Dislaimer : Les persos que vous ne connaissez pas sont à nous. Oui, oui, je
crois pas que JK est l'idée d'appeler un de ces persos Germaine, lol.
Alors, déjà le moment de vous refaire un monologue passionnant qui pourrait se résumer en très peu de mots, mais bon, étant donner que j'adore lire vos commentaires, je vais m'appliquer à vous écrire des remerciements dignes de ce nom ! Donc, toute personne ayant suffisamment le sens de l'aventure pour se risquer à lire notre palpitante création littéraire, je vous remercie mille fois avec un grand sourire et deux gros becs sur les joues. Est-ce suffisant ? Non ? Merci, merci, merci......... Merci ma tempête KIKI!!!!!! Blodauwen Cheisnepriour
Bonjour tout le monde, alors tout d'abord, un gros merci à Lome, Laurelin. Gaeriel Jedusor, Yume et à Kiki ma tornade adoré pour leur review.
Snape Girl : Hé ! Je suis contente de voir que tu lis cette fic, car c'est en relisant ta fic une semaine d'enfer pour la troisième fois que l'idée a germé, lol. J'ai tellement rie que j'ai eu envie d'en faire du pareil. Euh...non on est pas française, on est Québécoise toutes les deux !!! Pourquoi t'en a douter ? lol. Bye Bye et merci pour la review !
Sevina Roguette : Ouais les fantômes, j'ai ris en écrivant ce truc, j'ai tellement pas l'habitude d'écrire des trucs drôle que j'avais vaguement l'impression qui aurait juste moi pour trouver ça drôle ! Me voilà rassurer, lol. Pour Rogue et les vacheries c'est sur que ça va rester, pourquoi changer une formule gagnante, lol. En tout cas je suis bien contente de voir que tu lis celle-ci aussi. Merci pour la review et Bonne lecture.
Jenny ; Ouais la fameuse tuque des Nordiques ! Ça a causé tout un émois ce truc là ! Comme je l'ai dit à quelqu'un d'autre c'est parce que j'ai une dents contre les canadiens depuis qu'ils ont échanger Guy Carbonneau et Patrick Roy. En plus les portoloins sont supposés être des vieux trucs, comme la botte pourrie dans la coupe de feu, d'où la vielle tuque laide d'une équipe qui n'existe plus, lol. J'avais aussi pensé à une casquette des expos avec le scrigne à l'arrière, mais je n'étais pas sur si tout le monde aurait vraiment l'image de la casquette affreuse que j'avais en tête, lol. En tout cas merci pour la review et à la prochaine. Oh ! J'allais oublier, c'est une histoire comique, vrai, mais y'a aussi une petite romance qui se profile à l'horizon, bha oui que veux-tu ? Je peux pas m'en empêcher, il faut que je le case le Sevy, même si sur ce coup là c'est plus dur, lol.
Lulu Snape : Moi aussi j'ai fais une minute de silence pour compatir avec lui, j'en fais une à chaque début de chapitre, juste pour te dire comment il est pas dans la merde, lol. Merci pour la review et fais-toi en pas on va garder un œil et des dents bien aiguisés sur les petits Gryffi !!!
Voilà c'est tout, lol, c'est assez, non ? Blo qu'est-ce t'en pense ? Je crois qu'elle est désespérer, lol. Bon alors bonne lecture tout le monde, amusez-vous bien.
May-Luna
Chapitre deux : Ma gang de malades
« Rodolphus ! Vite ! Viens-t'en nous rejoindre au salon ! Ils sont arrivés !!!! » criaillait de joie une femme d'âge mûr qui sautillait devant ses invités qui s'étaient figés de surprise face à cette hystérique.
« Germaine ! Cesse de crier ainsi, ils vont essayer d'ensorceler leurs portoloins une seconde fois ! Ils doivent croire qu'ils sont débarqués chez des fous » répliqua un vieil homme qui était le fidèle portrait du directeur de Poudlard.
La femme quelque peu rondelette lança un regard courroucé à ce qui était de toutes évidences son mari pour immédiatement enchaîner avec un ton de voix chaleureux et calme :
« Bienvenue dans notre demeure, l'Auberge du Siffleux Ronflant. Durant votre séjour parmi nous, les lieux seront fermés à notre clientèle habituelle pour que nous soyons en mesure de vous faire profiter pleinement de vos vacances. Je suis Germaine Dumbledore et voici mon époux, Rodolphus Dumbledore, bien entendu... »
L'homme semblait ne pas être offusqué le moins du monde de voir sa femme le présenter comme s'il n'était que le mari de... Il était plutôt absorbé par la simple tâche d'observer ses invités avec un regard rieur.
Le professeur Rogue quant à lui examinait les lieux de manière totalement discrète. Cette pièce était accueillante et chaleureuse malgré les murs en pierres des champs. Il y avait quelques fauteuils d'un vert profond, de nombreuses portes dont une qui semblait mener à l'extérieur. Ce fut le comptoir surmonter d'une clochette et d'un gros livre qui lui fit réaliser qu'il devait être à l'accueil de l'auberge. À première vu ce semblait être une immense maison en pierres des champs qui devait certainement dater des premières années de la colonisation, à l'époque de la Nouvelle-France. Elle avait dû être construite pour un seigneur vu la grandeur des lieux... À moins que ce ne soit qu'une construction récente faites dans le but de copier l'architecture du 17ème siècle ... « Avec la magie tout est possible, enfin presque, sinon j'aurais trouvé le moyen de. Non, non, non, vas-tu te convaincre que tu es en mission? Celle de survivre , ce n'est pas comme distiller la grandeur... » se disait-il, lorsqu'il fût interrompu par son hôte.
« Vous devez être le Professeur Rogue ! » lança-t-il. « Vu votre air, j'en suis convaincu ! J'ai reçu de la part de mon frère aîné, Albus, la noble mission de vous faire dérider l'expression et j'ai bien l'intention d'y arriver. » déballa l'homme qui paru sur le coup des plus sympathiques à tous les nouveaux arrivés, sauf aux deux Serpentards qui, évidemment, se renfrognaient à vue d'œil.
Severus Rogue se contenta de décocher un regard d'encre au vieil homme, sans rien répliquer. Mais déjà M.Rodolphus était occupé à faire un discours de bienvenue à quelqu'un d'autre...
« Professeur McGonagall! » dit-il comme s'il retrouvait une vieille connaissance « J'ai tant entendu chanter vos louanges... »
Le trio d'ailes de poulet se regardait avec un air amusé qui voulait clairement dire : « Ouais... Pas vraiment besoin d'en savoir plus sur les relations McGonagall/Dumbledore... »
« Mon chéri, sans vouloir t'interrompre.... Alors, laissez moi vous conduire à vos chambres, question d'aller y déposer vos bagages, bien entendu. » dit Germaine avec un grand sourire qui EXASPÈRAIT le maître de potions.
L'hôtesse les fît sortir de l'accueil par une porte double, en chêne surmonter de deux immense vitre dont le verre avait été givré pour former un motif. Il y avait une légère inscription en calligraphie sous la représentation qui disait « Bienvenue à L'Auberge du Siffleux Ronflant. « Charmant » pensa Rogue sarcastique. Ils étaient maintenant dans un salon gigantesque dont les murs étaient en bois rond. Il y avait de disposer un peu partout plusieurs canapés et fauteuils dans des teintes différentes qui semblaient tous aussi confortable les uns que les autres. Au centre de la pièce, siégeait majestueusement une cheminée centrale en pierre des champs. Des petites tables ici et là, une entre autres avec un échiquier. Un sapin décoré de rouge et d'argent dans un coin. Le panache d'orignal gigantesque accroché au mur sembla fasciner le jeune Malfoy qui mit plusieurs minutes à en décrocher son regard. Tout ceci était enjolivé par les nombreuses fenêtres qui procuraient une vue imprenable sur le lac enneiger et les montagnes de l'autre côté. L'hôtesse les fit sortir du salon en tournant à gauche de l'entrée de celui-ci.
« Le bâtiment principal, le bâtiment en pierre des champs a été construit en 1732 pour le Seigneur Antoine Barant, général de l'armée française. » commença Germaine alors qu'ils s'engageaient dans une majestueuse escalier de bois et de fer forgé. « Quand le Québec est devenu une colonie anglaise en 1763, la Seigneurie est tombée au main du Capitaine James Elliot Chase de l'armée anglaise. Enfin, je dis tombé, mais en réalité, le capitaine Chase est tombé amoureux de la jeune Marguerite Barant et pour que la Seigneurie reste dans la famille de son épouse, il l'a achetée avant qu'un homme d'affaire Britannique peu recommandable le fasse » expliqua-t- elle en montant les longues marches. « Une partie de la seigneurie a été détruite par un incendie en 1859, c'est la raison pour laquelle une partie est reconstruite en bois rond » conclut la femme alors qu'ils atteignaient un couloir qui s'allongeait de droite à gauche. « Voici l'étage des invités, il y a en tout six chambres. Vous pouvez prendre la chambre qui vous plaît, elles sont toutes identiques. Les deux salles de bains sont chacune à une extrémité du couloir. L'étage supérieur est réservé à la famille, que vous allez connaître sous peu. Je vous laisse vous installer à votre gré. » annonça-t-elle en reprenant la direction de l'escalier. « Vous viendrez nous rejoindre dans la salle à dîner, qui est en bas de l'escalier, la porte double qui longe le mur où il y a le panache d'orignal. » les renseigna-t-elle avec mimes du panache. « Le dîner sera servi à midi, bien entendu » acheva-t-elle.
