Disclaimer : Hum, certain des personnages sont à nous, d'autres à JK, mais le lieu est totalement à nous.
Les RAR de MaySnape Girl1: La débarque de Rogue, lol, oui avec de la classe, un mister Bean avec de la classe. Pour le plan de Rodolphus il va y avoir un délais, mais par contre celui d'Albus commence à prendre forme dans ce chapitre, sans sa subtilité habituelle, je dois dire. Je lui proposerais ton idée ( les saouler) si ça marche pas, lol. Merci pour ta review ça fait toujours plaisir, à la prochaine.
Mystick : Je dois t'avouer que moi non plus je connaissais pas toute les expressions, c'est Blo le dictionnaire à expression, moi...bah, elle doit me les expliquer aussi. Comme le "peureux d'corneille" J'avais aucune idée, lol! Voilà la suite, Bonne lecture et merci pour ta review.Dreyd : Oui, Sab, elle est cool !!! Jeune et insouciante des dangers. Rire de Severus... Elle avait au départ 5,6 ans, même si c'est pas dis nul part, lol, maintenant elle a 9 ans, alors ça nous laisse plus de jeux pour, pour...l'avenir. Les expressions il semblerait qu'on est fait fort, lol, y'a des québécois, (dont moi, rouge de honte) qui sont un peu perdu eux aussi. On a ressorti de très vieux trucs. Bon allez je te laisse, bonne lecture et merci pour ta review.Jwulee : Moi aussi je ris tout seule en
l'écrivant, des fois avec Blo, mais comme on voit juste
l'ordinateur et moi j'ai pas d'l'air trop saine d'esprit
non plus, lol. Merci pour ta review et la voilà la suite.
Bonne lecture.
Erika : Oui, lol, on m'a déjà
dis que la lire quand on est fatigué est presque fatal. J'ai
vu que tu m'avais mise dans ta liste de favoris par mes Stats, je
suis très contente et flattée. J'adore travaillé
avec Blo, ces forces sont où sont mes faiblesses, alors si ça
donne quelque chose de mieux et bien je suis ravie. Je me serais pas
vu écrire cette fic la sans elle. Voilà je te laisse au
nouveau chapitre, merci pour ta review et bonne lecture.
Lome() : Oui, on voit dans ce chapitre ce que ça donne deux cinglés sous le même toit, lol. Attention zone dangereuse. Pour les vêtements pas adaptés t'a raison, lol. J'ai pensé que sa robe de sorcier aurait pu lui revenir dans face à cause du vent de la descente...mais je trouvais que de le mettre en caleçon devant un Potter était indigne de moi et en plus c'est du réchauffer... Et comme tu peux le constater depuis tout récemment j'ai pas oublier mes autres fics, y'a aucune crainte à avoir de ce côté là. Merci beaucoup pour ta review, à la prochaine Lome.
Sevina Roguette() : Hum, oui, il est possible qu'on fasse du mal à Sevy, mais rien de permanent, c'est promis... Mouais, Albus, entre en scène, VRAIMENT, dans ce chapitre... Que je te laisse aller lire de suite, merci pour ta review. Bye bye.
Snape4Ever1 : Disons qu'après près de deux mois t'aurait le droit de t'ennuyer, lol. Moi aussi j'adore les Edelweiss, enfin je suis surtout contente que tu me parle de fleur au lieu de pygmée de Coré ou autre, lol. Blo, a lu ton message en passant, elle a pas paniquer, mais elle a glisser subtilement sa main dans sa poche pour attrapé sa baguette, j'ai pas trop compris... Pour ce qui est de n'avoir jamais reviewé, mais non pas honte à ta descendance.... Juste à TOI !!! loloolooolol. Sérieusement tu trouves que cette fic est une curiosité ? C'est pas tellement dans mon style habituelle hein ? Oh en passant c'est expression québécoise, Blo écumait quand elle a lu canadiennes. De toute façon je t'assure qu'en dehors du Québec ils parlent pas comme ça anyway. Mais Ris chère, on a ressorti les expressions les plus colorés justement dans ce but. Severus, il a fait quoi pour mériter un tel traitement ? Il refuse mes avances, mdr... Non, la consolation s'en vient, même si elle est pleine d'embûche. Ce chapitre est la plaque tournante, la romance voit le jour dans deux conversation...étrange, lol. Un 'tit début au moins... mais c'était prévu ainsi, hein, c'est pas parce que t'a supplier...encore. Allez je te laisse, t'es rendu à combien de pâquerette ?Un gros merci aussi à mirrabella ( T'as raison Dumby qui joue les marieuses, Severus n'a aucunes chance, lol), à Anne et à Morganna()
AVERTISSEMENT : Cette fic peut contenir des éléments pouvant ne pas faire du bien à vos joues et vos côtes. La supervisions des parents est déconseillé...Ils pourraient vous prendre pour des cinglés...
