Salutations les sorbets à l'ardoise!! Étant donnée que May se fait un plaisir de vous répondre à toutes une après l'autre, je vais me contenter de vous parler en tant que groupe. Nous sommes flattées de voir que vous appréciez notre création littéraire et nous espérons que la suite vous charmera tout autant! Oui, nous continuerons d'en faire voir de toutes les couleurs au trio et les jumeaux commettront de nombreuses blagues. Tant qu'à Rogue... et bien il n'aura qu'à bien se tenir! (Nous l'adorons tellement celui-là...) Oh! Avant d'oublier... nous sommes Québécoises et étant donné que l'histoire se déroule en hiver, nous parlons de notre pays en tenant compte des conditions météo du moment... Blodauwen Cheisnepriour
RAR de May
Dreyd : Deux reviews !!! Lol, parfait j'aime ça de même. En passant t'est pas obligé de les signés tes review, j'ai toujours ton adresse e-mail pas loin, lol. Alors je de mon côté je te fais des réponses pour les deux. La 1: Les vampires j'adore, j'ai d'ailleurs une fic sur le feu qui en traite, lol. ( J'en ai beaucoup sur le feu, lol, finalement ) Et moi aussi je trouve que Rogue à un certain pouvoir humoristique, enfin, c'est quand il ronchonne que je trouve ça drôle. Je sais pas si tu as vu le film les vieux grincheux ? Imagine Sirius et Sevy qui sont voisins et qui passent leurs temps à ronchonner dans leurs coin et à ce faire des coups. C'est tordant !!! Pour la comique/romance, c'est exactement ce vers quoi je m'en ligne. Le premier baiser est déjà tout pensé et ...euh...je riais aux larmes. Pour les Gryffi, et ben oui on va leur en faire baver un peu, mais ce sont des personnages de fond, mais ils auront leur heures de gloire dans un prochain chapitre. Pour la 2 ième Review :Euh...J'ai pas grand-chose à dire, peut-être juste une question : Est-ce que t'as mis la main sur mes notes ? lol, À la royure et bonne lecture.
Servina Roguette : Tu as peur pour Sevy, à cause d'Hugo et des grumeaux ? Lol, C'est plutôt de Mélanie que je m'inquiéterais si j'étais toi, lol. Elle lui paye toute une ride dans ce chapitre, lol. Je te laisse aller lire. Merci pour la review et bonne lecture.
Jenny : Un glossaire Québécois/Français, lol, quelle idée, sérieusement je saurais pas par où commencer, mais j'ai reçu quelques mail, me demandant des explications et j'y ai répondu, c'était drôle !!! Enfin pour moi, mais les autres semblaient surtout mêlé, lol. Merci pour la review et bonne lecture.
Snape Girl : Ben il était drôle, mais c'est pas le plus drôle, c'était un chapitre de placement, si on veut. Pour Rogue et Mélanie, comme tu vas pouvoir le constater ton souhait est exhausser, lol. C'est un plaie cette fille là. Pour le style d'écriture un peu français, oui, c'est ainsi que j'écris toujours, je trouve ça dur de lire un texte en joual du style les belle sœurs. Là je le fais pour que ça soit drôle, mais la plus part du temps, il y a seulement que de petite expression qui se glisse par hasard dans mon texte. Et non, il n'y a pas de neige 365 jours par année, mais le truc c'est que quand on a eut l'idée de cette fic, on était au mois de Février, dans la neige jusqu'au cou, avec une température variant entre –20 et –30, C'est ce qu'on voulait qu'ils vivent, un calvaire blanc, et c'était pour que nos copines françaises de l'antre voit un peu ce que c'est par l'entremise de notre écriture. En parlant de l'antre, un nouveau chapitre d'une semaine d'enfer ça te le dit pas ? Tout le monde veux la suite, les filles soupirent et Virginie, Blo et moi on sait plus quoi dire, lol. Bye Bye et amuse-toi bien.
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Chapitre 3 : Terre en bois déboute & Cie
Un vent des plus puissants hurlait contre les fenêtres de la pièce qui baignait dans la mi-noirceur. Le professeur Rogue était étendu sous davantage de couvertures de laines qu'il y en avait au moment de son coucher : le lit semblait pouvoir s'adapter à la température de son occupant afin de le maintenir en permanence à 25 degrés Celsius, malgré la froideur qui régnait dans la demeure (on n'avait point fourni le poêle en bûches au courant de la nuit).
En un temps record, l'homme fût sur pied et prêt à affronter de manière approximativement indifférente la journée qui s'amorçait. Sortant de sa chambre en grelottant légèrement, il descendit au rez-de-chaussée où la température était déjà meilleure. Il était entrain d'espérer secrètement croiser le regard gris du seul autre Serpentard de cette maison, lorsque son estomac manifesta pour ces droits la première fois. « Peut-être que Miss-Je-Fais-Des-Gourdes-Sans-Arrêt-Est-Il-Marié est levée. Je serais prêt à répondre à toutes ces questions stupides pour un bon petit déjeuner » pensa-t-il en se dirigeant vers la cuisine.