« Merci beaucoup » souffla McGonagall éberluée par le débit de parole de la femme.
« Tout le plaisir fur pour moi » répondit Mme Dumbledore en bonne maîtresse de maison, alors qu'elle s'engageait dans les escaliers pour rejoindre le rez-de-chaussée.
« C'est une femme charmante » commenta Granger émoustillée par le nombre d'informations non quémandé auxquels elle avait eut droit.
Rogue soupira et leva les yeux aux ciel avant de tourner les talons et de prendre la porte la plus proche pour se barricader en solitaire. « Merlin, je ne survivrais jamais à ça » pensa-t-il en s'appuyant contre la porte fermer. Il avait fermé les yeux avant même de regarder la chambre pour faire cette constatation. Il les ouvrit lorsqu'il entendit tout un remue ménage. Interloqué, il regarda la pièce changer sous ses yeux. Le lit à baldaquin d'un rouge bordeaux, changea pour devenir un lit double à l'épaisse couette bleu sombre, alors que dans un coin apparaissait un fauteuil près de la cheminé. La chambre s'adaptait à lui, à ses goûts, s'il comprenait bien. Il n'aimait pas les baldaquins, il s'y sentait enfermé. IL aimait rester assied devant la cheminé jusqu'à tard dans la nuit soit avec un bon livre ou tout simplement à regarder les flammes en sirotant un verre de porto. Apparemment il ne pouvait rien cacher à cette pièce puisque sur la petite table à côté du fauteuil venait d'apparaître une bouteille. Il s'approcha, prit la bouteille et en lu l'étiquette. « Caribou ? Qu'est-ce que c'est que ça ? Sûrement un truc québécois. J'aurais dû m'apporter une bouteille de porto » ronchonna-t-il en reposant la bouteille.
Le maître des potions sortit de sa chambre seulement quelques minutes avant le délais, c'est à dire 11h57 et avec l'intention ferme d'y revenir dès que possible. Sachant pertinemment que Malfoy devait être dans le même état d'esprit que lui, il cogna à sa porte.
« Malfoy ? » l'appela-t-il persuadé que le gamin faisait semblant de ne pas l'entendre.
« Il vient de descendre, Severus » le renseigna Lupin qui sortait des toilettes.
Rogue ne siffla mot et se dirigea vers les escaliers pour rejoindre le salon. Ce qu'il y trouva le laissa pantois. Rodolphus Dumbledore était assied dans un fauteuil, Potter, Granger, Weasley, Malfoy autour de lui et deux enfants en bas âge qu'il ne connaissait pas, mais qui semblaient désormais faire partit du fan club de Malfoy. La jeune fille était pendue à ses lèvres, alors qu'il parlait Quidditch avec le garçon. Il entendit la voix de McGonagall qui semblait venir de la pièce voisine et s'y dirigea, pendant que Lupin s'approchait des enfants. McGonagall était assise à la table joliment apprêté, il devait l'admettre, et discutait avec une femme et un homme qui devait avoir sensiblement le même âge que lui. L'homme qui avait une carrure assez impressionnante et un visage chaleureux se dirigea vers lui.
« Vous devez être le professeur Rogue » dit-il en lui tendant la main.
« Oui » répondit-il simplement en lui rendant sa politesse.
« Je suis Philippe Dumbledore » l'informa-t-il.
« Mon fils aîné » expliqua Germaine qui venait d'entré dans la pièce par une porte battante.
Le dénommé Philippe avait une barbichette, un éternel sourire et des damnées étincelles de malice dans les yeux bleus. « C'est héréditaire » pensa le maître des potions excédé.
« Et voici Marie-Hélène, l'épouse de Philippe. » lui dit Mme Dumbledore en tapotant les épaules de la femme qui avait prit place aux côtés de McGonagall. « Restez pas debout professeur, Assoyez-vous, je vous prie » ajouta-t-elle en lui montrant une chaise en bout de table.
Severus prit place sur la chaise, alors que Lupin entrait dans la pièce. Elle fit les présentation de nouveau et Rogue en profita pour regarder les lieux. Cette pièce était faite sur le long, à une extrémité il y avait une grande fenêtre a carreaux et à l'autre la porte battante. Le mur à sa gauche était fait de pierre et celui d'en face en bois rond. Il devait l'admettre cette maison avait le don de marier le froid et le chaleureux, c'était magnifique.
« Ton frère est en retard » constata Mme Dumbledore en regardant sa montre et son fils alternativement.
« Est-ce que ça te surprends vraiment ? » demanda Philippe amuser.
« Bon tant pis, on commencera sans lui, il a peut-être été retenu à l'Université » décida-t-elle. « Rodolphus nous allons passer à table »annonça-t-elle en passant la tête dans le salon.
Rodolphus Dumbledore entra dans la salle à manger suivit des enfants, ils prirent tous place, sauf Malefoy qui semblait attendre qu'on lui en indique une.
« Tu attends la fonte des neiges, mon bonhomme ? » lui demanda Rodolphus « Viens t'asseoir » l'invita-t-il en montrant une place à ces côtés.
Drago obtempéra malgré l'horreur de se voir ainsi tutoyé et appelé « mon bonhomme ». Il regarda au loin, son directeur de maison était assied à l'autre bout de la table, dos à la porte battante. Lui il était prit entre Lupin et ce vieux, sans compter la présence de Granger en face de lui. « Je n'ai déjà plus faim » ronchonna Drago pour lui-même.
« Papi » l'interpella la petite fille.
« Oui ma sauterelle » répondit Rodolphus avec un doux sourire.
« On pourra jouer au Quidditch cette après-midi ? » demanda-t-elle avec un regard suppliant. « Dis oui »
« Oui »
« Vous êtes un vampire ? » demanda le petit garçon qui c'était approché doucement du maître des potions.
« Jeremy » le gronda Marie-Hélène en faisait un sourire désolé.
« Ne vous en faites pas Marie-Hélène, Jeremy n'est pas le premier à avoir posé cette question » l'assura McGonagall en lançant un regard d'avertissement à Rogue qui avait l'air choqué, alors que les Gryffondors se cachaient pour rire.
« Non » répondit-il en lançant un regard noir au trio et à Lupin qui avait de la difficulté à cacher son sourire amusé.
« Bon tout est prêt » annonça une jeune femme en passant la porte battante.
« Voici ma fille Mélanie » la présenta Germaine. « Mélanie, voici le professeur Rogue »
« Bonjour Professeur » dit-elle poliment en lui tendant la main.
« Mademoiselle » répondit-il en lui serrant la main. « Qu'est-ce que ? » demanda-t-il en se dégageant.
« Oh ! Désolée ! Sauce aux Airelles » s'excusa-t-elle en riant. « Vous avez de la chance, vous avez un avant goût de la sauce avant tout le monde » ajouta-t-elle en s'éloignant de lui, passant près de s'enfarger dans les fleurs du tapis.
« Le professeur McGonagall » l'informa sa mère en montrant le professeur de métamorphose de qui elle avait failli agripper le chapeau pour se rattraper.
« Bonjour professeur »
Minerva lui fit un bref sourire et la jeune femme poursuivit son tour de table. Elle était grande, élancée, bien qu'elle marchait encore comme une enfant maladroite. Elle avait de longs cheveux bruns aux reflets auburn, attaché dans un chignon désordonné d'où s'échappait plusieurs mèches folles. Elle devait avoir la fin vingtaine, début trentaine et une grande capacité aux accidents de tout genre jugea le maître des potions, alors qu'elle se dirigeait vers Lupin.
« Le professeur Lupin » la renseigna sa mère.
« Vous pouvez m'appeler Remus, je ne suis plus professeur de toute façon » dit-il avec un sourire en lui tendant la main.
« Je veux bien vous appeler Remus, mais je ne vous serrerai pas la main » répondit-elle avec un petit rire. « Je ne voudrais pas vous coller vous aussi » expliqua-t-elle en montrant sa main où gisait toujours une tâche de sauce.
Tout en disant cela, la jeune femme prit le soin de se nettoyer les mains sur son tablier fleuri, qu'heureusement elle enleva avant de venir prendre place au dernier endroit libre de la table : la chaise aux côtés du Professeur Rogue. « Est-ce moi, où j'attire les incapables? Décidément, elle doit être la substitut québécois de Londubat... » se disait 'joyeusement'' le Professeur Rogue en observant avec répugnance la jeune personne assise près de lui.