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Chapitre 6 : C'est Noël car il neige dans ma tête
« Oncle Albus » appela Mélanie en poussant la porte déjà entrebâiller du directeur de Poudlard. « Mais qu'est-ce que... »
« Il doit être déjà descendu » retenti la voix de Weasley.
Mélanie se retourna pour apercevoir le jeune rouquin, au même moment que l'héritier Malefoy sortait de sa chambre.
« Non, s'il était déjà...c'est impossible, la chambre n'a pas... » marmonna-t-elle en regardant la chambre d'un air embêté, puis la réalisation la frappa et elle se mit à sourire « Oh, le vieux renard » murmura-t-elle.
« Quoi ? » s'enquit Weasley en s'approchant. « Pourquoi le vieux renard ?»
« Parce qu'il semblerait que notre directeur ait découché Weasley » répondit Malefoy d'un air suffisant en s'approchant. « La chambre est toujours intacte, elle n'a pas changée selon ses goûts. C'est ce qui a fournit la certitude à mademoiselle Dumbledore » expliqua-t-il.
« Élémentaire, mon cher Watson » remarqua Mélanie en roulant les yeux.
« Je serais Holmes, Watson est un sous-fifre » rétorqua Malefoy, hautain.
« Très bien Helmos... »
« Holmes, Weasley, » le reprit Drago « Est-ce que Granger t'as apprit autre chose en dehors des joies du Kama Sutra ? » questionna-t-il avec un sourire en coin.
« Je ne vois pas de quoi tu parles... » marmonna Weasley, rouge comme une pivoine.
« Bien sur que non. » murmura Drago avec un sourire grandissant.
« Oh paix les amis, c'est Noël après tout » s'exclama Mélanie en se mordant les lèvres pour ne pas rire.
« Mwi...ce que j'allais demander à Monsieur Grosse tête, puisqu'il est si fin » reprit Weasley en ignorant le regard mauvais du Serpentard. « C'est que si le professeur Dumbledore n'a pas dormit dans sa chambre, où a-t-il dormit ? »
« Oh, vous avez vu l'heure ! » s'exclama Mélanie en tapant sur sa montre imaginaire, puisqu'elle n'en portait pas. « Ça va être le temps de déjeuner » continua-t-elle en contournant les garçons pour se diriger vers les escaliers, dans une tentative de retraite rapide.
« Elle le sait » murmura Drago en la regardant s'éloigner d'un air songeur.
« Oui » acquiesça Weasley pensif, du moins l'air.
« Bonjour les enfants » retentit la voix joyeuse de.......
« Professeur McGonagall !!!» s'étonnèrent les garçons, alors que la vieille dame se dirigeait vers les escaliers ayant l'air de glisser, flotter...
« Joyeux Noël » leur souhaita-t-elle avant de s'engager dans les escaliers.
« Elle a l'air de la gouvernante dans la mélodie du bonheur, juste avant qu'elle ne chante mes joies quotidiennes » commenta Drago à voix basse, les yeux toujours ronds.
« J'aurais dis qu'elle avait l'air d'un chat à qui on a fait un traitement anti-puce pour ensuite le gratter derrière les oreilles pendant des heures....mais la gouvernante dans la mélodie du bonheur est très réaliste. » rétorqua Weasley, l'air incrédule. « Je ne te demanderai pas comment tu connais la mélodie du bonheur » ajouta-t-il.
