Alors, alors, alors, voilà que le quatrième chapitre est enfin prêt. (Oh,
dit ainsi cela ressemble au insignifiant slogan des libéraux provinciaux.
Oh, cela me donne une idée pour un chapitre prochain!!) Heureuse de voir
qu'il y a toujours des lecteurs (trices) qui viennent jeter un coup d'œil
sur notre ouvrage! Bonne lecture.
Blodauwen Cheisnepriour
RAR de May :
Dreyd : Le p'tit Sevy est pas au bout de ses peines...ça continue de bien aller pour lui dans ce chapitre. Pour la ballade en traîneau tout le plaisir était pour nous, dans ce chapitre une grosse tempête de neige....Ça va nous faire du bien nous aussi il commence à faire chaud. Bye Dreyd et bonne lecture.
Phobia Floral : Pour les combo MC'Do j'ai un doute par contre il va y avoir d'autre mixte...Je n'en dis pas plus. Pour la poutine c'est possible, peut- être au carnaval de Québec, lol. Merci pour la review, bye bye.
Snape Girl : Merci pour la review. Et en passant pour Lupin et l'oreille du chien c'est un fait vécu. Tu peux pas savoir le nombre de français que j'ai pogner avec ça quand j'étais guide de traîneau à chiens, lol. Bonne lecture, à la prochaine.
Pandoria : Je sais pas, si tu les vois tu leurs demanderas...sauf Rogue envois moi le, lol, Merci pour la review, bye bye.
Kiki : Merci ma Kiki, la fièvre Roguienne est sûrement la plus belle folie, alors la lâche pas. Bonne lecture et GROS bizou.
Sevina Roguette : Contente de voir que tu nous suis toujours et bien contente que tu es aimé. Si tu as rit c'est le principal, c'est ça le but de cette fic. Sinon pour Severus et toutes les catastrophes qui lui arrive, c'est pas fini...On l'aime sinon on prendrait pas le temps d'écrire sur lui. Bye Bye et Bonne lecture.
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Chapitre 4 : La tempête du siècle
« OYE OYE » retentit la voix théâtrale de Rodolphus Dumbledore au travers de l'auberge. « SELON LE JOURNAL DE MONT SHIWAWA, ET D'APRÈS LE JOURNALISTE RÉAUL BÉLANDE, « UNE TEMPËTE CATASTOPHIQUE DU SIÈCLE S'ABATTERA SUR NOS PENSSEUX D'ICI À QUELQUES HEURES » FIN DE LA CITATION. JE VOUS DEMANDE TOUS DE DESCENDRE AU PLUS SACRANT POUR PRÉPARER LA DISTRIBUTION DES TÄCHES ÉLÉMENTAIRES DE SURVIE » conclut-il.
Puis, reprenant d'une voix plus douce et plus posée, il ajouta :
« Euh... Est-ce que j'ai réveillé quelqu'un par hasard ? Vous m'en voyez profondément désolé.... »
Severus Rogue qui était tombé de son lit en sursaut, condamna plusieurs fois de suite le vieil homme à l'enfer avant de tenter de se relever. « Ce sera un voyage en famille » ironisa-t-il en se hissant sur ses genoux. C'est alors qu'il réalisa qu'il n'était pas au meilleur de sa forme. La tête lui tournait légèrement et il avait mal à la gorge. Se relevant avec la dextérité d'un homme saoul qui sort d'un bar à 3 heures le matin, il réalisa que non seulement il se sentait très mal, mais quand plus son nez, bien qu'il n'était plus sensé rester de séquelle, coulait. « Non » pensa-t- il désespéré en attrapant un mouchoir, juste au moment où il allait éternuer.
« Atchouuuuuuuuuuuu !!! »
« Déjà deux minutes de passer bande de dormeux sur la switch » retenti de nouveau la voix de Dumbledore. « Ramenez-vous en bas avant que je ne monte vous pogner par le chignon... En fait, je vous attends dans la salle à manger. Alors à tout de suite » conclut-il en raccrochant dans un fracas retentissant.
Alors que M. Dumbledore raccrochait le combiné ultra spécial de commérage de l'auberge, un Malfoy ayant majestueusement l'oreiller étamper dans le visage fit éruption dans la salle à manger.
« Euh... Monsieur » commença Drago en se frottant les oreilles. « Je patientais dans le salon, vous savez... vous auriez pu nous envoyer des elfes, ils sont plus délicats » conclut-il avec un sourire sournois qui fit plisser l'empreinte de l'oreiller qui lui barrait la joue.
« Fainéant, les elfes sont des créatures qui méritent une vie normale loin des humains » dit un Dumbledore quelque peu irrité par le ton hautain du tout dernier exemplaire de la progéniture Malfoy qui en un éclair se dit que le vieil homme devrait bien s'entendre avec Granger au sujet de la S.A.L.E.
« Monsieur, je suis tout de même le seul a........ » tenta-t-il de se défendre, mais il fût interrompu par les grumeaux qui entrèrent en trombe dans la cuisine en lui envoyant la porte battante dans le dos.
« Grand-Pa, on part en mission ? » fit Jérémie en se mettant à regarder philosophiquement le coin droit du plafond.
« Oui mon p'tit » acquiesça Rodolphus en complant le coin comme son petit- fils. « Et ce sera un honneur de le faire ensemble. »
« Oh. !C'est ridicule ! C'est juste une émission de télé! » s'exaspéra Sabrina « Oh! Dracounet, qu'est-ce que tu t'es fait à la tête? » continua la petite, devenant complètement maternelle avec Malfoy qui se massait le crâne
« Ah, il n'a rien du tout ton bon partit ma poulette » l'assura Dumbledore. « Oh, c'était vraiment le temps que vous descendiez espèces de lambineux! » continua-t-il en regardant le reste de la troupe entrer dans la cuisine.
Le trio étoile de Gryffondor, ainsi que McGonagall et Lupin échangèrent un regard perplexe qui voulait clairement dire « Qu'est-ce qu'il a ? Il est devenu fou ou quoi ? » avant de sourire poliment.
« Papa, les haut-parleurs de commérages de Maman sont définitivement à bannir....... » lança Hugo en bougonnant.
« Ronchonne et ronchonne toujours, un jour, tu me remercieras » répliqua Rodolphus avec philosophie.
« Oh, non ! » pensa Hugo en regardant son père.
« Bon, alors il y a le bois à entrer, les commissions à aller pêcher... » énuméra Rodolphus en contant sur ses doigts.
« M'en va faire le shopping, tu viens avec moi Remus? » demanda Hugo interrompu par l'arrivée de Rogue qui semblait très........ « Vous avez une tête à effrayer les peureux aux corneilles! C'est quoi, vous avez dormi sur la corde à linge? C'est pas l'idée du siècle....... » continua Hugo pris par une hilarité qui l'empêchait de boutonner son manteau d'hiver
« C'est vrai Severus, tu ne sembles pas être à ton meilleur. » acquiesça Lupin qui s'habillait pour aller dehors, « Peut-être devrais-tu remonter en haut... »
Mais la voix de Dumbledore s'éleva de nouveau à travers toute l'auberge.
« J'ai dit que tous et chacun devaient se rendre utile, il y a une tempête qui se ramène, alors professeur Rogue, que vous ayez des troubles de sommeil ou une grippe d'homme, vous allez vous rendre utile. »
« Bourriez-vous lui saisir ze bicro? » se contenta de demander le principal intéressé qui remarqua alors qu'il parlait affreusement du nez.
McGonagall eut un petit rire alors que Lupin lui souriait avec compassion. « Foutu animal de compagnie » jura Rogue en détournant les yeux.