« Décidément je suis le seul à ne pas flâner stupidement au lit ! » dit-il en guise de première parole hargneuse de la journée, tout en contemplant la pièce on ne peu plus vide de tout être qui vive. Il s'agissait d'une cuisine spacieuse, dans des teintes de beiges et de bordeaux. De longs comptoirs en céramiques longeaient les murs, ainsi que des armoires en bois beige foncé. Des casseroles et des poêlons étaient suspendues au-dessus d'un plan de travail central. La pièce disposait aussi d'un four à pain en pierres, d'un poêle avec de nombreux ronds et un réfrigérateur des plus étranges. Une étagère remplit de livres de cuisine trônait, contre le mur du fond, entre la cheminé et une porte qui donnait sur l'extérieur particulièrement enneigé.
C'est lors de cette captivante contemplation de l'endroit, qu'un bruyant grondement au fond de son estomac lui rappela la raison de sa présence. Le maître des potions essaya de faire de son mieux pour l'ignorer en focalisant son attention sur le journal quotidien qu'il venait de voir sur un comptoir de la cuisine déserte. « J'aurais l'air d'un malotru si je me prenais quelque chose à manger sans l'accord de mes hôtes » pensa-t-il en se frottant l'estomac. « Mais j'ai faim, peut-être que juste un fruit » se questionna-t-il en cherchant une corbeille à fruits des yeux. « Dans le réfrigérateur peut-être » pensa-t-il en voyant qu'il n'y en avait nul part. « J'aurais vraiment l'air impoli si je me faisais prendre la main dans le sac » songea-t-il en regardant le réfrigérateur d'un air inquiet. Un nouveau grondement lui déchira l'estomac, tranchant pour lui. Il tendit l'oreille et ouvrit la porte du réfrigérateur sans faire de bruit. L'intérieur était comme la caserne d'Alibaba. Il était rempli à rebord de choses délicieuses. « Un fruit, seulement un fruit » s'ordonna-t-il en regardant une quiche jambon asperge qui semblait tenté de le séduire avec sa robe dorée. « Ce ne serait pas tellement subtils s'il manquait une pointe » pensa-t-il en se penchant pour atteindre un des tiroirs du bas. Comme sa logique l'avait prévu, l'un des tiroirs contenait des fruits. Il y prit une pomme...
« Maman !?! » appela une voix lointaine.
Severus se releva rapidement en refermant le tiroir avec le cœur qui palpite. « Par Merlin ! Je vais me faire prendre ! » s'exclama-t-il intérieurement avec une expression horrifiée en refermant le tiroir et le réfrigérateur rapidement.
« Maman ?!? » appela de nouveau la voix qui semblait de plus en plus proche.
Le maître des potions (en vacance...ou en enfer c'est au choix) sentit la panique le gagner et regarda au tour de lui en quête d'une solution...d'un endroit pour se cacher pour être plus exacte.
« Votre porte est mal fermée » lança une voix métallique qu'il identifia...non sans surprise, provenir du réfrigérateur dont une petite fente, laissait voir la lumière de l'intérieur.
Il la poussa vivement.
« Maman ?!? » appela de nouveau la voix qui était maintenant juste dans la pièce d'à côté.
En quelques enjambés le distingué professeur de potions de Poudlard, prestigieuse école de sorcellerie, avait atteint la porte menant sur l'extérieur. Porte qu'il avait identifié au cours des cinq dernières secondes comme étant l'issue de secours de cette situation catastrophique. Il l'ouvrit à la volée...
« Qu'est-ce que....? » débuta le redoutable M. Rogue, avant de se figer.
Dans l'embrasure de la porte se tenait un immense ours qui se tenait adroitement sur ses pattes de derrière, tandis que celles de devant étaient tendues vers l'individu aux longues robes noires comme si elles tentaient de l'attraper. L'animal rugissait en prenant un soin particulier d'exhiber des dents pointues. Terrifier, Severus recula d'un pas chancelant en cherchant à tâtons sa baguette. Subitement, l'ours se mit à faire des mouvements que Rogue jugea inhabituels pour un animal : Il se tortillait le ventre en faisant de larges mouvements de pattes et tournait sur lui-même. Severus Rogue, qui reculait toujours avait réussi à dénicher sa baguette et la sortie d'un mouvement brusque, alors que sa tête heurtait un poêlon accroché au-dessus du plan de travail central. Le poêlon se décrocha et frappa sur une casserole avant de tomber, emmenant avec lui une louche et la dites casserole. Sans suivit un grand bruit de fracas qui fit sursauter le maître des potions qui se dégagea rapidement, mais posa malencontreusement le pied sur un fouet...Il se retrouva parterre au beau milieu des casseroles, les quatre fers en l'air, la baguette plus ou moins pointer sur l'ours. Ours qui naturellement n'était nullement impressionnée par un vulgaire bout de branche.
« Doux Merlin, Qu'est-ce qui...? »
Mélanie qui venait de rentrer en coup de vent, s'interrompit en voyant Rogue, parterre dans une situation plus que disgracieuse.
« Que faites-vous parterre ? » demanda-t-elle, incrédule.
« QU'EST-CE QUE VOUS CROYEZ ESPÈCE DE GAMINE STUPIDE !?! IL Y A UN OURS !!! » Siffla Rogue avec une méchanceté entremêler de panique...