« C'est aussi bien comme ça » remarqua Drago en fermant les yeux, l'air de quelqu'un qui se rappelle un souvenir pénible sur le visage. « Néanmoins, nous savons maintenant où Dumbledore a dormi cette nuit. »
« Oui, en effet » acquiesça Ron.
« Dumbledore est vraiment un grand sorcier pour arriver à accomplir ce niveau d'enchantement chez McGonagall » commenta le blond.
« Ou il a un grand... »
« Weasley » le coupa Malefoy. « J'ai déjà bien assez de détails pour avoir des images indésirables, inutile d'en ajouter » compléta-t-il avec une grimace.
« Oui, c'est vrai que...Dumbledore et McGonagall... » s'interrompit Ron à son tour avec une grimace.
« Bravo Messieurs, je vois que vous avez trouvé le pot aux roses » commenta une voix doucereuse derrière eux.
« Bonjour, professeur Rogue » s'exclama Drago doucement en se tournant vers lui.
« Monsieur » dit Weasley avec un bref signe de tête.
« Je crois cependant qu'il n'est guère nécessaire de vous étendre sur le sujet d'avantage » continua Rogue. « Vous n'êtes pas s'en réaliser que ce n'est pas une affaire publique. »
« C'est un secret ? » demanda le rouquin.
« Exactement Monsieur Weasley » acquiesça le maître des potions. « Donc nous ne devrions plus en entendre parler, est-ce que c'est bien comprit ? » demanda-t-il en les regardant un sourcil relevé.
« Oui, monsieur » répondirent les deux jeunes d'un air contrit.
« Bien, il me semble que ce soit maintenant l'heure du petit déjeuner » remarqua Severus, avec un regard les incitant à prendre la direction des escaliers.
Les garçons hochèrent la tête prestement avant de tourner les talons et de se diriger vers les escaliers. Manquant par le fait même le sourire satisfait qui venait d'apparaître sur les lèvres du directeur des Serpentards. « Dites à un Weasley et un Malefoy de ne rien dire et dans la semaine tout le monde sera au courant. Une vengeance sur un plateau d'argent et deux d'un coup en plus. Un très joli cadeau en ce matin de Noël » pensa-t-il avant de suivre ses élèves.
Les convives se dirigeaient vers la salle à dîner, tout comme à chaque début de journée. L'exercice était devenu si banal, que les invités ne remarquaient même plus les bustes d'animaux empaillés sur les murs des couloirs. (Ni même la tête d'orignal du salon...) Tous s'étaient également habitués à entendre le vent faire un concert d'opéra contre les fenêtres givrées, si bien qu'on ne les relevait plus. Tout était devenu normal, dans la mesure du possible, bien entendu.
Une fois arriver dans la fameuse Commune-Aux-Repas, comme l'appelait si gentiment Hugo, Malfoy, Weasley et Rogue se figèrent sur place lorsqu'ils remarquèrent qu'il y faisait noir comme dans le derrière d'un ours.
« Est-ce une panne élekticié, comme vous dites ? » demanda Weasley.
Un brouhaha lui indiqua que toute la maisonnée se trouvait dans la pièce et attendait tout comme lui une mise au point.
Mise au point, qui ne tarda pas à survenir lorsque la voix de Rodolphus s'éleva.
« Il était grand temps que vous vous présentiez la face, car aujourd'hui est un grand jour. » commença-t-il. « Je vous ai préparé un magnifique cadeau de Noël qui m'a coûté quelques avant-midi au Ministère de la Magie. Depuis un certain scandale des commandites du côté du gouvernement moldu, il est de plus en plus difficile de se faire accorder des faveurs. Sans mauvais jeux de mots, Hugo » prit la peine de souligner le chef de famille.
« Bah, dit nous c'est quoi ton affaire du siècle alors » commenta le fils.
« Que diriez-vous d'une journée d'été ? » demanda Rodolphus en ouvrant les rideaux des fenêtres et en lançant quelques « FINITÉ INCANTATEM ».