Le souper apparu sur la table, en chêne massif et à pattes d'ours sculptées, d'une manière semblable à ce qui est utilisé dans la grande salle de Poudlard. La grande assiette centrale, en verre transparent, contenait le rôti d'orignal garni de sauce aux Airelles. Les assiette secondaires, tant qu'à elles, étaient remplies de toutes sortes de victuailles d'à côté : riz sauvage à la citrouille, salade aux champignons et têtes de violons... Bref, de quoi faire rougir d'admiration les elfes de maison du collège de magie anglais. Tout le monde se servit un peu de tout et commença à mangé en silence.
« Tu t'es réellement surpassée pour ce dîner, fille, » dit Rodolphus avec un sourire chaleureux à Mélanie
« J'ai fait de mon mieux pour nos invités de marque » répondit la jeune femme en rougissant jusqu'à la racine des cheveux. « Non, mais va-t-il cesser de m'observer ce supposé maître des potions ? Détourne le regard de moi... Détourne-le.... Je ne tiens pas à faire une symphonie de gaffes parce que je suis gênée » se disait-elle anxieusement.
« C'est vrai c'est délicieux, c'est du bœuf ? » demanda Lupin incertain avant de prendre un second bout de viande..
« Euh...non de l'orignal » répondit Mélanie avec un sourire en reposant la salade de champignon et tête de violon.
« Oh ! » souffla McGonagall en regardant son bout de viande d'un œil inquiet.
« C'est le met préféré d'oncle Albus » l'informa la jeune femme avec un mince sourire.
« Où est passé votre courage de Gryffondor ? » demanda Rogue d'une voix sournoise.
« Il est là où il doit être Severus » répliqua-t-elle avec un sourire forcé en coupant sa viande.
Melanie les regarda à tour de rôle, ils semblaient se défié du regard. « Note à moi-même ne plus m'asseoir entre ces deux là » pensa-t-elle en offrant un petit sourire à Rogue. « Wow ! Il a de beau yeux » remarqua-t- elle en baissant la tête rapidement, rouge comme un écrevisse. Elle piqua un champignon, qui avec la vinaigrette glissa sous les dents de sa fourchette pour faire un vol planer jusque dans............. « dans son front à lui bien sur » ironisa la jeune femme qui avait suivit la trajectoire de son champignon avec un regard apeuré..
« Désolé » souffla-t-elle avec un sourire contrit, alors que le maître des potions grognait. « On aurait dit qu'il était vivant » plaisanta-t-elle d'une toute petite voix en faisant disparaître le projectile.
Rogue releva un sourcil avant de se replonger dans son repas. « Note à moi- même me tenir loin de cette catastrophe sur deux pattes »
Alors que les personnes autour de la table mangeait tous en silence suite à cette accident, les jumeaux avaient du mal à tenir en place, comme s'ils croyaient qu'à tous moments le bonhomme carnaval ou le bonhomme sept heures allait surgir et interrompre le repas pour y mettre plus d'animation, mais malheureusement pour eux, tous mangeaient dans le plus grand calme. Sentant qu'il était de son devoir de poser quelque question que se soit, si futile puisse-t-elle paraître, Granger fût fidèle à elle-même et débuta une période de question où habituellement peu de nos représentants s'impliquent :
« Considérez-vous qu'il y a une hiérarchie du sang comme certains le fond au Royaume-Uni? »
« Non, pour la bonne raison que personne au Québec n'est de sang pur, enfin ils sont très rares, mais nous rencontrons aussi des problèmes de ce goût-là, mais sous d'autres formes » répondit Philippe Dumbledore.
« Que voulez-vous dire? » demanda Granger en prenant une rasade de jus de citrouille. .
« Ici il n'y a pas de sang de bourbe » expliqua-t-il. « . Il y a ce que certain appel les pur laine, les nylons et les polyesters » ajouta-t-il, déclenchant quelques rires de part et d'autre de la table, laissant les anglais dans leur entière perplexité.
« Les vrais québécois, les vendus et les immigrants » expliqua plus clairement Germaine avec un sourire.
« C'est tout simplement un problème de lieux de naissance au lieu d'un problème de sang » reprit Philippe plus sérieusement.
« Euh... Des vendus? » demanda Malfoy subitement intéressé par le sujet.
« Il s'agit des Québécois de souche qui ont épousé des Anglais ou des Royalistes » dit Germaine, heureuse d'avoir réussit à capter l'attention de l'adolescent hautain. « Comme moi finalement » ajouta-t-elle en décochant un sourire à son mari.
« Et quand vous dites que.... » commença Granger qui fût interrompue par l'arrivée soudaine d'un hurluberlu qui avait transplané adroitement sur la personne la plus hostile du groupe : LE Professeur Rogue, spécialement renfrogné par une telle intrusion dans sa bulle existentielle .
« Bien le bonjour bel inconnu! » lança Hugo avec un faux air racoleur
« Descendez de mes genoux avant que je ne vous fasse boire un venin » siffla le maître des potions au comble de l'insulte.
« C'est qu'il n'est pas sociable ton parvenu P'pa! » remarqua le jeune homme. « Envoie-le donc un peu voir le 1er ministre moldu du coin pour voir s'il va mieux m'apprécier à son retour... »
« Mon fils, laisse-lui temps de s'accoutumer et restes pas assied dessus pour dîner ! » dit Rodolphus mourrant de rire en voyant l'expression de dégoût du Professeur Rogue
« Si tu insistes... » acquiesça-t-il avec un haussement d'épaule en se relevant.
. « Alors, tout le monde je vous présente officiellement mon second fils, Hugo. Qui, comme vous l'avez sans doute remarqué, est l'attraction de service de la famille, bien entendu » dit Germaine d'une voix pincée en fusillant du regard sa progéniture.
Et c'est ainsi, qu'une fois les présentations terminées, au grand soulagement du maître des potions, s'éloigna de lui Hugo qui alla se poster à côté de Lupin. De retour avec ses questionnements toujours appréciés, Granger revint à la charge.
« Y a-t-il des Indiens près d'ici ? Vivent-ils toujours dans des tentes en peaux? »
« Oui, oui ils font la danse de la pluie et tout et tout » répondit l'attraction de service qui se moquait apparemment d'elle.
« Tais-toi, deux de pique! » lança Philippe à l'attention de son frère cadet. « La plus part des Amérindiens, je veux dire les amérindiens moldu, vivent comme nous, d'une manière plus actuelle que tu sembles le croire. Une des rares différence majeure qui les caractérise est le fait qu'ils ne payent pas d'impôts, ce qui fait royalement frustrer le reste de la population. »
« Pourquoi vous dites du moins les amérindiens moldu, il y a des sorciers ? » demanda Weasley.
« Oui, il y a près d'ici une tribu d'amérindiens sorcier, les Kashanas » répondit Philippe. « Eux, ils vivent à l'ancienne, enfin pas vraiment, ils vivent dans ce qui semble être des tipis, mais de l'intérieur c'est très grands et il y a toute les commodités qu'on retrouve dans les habitations sorcier. »
« Eux, ils ont tout l'attirail des amérindiens d'autre fois » renchérit Hugo en rigolant.. « Les plumes et tout les grigris » ajouta-t-il pour Granger avec un air taquin.
« Prends-le pas personnel, mon frère n'arrive pas à saisir que tout le monde ne puisse pas tout connaître de la situation d'ici. » expliqua Philippe avec un regard exaspérer en direction de son frère. « As-tu d'autres questions? Ca me fait plaisir de discuter avec toi...
Tout au long de cette captivante échange d'information qui s'éternisait, Rogue s'enfermait de plus dans son mutisme. Il voyait les personnes qui l'entourait, avait à peu près conscience de leur conversation, mais il s'ennuyait ferme. « Quand est-ce qu'ils vont se décider à se taire.. quoique pour une fois Granger ne peut pas être Miss Je-Sais-Tout.. Mais le problème c'est qu'elle s'est trouvé un nouveau rôle : Miss Je-Veux-Tout-Savoir.... » ronchonna le maître des potions, alors que Mélanie ramassait la table à l'aide de sa mère..
« Bon! Que diriez-vous d'une bonne partie de Quidditch perdue entre les sapins et les épinettes? » demanda subitement Hugo d'un air joyeux.
« Rien de mieux pour digérer » commenta Lupin. « Venez-vous avec nous ? » demanda-t-il pour le trio d'ailes de poulet.
« Oui » répondirent-ils en cœur comme une bande d'aliénés.
« Les grumeaux, vous venez avec mononcle ? » demanda Hugo en se levant.
« Oui, mais est-ce que nous pourrons leur lancer des boules de neige en plus des cognards ? » demanda Jeremy en s'approchant, alors que la petite hochait la tête vigoureusement.
« Bien sûr! » répondit-il en prenant son neveux par les épaules pour l'entraîner hors de la salle à manger. « Tu ne viens pas ? » demanda Hugo en se tournant vers Malefoy.
Les trois Gryffondors arrêtèrent de respirer.
« Non, sans façon » répondit Drago d'un ton hautain.
« Ouf » pensèrent Potter, Granger et Weasley.
Le troupeau de fanatiques de balles rebondissantes se ruait littéralement vers la porte de sortie, alors que pour toute interruption, le Professeur Rogue se leva en saluant discrètement Rodolphus Dumbledore pour s'en aller directement vers sa chambre.