Mélanie regarda en direction de la porte, pour voir l'ours qui n'avait pas du tout apprécier l'insulte faite à la jeune femme. D'ailleurs, celui-ci avait abandonné le baladi et rugissait contre l'homme en robe noire. Mélanie plissa les yeux vers l'ours et celui-ci cessa de grogner, laissant retombé mollement ces pattes chaque côté de son corps. Le professeur Rogue qui s'était retourné vers la jeune femme ramena son attention sur la bête, alors que Mélanie l'enjambait pour rejoindre la porte.
« On réglera ça plus tard » marmonna la jeune femme pour l'ours avant de refermer la porte.
Puis elle se tourna vers le maître des potions.
« Vous n'aviez qu'à refermer la porte » lui dit-elle en s'approchant dans l'optique de l'aider à se relever.
Rogue insulté, ouvra la bouche et la referma plusieurs fois....
« Venez, relevez-vous » dit-elle doucement en lui prenant le bras pour l'aider à se relever.
« Lâchez-moi ! » rugit-il en se dégageant le bras. « Je suis parfaitement capable de me relever seul » cracha-t-il.
Mélanie, un peu surprise de son comportement eut un mouvement de recule. Mouvement malheureux, puisqu'elle posa le pied sur la pomme volée. Elle tomba par derrière, passant prêt de lui envoyer son pied à la figure. Heureusement, il ne reçu que quelque éclat de pomme qui avait été transformée en purée lorsqu'elle y avait posé le pied.
« Raaaaaaaaaaaaaaahhhhh » grogna le maître des potions en se relevant.
Il s'essuya le visage rapidement et terrassa la jeune femme, qui était toujours assied parterre, de toute sa hauteur.
« Vous n'êtes donc rien capable de faire sans entraîner encore plus de désagréments ! » siffla-t-il en plissant les yeux.
« Je suis désolé...je... » bredouilla-t-elle en se levant.
« Ne le soyez pas, allons » reprit-il d'une voix doucereuse.
Mélanie le regarda, stupéfaite.
« VOUS ËTES UNE VRAI CATASTROPHE SUR DEUX PATTES ! QUE POURRAIT-ON ATTENDRE D'AUTRE DE VOUS ? » ajouta-t-il d'une voix venimeuse en prenant bien soins d'articuler chaques mots.
Mélanie sera les dents et plissa les yeux, insultée.
« Professeur » commença-t-elle doucement en se relevant. « Je suis peut- être un peu maladroite, mais cette fichue pomme ne se serait pas retrouver sur le plancher, si vous ne l'aviez pas volé de MON réfrigérateur... »
« Comment osez-vous ? » s'insurgea-t-il en croisant les bras.
« Comment j'ose ? Cette porte » dit-elle en montrant la porte où c'était tenu l'ours quelques secondes plutôt. « Ce n'est pas l'ours qui l'a ouvert, mais vous en essayant de vous sauver, pour ne pas que je vous prennes en flagrant délit.»
« C'est grotesque » fut tout ce qu'il pu articuler, alors qu'il se demandait pourquoi ils avaient toujours l'air de tout savoir dans cette famille.
« Moi ce que je trouve grotesque, c'est qu'un homme adulte se conduise comme un adolescent orgueilleux en me déversant tout son venin sur le dos parce qu'il a honte de la situation dans laquelle il s'est fourré. » rétorqua-t-elle en sortant sa baguette.
« Moi un adolescent orgueilleux ?!? »
Elle la pointa sur lui, alors qu'il ouvrait grand les yeux. Elle lança un sort rapide de nettoyage pour le débarrasser des restants de pomme.
« Oui, vous avez voulu vous sauver, vous vous êtes retrouvé face à un ours, vous avez eut peur, mais n'avez pas pensé à fermer la porte et maintenant vous avez honte parce que je vous ai retrouvé dans cette situation. » expliqua-t-elle en désignant les chaudrons. « Mais il n'y a pas de quoi avoir honte pour ça » dit-elle avec un sourire.
« Je n'ai pas honte. C'est vous qui... » s'insurgea-t-il en posant ses mains sur ces hanches.
« Vous n'avez pas honte ? » demanda-t-elle avec un air stupéfait.
« Non »
« Ah » murmura-t-elle d'un air songeur. « Je croyais...que peut-être vu que vous aviez eut peur de ma mère...Je suis désolé...je croyais que vous saviez qu'en hiver les ours hiberne... »
Le visage du maître des potions se décomposa.
« Moi j'aurais eut honte d'avoir fait tout ce bric à brac parce que j'avais eut peur d'un animagus » souffla-t-elle l'air ailleurs en lançant un sort aux casseroles. « Mais si vous non... »
Rogue poussa un grognement sourd et lui lança un regard mauvais avant de tourner les talons et de sortir de la cuisine.
La jeune femme entendit une porte claquée vigoureusement dans l'accueil et soupira en secouant la tête. Puis elle se dirigea vers la porte et l'ouvrit, pour trouver sa mère, sorcière et animagus ours de sa condition complètement hilaré.
« C'était très bien dit ça ma chéri, ça lui apprendra » la complimenta sa mère avec un sourire radieux.
« Je croyais t'avoir dis d'arrêter de faire ça qu'un jour ce ne serait pas moi qui ouvrirait la porte. » lui reprocha Mélanie alors que sa mère entrait.