« Papa, tu sais un micro ce n'est pas une gogoce pour jouer... Ça peut déchirer les tympans... » commença Hugo en tentant de lui prendre le micro des mains de plus en plus embarrassé du comportement de son père. « Lâche cela, s'il te plaît, lâche.... » continua-t-il
Philippe entra dans la salle à manger l'air inquiet. Ses inquiétudes se révélèrent toutes fondées lorsqu'il vit son père et son frère se batailler le micro.
« Papa...donne-moi ce micro et je te donnerai des sorbets à l'érable » marchanda Hugo d'une voix désespérée.
« Papa, calme-toi » dit Philippe en approchant doucement.
Son père le regarda un peu confus, tenant toujours le micro d'une poigne de fer. « Je l'avais dis, il est complètement cinglé » se dit Rogue avec triomphe. Rodolphus regarda son fils une nouvelle fois avant de se remettre à baragouiner en tirant sur le micro.
« Papa » appela Mélanie, qui venait d'entrer dans la pièce.
Son père tourna les yeux vers elle.
« Est-ce que tu voudrais venir m'aider j'ai un problème avec...le poêle ? » demanda doucement avec un sourire rassurant. « Laisse Phil s'occuper de tout ça d'accord ? »
« Oui, oui, ok » acquiesça le vieil homme avec un hochement de tête. « Je compte sur toi, mon fils » ajouta-t-il solennellement en tendant le micro à Philippe.
« Viens maintenant » lui dit Mélanie en lui faisant signe de le suivre.
Rodolphus suivit sa fille hors de la salle à manger et lorsque la porte se referma. Phil et Hugo soupirèrent de soulagement. Puis l'aîné releva la tête pour constater que tous les observaient toujours d'un air un peu ahuri.
« Euh...je suis désolé » souffla Phil. « Les tempêtes le rendent un peu nerveux depuis qu'il a été prit dans le blizzard pendant trois jours en costume de bain. Il était en voyage à Hawaï et il a dû revenir plutôt pour le travail. Il croyait arriver directement au bureau, mais apparemment le gars de l'île avait fait une erreur en créant le portoloin » expliqua-t-il.
« Il a failli en mourir » renchérit Hugo pour appuyer les dires de son frère.
Voyant que les trois Gryffondors avaient énormément de difficultés à conserver un air désolé pour M. Dumbledore (Weasley était rouge écarlate à force de se retenir de rire), McGonagall se sentit le courage de camoufler une future bourde de ses chouchous en prenant la parole, question de réorienter le cours de la conversation.
« Comment distribuerez-vous les tâches? » demanda-t-elle.
« On comprends pour oncle Albus vous apprécie tant maintenant ! » sourit Hugo. « Toujours le côté pratique »
Le visage de McGonagall prit une teinte cramoisi le temps de dire troll et cette fois-ci son trio de chouchou de put s'empêcher de rire.
« Avant toutes choses » commença Philippe avec un sourire amusé. « Vous pouvez retourner à votre chambre, professeur Rogue, on vous enverra quelques médicaments sous peu, continua l'aîné qui eut pour simple réponse un grognement qui s'évanouit dernière la porte qui déjà se refermait après avoir laissé passer le malade.
« Pour le bois, on va tous s'y mettre. Pendant que vous vous habillez, je vais vous donnez les instructions. ( Tous et chacun se dirigèrent vers la patère) Alors, il est très important de savoir qu'aucune magie de quelque sorte soit-elle ne doit être utilisée sur le bois québécois, les conséquences pourraient s'avérées être désastreuses. On va donc être obligés de charrier des brassées à la moldue. Deuxièmement, et bien le bois va devoir être cordé dans le garage relié à la maison, c'est juste à côté de la porte de cuisine qui donne sur l'extérieur. Maintenant, tout le monde dehors! » finit-il avec un grand sourire, avant de passer la tête dans la porte battante pour reprendre, à part : « Mel, deux minutes s'il te plait... »
« Oui? » demanda la jeune femme en s'approchant.
« Veux-tu aller porter du Mécisève et du Caribou à Rogue? »
« J'y vais » répondit la jeune femme avec un grand soupir.
« Je peux y aller, au pire » reprit son frère.
« J'y vais, un point c'est tout! » reprit-elle avec plus d'aplomb en se dirigeant vers la petite pharmacie qui se situait dans la salle de bain du rez-de-chaussée.
Farfouillant dans l'étagère afin de trouver le remède contre la grippe fait de mélasse, de citron et sève d'érable, elle pensa qu'elle pourrait faire boire au maître des potions un peu plus qu'un verre de Caribou, question de voir comment il réagit à l'alcool...
« Amusant, sauf qu'il risque de devenir encore plus terrible après coup » commenta-t-elle pour elle-même en remontant les marches d'escalier deux à deux.
Arrivant devant la porte du redoutable malade, Mélanie prit une profonde inspiration avant de frapper et de pousser silencieusement la porte...enfin, elle reversa la poubelle personnelle de Monsieur-Je-Suis-Diplômé-Dans-Le- Bougonnage.
« Désolée » dit-elle en un murmure pour rattraper son entrée fracassante.
Le professeur Rogue se contenta judicieusement de lui lancer un de ses regards noirs en puissance, voulant s'épargner une nouvelle discussion avec Dumbledore au sujet de ses mauvaises manières avec sa fille qui était en train de lui présenter deux verres; un contenant un liquide à l'aspect boueux et l'autre remplit avec un liquide semblant être plus potable que le précédent.
« Le premier est de la Mécisève, c'est contre les symptômes de la grippe et l'autre c'est du Caribou, pour vous engourdir quelque peu les idées et faciliter le sommeil. »
« Qu'est-ze qui be dit que vous zavez pas rajouter du mvenin? Dit alors Rogue dont un « Vigilance constante » venait de résonner dans sa pensée . « Parce que vous avez manger six repas que j'ai préparer sans supervision, alors il aurait été facile de vous empoisonner auparavant. » répondit la jeune femme exaspérer. « Outre vous êtes toujours en vie et désagréable. Alors la preuve est faite. »
Rogue émit alors un son peu concluant en tendant la main vers le verre de caribou.
« C'est l'autre en premier » lui dit Mel avec un faux sourire. "le caribou c'est pour changer le goût" ajouta-t-elle pour elle-même.
Severus lui jeta un regard mauvais avant de prendre le verre d'un mouvement aussi brusque que le lui permettait sa grippe d'homme et engloutit le liquide...la pâte...la boue.
« Z'est combletement rebugnant. Vous n'avez pas abbrit à changer le goût de vos bozions.
« Vous le direz à mon père, c'est lui qui prépare ce remède » lui dit-elle l'air de rien. « Mais si cette solution ne vous convient vous pouvez toujours, la prochaine fois, vous abstenir d'aller faire prendre une marche à votre orgueil sans manteau à moins 38 » conclut-elle en lui mettant le verre de caribou dans les mains.
Rogue prit une gorgé de Caribou alors que la jeune femme reprenait l'autre verre et se dirigeait vers la porte.
« Essayer de dormir un peu, je vais venir vous porter votre dîner plus tard » lança-t-elle par-dessus son épaule. « Une soupe poulet et nouille et un pouding à l'arsenic » ajouta-t-elle en refermant la porte derrière elle.
Pendant ce temps, entre deux bancs de neige et plusieurs cordes de bois...
« Monsieur Malfoy, vous êtes lent à la tâche. Si nous étions à Poudlard, je vous enlèverais une vingtaine de points » dit le professeur de métamorphose qui avait pris l'initiative de voir au bon déroulement de l'activité de groupe.
« Vieille chouette » marmonna le Serpentard sous cape.
« Monsieur Weasley, de grâce, prenez plus que deux morceaux de bois à la fois! »
« Si tout continue à aller d'aussi bon train, dans une heure tout au plus nous en aurons terminé » dit Philippe en réapparaissant du garage.