« Une partie d'échec? » demanda Philippe à Malfoy qui restait ridiculement en plan.
« Oui, pourquoi pas » répondit-il, lasse et fidèle à son héritage d'aristocrate ennuyé par tout ce qui l'entoure.
Pendant que tous les hommes de la maison s'étaient sauvés à d'autres occupations que celles du débarrassage de table, les dames se mirent à papoter question de faire plus ample connaissances
« Je vais finir par l'exterminer avant la fin de ces vacances. » murmura Mélanie pour sa mère.
« Parleriez-vous de ce cher Severus ? » demanda sarcastiquement McGonagall
Mélanie se retourna surprise.
« Oui, enfin.... c'est le genre de personne qui me rendent nerveuse » répondit Mélanie. « Et quand je suis nerveuse, je fais des gaffes et comme il n'est pas des plus sympathiques... »
. « Ho, vous savez, il est ainsi avec tout ce qui vit. Sa seule préoccupations est ces chaudrons de potions » la rassura le professeur de métamorphose avec un sourire désabuser.
« Il doit avoir de grandes conversations profondes dans ce cas. Cela expliquerait son peu d'entregent à table » lança Germaine avec un petit rire.
. « Il était pratiquement aimable ce soir, vous devriez le voir en classe, une vrai furie » renchérit Granger moqueuse.
« Est-il marié? » demanda Mélanie, l'air de rien
Les deux vieilles femmes et la jeune fille la dévisagèrent royalement, comme si elle était tombée sur la tête durant quelqu'une de ses nombreuses gaffes..
« Est-ce que vous vous intéressiez à Monsieur Grincheux par excellence? » demanda McGonagall en relevant un sourcil.
« Non...non c'était juste question de faire la conversation » se défendit vivement Mélanie les joues empourprées en renversant une assiette. « merdouille » soupira-t-elle en ramassant les morceaux de l'assiette.
« En fait, il n'a aucune liaison connue, cela est certainement dû à son caractère imprévisible et insupportable, je dois l'avouer. » reprit McGonagall. « Même si je n'ai pas l'habitude de dire du mal de mes collèges...ajouta-t-elle pour Granger qui la regardait amusée.
Durant cette palpitante conversation digne des plus grandes commères de village, les apprentis joueurs de Quidditch prenaient contact avec le climat québécois et les dures réalités de l'hiver.
« Euh...C'est supposé être normal si mes cils sont collés ensemble ? » demanda un Potter anxieux de sa visibilité en battant des cils comme une catin afin de régler le problème.
« Oui, sous peu tu devrais même..... » commença Hugo
« J'ai les poils de nez frigorifiés!! » s'exclama Weasley fasciner en coupant gracieusement Hugo. « C'est quoi ce sortilège que je l'essaie sur Malefoy? » demanda-t-il, tout heureux de sa découverte.
« Ça s'appelle le -40 degré Celsius et on le pogne en allant déhors » répondit Jeremy en jetant à son oncle un regard entendu qui semblait clairement dire « ils sont fous ces Anglais ».
Hugo haussa les épaules aussi abasourdi que son neveu par une telle joie d'avoir la gédille au nez.
« Mais, qu'est-ce que c'est que ca? » demanda Lupin en ouvrant et en refermant la bouche d'un air confus. « J'ai les dents qui veulent s'élancer en dehors de la bouche »
« Ça aussi c'est une conséquence du -40 qu'on pogne dehors » lui dit Hugo. « Fermez la bouche ça ira mieux après » l'assura-t-il en spécialiste.
Pendant ce temps, au salon, Philippe Dumbledore et Drago Malefoy se confrontaient aux échecs. Après seulement quelques coups, Monsieur- Hautaineté-Incarnée fût pitoyablement défait.
« Que dirais-tu de venir nourrir les chiens avec moi ? » demanda Philippe en remettant les pièces sur l'échiquier.
« Les chiens ? » demanda Malefoy, avec un expression à mi-chemin entre la curiosité et le dégoût. « Oui les chiens, je suis musher » répondit Philippe comme si ceci expliquait tout.
« Musher ? » s'enquit Malefoy, perplexe, se demandant vaguement ce que les chiens et les champignons pouvait avoir en commun.
«Oh ! » s'exclama Philippe « Tu ne sais pas c'est quoi ? »
Drago secoua la tête, l'air agacé.
« Je suis conducteur de traîneau à chiens, je suis un musher » expliqua-t- il. « C'est comme ça qu'on appelle ça »
Drago acquiesça sans grand intérêt.
« Alors est-ce que tu viens ?» demanda-t-il. « Ça me donnerais un bon coup de main. J'ai 32 chiens à nourrir. »
« 32 » s'étonna Malefoy.
« Oui 32 magnifique Husky Sibérien » répondit Philippe avec fierté en se levant.
« Oui, je vais venir » l'assura d'un ton non convainquant Malefoy en se levant à son tours.
Pendant ce temps, à l'étage, le charmant et heureux Professeur Rogue s'amusait follement à se parler à lui-même. Il était redescendu plutôt pour demander s'il pouvait avoir du thé et avait eut la mauvaise fortune d'entendre la conversation des commères. Nul besoin de dire, qu'il avait laissé tombé le thé et était remonter dans sa chambre où il faisait maintenant les cents pas en fulminant.
« Comme cela je n'ai des conversations songées qu'avec mes chaudrons ? » murmura-t-il. « McGonagall, vous venez de vous enfoncée bêtement dans une guerre de mots ouverte......Un homme tel que moi n'a nul besoin de se valoriser en s'abaissant à parler avec des incultes, ignorants de la beauté du bouillonnement d'une potion qui mijote dans un chaudron » ronchonna-t-il d'une voix venimeuse.. « Pour qui se prend cette Mlle Dumbledore? "Est-il marié?" Oui! Je le suis avec moi-même, pauvre égarée » fulmina-t-il finalement avant de se diriger devant la fenêtre pour voir Potter recevoir une belle boule de neige en plein visage. « Bien fait pour toi avorton »
Vers la fin de l'après midi, parce qu'enfin nous ne pouvons vous rapporter en détails toutes les fabuleuses pensées du troupeau en vacances, vint le moment finalement tant attendu du souper. Ceux qui s'étaient aventurés à aller dehors, rentrèrent avec le visage rougis par le froid, les oreilles bouillantes par le gel, les pieds frigorifiés par l'humidité des bottes mélangée à la basse température, etc, etc, etc.... Les femmes étaient toutes devenues fort connaisseuses de tous les ragots qui se colportaient à ce moment (il paraît que la dame vivant à la deuxième maison à droite sur le rang de Brise-Culotte est tombée dans sa chute à linge magique qui étrangement a renvoyé sa propriétaire dans la fosse septique...) Pour ce qui est des autres, ils se portaient très bien, enfin...dans la mesure du possible, mais rassurez-vous rien que ne peut arranger une bonne douche chaude et un chocolat chaud, quoi que ce soit un peu plus long se remettre d'une branche de sapin reçu en plein visage. Demandez à Weasley, il en sait quelque chose maintenant. Même si l'écureuil qui lui a donner les premiers soins soutient qu'il ne s'en souviendra plus le jours de ces noces, il continue de se lamenter sur le motif arbre de Noël qui lui zèbre la figure. Mine de rien c'est moins flexible un arbre quand c'est gelé.
À la fin du souper, les invités, victimes du décalage horaire et de la « fraîcheur » amblante semblait beaucoup moins vaillant. Le temps d'aller dormir et de regagner suffisamment de forces pour survivre à la journée suivante semblait être arriver.
« Bon, bon, bon... Il se fait bien tard! Que diriez-vous d'allez tous au lit? Une grosse journée nous attend demain! » dit un Rodolphus dont le regard semblait se perdre dans les nuages... Monsieur commençait à sentir la fatigue aussi.
« Gééééénial » pensa un Malfoy désireux d'aller se précipiter dans son lit, après avoir survécu à une journée aussi traumatisante pour une fouine sauteuse.
Alors que tous et chacun s'engageait dans les escaliers menant aux étages supérieures, Hugo resta quelques instants en retrait avec les jumeaux.
« Alors, lequel est le plus gossant d'après vous? » demanda-t-il avec malice à sa nièce et son neveu.
« Ben, le gars qui à d'l'air d'un vampire ». répondit Jeremy sans hésitation.
« Oui oui oui.. » s'enthousiasma le jeune homme « t'es d'accord là dessus ma poulette ? »
« Oui mon'oncle Hugo » répondit à son tour la petite.
« Alors les coups pendables sont expressément pour lui...... Mais on verra ça demain. » murmura-t-il en voyant sa sœur entrer dans la salle à manger en leur jetant un regard suspicieux.
Les trois petits toryeux se tapèrent dans la main avant de se précipiter à leurs tour dans les escalier en prenant bien soin de faire résonner leurs pas comme s'ils étaient tout un troupeau de caribou à monter en haut.
Hé ! Hé ! C'est fini ! Alors qu'est-ce que vous en pensé ? Il était pas super drôle selon moi, mais il fallait un peu de sérieux pour faire entrer nos personnages, mais Watch out au prochain chapitre, le Calvaire commence réellement. À la prochaine, Blodauwen et May-Luna.