« Oui, oui je sais » marmonna sa mère en haussant les épaules.
« Pourquoi n'as-tu pas reprit forme humaine quand tu as vu que c'était lui ? » demanda Mélanie en sortant un paquet de bacon du réfrigérateur.
« Euh...parce que... » bredouilla madame Dumbledore qui voyait le regard réprobateur de sa fille. « Oh Mel, allez il avait besoin d'une bonne leçon cet épouventard et en plus...tu aurais dû lui voir l'air...c'était tellement drôle. » s'esclaffa-t-elle.
« Peut-être pour toi oui » marmonna Mélanie en ouvrant le paquet.
« Mel j'ai entendu ce qu'il t'a dit et il n'en avait aucun droit, surtout pour une si mince affaire Tu as bien fait de le remettre à sa place »
« Non, enfin il avait seulement faim et au lieu de lui donner quelque chose à manger je l'humilie encore plus. »
« Mel, tu n'as pas été désobligeante, tu lui as seulement mit la vérité sous le nez. Tu es trop bonasse Mélanie, ce n'est pas pour rien que des gens comme lui croit qu'ils peuvent te marcher sur les pieds. »
« Oh, maman ne recommence pas avec ça » ronchonna-t-elle. « Je n'aimes pas faire du mal au gens, sous prétexte qu'ils m'en ont fait c'est tout. »
« Oui, oui je sais. » soupira Germaine
Après s'être soigneusement occupé de faire claquer la porte en signe flagrant de mécontentement, Rogue s'éloignait d'une manière précipitée de l'habitation de bois et de pierres. N'ayant guère pris le temps de se munir d'une cape, l'homme marchait tout en maugréant à voix basse contre les coupures faites dans les centres spécialisés. Le peu qu'on pouvait en saisir était approximativement : « Extravertis... cerveaux.... endommagés... surplus... caribou... » (Monsieur aurait-il essayé la boisson alcoolisée?)
« Mais où est-ce qu'il a la tête celui là, allez dehors sans une laine? dit Germaine en un soupir bruyant en regardant par la fenêtre. « Oh.. et puis je n'ai pas envie d'avoir à le soigner s'il pogne son coup de mort » continua-t-elle en faisant léviter vers l'extérieur le nécessaire pour affronter courageusement le froid.
Ayant réussit qu'à s'éloigner d'à peine quelques mètres de l'auberge, compte tenu des fameux « bancs de neiges », Rogue entendit pour la seconde fois consécutive une porte claquer, pour rapidement être suivi du bruit que fait un objet fendant l'air à une vitesse effrayante. Se retournant dans un mouvement de réflexe, le maître des potions reçu en plein visage une douce masse informe.
« Qu'est-ce que c'est que cette abomination.. » grommela-t-il en se libérant rapidement de la monstruosité faite de divers bouts de fourrures, en passant par le rat d'eau, le castor, le renard et........« De la mouffette? Ils ont cousu de la mouffette sur un manteau? S'ils pensent que je vais me rabaisser à porter cela! »
Étant rester figé sur place quelques minutes afin de contempler avec horreur le survêtement d'hiver, le froid commença à s'emparer des pieds de Rogue, pour ensuite remonter agilement vers les jambes en donnant l'impression à son propriétaire que l'air extérieur lui écorchait littéralement la peau. Réprimant des frissons, le professeur abdiqua et décida de rebrousser chemin vers le « Siffleux Ronflants »
« Oh ! apparemment il a fini sa promenade » remarqua Germaine qui regardait toujours par la fenêtre.
Avec un haussement d'épaule elle se détourna et regarda sa fille.
« Est-ce que je peux savoir ce que tu fais jeune fille ? » demanda-t-elle d'un air sévère.
« Je me prépare à faire cuir du bacon, pourquoi ? » demanda la jeune femme sans comprendre.
« Peux-tu me dire quel jours nous sommes aujourd'hui ? »
« Mardi, mais maman... »
« Non, il n'y a pas de « mais maman » » la coupa-t-elle en s'approchant. « Le mardi est ta journée de cong » continua-t-elle en lui enlevant le bacon des mains. « Alors tu prends ce journal » dit-elle en le lui plaçant dans les mains. « Et tu vas t'asseoir et le lire pendant que je fais le petit déjeuner » conclut-elle en la poussant jusqu'à la sortie de la cuisine.
« Mais, maman, il n'y a presque rien à faire, les quiches sont déjà prêtes, il ne reste que les petites patates et le bacon à faire cuire... » rechigna Mélanie.
« Parfait, alors j'aurais plus de temps pour faire le dîner » répliqua Germaine. « Va, Va. » lui ordonna-t-elle en lui faisant signe de déguerpir.
Mélanie soupira et sortit.
« Slut Mel » lança Hugo qui était déjà assied à la table de la salle à manger.
« Bonjour »marmonna-t-elle en déposant le journal sur la table.
« Tu t'es fais chasser de la cuisine ? » demanda-t-il en tournant une page de son livre.
« Moui » répondit-elle en s'assoyant.
Hugo eut un petit rire avant de reprendre sa plume pour prendre des notes.
« Qu'est-ce que tu fais ? » demanda Mel pour détourner la conversation de son exclusion de la cuisine.