Le givre avait disparu, la cacophonie du vent avait cédé au chant des oiseaux et toutes sortes d'animaux non identifiés. Le lac dégelé, enfin en partie, scintillait sous le soleil. Les arbres avaient retrouvé leur épais feuillage et ils offraient heureusement un peu d'ombre à la maison. Il faisait néanmoins chaud, très chaud.
« Dites c'est quoi ce « bizzzzzzzzzz » qu'on entend ? » demanda Potter soudainement inquiet de se retrouver face à un animal magique dont il ignorerait les propriétés.
« C'est rien, c'est rien. Les petites bébittes ne mangent pas les grosses » commenta Jérémie évasif.
Voyant l'air nonchalant de l'enfant, Potter décida de faire semblant de rien jusqu'à ce que....
« Aie! D'où est-ce que c'est venu ? » redemanda Potter en se massant le bras dont une petite partie commençait doucement à enfler.
« Maringouin ! Ça ne mange pas les grosses bébittes, mais ça leur siphonne le sang par exemple, porte des manches longues et des pantalons longs et tout ira bien » le renseigna Germaine, sous une hilarité générale qui ne semblait pas être dirigée contre lui. Bizarrement il se rendit compte qu'il n'était pas le centre d'intérêt du moment.
« C'est ce que je porte....... » commença Potter, mais il s'interrompit remarquant que les autres portaient tous des vêtements d'été, dont lui et...
Rogue
« Je me suis permis de métamorphoser vos vêtements d'hiver en d'autres plus de saison, c'est plus pratique que les manches longues, Germaine. C'est l'été, faut bien en profiter. » expliqua Rodolphus. « Et vous professeur Rogue, le tout vous va à ravir » complimenta Rodolphus en observant son œuvre par-dessus ces lunettes en demi-lune. « J'ai quelques difficultés avec l'agencement de couleurs... »
Le principal intéressé portait des culottes courtes bariolées d'un motif douteux et une chemise hawaïenne rose et jaune, tout pour le mettre en furie. Le terrible maître des cachots s'en retourna comme un coup de vent vers sa chambre.
« N'en soit pas vexé Rodolphus, Severus n'a jamais apprécié faire la démonstration de la beauté de ses jambes » commenta Albus en ricanant.
« C'est dommage » commenta Germaine avec un regard appuyer en direction de sa fille dont les jambes avaient attiré le regard immédiatement. « Mais ce n'était pas vraiment sa palette de couleur » ajouta-t-elle avant de tourner les talons pour se diriger en direction de la cuisine.
Mélanie la suivit, rouge comme une pivoine, alors que son Oncle Renard la regardait l'air amusé.
Quelques minutes plus tard lorsque les deux femmes revinrent tout le monde avait prit place à la table. Discutant des activités disponibles pour une journée d'été au Québec. Rodolphus soulignant qu'ils avaient des maillots de bain qui les attendaient dans leur chambre. Le professeur McGonagall ajoutant discrètement que s'ils n'étaient pas capable d'arranger la couleur seul, il pouvait venir la voir. La vieille femme semblait vraiment être dans de bonnes dispositions aujourd'hui, meilleures que le maître des potions qui n'était pas redescendu.
Après le déjeuner lorsque tout le monde quitta la salle à manger pour aller revêtir leur maillot de bain, pendant que Germaine, Rodolphus et McGonagall allait enchanter quelques chaises de patios pour faire une gigantesque glissade d'eau, Mel se dirigea vers la cuisine pour faire un brin de ménage et partir la dinde. Marie-Hélène, l'épouse de Philippe se dirigea pour l'aider avant de se faire arrêter par le directeur de Poudlard.
« Laisse Marie, je vais l'aider » lui dit-il tout bas. « Ça me permettra de passer un peu de temps seul avec ma filleule. »
« Très bien, Albus, mais assurez-vous qu'elle ne passe pas la journée dans la cuisine » répondit Marie-Hélène avec un sourire. « Ordre de Germaine » ajouta-t-elle avant de tourner les talons.