« S'ils croient qu'un Malfoy va se rabaisser à des tâches réservées à des domestiques pendant plus de cinq minutes! Je n'ai qu'à... » marmonna Draco pour lui-même tout en sortant discrètement sa baguette, mais il fût vu par Jérémie qui se garda bien de lui répéter les consignes.
« On va avoir du fun t'à l'heure... » se contenta-t-il de dire.
Les minutes s'écoulaient les unes après les autres d'une manière extrêmement lente pour les Poudlardiens qui n'en pouvaient plus de voir rôder autour d'eux leur tyrannisant professeur. Bientôt, il ne resta plus qu'une seule corde à rentrer, sur les cinq qu'il y avait au début.
« Papa! Mon oncle et leur mordeur d'oreille professionnel sont revenus du magasin général! » dit la petite Sabrina d'une voix retentissante.
« C'est beau ma poulette, continu de corder.... »
Effectivement, les deux hommes étaient revenus de leurs courses. Ils envoyèrent la main aux autres avant de s'engouffrer dans la maison avec tous leurs paquets.
« Alors, comment est-ce que ça a été? » Demanda Mélanie qui de toutes évidences s'était remise de son éprouvant entretient avec Rogue.
« Y'avait une espèce de bande de deux de piques d'états-uniens qui viennent à la chasse » se contenta de dire Hugo d'un ton méprisant.
« Tu leur as parlé ? »
« Non, mais ils ne sont pas dur à reconnaître. Huit gars habillés comme s'ils voulaient recréer la guerre du Vietnam. Une espèce de croisement génétique entre Rambo et Terminator. »
« Une véritable affreuseté qui ne cesse de jurer » commenta Lupin avec un sourire.
Tous trois éclatèrent de rire en se moquant de leurs voisins du sud.
Tout compte fait, la journée avança rapidement, tous étant occuper à remplir des tâches élémentaires en vue de la survie, comme l'avait si bien formulé Rodolphus Dumbledore, qui s'était réfugié dans son bureau afin de recenser toutes les couvertures de laines et peaux d'animaux de la demeure. Vers les trois heures de l'après midi, le vent se leva avec une telle énergie et puissance qu'on arrivait à l'entendre chanter comme des hurlements de fantômes au travers les fenêtres de la maison... d'ailleurs, la petite Sabrina était follement captivée par l'enregistrement du concert qui se déroulait à l'extérieur.
Alors que les vitres couinaient sous la glace qui se formait sur elles dans des motifs de flocons de neige et que les averses hivernales battaient leur plein, la grande famille de l'auberge se réunit autour de la table pour souper et bavarder tranquillement, malgré la tempête majestueuse.
À la fin du repas, Rodolphus Dumbledore invita tout le monde au salon, la pièce la plus chaude de la maison, pour prendre un digestif... Tout le monde acquiesça rapidement et prit la direction du salon. Mis à part une personne qui se profilait comme une ombre noire contre le mur, dans le but de regagner sa chambre ni vu ni connu. Malheureusement pour lui, il s'aperçu qu'il n'y avait pas que l'aîné des Dumbledore qui pouvait aspirer au titre d'homme omniscient.
« Où allez-vous professeur Rogue? » demanda Rodolphus.
« Euh, avec ma gribbe je croyais aller me coucher, monzieur. »
« Professeur » l'arrêta le vieil homme en lui passant un bras autour des épaules dans un mouvement amical. « Est-ce que vous croyez que mon frère est un homme sage.? »
"Manipulateur sucarosé, fouineur incontesté" énuméra mentalement le maître des potions.
« Certainement monzieur » répondit-il poliment en essayant de desserrer les dents.
« Alors si je vous disais ce que conseille mon frère en cas de grippe québécoise, vous suivriez son conseil sans hésiter.? »
"Manipulateur a deux mornilles" pensa Rogue. "Au moins l'autre est subtile à un point que je me demandais si le choipeau ne s'était pas tromper de place.
« Probablement monzieur » concéda-t-il tout de même en se rendant compte qu'on a pas besoin de subtilité quand on a un bras qui agit comme un filet du diable.
« Très bien, très bien » approuva-t-il. « Il serait heureux de l'entendre....enfin d'une certaine façon.. » continua-t-il l'air amusé « Mon frère en m'annonçant votre venu m'a mit au défi de vous amener à vous d'étendre. Il a parier que je ne réussirais pas, mais je crois que c'est lui qui vient de me fournir le moyen. Puisque voyez-vous professeur, la seule façon, selon mon frère, de briser un grippe rapidement est de la boire » conclut-il avec un sourire malicieux.
« De la boire monzieur ? » questionna Rogue qui se méfiait quelque peu du vieil homme.
« Oui, mais attention pas avec ce drano pour la gorge que vous appeler whisky. » dit Rodolphus. « Non avec quelque chose de doux pour la gorge. Du sortilège....Un whisky québécois agrémenté d'eau d'érable » lui expliqua-t- il en l'attirant vers le salon. « Vous allez voir demain mon cher, le nez plein sera parti et vous serez de nouveau à même de chanter comme un rossignol » conclut-il en lui désignant un fauteuil.
Plus tard en soirée, Philippe alla chercher du bois pour alimenter le foyer sous les recommandations de son père qui distribuait une deuxième couverture de laine à chacun de ses invités.
« P'pa, je te l'avais dit cette automne que tu avais coupé du bois mou, pèse ça, on dirait une plume! » dit le fils en revenant du garage.
« Met ça dans le poêle, on gèle.... » se contenta de répliquer doucement le père en offrant à tous des paires de pantoufles en phantex rose et jaune.
Dès que la bûche en question fût dans le feu, un bruit assourdissant de trompette retentit dans le salon, suivit d'éclairs mauves et de minuscules fées vertes qui se ruèrent sur les occupants. Rodolphus et Germaine lancèrent des contre sorts en un rien de temps, bien évidemment. Tout de même, les petites bestioles eurent le temps de faire du ravage : l'hilarité générale fût déclarée lorsqu'on vit que les longs cheveux de Rogue avaient été tressés par les foutues fées vertes.
« Je l'avais bien dit qu'on aurait du fun » dit Jérémie complètement terrassé par des fous de rire. « Si seulement ça avait été du bois vert.. » continua-t-il
« Et bien le professeur Rogue n'aurait plus de cheveux du tout » renchérit sa petite sœur.
« Et bien, vous voyez de quoi est capable le bois québécois maintenant... Hugo, tu prépareras la potion à bois demain, d'accord? » dit Germaine Dumbledore qui c'était lever baguette en main et se dirigeait vers Rogue, qui grondait comme un animal prit au piège.
« Bien oui » dit l'interpeller qui s'était retrouvé avec les cheveux dans le style des hérissons.
Germaine lança un sort au professeur et ces cheveux reprirent leurs allures normales.
« Ça vous va beaucoup mieux ainsi...bien entendu » dit-elle avant de retourner s'asseoir sous les éclats de rire.
Le calme revint peu à peu, pour laisser place à un paisible silence qui tranquillisait les esprits mis à dure épreuve avec la journée qui venait de s'achever. Chacun se détendait à la vue du feu réconfortant au travers la vitre du poêle jusqu'à ce que...
« Pourriez-vous nous éclairer sur quelques expressions que vous utilisez? » demanda une Granger dont les yeux scintillaient autant que le feu.
« Bien sûr! Ce sera avec plaisir » dit avec entrain Rodolphus. « Y en a-t- il que tu connais un peu? »
« Enfin, dormir sur la sbwi... » commença la jeune fille.
« Ah, dormir sur la swicht! Cela veut dire qu'une personne n'est pas vite vite. Comme le professeur Binns si je me souviens bien. Il y a « sort pas sans cramonne » qui veut dire que tu as besoin d'un foulard pour aller dehors.
Tout le monde éclata de rire en se souvenant que plutôt cet avant-midi là, M. Dumbledore avait interpellé Potter au travers de la fenêtre en lui disant cette dernière expression. Le survivant n'y avait rien comprit et le vieil homme avait été jusqu'à lui mimer un foulard....
