant ainsi à mettre à jour le cercueil de sa défunte épouse. Il en arracha le couvercle avec une impatience mal contenue et ce qu'il y trouva le laissa pantois. Il était tellement déçu de trouver le corps de sa femme qu'il laissa couler quelques larmes[6].

Il reprit le chemin de la base de ralliement quelques heures après, s'assurant avec une minutie d'horloger que le site sacré qu'il venait de profaner avait retrouvé sa beauté d'origine.

- Si ce n'est pas elle, alors qui ?

TBC

- le 04 Août 2003 -

Calliope : ……

Wufei : Ben qu'est-ce qu'il se passe ? Je n'ai pas fait de remarques désagréables cette fois.

Calliope : snif.

Duo : allez ma belle, raconte tout à Docteur Love.

Calliope : J'VEUX PAS Y ALLEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEER. TTTT________TTTT !

Heero : Allez, la fac c'est pas si terrible que ça. Et puis dans quelques années tu n'iras plus du tout. T'auras réalisé ton rêve d'enfant.

Calliope : *renifle* Vrai ?

Heero : Bien sûr pourquoi je te mentirai ?

Lachesis : Pour qu'elle arrête de pleurer.

Calliope : OUIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIINNNNNNNNNNNNNNNNNN !!!!!!!!

Duo : Qu'est-ce qu'elle a encore ?

Lachesis : Plus tard elle veut faire prof… Hee-chan vient juste de lui rappeler que les gosses étaient pas en option dans ce job. Sinon aucune remarque sur le chapitre ?

Trowa : Non pas grand chose. Je parle beaucoup, pour rien dire, je me plains et je me morfonds.

Heero : Je suis OOC et gentil avec Duo. Pourquoi je suis pas avec Duo ?

Duo : Je suis tout seul… tout seul… tout seul.

Wufei : J'suis crevé, j'ai plein de terre sous les ongles et j'ai fait tout ça pour rien.

Calliope : Lachy pourquoi tu leur as posé la question ? Tu sais très bien que quoi qu'on fasse ils seront jamais contents.

Lachesis : Ils se plaindront moins la prochaine fois puisque le chapitre est beaucoup plus court ! Sinon à la prochain les lecteurs et n'hésitez pas à reviewer !



[1] Mais il aurait été au courant de toute façon. -_- !

[2] Non ce n'est pas une simple coïncidence ! C'est voulu scénaristiquement.

[3] C'est un très bon film que je vous conseille vivement, il est très émouvant et j'adore John Caffé.

[4] J'espère pour lui qu' il a fait son rappel anti-tétanos !

[5] Exhumer un mort est un horrible crime punit par la loi… alors imaginez ce que ça doit donner dans un clan chinois.

[6] Et ben non c'était pas Meiran !!!!