Alors, déjà le moment de vous refaire un monologue passionnant qui pourrait se résumer en très peu de mots, mais bon, étant donner que j'adore lire vos commentaires, je vais m'appliquer à vous écrire des remerciements dignes de ce nom ! Donc, toute personne ayant suffisamment le sens de l'aventure pour se risquer à lire notre palpitante création littéraire, je vous remercie mille fois avec un grand sourire et deux gros becs sur les joues. Est-ce suffisant ? Non ? Merci, merci, merci......... Merci ma tempête KIKI!!!!!! Blodauwen Cheisnepriour
Bonjour tout le monde, alors tout d'abord, un gros merci à Lome, Laurelin. Gaeriel Jedusor, Yume et à Kiki ma tornade adoré pour leur review.
Snape Girl : Hé ! Je suis contente de voir que tu lis cette fic, car c'est en relisant ta fic une semaine d'enfer pour la troisième fois que l'idée a germé, lol. J'ai tellement rie que j'ai eu envie d'en faire du pareil. Euh...non on est pas française, on est Québécoise toutes les deux !!! Pourquoi t'en a douter ? lol. Bye Bye et merci pour la review !
Sevina Roguette : Ouais les fantômes, j'ai ris en écrivant ce truc, j'ai tellement pas l'habitude d'écrire des trucs drôle que j'avais vaguement l'impression qui aurait juste moi pour trouver ça drôle ! Me voilà rassurer, lol. Pour Rogue et les vacheries c'est sur que ça va rester, pourquoi changer une formule gagnante, lol. En tout cas je suis bien contente de voir que tu lis celle-ci aussi. Merci pour la review et Bonne lecture.
Jenny ; Ouais la fameuse tuque des Nordiques ! Ça a causé tout un émois ce truc là ! Comme je l'ai dit à quelqu'un d'autre c'est parce que j'ai une dents contre les canadiens depuis qu'ils ont échanger Guy Carbonneau et Patrick Roy. En plus les portoloins sont supposés être des vieux trucs, comme la botte pourrie dans la coupe de feu, d'où la vielle tuque laide d'une équipe qui n'existe plus, lol. J'avais aussi pensé à une casquette des expos avec le scrigne à l'arrière, mais je n'étais pas sur si tout le monde aurait vraiment l'image de la casquette affreuse que j'avais en tête, lol. En tout cas merci pour la review et à la prochaine. Oh ! J'allais oublier, c'est une histoire comique, vrai, mais y'a aussi une petite romance qui se profile à l'horizon, bha oui que veux-tu ? Je peux pas m'en empêcher, il faut que je le case le Sevy, même si sur ce coup là c'est plus dur, lol.
Lulu Snape : Moi aussi j'ai fais une minute de silence pour compatir avec lui, j'en fais une à chaque début de chapitre, juste pour te dire comment il est pas dans la merde, lol. Merci pour la review et fais-toi en pas on va garder un œil et des dents bien aiguisés sur les petits Gryffi !!!
Voilà c'est tout, lol, c'est assez, non ? Blo qu'est-ce t'en pense ? Je crois qu'elle est désespérer, lol. Bon alors bonne lecture tout le monde, amusez-vous bien.
May-Luna
Chapitre deux : Ma gang de malades
« Rodolphus ! Vite ! Viens-t'en nous rejoindre au salon ! Ils sont arrivés !!!! » criaillait de joie une femme d'âge mûr qui sautillait devant ses invités qui s'étaient figés de surprise face à cette hystérique.
« Germaine ! Cesse de crier ainsi, ils vont essayer d'ensorceler leurs portoloins une seconde fois ! Ils doivent croire qu'ils sont débarqués chez des fous » répliqua un vieil homme qui était le fidèle portrait du directeur de Poudlard.
La femme quelque peu rondelette lança un regard courroucé à ce qui était de toutes évidences son mari pour immédiatement enchaîner avec un ton de voix chaleureux et calme :
« Bienvenue dans notre demeure, l'Auberge du Siffleux Ronflant. Durant votre séjour parmi nous, les lieux seront fermés à notre clientèle habituelle pour que nous soyons en mesure de vous faire profiter pleinement de vos vacances. Je suis Germaine Dumbledore et voici mon époux, Rodolphus Dumbledore, bien entendu... »
L'homme semblait ne pas être offusqué le moins du monde de voir sa femme le présenter comme s'il n'était que le mari de... Il était plutôt absorbé par la simple tâche d'observer ses invités avec un regard rieur.
Le professeur Rogue quant à lui examinait les lieux de manière totalement discrète. Cette pièce était accueillante et chaleureuse malgré les murs en pierres des champs. Il y avait quelques fauteuils d'un vert profond, de nombreuses portes dont une qui semblait mener à l'extérieur. Ce fut le comptoir surmonter d'une clochette et d'un gros livre qui lui fit réaliser qu'il devait être à l'accueil de l'auberge. À première vu ce semblait être une immense maison en pierres des champs qui devait certainement dater des premières années de la colonisation, à l'époque de la Nouvelle-France. Elle avait dû être construite pour un seigneur vu la grandeur des lieux... À moins que ce ne soit qu'une construction récente faites dans le but de copier l'architecture du 17ème siècle ... « Avec la magie tout est possible, enfin presque, sinon j'aurais trouvé le moyen de. Non, non, non, vas-tu te convaincre que tu es en mission? Celle de survivre , ce n'est pas comme distiller la grandeur... » se disait-il, lorsqu'il fût interrompu par son hôte.
« Vous devez être le Professeur Rogue ! » lança-t-il. « Vu votre air, j'en suis convaincu ! J'ai reçu de la part de mon frère aîné, Albus, la noble mission de vous faire dérider l'expression et j'ai bien l'intention d'y arriver. » déballa l'homme qui paru sur le coup des plus sympathiques à tous les nouveaux arrivés, sauf aux deux Serpentards qui, évidemment, se renfrognaient à vue d'œil.
Severus Rogue se contenta de décocher un regard d'encre au vieil homme, sans rien répliquer. Mais déjà M.Rodolphus était occupé à faire un discours de bienvenue à quelqu'un d'autre...
« Professeur McGonagall! » dit-il comme s'il retrouvait une vieille connaissance « J'ai tant entendu chanter vos louanges... »
Le trio d'ailes de poulet se regardait avec un air amusé qui voulait clairement dire : « Ouais... Pas vraiment besoin d'en savoir plus sur les relations McGonagall/Dumbledore... »
« Mon chéri, sans vouloir t'interrompre.... Alors, laissez moi vous conduire à vos chambres, question d'aller y déposer vos bagages, bien entendu. » dit Germaine avec un grand sourire qui EXASPÈRAIT le maître de potions.
L'hôtesse les fît sortir de l'accueil par une porte double, en chêne surmonter de deux immense vitre dont le verre avait été givré pour former un motif. Il y avait une légère inscription en calligraphie sous la représentation qui disait « Bienvenue à L'Auberge du Siffleux Ronflant. « Charmant » pensa Rogue sarcastique. Ils étaient maintenant dans un salon gigantesque dont les murs étaient en bois rond. Il y avait de disposer un peu partout plusieurs canapés et fauteuils dans des teintes différentes qui semblaient tous aussi confortable les uns que les autres. Au centre de la pièce, siégeait majestueusement une cheminée centrale en pierre des champs. Des petites tables ici et là, une entre autres avec un échiquier. Un sapin décoré de rouge et d'argent dans un coin. Le panache d'orignal gigantesque accroché au mur sembla fasciner le jeune Malfoy qui mit plusieurs minutes à en décrocher son regard. Tout ceci était enjolivé par les nombreuses fenêtres qui procuraient une vue imprenable sur le lac enneiger et les montagnes de l'autre côté. L'hôtesse les fit sortir du salon en tournant à gauche de l'entrée de celui-ci.
« Le bâtiment principal, le bâtiment en pierre des champs a été construit en 1732 pour le Seigneur Antoine Barant, général de l'armée française. » commença Germaine alors qu'ils s'engageaient dans une majestueuse escalier de bois et de fer forgé. « Quand le Québec est devenu une colonie anglaise en 1763, la Seigneurie est tombée au main du Capitaine James Elliot Chase de l'armée anglaise. Enfin, je dis tombé, mais en réalité, le capitaine Chase est tombé amoureux de la jeune Marguerite Barant et pour que la Seigneurie reste dans la famille de son épouse, il l'a achetée avant qu'un homme d'affaire Britannique peu recommandable le fasse » expliqua-t- elle en montant les longues marches. « Une partie de la seigneurie a été détruite par un incendie en 1859, c'est la raison pour laquelle une partie est reconstruite en bois rond » conclut la femme alors qu'ils atteignaient un couloir qui s'allongeait de droite à gauche. « Voici l'étage des invités, il y a en tout six chambres. Vous pouvez prendre la chambre qui vous plaît, elles sont toutes identiques. Les deux salles de bains sont chacune à une extrémité du couloir. L'étage supérieur est réservé à la famille, que vous allez connaître sous peu. Je vous laisse vous installer à votre gré. » annonça-t-elle en reprenant la direction de l'escalier. « Vous viendrez nous rejoindre dans la salle à dîner, qui est en bas de l'escalier, la porte double qui longe le mur où il y a le panache d'orignal. » les renseigna-t-elle avec mimes du panache. « Le dîner sera servi à midi, bien entendu » acheva-t-elle.