« Ressoudre icitte, cela veut dire arriver ici » dit Jérémie tout fier d'attirer de l'attention.
« Et une terre en bois deboute, cela veut dire que la terre a encore tous ses arbres, bref, qu'elle n'a pas été rasée » continua Dumbledore en songeant à d'autres tournures de phrases qui pourraient amuser ses invités.
« Des peureux de corneilles sont des épouvantails » dit Hugo en s'étirant sur le divan.
« Et qu'est-ce qu'un épouvantails ? » demanda Drago.
« Oh, c'est un affreux bonhomme en paille que les agriculteur moldus mettent dans les champs pour faire peur aux corneilles » expliqua Hugo.
« Cette après-midi, Sabrina m'a demander où je m'en allais avec mes skis dans le désert, qu'est-ce que ça veut dire ? » demanda Harry.
« Que vous étiez dans l'erreur encore une fois Potter » répondit Rogue d'une voix doucereuse.
« Bravo professeur Rogue à ce que je vois vous vous adapter bien » le félicita Dumbledore pendant que Potter lançait un regard noir au directeur des Serpentards. « Un morceau de robot pour vous » s'exclama finalement le vieil homme.
« Un morceau de robot ? » questionna Granger.
« Euh...c'est un peu plus compliquer. C'est tirer d'une émission moldu québécoise. C'était un quizz, les participants qui avait réussi à assembler un robot complet gagnaient. »
« Oh »
« À l'épicerie, j'ai entendu un homme dire, je suis rester en raque sur le bord du cutter avec mon pick-up, je dois avouer que j'ai pas trop comprit de quoi il était question » dit Lupin doucement.
« Il est rester en panne sur le bord de la route avec son camion » traduit Mélanie avant de prendre une autre gorgée de Sortilège. « Moi ma préférer c'est : Il a apprit à rire dans un pharmacie de chapeau » continua-t-elle.
« Qu'est-ce que ça veut dire ? » demanda Malefoy.
« Une pharmacie est un genre d'apothicaire... » expliqua-t-elle en se levant avec la bouteille de Sortilège pour offrir une nouvelle tournée aux adultes.
« Ils vendent des chapeaux chez l'apothicaire ici ? » s'étonna Weasley.
« Non, justement, ça n'existe pas les pharmacie de chapeau » répondit-elle en versant un nouveau verre à Lupin. « On dit ça de quelqu'un qui n'a pas le sens de l'HUMOUR » continua-t-elle en versant un nouveau verre au professeur Rogue qui relevait un sourcil en croisant son regard insistant. « C'est plus polie que de dire qu'il a l'air bête » conclut-elle avec un sourire narquois avant de se détourner pour servir le professeur McGonagall qui riait discrètement.
Un peu plus tard, alors que l'ambiance c'était bien réchauffé. Et que certaine personne qu'on pouvait aussi qualifier de bien réchauffé commençaient à cailler....
« Bon, bon, bon, c'est bien beau cette soirée, mais il est grand temps d'aller se coucher! Demain sera épuisant avec ce qu'on vous a préparé, bien entendu » dit subitement Germaine en rattrapant sa tête qui cognait des clous depuis une bonne demi-heure déjà.
« Oui, grand-mère à raison. Allez, Jeremy, Sabrina, allez » dit Marie- Hélène, la mère des jumeaux en se levant. . « Vous aussi » dit McGonagall en jetant un regard en direction des Gryffondor tout en se levant
Lupin se leva à son tour suivit de peu par Hugo et Philippe.
« Bonne nuit tout le monde » lança Hugo en prenant la direction de l'escalier qui était déjà surpeuplée.
Rodolphus observa sa fille qui se levait et ramassait les verres et Rogue qui s'accrochait toujours au sien à moitié plein, les yeux maintenant dans le vague.
« Bon, bien le vieil homme va allez faire dodo » souffla-t-il en s'approchant de sa fille.
« Bonne nuit papa » lui souhaita-t-elle alors qui lui glissait un baiser sur le front.
« À demain mon ange » dit-il en prenant la direction des escaliers.
Mélanie ramassa les verres et alla les porter à la cuisine, laissant le maître des potions derrière avec son verre. Lorsqu'elle revint quelques secondes plus tard, le bruit des portes le fit sortir de sa torpeur. Il leva la tête pour la voir qui s'approchait et ramassait les couvertures que les jumeaux avaient laissées derrière. Elle aurait sûrement pu les plier par magie, mais pour une raison qu'il ignorait elle le faisait à la main. "Sans doute trop bête pour y avoir pensé " se dit-il en la regardant les sourcils froncés. Il fut cependant surprit de voir à quel moins ses mouvements étaient accrus et élégants. Il remarqua également que pendant cette simple tâche, elle semblait s'être démunie de l'habituelle aura de gaucherie qui semblait l'accompagner où qu'elle aille.
« Je me demande s'il y a d'autres moments où ses mouvements sont accrus ? » se questionna-t-il alors que la jeune femme se penchait, lui faisant gracieusement cadeau d'une vision... « D'où vient cette question complètement stupide ? Va te coucher ! T'es saoul... » se morigéna-t-il mentalement.
Mais pourtant ses yeux ne la quittèrent pas. Toute cette espèce de scène commençait à lui tourner la tête. La jeune femme vêtue d'un pull chaud qui pliait des couvertures de laine, commençait à changer tranquillement...Pour devenir la même jeune femme sur le bord d'une plage, laissant aller un voile au vent, alors que quelque mèche de cheveux déloger de son chignon par le vent lui chatouillait doucement la nuque. Elle était magnifique ainsi bercée par le couché de soleil.... À un point tel que le renfrogné maître des potions laissa un sourire jouer sur ses lèvres.
« Est-ce que vous êtes entrain de rire de moi parce que je n'utilise pas la magie pour plier des couvertes ou est-ce que passé minuit vous vous changer en quelqu'un d'agréable ? » demanda la jeune femme.
Cette simple question eut pour effet de sortir Rogue du mirage dans lequel il était entrain de se brûler les yeux. Dans un flash tout s'évanouit, la jeune femme en robe d'été revint en force avec une paire de jeans et un pull à col roulé, dont les mèches de cheveux n'était bouger que par l'air qu'elle déplaçait en secouant les couvertes. Le voile léger qui volait au vent, évanouie, remplacé par une épaisse couverture de laine aux motifs à carreau et le coucher de soleil, le feu dans l'âtre de la cheminée qui commençait à faiblir. Mais elle était tout de même belle.
« J'étais entrain de me dire que vous êtes très jolie quand vous ne parlez pas et ne représentez pas un danger pour la population » articula-t-il du mieux qu'il peut, avec une dose minime de sarcasme.
Mélanie, tout un coup très mal à l'aise lança un sort de pliage aux couvertures restantes qui se retrouvèrent toutes dans ses bras, bien pliées et empilés. Elle se détourna rapidement en prenant grand soins d'éviter son regard.
« Vous devriez allez vous coucher » baragouina-t-elle en sortant de la pièce pour aller serrer les couvertures.
Lorsqu'elle revint quelques minutes plus tard, après s'être calmée, elle se retrouva face à un Rogue affalé et complètement endormi dans son fauteuil.
« Professeur ?!? » l'appela-t-elle doucement en s'approchant. « Professeur » répéta-t-elle inutilement en secouant légèrement son épaule.
« Albus, foutez moi la paix » marmonna-t-il.
Mélanie soupira en se secouant la tête. Elle se résigna à faire léviter une couverture jusqu'au salon; le Professeur Rogue allait passer la nuit sur le divan, bien au chaud sous l'ouvrage de phantex rose et jaune, parfaitement agencée aux pantoufles que Monsieur Dumbledore l'avait forcé à se mettre dans les pieds.