« Des devoirs » répondit-il sans lever les yeux.
« Ça porte sur quoi ? »
« Les poisons et leurs antidotes »
« C'est toujours ton sujet de thèse ? » demanda-t-elle en dépliant le journal.
« Mmm, mmm »
« Bonjour les enfants » lança monsieur Dumbledore en entrant.
« Slut'pa » répondirent Hugo et Melanie.
« TU as déjà commencer tes devoirs ? » demanda-t-il à Hugo.
« Mmm, mmm »
« Sa thèse » ajouta Mel pour expliquer, le manque d'intérêt d'Hugo pour son paternel.
« Oh » répondit Rodolphus avec un éclair de compréhension.
« Est-ce que les autres sont levé ? » demanda la jeune femme.
« Oui, il y a beaucoup de mouvement à l'étage. » répondit Rodolphus. « Il y a juste le professeur Rogue, je suis passé devant sa chambre et il n'avait aucun bruit je ne sais pas s'il est levé. »
« Oui, il est lev » marmonna Mel avant de se plonger dans la lecture du journal.
Quelques minutes plus tard, la salle à manger fut envahie. Tout le monde arrivait pour le déjeuner. Mélanie replia le journal et le fit disparaître alors que la saluait Lupin et que tout le monde prenait place.
« Hugo, fait disparaître ces livres » ordonna Germaine. « Pas de potions à la table combien de fois faudra-t-il te le dire. »
Hugo leva les yeux au ciel en faisant disparaître ces livres, alors que Rogue regardait madame Dumbledore comme si elle venait de proférer une insulte des plus odieuse.
« Vous étudiez en potions ? » demanda Hermione, alors que les plats apparaissaient sur la table.
« Ce bouffon en potions, impossible » commenta Rogue intérieurement avec un vil sourire.
« Oui, je termine ma maîtrise cette année » répondit Hugo avec un sourire.
« Il est premier au classement » leur annonça fièrement Germaine.
« Maman » se plaignit le jeune homme, gêné.
Severus dissimula une exclamation dédaigneuse par une toux, en essayant de recouvrer de sa surprise.
« Ça va Severus ? » demanda McGonagall.
« Oui, bien, très bien » répondit-il en prenant une gorgée de thé. « De mieux en mieux » ajouta-t-il pour lui-même, sarcastique.
Tout le monde mangea tranquillement en discutant. Le maître des potions, sentait sa colère diminuer au fur et à mesure qu'il mangeait. Sa première impression avait été la bonne. Ces quiches étaient délicieuses. « Étonnant, qu'elle puisse être aussi douée en cuisine quand il semble que mettre un pied devant l'autre soit le défi du siècle » pensa-t-il en jetant un coup d'œil en direction de Mélanie. Elle était au beau milieu d'une conversation avec Lupin et riait doucement. « Oui, il est drôle hein, vous le trouveriez sûrement beaucoup moins drôle les soirs de pleine lune » ironisa-t-il avant de se tourner pour apercevoir Malefoy qui discutait vivement avec le fils aîné. Il préparait apparemment quelque chose pour la journée et Malefoy en semblait ravi. « Vendu ! » s'exclama-t-il mentalement en lançant un regard noir au jeune garçon.
Alors que le très cher Professeur Rogue avait des pensées aussi joyeuses, la voix grave de Philippe couvrit celle des autres :
« Alors là les jeunes, Draco et moi avons eu une idée pour occuper la journée. Que diriez-vous d'une virée en traîneau à chiens? Vu qu'on a pas suffisamment de slay pour tout le monde on ne prendra que les volontaires.... » dit-il avec un formidable sourire.
« Tu as l'air d'un vendeur de char qu'en tu parles de même... elle est ou la crosse? » demanda Hugo avec un faux air désintéressé.
Au grand plaisir du ténébreux enseignant de Poudlard il y eut assez d'huluberlus intéressés (Lupin, Draco, le trio d'ailes de poulet, les grumeaux, Hugo, Philippe et Mélanie Grand dieu!! LA catastrophe incarnée sera hors de ma vue!!, pensa Rogue) pour qu'il puisse aller se morfondre dans sa chambre durant toute l'après-midi.
Dès la fin du repas, les jeunes se dirigèrent vers l'extérieur, après avoir pris grand soin de se vêtir chaudement, bien entendu! Il ne restait que la préparation mentale et physique...
Après que le petit groupe ait fait connaissance avec les nombreux chiens et disposer des traîneaux, Philippe forma les groupes pour la journée, en fonction des poids approximatifs.
« OK, Hugo, tu vas prendre Moogli et tu vas embarquer Harry et Jeremy. Ron et Hermione vous allez prendre Quimo. Melanie tu vas prendre Tundra avec Remus et moi je vais prendre Kihla avec Drago et Sabrina. On reformera d'autres équipe après le dîner si vous voulez changer de place » conclut-il alors que sa fille lançait un regard plein d'étoile à l'héritier Malefoy.
Ils se déplacèrent en direction des traîneaux et attelèrent leurs chiens. Quand ce fut fait ils prirent place dans les traîneaux et partirent pour leur journée de randonné.
« Pis, comment tu trouves ça ? » demanda Philippe à Drago un peu plus tard.