« Merci beaucoup » souffla McGonagall éberluée par le débit de parole de la femme.
« Tout le plaisir fur pour moi » répondit Mme Dumbledore en bonne maîtresse de maison, alors qu'elle s'engageait dans les escaliers pour rejoindre le rez-de-chaussée.
« C'est une femme charmante » commenta Granger émoustillée par le nombre d'informations non quémandé auxquels elle avait eut droit.
Rogue soupira et leva les yeux aux ciel avant de tourner les talons et de prendre la porte la plus proche pour se barricader en solitaire. « Merlin, je ne survivrais jamais à ça » pensa-t-il en s'appuyant contre la porte fermer. Il avait fermé les yeux avant même de regarder la chambre pour faire cette constatation. Il les ouvrit lorsqu'il entendit tout un remue ménage. Interloqué, il regarda la pièce changer sous ses yeux. Le lit à baldaquin d'un rouge bordeaux, changea pour devenir un lit double à l'épaisse couette bleu sombre, alors que dans un coin apparaissait un fauteuil près de la cheminé. La chambre s'adaptait à lui, à ses goûts, s'il comprenait bien. Il n'aimait pas les baldaquins, il s'y sentait enfermé. IL aimait rester assied devant la cheminé jusqu'à tard dans la nuit soit avec un bon livre ou tout simplement à regarder les flammes en sirotant un verre de porto. Apparemment il ne pouvait rien cacher à cette pièce puisque sur la petite table à côté du fauteuil venait d'apparaître une bouteille. Il s'approcha, prit la bouteille et en lu l'étiquette. « Caribou ? Qu'est-ce que c'est que ça ? Sûrement un truc québécois. J'aurais dû m'apporter une bouteille de porto » ronchonna-t-il en reposant la bouteille.
Le maître des potions sortit de sa chambre seulement quelques minutes avant le délais, c'est à dire 11h57 et avec l'intention ferme d'y revenir dès que possible. Sachant pertinemment que Malfoy devait être dans le même état d'esprit que lui, il cogna à sa porte.
« Malfoy ? » l'appela-t-il persuadé que le gamin faisait semblant de ne pas l'entendre.
« Il vient de descendre, Severus » le renseigna Lupin qui sortait des toilettes.
Rogue ne siffla mot et se dirigea vers les escaliers pour rejoindre le salon. Ce qu'il y trouva le laissa pantois. Rodolphus Dumbledore était assied dans un fauteuil, Potter, Granger, Weasley, Malfoy autour de lui et deux enfants en bas âge qu'il ne connaissait pas, mais qui semblaient désormais faire partit du fan club de Malfoy. La jeune fille était pendue à ses lèvres, alors qu'il parlait Quidditch avec le garçon. Il entendit la voix de McGonagall qui semblait venir de la pièce voisine et s'y dirigea, pendant que Lupin s'approchait des enfants. McGonagall était assise à la table joliment apprêté, il devait l'admettre, et discutait avec une femme et un homme qui devait avoir sensiblement le même âge que lui. L'homme qui avait une carrure assez impressionnante et un visage chaleureux se dirigea vers lui.
« Vous devez être le professeur Rogue » dit-il en lui tendant la main.
« Oui » répondit-il simplement en lui rendant sa politesse.
« Je suis Philippe Dumbledore » l'informa-t-il.
« Mon fils aîné » expliqua Germaine qui venait d'entré dans la pièce par une porte battante.
Le dénommé Philippe avait une barbichette, un éternel sourire et des damnées étincelles de malice dans les yeux bleus. « C'est héréditaire » pensa le maître des potions excédé.
« Et voici Marie-Hélène, l'épouse de Philippe. » lui dit Mme Dumbledore en tapotant les épaules de la femme qui avait prit place aux côtés de McGonagall. « Restez pas debout professeur, Assoyez-vous, je vous prie » ajouta-t-elle en lui montrant une chaise en bout de table.
Severus prit place sur la chaise, alors que Lupin entrait dans la pièce. Elle fit les présentation de nouveau et Rogue en profita pour regarder les lieux. Cette pièce était faite sur le long, à une extrémité il y avait une grande fenêtre a carreaux et à l'autre la porte battante. Le mur à sa gauche était fait de pierre et celui d'en face en bois rond. Il devait l'admettre cette maison avait le don de marier le froid et le chaleureux, c'était magnifique.
« Ton frère est en retard » constata Mme Dumbledore en regardant sa montre et son fils alternativement.
« Est-ce que ça te surprends vraiment ? » demanda Philippe amuser.
« Bon tant pis, on commencera sans lui, il a peut-être été retenu à l'Université » décida-t-elle. « Rodolphus nous allons passer à table »annonça-t-elle en passant la tête dans le salon.
Rodolphus Dumbledore entra dans la salle à manger suivit des enfants, ils prirent tous place, sauf Malefoy qui semblait attendre qu'on lui en indique une.
« Tu attends la fonte des neiges, mon bonhomme ? » lui demanda Rodolphus « Viens t'asseoir » l'invita-t-il en montrant une place à ces côtés.
Drago obtempéra malgré l'horreur de se voir ainsi tutoyé et appelé « mon bonhomme ». Il regarda au loin, son directeur de maison était assied à l'autre bout de la table, dos à la porte battante. Lui il était prit entre Lupin et ce vieux, sans compter la présence de Granger en face de lui. « Je n'ai déjà plus faim » ronchonna Drago pour lui-même.
« Papi » l'interpella la petite fille.
« Oui ma sauterelle » répondit Rodolphus avec un doux sourire.
« On pourra jouer au Quidditch cette après-midi ? » demanda-t-elle avec un regard suppliant. « Dis oui »
« Oui »
« Vous êtes un vampire ? » demanda le petit garçon qui c'était approché doucement du maître des potions.
« Jeremy » le gronda Marie-Hélène en faisait un sourire désolé.
« Ne vous en faites pas Marie-Hélène, Jeremy n'est pas le premier à avoir posé cette question » l'assura McGonagall en lançant un regard d'avertissement à Rogue qui avait l'air choqué, alors que les Gryffondors se cachaient pour rire.
« Non » répondit-il en lançant un regard noir au trio et à Lupin qui avait de la difficulté à cacher son sourire amusé.
« Bon tout est prêt » annonça une jeune femme en passant la porte battante.
« Voici ma fille Mélanie » la présenta Germaine. « Mélanie, voici le professeur Rogue »
« Bonjour Professeur » dit-elle poliment en lui tendant la main.
« Mademoiselle » répondit-il en lui serrant la main. « Qu'est-ce que ? » demanda-t-il en se dégageant.
« Oh ! Désolée ! Sauce aux Airelles » s'excusa-t-elle en riant. « Vous avez de la chance, vous avez un avant goût de la sauce avant tout le monde » ajouta-t-elle en s'éloignant de lui, passant près de s'enfarger dans les fleurs du tapis.
« Le professeur McGonagall » l'informa sa mère en montrant le professeur de métamorphose de qui elle avait failli agripper le chapeau pour se rattraper.
« Bonjour professeur »
Minerva lui fit un bref sourire et la jeune femme poursuivit son tour de table. Elle était grande, élancée, bien qu'elle marchait encore comme une enfant maladroite. Elle avait de longs cheveux bruns aux reflets auburn, attaché dans un chignon désordonné d'où s'échappait plusieurs mèches folles. Elle devait avoir la fin vingtaine, début trentaine et une grande capacité aux accidents de tout genre jugea le maître des potions, alors qu'elle se dirigeait vers Lupin.
« Le professeur Lupin » la renseigna sa mère.
« Vous pouvez m'appeler Remus, je ne suis plus professeur de toute façon » dit-il avec un sourire en lui tendant la main.
« Je veux bien vous appeler Remus, mais je ne vous serrerai pas la main » répondit-elle avec un petit rire. « Je ne voudrais pas vous coller vous aussi » expliqua-t-elle en montrant sa main où gisait toujours une tâche de sauce.
Tout en disant cela, la jeune femme prit le soin de se nettoyer les mains sur son tablier fleuri, qu'heureusement elle enleva avant de venir prendre place au dernier endroit libre de la table : la chaise aux côtés du Professeur Rogue. « Est-ce moi, où j'attire les incapables? Décidément, elle doit être la substitut québécois de Londubat... » se disait 'joyeusement'' le Professeur Rogue en observant avec répugnance la jeune personne assise près de lui.
Le souper apparu sur la table, en chêne massif et à pattes d'ours sculptées, d'une manière semblable à ce qui est utilisé dans la grande salle de Poudlard. La grande assiette centrale, en verre transparent, contenait le rôti d'orignal garni de sauce aux Airelles. Les assiette secondaires, tant qu'à elles, étaient remplies de toutes sortes de victuailles d'à côté : riz sauvage à la citrouille, salade aux champignons et têtes de violons... Bref, de quoi faire rougir d'admiration les elfes de maison du collège de magie anglais. Tout le monde se servit un peu de tout et commença à mangé en silence.