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Voilà, c'est tout pour cette fois, laissez-nous une petite review pour nous dire ce que vous en penser.
À la prochaine Blodauwen et May-Luna
Blodauwen Cheisnepriour
RAR de May :
Dreyd : Le p'tit Sevy est pas au bout de ses peines...ça continue de bien aller pour lui dans ce chapitre. Pour la ballade en traîneau tout le plaisir était pour nous, dans ce chapitre une grosse tempête de neige....Ça va nous faire du bien nous aussi il commence à faire chaud. Bye Dreyd et bonne lecture.
Phobia Floral : Pour les combo MC'Do j'ai un doute par contre il va y avoir d'autre mixte...Je n'en dis pas plus. Pour la poutine c'est possible, peut- être au carnaval de Québec, lol. Merci pour la review, bye bye.
Snape Girl : Merci pour la review. Et en passant pour Lupin et l'oreille du chien c'est un fait vécu. Tu peux pas savoir le nombre de français que j'ai pogner avec ça quand j'étais guide de traîneau à chiens, lol. Bonne lecture, à la prochaine.
Pandoria : Je sais pas, si tu les vois tu leurs demanderas...sauf Rogue envois moi le, lol, Merci pour la review, bye bye.
Kiki : Merci ma Kiki, la fièvre Roguienne est sûrement la plus belle folie, alors la lâche pas. Bonne lecture et GROS bizou.
Sevina Roguette : Contente de voir que tu nous suis toujours et bien contente que tu es aimé. Si tu as rit c'est le principal, c'est ça le but de cette fic. Sinon pour Severus et toutes les catastrophes qui lui arrive, c'est pas fini...On l'aime sinon on prendrait pas le temps d'écrire sur lui. Bye Bye et Bonne lecture.
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Chapitre 4 : La tempête du siècle
« OYE OYE » retentit la voix théâtrale de Rodolphus Dumbledore au travers de l'auberge. « SELON LE JOURNAL DE MONT SHIWAWA, ET D'APRÈS LE JOURNALISTE RÉAUL BÉLANDE, « UNE TEMPËTE CATASTOPHIQUE DU SIÈCLE S'ABATTERA SUR NOS PENSSEUX D'ICI À QUELQUES HEURES » FIN DE LA CITATION. JE VOUS DEMANDE TOUS DE DESCENDRE AU PLUS SACRANT POUR PRÉPARER LA DISTRIBUTION DES TÄCHES ÉLÉMENTAIRES DE SURVIE » conclut-il.
Puis, reprenant d'une voix plus douce et plus posée, il ajouta :
« Euh... Est-ce que j'ai réveillé quelqu'un par hasard ? Vous m'en voyez profondément désolé.... »
Severus Rogue qui était tombé de son lit en sursaut, condamna plusieurs fois de suite le vieil homme à l'enfer avant de tenter de se relever. « Ce sera un voyage en famille » ironisa-t-il en se hissant sur ses genoux. C'est alors qu'il réalisa qu'il n'était pas au meilleur de sa forme. La tête lui tournait légèrement et il avait mal à la gorge. Se relevant avec la dextérité d'un homme saoul qui sort d'un bar à 3 heures le matin, il réalisa que non seulement il se sentait très mal, mais quand plus son nez, bien qu'il n'était plus sensé rester de séquelle, coulait. « Non » pensa-t- il désespéré en attrapant un mouchoir, juste au moment où il allait éternuer.
« Atchouuuuuuuuuuuu !!! »
« Déjà deux minutes de passer bande de dormeux sur la switch » retenti de nouveau la voix de Dumbledore. « Ramenez-vous en bas avant que je ne monte vous pogner par le chignon... En fait, je vous attends dans la salle à manger. Alors à tout de suite » conclut-il en raccrochant dans un fracas retentissant.
Alors que M. Dumbledore raccrochait le combiné ultra spécial de commérage de l'auberge, un Malfoy ayant majestueusement l'oreiller étamper dans le visage fit éruption dans la salle à manger.
« Euh... Monsieur » commença Drago en se frottant les oreilles. « Je patientais dans le salon, vous savez... vous auriez pu nous envoyer des elfes, ils sont plus délicats » conclut-il avec un sourire sournois qui fit plisser l'empreinte de l'oreiller qui lui barrait la joue.
« Fainéant, les elfes sont des créatures qui méritent une vie normale loin des humains » dit un Dumbledore quelque peu irrité par le ton hautain du tout dernier exemplaire de la progéniture Malfoy qui en un éclair se dit que le vieil homme devrait bien s'entendre avec Granger au sujet de la S.A.L.E.
« Monsieur, je suis tout de même le seul a........ » tenta-t-il de se défendre, mais il fût interrompu par les grumeaux qui entrèrent en trombe dans la cuisine en lui envoyant la porte battante dans le dos.
« Grand-Pa, on part en mission ? » fit Jérémie en se mettant à regarder philosophiquement le coin droit du plafond.
« Oui mon p'tit » acquiesça Rodolphus en complant le coin comme son petit- fils. « Et ce sera un honneur de le faire ensemble. »
« Oh. !C'est ridicule ! C'est juste une émission de télé! » s'exaspéra Sabrina « Oh! Dracounet, qu'est-ce que tu t'es fait à la tête? » continua la petite, devenant complètement maternelle avec Malfoy qui se massait le crâne
« Ah, il n'a rien du tout ton bon partit ma poulette » l'assura Dumbledore. « Oh, c'était vraiment le temps que vous descendiez espèces de lambineux! » continua-t-il en regardant le reste de la troupe entrer dans la cuisine.
Le trio étoile de Gryffondor, ainsi que McGonagall et Lupin échangèrent un regard perplexe qui voulait clairement dire « Qu'est-ce qu'il a ? Il est devenu fou ou quoi ? » avant de sourire poliment.
« Papa, les haut-parleurs de commérages de Maman sont définitivement à bannir....... » lança Hugo en bougonnant.
« Ronchonne et ronchonne toujours, un jour, tu me remercieras » répliqua Rodolphus avec philosophie.
« Oh, non ! » pensa Hugo en regardant son père.
« Bon, alors il y a le bois à entrer, les commissions à aller pêcher... » énuméra Rodolphus en contant sur ses doigts.
« M'en va faire le shopping, tu viens avec moi Remus? » demanda Hugo interrompu par l'arrivée de Rogue qui semblait très........ « Vous avez une tête à effrayer les peureux aux corneilles! C'est quoi, vous avez dormi sur la corde à linge? C'est pas l'idée du siècle....... » continua Hugo pris par une hilarité qui l'empêchait de boutonner son manteau d'hiver
« C'est vrai Severus, tu ne sembles pas être à ton meilleur. » acquiesça Lupin qui s'habillait pour aller dehors, « Peut-être devrais-tu remonter en haut... »
Mais la voix de Dumbledore s'éleva de nouveau à travers toute l'auberge.
« J'ai dit que tous et chacun devaient se rendre utile, il y a une tempête qui se ramène, alors professeur Rogue, que vous ayez des troubles de sommeil ou une grippe d'homme, vous allez vous rendre utile. »
« Bourriez-vous lui saisir ze bicro? » se contenta de demander le principal intéressé qui remarqua alors qu'il parlait affreusement du nez.
McGonagall eut un petit rire alors que Lupin lui souriait avec compassion. « Foutu animal de compagnie » jura Rogue en détournant les yeux.
« Papa, tu sais un micro ce n'est pas une gogoce pour jouer... Ça peut déchirer les tympans... » commença Hugo en tentant de lui prendre le micro des mains de plus en plus embarrassé du comportement de son père. « Lâche cela, s'il te plaît, lâche.... » continua-t-il
Philippe entra dans la salle à manger l'air inquiet. Ses inquiétudes se révélèrent toutes fondées lorsqu'il vit son père et son frère se batailler le micro.