« C'est génial, ça va pas très vite, mais c'est impressionnant tout de même. » répondit-il enthousiaste.
« Nous avons seulement six chiens et en plus nous somme trois sur le traîneaux, mais quand je fais des courses, j'ai douze chiens et je suis seul sur le traîneau, alors laisse moi t'assurer que ça va plus vite. » expliqua Philippe.
« Phil est-ce qu'on fait des switch ? » cria Hugo dans le traîneau de derrière.
« Sur, on s'arrêtera avant le lac » répondit Philippe à moitié tourné derrière.
« Des switch ? » questionna Drago.
« Tu vas conduire » répondit Sabrina qui était assied entre ses jambes et passait un bon moment.
« Oh, pourquoi moi, tu veux pas conduire ? »
« Papa veux pas que je conduise toute seule, il faut que je conduise avec lui parce que je suis pas assez pesante pour le frein. » expliqua-t-elle.
« Le frein » s'étonna Drago.
« Oui, la pédale avec des dents. Il faut l'enfoncer dans la neige pour arrêter les chiens et je suis pas assez pesante, donc les chiens s'arrêtent pas. »
« Ah, ok, c'est pour ça qu'il nous a réparti ainsi » comprit-il.
« Mmm, mmm » acquiesça-t-elle en se recollant contre lui.
« Euh...tu as froid ? » demanda Drago en la voyant faire.
« Non » répondit-elle d'une petite voix innocente déclenchant un sourire chez son père.
Arriver au lac ils changèrent de place et Harry qui avait beaucoup rit de Ron lors du premier départ ( parce que c'était lui qui conduisait) s'en mordit les doigts. Lorsqu'il relâcha le frein, il ne fut pas suffisamment rapide pour remettre ses pieds sur les skis et traîna derrière le traîneau auquel il se tenait toujours avec ses mains.
« Ha ! Ha ! Tu vois que c'est pas si facile » se moqua Ron, alors que Harry tentait aussi bien que mal de remettre ces pieds sur les skis, en criant des « Woh » aux chiens pour qu'ils s'arrêtent « T'as vraiment l'air malin, l »
Harry après quelques minutes de combat durant lesquels tout le monde riait reprit pieds.
« Bravo !!! » ironisa Hugo en l'applaudissant. « J'ai cru qu'on allait te perdre. »
Au devant Philippe donnait truc et astuces au jeune Serpentard.
« On va descendre une côte. » annonça-t-il. « Il va falloir que tu pèse sur le frein pour empêcher que le traîneaux aillent taper dans le derrière des chiens. »
« Ok » acquiesça-t-il avec concentration, alors que Philippe faisait passé la consigne derrière.
Lorsqu'ils s'arrêtèrent pour manger en fin d'avant-midi. Philippe alluma un feu sur lequel ils firent griller des saucisses et se réchauffèrent en relatant les bons moments de l'avant-midi. Ce moquant d'Harry et Remus. De Harry qu'ils avaient cru un moment perdu et de Remus parce que les chiens refusaient de l'écouter. Les hypothèses quant à se phénomène étaient nombreuses, mais celle qui tenait le plus la route : était que les chiens de traîneaux sont comme une meute de loup et qu'il n'était tout simplement pas le mâle alpha.
« C'est Quimo le chef de meute, peut-être que si tu lui mord l'oreille... » proposa Philippe.
« Quoi ?!? » s'esclaffèrent les jeunes.
« C'est très sérieux » continua Hugo « Quand un chien de traîneau refuse d'écouter, le musher doit lui mordre l'oreille pour lui montrer c'est qui le boss. »
« Attendez, vous voulez que je lui morde l'oreille ? » demanda Lupin, incrédule.
« C'est probablement la seule solution » renchérit Mélanie avec le plus grand sérieux. « Si Quimo te respecte, tout les autres vont le faire. »
« Ouach ! » s'exclama Hermione avec une grimace.
Ils continuèrent a mangé en rigolant, imaginant Lupin entrain de mordre l'oreille de Quimo. Quimo qui était un gros chien, noir et blanc. C'était celui qui ressemblait le plus à un loup de toute la meute. C'était loin d'être une grosse pantoufle comme Crocdur le chien d'Hagrid. Lorsque tout le monde eut finit de manger, Philippe annonça le départ.
« Où sont les grumeaux et Hugo ? » demanda Phil à sa sœur.
« Je les aie vus partir par-l » les informa Lupin.
« Je vais les chercher, reste avec les autres pour préparer les chiens » lui dit Mel avant de tourner les talons et de prendre la direction que leur avait indiqué le loup-garou.
La jeune femme marcha un peu et trouva les jumeaux et son frère cadet entrain de remplir un sac d'épine de sapin.
« Vous préparez encore un mauvais coup ? » demanda-t-elle les faisants sursauter.
« Non » répondirent les jumeaux.
« Quelle idée !!! » s'exclama Hugo en refermant le sac.
« Vous ne préparez pas de mauvais coup ? »
« Non » répondirent les trois en cœur.
« Alors que faites-vous ? »
« Oh...J'ai demander aux grumeaux de m'aider pour ramasser des épines. » répondit Hugo avec un sourire innocent.
« Ça j'ai vu, mais pourquoi ? »
« Oh...c'est pour des huiles essentiels » expliqua Hugo.