« Tu t'es réellement surpassée pour ce dîner, fille, » dit Rodolphus avec un sourire chaleureux à Mélanie
« J'ai fait de mon mieux pour nos invités de marque » répondit la jeune femme en rougissant jusqu'à la racine des cheveux. « Non, mais va-t-il cesser de m'observer ce supposé maître des potions ? Détourne le regard de moi... Détourne-le.... Je ne tiens pas à faire une symphonie de gaffes parce que je suis gênée » se disait-elle anxieusement.
« C'est vrai c'est délicieux, c'est du bœuf ? » demanda Lupin incertain avant de prendre un second bout de viande..
« Euh...non de l'orignal » répondit Mélanie avec un sourire en reposant la salade de champignon et tête de violon.
« Oh ! » souffla McGonagall en regardant son bout de viande d'un œil inquiet.
« C'est le met préféré d'oncle Albus » l'informa la jeune femme avec un mince sourire.
« Où est passé votre courage de Gryffondor ? » demanda Rogue d'une voix sournoise.
« Il est là où il doit être Severus » répliqua-t-elle avec un sourire forcé en coupant sa viande.
Melanie les regarda à tour de rôle, ils semblaient se défié du regard. « Note à moi-même ne plus m'asseoir entre ces deux là » pensa-t-elle en offrant un petit sourire à Rogue. « Wow ! Il a de beau yeux » remarqua-t- elle en baissant la tête rapidement, rouge comme un écrevisse. Elle piqua un champignon, qui avec la vinaigrette glissa sous les dents de sa fourchette pour faire un vol planer jusque dans............. « dans son front à lui bien sur » ironisa la jeune femme qui avait suivit la trajectoire de son champignon avec un regard apeuré..
« Désolé » souffla-t-elle avec un sourire contrit, alors que le maître des potions grognait. « On aurait dit qu'il était vivant » plaisanta-t-elle d'une toute petite voix en faisant disparaître le projectile.
Rogue releva un sourcil avant de se replonger dans son repas. « Note à moi- même me tenir loin de cette catastrophe sur deux pattes »
Alors que les personnes autour de la table mangeait tous en silence suite à cette accident, les jumeaux avaient du mal à tenir en place, comme s'ils croyaient qu'à tous moments le bonhomme carnaval ou le bonhomme sept heures allait surgir et interrompre le repas pour y mettre plus d'animation, mais malheureusement pour eux, tous mangeaient dans le plus grand calme. Sentant qu'il était de son devoir de poser quelque question que se soit, si futile puisse-t-elle paraître, Granger fût fidèle à elle-même et débuta une période de question où habituellement peu de nos représentants s'impliquent :
« Considérez-vous qu'il y a une hiérarchie du sang comme certains le fond au Royaume-Uni? »
« Non, pour la bonne raison que personne au Québec n'est de sang pur, enfin ils sont très rares, mais nous rencontrons aussi des problèmes de ce goût-là, mais sous d'autres formes » répondit Philippe Dumbledore.
« Que voulez-vous dire? » demanda Granger en prenant une rasade de jus de citrouille. .
« Ici il n'y a pas de sang de bourbe » expliqua-t-il. « . Il y a ce que certain appel les pur laine, les nylons et les polyesters » ajouta-t-il, déclenchant quelques rires de part et d'autre de la table, laissant les anglais dans leur entière perplexité.
« Les vrais québécois, les vendus et les immigrants » expliqua plus clairement Germaine avec un sourire.
« C'est tout simplement un problème de lieux de naissance au lieu d'un problème de sang » reprit Philippe plus sérieusement.
« Euh... Des vendus? » demanda Malfoy subitement intéressé par le sujet.
« Il s'agit des Québécois de souche qui ont épousé des Anglais ou des Royalistes » dit Germaine, heureuse d'avoir réussit à capter l'attention de l'adolescent hautain. « Comme moi finalement » ajouta-t-elle en décochant un sourire à son mari.
« Et quand vous dites que.... » commença Granger qui fût interrompue par l'arrivée soudaine d'un hurluberlu qui avait transplané adroitement sur la personne la plus hostile du groupe : LE Professeur Rogue, spécialement renfrogné par une telle intrusion dans sa bulle existentielle .
« Bien le bonjour bel inconnu! » lança Hugo avec un faux air racoleur
« Descendez de mes genoux avant que je ne vous fasse boire un venin » siffla le maître des potions au comble de l'insulte.
« C'est qu'il n'est pas sociable ton parvenu P'pa! » remarqua le jeune homme. « Envoie-le donc un peu voir le 1er ministre moldu du coin pour voir s'il va mieux m'apprécier à son retour... »
« Mon fils, laisse-lui temps de s'accoutumer et restes pas assied dessus pour dîner ! » dit Rodolphus mourrant de rire en voyant l'expression de dégoût du Professeur Rogue
« Si tu insistes... » acquiesça-t-il avec un haussement d'épaule en se relevant.
. « Alors, tout le monde je vous présente officiellement mon second fils, Hugo. Qui, comme vous l'avez sans doute remarqué, est l'attraction de service de la famille, bien entendu » dit Germaine d'une voix pincée en fusillant du regard sa progéniture.
Et c'est ainsi, qu'une fois les présentations terminées, au grand soulagement du maître des potions, s'éloigna de lui Hugo qui alla se poster à côté de Lupin. De retour avec ses questionnements toujours appréciés, Granger revint à la charge.
« Y a-t-il des Indiens près d'ici ? Vivent-ils toujours dans des tentes en peaux? »
« Oui, oui ils font la danse de la pluie et tout et tout » répondit l'attraction de service qui se moquait apparemment d'elle.
« Tais-toi, deux de pique! » lança Philippe à l'attention de son frère cadet. « La plus part des Amérindiens, je veux dire les amérindiens moldu, vivent comme nous, d'une manière plus actuelle que tu sembles le croire. Une des rares différence majeure qui les caractérise est le fait qu'ils ne payent pas d'impôts, ce qui fait royalement frustrer le reste de la population. »
« Pourquoi vous dites du moins les amérindiens moldu, il y a des sorciers ? » demanda Weasley.
« Oui, il y a près d'ici une tribu d'amérindiens sorcier, les Kashanas » répondit Philippe. « Eux, ils vivent à l'ancienne, enfin pas vraiment, ils vivent dans ce qui semble être des tipis, mais de l'intérieur c'est très grands et il y a toute les commodités qu'on retrouve dans les habitations sorcier. »
« Eux, ils ont tout l'attirail des amérindiens d'autre fois » renchérit Hugo en rigolant.. « Les plumes et tout les grigris » ajouta-t-il pour Granger avec un air taquin.
« Prends-le pas personnel, mon frère n'arrive pas à saisir que tout le monde ne puisse pas tout connaître de la situation d'ici. » expliqua Philippe avec un regard exaspérer en direction de son frère. « As-tu d'autres questions? Ca me fait plaisir de discuter avec toi...
Tout au long de cette captivante échange d'information qui s'éternisait, Rogue s'enfermait de plus dans son mutisme. Il voyait les personnes qui l'entourait, avait à peu près conscience de leur conversation, mais il s'ennuyait ferme. « Quand est-ce qu'ils vont se décider à se taire.. quoique pour une fois Granger ne peut pas être Miss Je-Sais-Tout.. Mais le problème c'est qu'elle s'est trouvé un nouveau rôle : Miss Je-Veux-Tout-Savoir.... » ronchonna le maître des potions, alors que Mélanie ramassait la table à l'aide de sa mère..
« Bon! Que diriez-vous d'une bonne partie de Quidditch perdue entre les sapins et les épinettes? » demanda subitement Hugo d'un air joyeux.
« Rien de mieux pour digérer » commenta Lupin. « Venez-vous avec nous ? » demanda-t-il pour le trio d'ailes de poulet.
« Oui » répondirent-ils en cœur comme une bande d'aliénés.
« Les grumeaux, vous venez avec mononcle ? » demanda Hugo en se levant.
« Oui, mais est-ce que nous pourrons leur lancer des boules de neige en plus des cognards ? » demanda Jeremy en s'approchant, alors que la petite hochait la tête vigoureusement.
« Bien sûr! » répondit-il en prenant son neveux par les épaules pour l'entraîner hors de la salle à manger. « Tu ne viens pas ? » demanda Hugo en se tournant vers Malefoy.
Les trois Gryffondors arrêtèrent de respirer.
« Non, sans façon » répondit Drago d'un ton hautain.
« Ouf » pensèrent Potter, Granger et Weasley.
Le troupeau de fanatiques de balles rebondissantes se ruait littéralement vers la porte de sortie, alors que pour toute interruption, le Professeur Rogue se leva en saluant discrètement Rodolphus Dumbledore pour s'en aller directement vers sa chambre.
« Une partie d'échec? » demanda Philippe à Malfoy qui restait ridiculement en plan.