« Papa...donne-moi ce micro et je te donnerai des sorbets à l'érable » marchanda Hugo d'une voix désespérée.
« Papa, calme-toi » dit Philippe en approchant doucement.
Son père le regarda un peu confus, tenant toujours le micro d'une poigne de fer. « Je l'avais dis, il est complètement cinglé » se dit Rogue avec triomphe. Rodolphus regarda son fils une nouvelle fois avant de se remettre à baragouiner en tirant sur le micro.
« Papa » appela Mélanie, qui venait d'entrer dans la pièce.
Son père tourna les yeux vers elle.
« Est-ce que tu voudrais venir m'aider j'ai un problème avec...le poêle ? » demanda doucement avec un sourire rassurant. « Laisse Phil s'occuper de tout ça d'accord ? »
« Oui, oui, ok » acquiesça le vieil homme avec un hochement de tête. « Je compte sur toi, mon fils » ajouta-t-il solennellement en tendant le micro à Philippe.
« Viens maintenant » lui dit Mélanie en lui faisant signe de le suivre.
Rodolphus suivit sa fille hors de la salle à manger et lorsque la porte se referma. Phil et Hugo soupirèrent de soulagement. Puis l'aîné releva la tête pour constater que tous les observaient toujours d'un air un peu ahuri.
« Euh...je suis désolé » souffla Phil. « Les tempêtes le rendent un peu nerveux depuis qu'il a été prit dans le blizzard pendant trois jours en costume de bain. Il était en voyage à Hawaï et il a dû revenir plutôt pour le travail. Il croyait arriver directement au bureau, mais apparemment le gars de l'île avait fait une erreur en créant le portoloin » expliqua-t-il.
« Il a failli en mourir » renchérit Hugo pour appuyer les dires de son frère.
Voyant que les trois Gryffondors avaient énormément de difficultés à conserver un air désolé pour M. Dumbledore (Weasley était rouge écarlate à force de se retenir de rire), McGonagall se sentit le courage de camoufler une future bourde de ses chouchous en prenant la parole, question de réorienter le cours de la conversation.
« Comment distribuerez-vous les tâches? » demanda-t-elle.
« On comprends pour oncle Albus vous apprécie tant maintenant ! » sourit Hugo. « Toujours le côté pratique »
Le visage de McGonagall prit une teinte cramoisi le temps de dire troll et cette fois-ci son trio de chouchou de put s'empêcher de rire.
« Avant toutes choses » commença Philippe avec un sourire amusé. « Vous pouvez retourner à votre chambre, professeur Rogue, on vous enverra quelques médicaments sous peu, continua l'aîné qui eut pour simple réponse un grognement qui s'évanouit dernière la porte qui déjà se refermait après avoir laissé passer le malade.
« Pour le bois, on va tous s'y mettre. Pendant que vous vous habillez, je vais vous donnez les instructions. ( Tous et chacun se dirigèrent vers la patère) Alors, il est très important de savoir qu'aucune magie de quelque sorte soit-elle ne doit être utilisée sur le bois québécois, les conséquences pourraient s'avérées être désastreuses. On va donc être obligés de charrier des brassées à la moldue. Deuxièmement, et bien le bois va devoir être cordé dans le garage relié à la maison, c'est juste à côté de la porte de cuisine qui donne sur l'extérieur. Maintenant, tout le monde dehors! » finit-il avec un grand sourire, avant de passer la tête dans la porte battante pour reprendre, à part : « Mel, deux minutes s'il te plait... »
« Oui? » demanda la jeune femme en s'approchant.
« Veux-tu aller porter du Mécisève et du Caribou à Rogue? »
« J'y vais » répondit la jeune femme avec un grand soupir.
« Je peux y aller, au pire » reprit son frère.
« J'y vais, un point c'est tout! » reprit-elle avec plus d'aplomb en se dirigeant vers la petite pharmacie qui se situait dans la salle de bain du rez-de-chaussée.
Farfouillant dans l'étagère afin de trouver le remède contre la grippe fait de mélasse, de citron et sève d'érable, elle pensa qu'elle pourrait faire boire au maître des potions un peu plus qu'un verre de Caribou, question de voir comment il réagit à l'alcool...
« Amusant, sauf qu'il risque de devenir encore plus terrible après coup » commenta-t-elle pour elle-même en remontant les marches d'escalier deux à deux.
Arrivant devant la porte du redoutable malade, Mélanie prit une profonde inspiration avant de frapper et de pousser silencieusement la porte...enfin, elle reversa la poubelle personnelle de Monsieur-Je-Suis-Diplômé-Dans-Le- Bougonnage.
« Désolée » dit-elle en un murmure pour rattraper son entrée fracassante.
Le professeur Rogue se contenta judicieusement de lui lancer un de ses regards noirs en puissance, voulant s'épargner une nouvelle discussion avec Dumbledore au sujet de ses mauvaises manières avec sa fille qui était en train de lui présenter deux verres; un contenant un liquide à l'aspect boueux et l'autre remplit avec un liquide semblant être plus potable que le précédent.
« Le premier est de la Mécisève, c'est contre les symptômes de la grippe et l'autre c'est du Caribou, pour vous engourdir quelque peu les idées et faciliter le sommeil. »
« Qu'est-ze qui be dit que vous zavez pas rajouter du mvenin? Dit alors Rogue dont un « Vigilance constante » venait de résonner dans sa pensée . « Parce que vous avez manger six repas que j'ai préparer sans supervision, alors il aurait été facile de vous empoisonner auparavant. » répondit la jeune femme exaspérer. « Outre vous êtes toujours en vie et désagréable. Alors la preuve est faite. »
Rogue émit alors un son peu concluant en tendant la main vers le verre de caribou.
« C'est l'autre en premier » lui dit Mel avec un faux sourire. "le caribou c'est pour changer le goût" ajouta-t-elle pour elle-même.
Severus lui jeta un regard mauvais avant de prendre le verre d'un mouvement aussi brusque que le lui permettait sa grippe d'homme et engloutit le liquide...la pâte...la boue.
« Z'est combletement rebugnant. Vous n'avez pas abbrit à changer le goût de vos bozions.
« Vous le direz à mon père, c'est lui qui prépare ce remède » lui dit-elle l'air de rien. « Mais si cette solution ne vous convient vous pouvez toujours, la prochaine fois, vous abstenir d'aller faire prendre une marche à votre orgueil sans manteau à moins 38 » conclut-elle en lui mettant le verre de caribou dans les mains.
Rogue prit une gorgé de Caribou alors que la jeune femme reprenait l'autre verre et se dirigeait vers la porte.
« Essayer de dormir un peu, je vais venir vous porter votre dîner plus tard » lança-t-elle par-dessus son épaule. « Une soupe poulet et nouille et un pouding à l'arsenic » ajouta-t-elle en refermant la porte derrière elle.
Pendant ce temps, entre deux bancs de neige et plusieurs cordes de bois...
« Monsieur Malfoy, vous êtes lent à la tâche. Si nous étions à Poudlard, je vous enlèverais une vingtaine de points » dit le professeur de métamorphose qui avait pris l'initiative de voir au bon déroulement de l'activité de groupe.
« Vieille chouette » marmonna le Serpentard sous cape.
« Monsieur Weasley, de grâce, prenez plus que deux morceaux de bois à la fois! »
« Si tout continue à aller d'aussi bon train, dans une heure tout au plus nous en aurons terminé » dit Philippe en réapparaissant du garage.
« S'ils croient qu'un Malfoy va se rabaisser à des tâches réservées à des domestiques pendant plus de cinq minutes! Je n'ai qu'à... » marmonna Draco pour lui-même tout en sortant discrètement sa baguette, mais il fût vu par Jérémie qui se garda bien de lui répéter les consignes.