« Depuis quand t'intéresses-tu aux huiles essentielles ? » demanda Melanie avec suspicion.
« TU n'as vraiment pas confiance, hein » lança Hugo avec un faux air insulté.
« Non » répondit Mel sans remords.
« Et bien, tu aurais confiance et tu t'intéresserait toi aussi aux huiles essentielles si ton coloc de chambre à l'université puait des pieds. »
« François pu des pieds. » répéta Melanie avec incrédulité.
« Oui, c'est abominable » acquiesça Hugo avec un vif hochement de tête. « Donc je fais brûler des huiles pour éliminer l'odeur...et...je n'avais plus d'épines de sapins...Ça sent bon le sapin...mieux que les pieds de Frank...Rhooooo !!! » s'exclama-t-il en passant à ces côtés. « Tu sais, c'est presque qu'insultant ce que tu fais là, comme si je faisais toujours des mauvais coups » ronchonna-t-il. « Ce n'est pas toujours moi »
« Non, c'est vrai, quand ce n'est pas toi, ce sont les jumeaux et ce parce que tu leur en a donné l'idée » concéda Mélanie.
Les jumeaux lui lancèrent un regard indigné avant de suivre Hugo, alors que Mélanie soupirait, à moitié exaspérée à moitié amusée. Elle était sur qu'ils préparaient quelque chose.
Le restant de l'après-midi se passa dans la même atmosphère. Lorsqu'ils rentrèrent à l'auberge, après avoir dételer les chiens, ce fut encore une fois en riant.
« Je ne peux pas croire que tu as fait ça !!! » s'indigna Hugo en riant.
« Mais c'est vous qui m'avez dit que c'était la seule solution » se défendit Lupin.
« Oui, mais de là a le faire » se moqua Mel qui marchait de dos en riant, tentant de rassembler à grande peine son foulard qui traînait derrière.
« C'était répugnant !!! » renchérit Philippe avec une grimace déclenchant de nouveau rire.
« C'est vous qui devriez avoir honte de m'avoir fait croire que c'était la chose à faire » rétorqua Lupin avec un faux air sérieux.
« Oh, mais selon les livres pour les mushers, c'est ce qu'il faut faire...seulement...personne n'a jamais été...désolé...assez naïf pour le faire » lança Melanie entre deux éclats de rire.
« Quand je pense à mon pauvre Quimo » lança Philippe en secouant la tête.
« Il avait l'air a mi-chemin entre l'horreur et la surprise, c'était la première fois que je voyais autant d'émotion passer sur le visage d'un chien » renchérit la jeune femme qui venait de mettre sa grosse botte d'hiver sur une protubérance du plancher.
« Attention ! » s'écrièrent ces deux frères et Lupin au même moment....
Mais il était déjà trop tard
Mel avait perdu pied, tombant par derrière, entraînant ce qu'elle avait frapper. Elle s'affala sur le dos, sur quelque chose de plus ou moins mou....Enfin, mis à part la chose dur qui frappa le derrière de sa tête. Au même moment un gémissement de douleur se faisait entendre.
« Ouche » gémit la jeune, un peu sonner en dirigeant une main derrière sa tête.
« C'est ça ! Crever moi l'œil en plus de me casser le nez espèce de gourde ! » grogna le plancher.
Mel eut soudainement une expression horrifiée en reconnaissant la voix.
« Restez poli professeur, voulez-vous ! » lui intima Philippe qui s'était précipité pour aider sa sœur à se relever « Vous voyez bien qu'elle ne l'a pas fait exprès »
Philippe releva sa sœur, qui était déjà prête à se fondre en excuse, mais n'osait pas se retourner pour affronter le regard du maître des potions.
« Viens Severus » lui dit Lupin en lui tendant la main pour l'aider à se relever.
« Je n'ai pas besoin de ton aide Lupin » siffla-t-il en se levant.
« Est-ce que ça va, Mel ? » demanda Philippe en regardant le derrière de sa tête.
« Oui, oui ça va, je suis juste sonnée. » répondit-elle. « Occupes-toi plutôt de son nez » murmura-t-elle.
« Je crois que j'aime mieux laisser cette tâche à quelqu'un d'autre je risquerais de rendre les choses pires qu'elles ne le sont » répondit-il avec un regard mauvais en direction du maître des potions.
« Qu'est-ce qui se passe ici ? » retentit la voix de Rodolphus qui venait d'entrer dans la pièce.
« Je...je suis tombée et j'ai cassé le nez du professeur Rogue » balbutia Melanie en baissant la tête.
« Avec quoi lui as-tu casser le nez ? » demanda Rodolphus en prenant note du nez de Rogue.
Melanie ne répondit pas, voulant à présent que le plancher s'ouvre et l'engloutisse.
« Le derrière de sa tête » dit doucement Hugo.
« Je vois » acquiesça le vieil homme. « Philippe assure toi que ça tête n'a rien. Professeur Rogue venez avec moi nous allons arranger ça » dit-il en lui faisant signe de le suivre.
Severus qui avait apprit depuis longtemps comment les Dumbledore cachait les ordres dans leurs phrases en les entourant de douceur, ne souffla mot et le suivit.
« Il est impossible, cet homme l » souffla Hugo en s'approchant de sa sœur.