« Oui, pourquoi pas » répondit-il, lasse et fidèle à son héritage d'aristocrate ennuyé par tout ce qui l'entoure.
Pendant que tous les hommes de la maison s'étaient sauvés à d'autres occupations que celles du débarrassage de table, les dames se mirent à papoter question de faire plus ample connaissances
« Je vais finir par l'exterminer avant la fin de ces vacances. » murmura Mélanie pour sa mère.
« Parleriez-vous de ce cher Severus ? » demanda sarcastiquement McGonagall
Mélanie se retourna surprise.
« Oui, enfin.... c'est le genre de personne qui me rendent nerveuse » répondit Mélanie. « Et quand je suis nerveuse, je fais des gaffes et comme il n'est pas des plus sympathiques... »
. « Ho, vous savez, il est ainsi avec tout ce qui vit. Sa seule préoccupations est ces chaudrons de potions » la rassura le professeur de métamorphose avec un sourire désabuser.
« Il doit avoir de grandes conversations profondes dans ce cas. Cela expliquerait son peu d'entregent à table » lança Germaine avec un petit rire.
. « Il était pratiquement aimable ce soir, vous devriez le voir en classe, une vrai furie » renchérit Granger moqueuse.
« Est-il marié? » demanda Mélanie, l'air de rien
Les deux vieilles femmes et la jeune fille la dévisagèrent royalement, comme si elle était tombée sur la tête durant quelqu'une de ses nombreuses gaffes..
« Est-ce que vous vous intéressiez à Monsieur Grincheux par excellence? » demanda McGonagall en relevant un sourcil.
« Non...non c'était juste question de faire la conversation » se défendit vivement Mélanie les joues empourprées en renversant une assiette. « merdouille » soupira-t-elle en ramassant les morceaux de l'assiette.
« En fait, il n'a aucune liaison connue, cela est certainement dû à son caractère imprévisible et insupportable, je dois l'avouer. » reprit McGonagall. « Même si je n'ai pas l'habitude de dire du mal de mes collèges...ajouta-t-elle pour Granger qui la regardait amusée.
Durant cette palpitante conversation digne des plus grandes commères de village, les apprentis joueurs de Quidditch prenaient contact avec le climat québécois et les dures réalités de l'hiver.
« Euh...C'est supposé être normal si mes cils sont collés ensemble ? » demanda un Potter anxieux de sa visibilité en battant des cils comme une catin afin de régler le problème.
« Oui, sous peu tu devrais même..... » commença Hugo
« J'ai les poils de nez frigorifiés!! » s'exclama Weasley fasciner en coupant gracieusement Hugo. « C'est quoi ce sortilège que je l'essaie sur Malefoy? » demanda-t-il, tout heureux de sa découverte.
« Ça s'appelle le -40 degré Celsius et on le pogne en allant déhors » répondit Jeremy en jetant à son oncle un regard entendu qui semblait clairement dire « ils sont fous ces Anglais ».
Hugo haussa les épaules aussi abasourdi que son neveu par une telle joie d'avoir la gédille au nez.
« Mais, qu'est-ce que c'est que ca? » demanda Lupin en ouvrant et en refermant la bouche d'un air confus. « J'ai les dents qui veulent s'élancer en dehors de la bouche »
« Ça aussi c'est une conséquence du -40 qu'on pogne dehors » lui dit Hugo. « Fermez la bouche ça ira mieux après » l'assura-t-il en spécialiste.
Pendant ce temps, au salon, Philippe Dumbledore et Drago Malefoy se confrontaient aux échecs. Après seulement quelques coups, Monsieur- Hautaineté-Incarnée fût pitoyablement défait.
« Que dirais-tu de venir nourrir les chiens avec moi ? » demanda Philippe en remettant les pièces sur l'échiquier.
« Les chiens ? » demanda Malefoy, avec un expression à mi-chemin entre la curiosité et le dégoût. « Oui les chiens, je suis musher » répondit Philippe comme si ceci expliquait tout.
« Musher ? » s'enquit Malefoy, perplexe, se demandant vaguement ce que les chiens et les champignons pouvait avoir en commun.
«Oh ! » s'exclama Philippe « Tu ne sais pas c'est quoi ? »
Drago secoua la tête, l'air agacé.
« Je suis conducteur de traîneau à chiens, je suis un musher » expliqua-t- il. « C'est comme ça qu'on appelle ça »
Drago acquiesça sans grand intérêt.
« Alors est-ce que tu viens ?» demanda-t-il. « Ça me donnerais un bon coup de main. J'ai 32 chiens à nourrir. »
« 32 » s'étonna Malefoy.
« Oui 32 magnifique Husky Sibérien » répondit Philippe avec fierté en se levant.
« Oui, je vais venir » l'assura d'un ton non convainquant Malefoy en se levant à son tours.
Pendant ce temps, à l'étage, le charmant et heureux Professeur Rogue s'amusait follement à se parler à lui-même. Il était redescendu plutôt pour demander s'il pouvait avoir du thé et avait eut la mauvaise fortune d'entendre la conversation des commères. Nul besoin de dire, qu'il avait laissé tombé le thé et était remonter dans sa chambre où il faisait maintenant les cents pas en fulminant.
« Comme cela je n'ai des conversations songées qu'avec mes chaudrons ? » murmura-t-il. « McGonagall, vous venez de vous enfoncée bêtement dans une guerre de mots ouverte......Un homme tel que moi n'a nul besoin de se valoriser en s'abaissant à parler avec des incultes, ignorants de la beauté du bouillonnement d'une potion qui mijote dans un chaudron » ronchonna-t-il d'une voix venimeuse.. « Pour qui se prend cette Mlle Dumbledore? "Est-il marié?" Oui! Je le suis avec moi-même, pauvre égarée » fulmina-t-il finalement avant de se diriger devant la fenêtre pour voir Potter recevoir une belle boule de neige en plein visage. « Bien fait pour toi avorton »
Vers la fin de l'après midi, parce qu'enfin nous ne pouvons vous rapporter en détails toutes les fabuleuses pensées du troupeau en vacances, vint le moment finalement tant attendu du souper. Ceux qui s'étaient aventurés à aller dehors, rentrèrent avec le visage rougis par le froid, les oreilles bouillantes par le gel, les pieds frigorifiés par l'humidité des bottes mélangée à la basse température, etc, etc, etc.... Les femmes étaient toutes devenues fort connaisseuses de tous les ragots qui se colportaient à ce moment (il paraît que la dame vivant à la deuxième maison à droite sur le rang de Brise-Culotte est tombée dans sa chute à linge magique qui étrangement a renvoyé sa propriétaire dans la fosse septique...) Pour ce qui est des autres, ils se portaient très bien, enfin...dans la mesure du possible, mais rassurez-vous rien que ne peut arranger une bonne douche chaude et un chocolat chaud, quoi que ce soit un peu plus long se remettre d'une branche de sapin reçu en plein visage. Demandez à Weasley, il en sait quelque chose maintenant. Même si l'écureuil qui lui a donner les premiers soins soutient qu'il ne s'en souviendra plus le jours de ces noces, il continue de se lamenter sur le motif arbre de Noël qui lui zèbre la figure. Mine de rien c'est moins flexible un arbre quand c'est gelé.
À la fin du souper, les invités, victimes du décalage horaire et de la « fraîcheur » amblante semblait beaucoup moins vaillant. Le temps d'aller dormir et de regagner suffisamment de forces pour survivre à la journée suivante semblait être arriver.
« Bon, bon, bon... Il se fait bien tard! Que diriez-vous d'allez tous au lit? Une grosse journée nous attend demain! » dit un Rodolphus dont le regard semblait se perdre dans les nuages... Monsieur commençait à sentir la fatigue aussi.
« Gééééénial » pensa un Malfoy désireux d'aller se précipiter dans son lit, après avoir survécu à une journée aussi traumatisante pour une fouine sauteuse.
Alors que tous et chacun s'engageait dans les escaliers menant aux étages supérieures, Hugo resta quelques instants en retrait avec les jumeaux.
« Alors, lequel est le plus gossant d'après vous? » demanda-t-il avec malice à sa nièce et son neveu.
« Ben, le gars qui à d'l'air d'un vampire ». répondit Jeremy sans hésitation.
« Oui oui oui.. » s'enthousiasma le jeune homme « t'es d'accord là dessus ma poulette ? »
« Oui mon'oncle Hugo » répondit à son tour la petite.
« Alors les coups pendables sont expressément pour lui...... Mais on verra ça demain. » murmura-t-il en voyant sa sœur entrer dans la salle à manger en leur jetant un regard suspicieux.
Les trois petits toryeux se tapèrent dans la main avant de se précipiter à leurs tour dans les escalier en prenant bien soin de faire résonner leurs pas comme s'ils étaient tout un troupeau de caribou à monter en haut.
Hé ! Hé ! C'est fini ! Alors qu'est-ce que vous en pensé ? Il était pas super drôle selon moi, mais il fallait un peu de sérieux pour faire entrer nos personnages, mais Watch out au prochain chapitre, le Calvaire commence réellement. À la prochaine, Blodauwen et May-Luna.