« Alors si ce sont les ordres de Ger et Maine, il faudrait être fou pour les ignorer » commenta le vieil homme d'un ton malicieux avant d'entrer dans la cuisine alors que Marie-Hélène s'éloignait en riant.
Il y trouva sa filleule déjà affairée à préparer la volaille pour son séjour au four.
« Alors qu'est-ce que nous prépare de bon, ma filleule adorée ? » demanda-t-il en s'approchant du comptoir central.
« Une dinde farcie aux canneberges, aux pommes et à l'ail avec un si de pâte à la viande sauvage. Le tout accompagné de pommes de terre du château, betteraves marinées et d'un chutney aux légumes »
« Excellent, mais je parlais surtout du dessert » remarqua Albus avec un air coupable.
« Je m'en doutais » répondit Mel avec un sourire. « À aimer le sucre comme tu l'aimes ce n'est pas ça qui aurait pu me surprendre. Par contre ce qui me surprends c'est que tu es encore toutes tes dents. »
« Je connais de très bon sort contre la carie » répondit le vieil homme sur le ton de la confidence.
« Oh, alors que dirais-tu d'une bûche de Noël au chocolat, glacé avec une crème de fromage et une mince couche de gelée de framboises ? » demanda-t-elle sur le même ton.
Albus lui fit signe de se pencher encore vers lui, puis regardant autour, imitant un paranoïaque il se pencha vers elle à son tour.
« Je te dirais de m'en réserver un gros morceau, celui du bout où il y a le plus de crémage » chuchota Albus avant de rire doucement, alors que sa filleule éclatait de rire.
« J'ai bien peur que tu doives dueller avec Hugo et Papa, peut-être même Philippe s'il ne se sent pas charitable. » dit-elle en riant, s'éloignant pour retourner à sa dinde. « Je n'ai pas encore trouvé de sort me permettant de multiplier les bouts de bûche de Noël. J'en ai toujours que deux. »
« Il faudrait former une équipe de recherche pour régler ce fléau » commenta le vieil homme
Mélanie esquissa un sourire en enfonçant une autre poignée de farce dans la volaille.
« En parlant de fléau, j'ai remarqué que Severus et toi... »
« J'aime beaucoup ton entrée en matière » commenta-t-elle d'un ton bourru. « Fléau, je ne suis tout de même pas responsable si cet homme est un insociable qui prend tout au premier degré... »
« Ce que je voul... »
« Tu sais comment les gens comme lui me rendent nerveuse. Résultat : je fais des gaffes sans arrêt et lui pour aider le tout, tout ce qu'il trouve à faire c'est d'en faire un drame. Comme... »
« Mel » le coupa le vieil homme en levant une main pour arrêter sa tirade. « Il est vrai que si tu ne le trouvais pas de ton goût les choses serait probablement moins compliquées... »
« Je ne sais pas de quoi tu parles » dit-elle en se tournant vers le réfrigérateur en s'essuyant les mains. « Enfin, comment je pourrais le trouver de mon goût, il est si... »
Mélanie s'interrompit lorsque le pot de betteraves qu'elle avait sortit du réfrigérateur fracassa le sol. Elle regarda le jus rouge s'étendre sur le carrelage, puis soupira avant de lever les yeux vers son parrain. Celui-ci la regardait par-dessus ses lunettes en demi-lune avec ce regard qui voulait toujours dire « Je sais, inutile de nier »
« Bon d'accord, peut-être que je le trouve de mon goût » avoua-t-elle à contre cœur. « Un peu » ajouta-t-elle en voyant son oncle sourire.
« Votre porte est mal fermée » lança une voix métallique.
« Mais même si c'était le cas... »
« Votre porte est mal fermée » répéta la voix.
« Oh, la ferme, je sais, c'est moi qui la rouvert » cracha Mélanie en assénant une claque au réfrigérateur pour fermer la porte comme il faut.
Puis reprenant son calme avec une grande inspiration, elle s'appuya sur le comptoir et regarda son oncle.