« On va avoir du fun t'à l'heure... » se contenta-t-il de dire.
Les minutes s'écoulaient les unes après les autres d'une manière extrêmement lente pour les Poudlardiens qui n'en pouvaient plus de voir rôder autour d'eux leur tyrannisant professeur. Bientôt, il ne resta plus qu'une seule corde à rentrer, sur les cinq qu'il y avait au début.
« Papa! Mon oncle et leur mordeur d'oreille professionnel sont revenus du magasin général! » dit la petite Sabrina d'une voix retentissante.
« C'est beau ma poulette, continu de corder.... »
Effectivement, les deux hommes étaient revenus de leurs courses. Ils envoyèrent la main aux autres avant de s'engouffrer dans la maison avec tous leurs paquets.
« Alors, comment est-ce que ça a été? » Demanda Mélanie qui de toutes évidences s'était remise de son éprouvant entretient avec Rogue.
« Y'avait une espèce de bande de deux de piques d'états-uniens qui viennent à la chasse » se contenta de dire Hugo d'un ton méprisant.
« Tu leur as parlé ? »
« Non, mais ils ne sont pas dur à reconnaître. Huit gars habillés comme s'ils voulaient recréer la guerre du Vietnam. Une espèce de croisement génétique entre Rambo et Terminator. »
« Une véritable affreuseté qui ne cesse de jurer » commenta Lupin avec un sourire.
Tous trois éclatèrent de rire en se moquant de leurs voisins du sud.
Tout compte fait, la journée avança rapidement, tous étant occuper à remplir des tâches élémentaires en vue de la survie, comme l'avait si bien formulé Rodolphus Dumbledore, qui s'était réfugié dans son bureau afin de recenser toutes les couvertures de laines et peaux d'animaux de la demeure. Vers les trois heures de l'après midi, le vent se leva avec une telle énergie et puissance qu'on arrivait à l'entendre chanter comme des hurlements de fantômes au travers les fenêtres de la maison... d'ailleurs, la petite Sabrina était follement captivée par l'enregistrement du concert qui se déroulait à l'extérieur.
Alors que les vitres couinaient sous la glace qui se formait sur elles dans des motifs de flocons de neige et que les averses hivernales battaient leur plein, la grande famille de l'auberge se réunit autour de la table pour souper et bavarder tranquillement, malgré la tempête majestueuse.
À la fin du repas, Rodolphus Dumbledore invita tout le monde au salon, la pièce la plus chaude de la maison, pour prendre un digestif... Tout le monde acquiesça rapidement et prit la direction du salon. Mis à part une personne qui se profilait comme une ombre noire contre le mur, dans le but de regagner sa chambre ni vu ni connu. Malheureusement pour lui, il s'aperçu qu'il n'y avait pas que l'aîné des Dumbledore qui pouvait aspirer au titre d'homme omniscient.
« Où allez-vous professeur Rogue? » demanda Rodolphus.
« Euh, avec ma gribbe je croyais aller me coucher, monzieur. »
« Professeur » l'arrêta le vieil homme en lui passant un bras autour des épaules dans un mouvement amical. « Est-ce que vous croyez que mon frère est un homme sage.? »
"Manipulateur sucarosé, fouineur incontesté" énuméra mentalement le maître des potions.
« Certainement monzieur » répondit-il poliment en essayant de desserrer les dents.
« Alors si je vous disais ce que conseille mon frère en cas de grippe québécoise, vous suivriez son conseil sans hésiter.? »
"Manipulateur a deux mornilles" pensa Rogue. "Au moins l'autre est subtile à un point que je me demandais si le choipeau ne s'était pas tromper de place.
« Probablement monzieur » concéda-t-il tout de même en se rendant compte qu'on a pas besoin de subtilité quand on a un bras qui agit comme un filet du diable.
« Très bien, très bien » approuva-t-il. « Il serait heureux de l'entendre....enfin d'une certaine façon.. » continua-t-il l'air amusé « Mon frère en m'annonçant votre venu m'a mit au défi de vous amener à vous d'étendre. Il a parier que je ne réussirais pas, mais je crois que c'est lui qui vient de me fournir le moyen. Puisque voyez-vous professeur, la seule façon, selon mon frère, de briser un grippe rapidement est de la boire » conclut-il avec un sourire malicieux.
« De la boire monzieur ? » questionna Rogue qui se méfiait quelque peu du vieil homme.
« Oui, mais attention pas avec ce drano pour la gorge que vous appeler whisky. » dit Rodolphus. « Non avec quelque chose de doux pour la gorge. Du sortilège....Un whisky québécois agrémenté d'eau d'érable » lui expliqua-t- il en l'attirant vers le salon. « Vous allez voir demain mon cher, le nez plein sera parti et vous serez de nouveau à même de chanter comme un rossignol » conclut-il en lui désignant un fauteuil.
Plus tard en soirée, Philippe alla chercher du bois pour alimenter le foyer sous les recommandations de son père qui distribuait une deuxième couverture de laine à chacun de ses invités.
« P'pa, je te l'avais dit cette automne que tu avais coupé du bois mou, pèse ça, on dirait une plume! » dit le fils en revenant du garage.
« Met ça dans le poêle, on gèle.... » se contenta de répliquer doucement le père en offrant à tous des paires de pantoufles en phantex rose et jaune.
Dès que la bûche en question fût dans le feu, un bruit assourdissant de trompette retentit dans le salon, suivit d'éclairs mauves et de minuscules fées vertes qui se ruèrent sur les occupants. Rodolphus et Germaine lancèrent des contre sorts en un rien de temps, bien évidemment. Tout de même, les petites bestioles eurent le temps de faire du ravage : l'hilarité générale fût déclarée lorsqu'on vit que les longs cheveux de Rogue avaient été tressés par les foutues fées vertes.
« Je l'avais bien dit qu'on aurait du fun » dit Jérémie complètement terrassé par des fous de rire. « Si seulement ça avait été du bois vert.. » continua-t-il
« Et bien le professeur Rogue n'aurait plus de cheveux du tout » renchérit sa petite sœur.
« Et bien, vous voyez de quoi est capable le bois québécois maintenant... Hugo, tu prépareras la potion à bois demain, d'accord? » dit Germaine Dumbledore qui c'était lever baguette en main et se dirigeait vers Rogue, qui grondait comme un animal prit au piège.
« Bien oui » dit l'interpeller qui s'était retrouvé avec les cheveux dans le style des hérissons.
Germaine lança un sort au professeur et ces cheveux reprirent leurs allures normales.
« Ça vous va beaucoup mieux ainsi...bien entendu » dit-elle avant de retourner s'asseoir sous les éclats de rire.
Le calme revint peu à peu, pour laisser place à un paisible silence qui tranquillisait les esprits mis à dure épreuve avec la journée qui venait de s'achever. Chacun se détendait à la vue du feu réconfortant au travers la vitre du poêle jusqu'à ce que...
« Pourriez-vous nous éclairer sur quelques expressions que vous utilisez? » demanda une Granger dont les yeux scintillaient autant que le feu.
« Bien sûr! Ce sera avec plaisir » dit avec entrain Rodolphus. « Y en a-t- il que tu connais un peu? »
« Enfin, dormir sur la sbwi... » commença la jeune fille.
« Ah, dormir sur la swicht! Cela veut dire qu'une personne n'est pas vite vite. Comme le professeur Binns si je me souviens bien. Il y a « sort pas sans cramonne » qui veut dire que tu as besoin d'un foulard pour aller dehors.
Tout le monde éclata de rire en se souvenant que plutôt cet avant-midi là, M. Dumbledore avait interpellé Potter au travers de la fenêtre en lui disant cette dernière expression. Le survivant n'y avait rien comprit et le vieil homme avait été jusqu'à lui mimer un foulard....
« Ressoudre icitte, cela veut dire arriver ici » dit Jérémie tout fier d'attirer de l'attention.