« Non, il est juste écœuré. Depuis qu'il est arriver que ma maladresse se limite à lui. Déjà en plus qu'oncle Albus l'a envoyé ici contre son gré. » expliqua la jeune femme piteusement.
« Peut-être » concéda Philippe en lui frottant la tête. « Mais je n'aime pas l'entendre te parler comme ça »
« Ça va Philippe » souffla Mel en repoussant sa main. « Je suis capable de me défendre toute seule, merci » conclut-elle avant de prendre la direction des marches pour monter à l'étage.
« Ne va pas dormir, tout un coup que tu as une commotion » lança Hugo.
« Je ne vais pas dormir, je m'en vais prendre une douche. » les renseigna-t- elle sans se retourner en montant les marches. « Je sens le chien. »
« Pas autant que Remus, j'en suis sur » dit Philippe avec un sourire moqueur.
« Non, ça c'est sur. N'oublie pas de te brosser les dents Remus » lança-t- elle par-dessus son épaule.
« Je n'y manquerai pas, sois sans crainte »
Alors que le reste de la populace se dirigeait vers le salon principal (là ou il y avait le fabuleux panache d'orignal avec des lumières de Noël qui fascinait le jeune Malfoy) Un Professeur Rogue mal en point et un M. Dumbledore à l'air sévère s'en allait vers la cuisine.
Arrivant à l'intérieur de celle-ci, Rodolphus fit léviter une trousse de premiers soins vers le comptoir, tout en regardant le Blessé-Qui-Ne-Voulait- Pas –Se -l'Avouer avec un regard sérieux.
« Je connais très bien les aptitudes désastreuses de ma fille pour les bourdes, ayant déjà eu à y faire face » commença le vieil homme. « Mais il serait de norme de conserver un certain niveau de langage vis-à-vis d'elle. Consentirez-vous à faire un effort? » demanda-t-il en le regardant par- dessus ses lunettes.
« Encore un truc de famille » grogna Rogue pour lui-même
« Bien sûr, monsieur » marmonna entre ses dents le maître des potions.
« Parfait, maintenant, regardons un peu ce nez..... »
Le temps passa à la vitesse d'une flèche sur un champs de bataille : le moment du souper était déjà arrivé. Le dernier repas de la journée fût un plat qui semblait fortement déconseillé à la consommation selon les vacanciers en terre étrangère.... Aucun ne voulait se risquer à manger ce......
« Steak, blé d'Inde, patate! » s'exclama madame Dumbledore. « C'est pas de la moulée à chien! C'est appétissant, délicieux et nourrissant! Durant la construction du chemin de fer vers l'ouest du pays, c'était le repas principal servit aux immigrants chinois engagés pour travailler! C'est du steak, blé d'Inde, patate...... bien entendu » dit-elle quelque peu décontenancée par la moue de dégoût de ses invités.
« Cela s'appelle comment? » demanda poliment Lupin, toujours incertain de la nature de ce qui avait dans son assiette.
« Du pâté chinois, justement. Et ça n'a rien de chinois, c'est typiquement québécois » répondit Germaine.
« Ah, et puis, j'ai bien déjà mangé de la bouillabaisse... » dit Granger en entamant sa portion.
Les autres Anglais, la regardèrent avec inquiétude, mais la jeune fille souriait à pleine dent... (Pour la politesse on repassera!)
« C'est délicieux!!!!! »
Heureusement pour le grincheux Professeur de Potions, le repas se déroula très rapidement. À peine une heure après avoir goûter au fameux Steak-Blé- d'Inde-Patate, l'homme se retrouva dans sa pièce personnelle. Malgré les bons soins de Monsieur Dumbledore, qui était fort bien doué en la matière (il fallait l'admettre), le nez de Rogue lui élançait à un point tel qu'un bourdonnement perpétuel se faisait entendre au niveau de ses oreilles et cela, sans tenir compte du phénoménal mal de tête qui l'affligeait...
« Verrai-je la fin de ce séjour? » se demanda-t-il d'un ton désabusé avant d'avaler une potion anti-douleur.
Ouvrant ensuite un tiroir de sa commode, il sortit ses vêtements de nuit qu'il revêtit rapidement, éteignit les bougies et se dirigea vers le lit dont il ouvra les couvertures.
« Au moins il y a le confort du matelas qui est irréprochable à côté de ceux de piètre qualité de Poudlard, on dirait d'ailleurs que ceux-ci on été fait avec des restants de paille datant du XVII » se dit-il en s'étendant.
À peine fut-il allongé que des démangeaisons désagréables et insupportables l'envahissaient et le fatiguait un peu partout sur le corps. Se redressant furieusement et bondissant hors du lit, le redoutable professeur ralluma la lumière pour constater qu'on avait soigneusement pris le temps d'agrémenter sa literie de milliers d'aiguilles de sapins........
« DIANTRE!!!!!!!!!!! » rugit monstrueusement Severus Rogue
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Voilà, pauvre chéri.....Bon alors on attends vos commentaires.
Bye Bye Blodauwen et May-Luna
P.S. Pour ceux qui attendent le chapitre 21 des 2 héritiers et qui sont au bord de la crise de nerf. Encore un peu de courage, ça s'en vient d'ici quelque jours !!!