« Et une terre en bois deboute, cela veut dire que la terre a encore tous ses arbres, bref, qu'elle n'a pas été rasée » continua Dumbledore en songeant à d'autres tournures de phrases qui pourraient amuser ses invités.
« Des peureux de corneilles sont des épouvantails » dit Hugo en s'étirant sur le divan.
« Et qu'est-ce qu'un épouvantails ? » demanda Drago.
« Oh, c'est un affreux bonhomme en paille que les agriculteur moldus mettent dans les champs pour faire peur aux corneilles » expliqua Hugo.
« Cette après-midi, Sabrina m'a demander où je m'en allais avec mes skis dans le désert, qu'est-ce que ça veut dire ? » demanda Harry.
« Que vous étiez dans l'erreur encore une fois Potter » répondit Rogue d'une voix doucereuse.
« Bravo professeur Rogue à ce que je vois vous vous adapter bien » le félicita Dumbledore pendant que Potter lançait un regard noir au directeur des Serpentards. « Un morceau de robot pour vous » s'exclama finalement le vieil homme.
« Un morceau de robot ? » questionna Granger.
« Euh...c'est un peu plus compliquer. C'est tirer d'une émission moldu québécoise. C'était un quizz, les participants qui avait réussi à assembler un robot complet gagnaient. »
« Oh »
« À l'épicerie, j'ai entendu un homme dire, je suis rester en raque sur le bord du cutter avec mon pick-up, je dois avouer que j'ai pas trop comprit de quoi il était question » dit Lupin doucement.
« Il est rester en panne sur le bord de la route avec son camion » traduit Mélanie avant de prendre une autre gorgée de Sortilège. « Moi ma préférer c'est : Il a apprit à rire dans un pharmacie de chapeau » continua-t-elle.
« Qu'est-ce que ça veut dire ? » demanda Malefoy.
« Une pharmacie est un genre d'apothicaire... » expliqua-t-elle en se levant avec la bouteille de Sortilège pour offrir une nouvelle tournée aux adultes.
« Ils vendent des chapeaux chez l'apothicaire ici ? » s'étonna Weasley.
« Non, justement, ça n'existe pas les pharmacie de chapeau » répondit-elle en versant un nouveau verre à Lupin. « On dit ça de quelqu'un qui n'a pas le sens de l'HUMOUR » continua-t-elle en versant un nouveau verre au professeur Rogue qui relevait un sourcil en croisant son regard insistant. « C'est plus polie que de dire qu'il a l'air bête » conclut-elle avec un sourire narquois avant de se détourner pour servir le professeur McGonagall qui riait discrètement.
Un peu plus tard, alors que l'ambiance c'était bien réchauffé. Et que certaine personne qu'on pouvait aussi qualifier de bien réchauffé commençaient à cailler....
« Bon, bon, bon, c'est bien beau cette soirée, mais il est grand temps d'aller se coucher! Demain sera épuisant avec ce qu'on vous a préparé, bien entendu » dit subitement Germaine en rattrapant sa tête qui cognait des clous depuis une bonne demi-heure déjà.
« Oui, grand-mère à raison. Allez, Jeremy, Sabrina, allez » dit Marie- Hélène, la mère des jumeaux en se levant. . « Vous aussi » dit McGonagall en jetant un regard en direction des Gryffondor tout en se levant
Lupin se leva à son tour suivit de peu par Hugo et Philippe.
« Bonne nuit tout le monde » lança Hugo en prenant la direction de l'escalier qui était déjà surpeuplée.
Rodolphus observa sa fille qui se levait et ramassait les verres et Rogue qui s'accrochait toujours au sien à moitié plein, les yeux maintenant dans le vague.
« Bon, bien le vieil homme va allez faire dodo » souffla-t-il en s'approchant de sa fille.
« Bonne nuit papa » lui souhaita-t-elle alors qui lui glissait un baiser sur le front.
« À demain mon ange » dit-il en prenant la direction des escaliers.
Mélanie ramassa les verres et alla les porter à la cuisine, laissant le maître des potions derrière avec son verre. Lorsqu'elle revint quelques secondes plus tard, le bruit des portes le fit sortir de sa torpeur. Il leva la tête pour la voir qui s'approchait et ramassait les couvertures que les jumeaux avaient laissées derrière. Elle aurait sûrement pu les plier par magie, mais pour une raison qu'il ignorait elle le faisait à la main. "Sans doute trop bête pour y avoir pensé " se dit-il en la regardant les sourcils froncés. Il fut cependant surprit de voir à quel moins ses mouvements étaient accrus et élégants. Il remarqua également que pendant cette simple tâche, elle semblait s'être démunie de l'habituelle aura de gaucherie qui semblait l'accompagner où qu'elle aille.
« Je me demande s'il y a d'autres moments où ses mouvements sont accrus ? » se questionna-t-il alors que la jeune femme se penchait, lui faisant gracieusement cadeau d'une vision... « D'où vient cette question complètement stupide ? Va te coucher ! T'es saoul... » se morigéna-t-il mentalement.
Mais pourtant ses yeux ne la quittèrent pas. Toute cette espèce de scène commençait à lui tourner la tête. La jeune femme vêtue d'un pull chaud qui pliait des couvertures de laine, commençait à changer tranquillement...Pour devenir la même jeune femme sur le bord d'une plage, laissant aller un voile au vent, alors que quelque mèche de cheveux déloger de son chignon par le vent lui chatouillait doucement la nuque. Elle était magnifique ainsi bercée par le couché de soleil.... À un point tel que le renfrogné maître des potions laissa un sourire jouer sur ses lèvres.
« Est-ce que vous êtes entrain de rire de moi parce que je n'utilise pas la magie pour plier des couvertes ou est-ce que passé minuit vous vous changer en quelqu'un d'agréable ? » demanda la jeune femme.
Cette simple question eut pour effet de sortir Rogue du mirage dans lequel il était entrain de se brûler les yeux. Dans un flash tout s'évanouit, la jeune femme en robe d'été revint en force avec une paire de jeans et un pull à col roulé, dont les mèches de cheveux n'était bouger que par l'air qu'elle déplaçait en secouant les couvertes. Le voile léger qui volait au vent, évanouie, remplacé par une épaisse couverture de laine aux motifs à carreau et le coucher de soleil, le feu dans l'âtre de la cheminée qui commençait à faiblir. Mais elle était tout de même belle.
« J'étais entrain de me dire que vous êtes très jolie quand vous ne parlez pas et ne représentez pas un danger pour la population » articula-t-il du mieux qu'il peut, avec une dose minime de sarcasme.
Mélanie, tout un coup très mal à l'aise lança un sort de pliage aux couvertures restantes qui se retrouvèrent toutes dans ses bras, bien pliées et empilés. Elle se détourna rapidement en prenant grand soins d'éviter son regard.
« Vous devriez allez vous coucher » baragouina-t-elle en sortant de la pièce pour aller serrer les couvertures.
Lorsqu'elle revint quelques minutes plus tard, après s'être calmée, elle se retrouva face à un Rogue affalé et complètement endormi dans son fauteuil.
« Professeur ?!? » l'appela-t-elle doucement en s'approchant. « Professeur » répéta-t-elle inutilement en secouant légèrement son épaule.
« Albus, foutez moi la paix » marmonna-t-il.
Mélanie soupira en se secouant la tête. Elle se résigna à faire léviter une couverture jusqu'au salon; le Professeur Rogue allait passer la nuit sur le divan, bien au chaud sous l'ouvrage de phantex rose et jaune, parfaitement agencée aux pantoufles que Monsieur Dumbledore l'avait forcé à se mettre dans les pieds.
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Voilà, c'est tout pour cette fois, laissez-nous une petite review pour nous dire ce que vous en penser.
À la prochaine Blodauwen et May-Luna