« Donc comme je le disais, même si c'était le cas, ça ne changerait rien... »
« Votre porte est encore mal fermée, espèce de brute »
« Oh, toi, ta dernière heure a sonné » rugit Mélanie en se tournant vers le réfrigérateur. « J'ai prévenu maman qu'un jour je te ferais la peau, si elle n'enlevait pas ce calvaire d'enchantement » continua-t-elle en sortant sa baguette. « Et bien c'est... »
« Ferme ta porte comme il faut, tarte aux sucres »
« Je vais te faire disparaître » grogna Mel en pointant sa baguette sur lui. « Tu vas pourrir à la dompe après que j'ai arraché ta porte de congélateur et... »
« Espèce de gourde »
« Oh, tu vas souffrir, je vais tordre tes poignées... »
« J'ai peur » se moqua le réfrigérateur. « Regarde j'ai la même expression que Bambi devant le chasseur »
« DESTRCUC... »
Albus arrêta Mélanie dans son élan, poussant la porte du réfrigérateur doucement de sa main libre.
« Du calme chère enfant » dit-il de sa voix calme. « Inutile de se mettre dans cet état »
« Quelle utilité y'a-t-il a donner la parole et une pensée à un réfrigérateur ? » demanda-t-elle en lançant un regard mauvais à l'objet en question.
« Ça empêche les aliments de se perdre, quand je te signale que la porte est mal fermée, tarte aux sucres » répondit la voix métallique d'un ton moqueur. « Et si tu ne le trouvais pas de ton goût plus qu'un peu, tu aurais simplement fermé ma porte au lieu de m'agresser, petite brute »
« OH TOI, JE VAIS TE METTRE DANS LE LAC .... » hurla Mélanie en s'élançant vers lui.
« Mélanie arrête » dit Albus en retenant sa filleule, tentant de cacher son hilarité. « Tu n'es pas raisonnable » continua-t-il en l'éloignant de l'objet au culot incommensurable.
« Je sais » décréta Mélanie en se calmant. « C'est toi qui m'a poussé à cran en me parlant de lui » ajouta-t-elle d'un ton accusateur en donnant un coup de tête pour désigner l'étage du haut.
« Je sais » rétorqua Albus. « J'allais seulement dire, avant que tu m'interrompes chère filleule, que j'avais cru remarquer que toi et Severus n'aviez pas parlé de potions, mais quand tu m'as ouvert une porte, je n'ai pu m'empêcher de remarquer autre chose. » expliqua-t-il malicieusement.
Mélanie le regardait, décontenancée, la bouche entre ouverte, l'air déconfite.
« Et cette porte, contrairement à celle du réfrigérateur ne se refermera pas » ajouta-t-il en tapotant le nez de sa filleule du doigt.
Avec un sourire triomphant le vieil homme sortit sa baguette et fit disparaître le dégât de betterave, alors que Mélanie prenait place sur un tabouret, l'air désespéré. Albus rangea sa baguette et approcha un deuxième tabouret. Il prit place et captura une des mains de sa filleule entre les siennes.
« Maintenant » reprit-il. « Je sais que Severus n'est pas quelqu'un facile d'approche, il est taciturne... »
« C'est un euphémisme » remarqua Mel en levant les yeux au ciel.
« Oui, je te l'accorde, le terme complètement insociable était peut-être le mieux choisi » concéda le vieil homme. « Mais c'est quelqu'un de bien quand on le connaît. Il est très cultivé et très intelligent. Il peut parfois même être drôle... »
Mel le regarda l'air septique.
« Oui, oui drôle, même si son sens de l'humour est un peu particulier. » assura Dumbledore. « Mais par-dessus tout, c'est un homme bien, au courage et à la dévotion hors norme. Une vie difficile a fait de lui un homme difficile, mais qui vaut la peine d'être découvert. »
Mélanie soupira
« Je te crois oncle Albus, mais cet homme est impossible pour moi à découvrir. » remarqua Mel. « Les catastrophes se sont enchaînées depuis le début, au point où il ne reste qu'en ma présence s'il y a un peu plus de huit pieds entre nous, alors pour ce qui est de parler. »
« Tente une approche différente » proposa Albus après un moment à réfléchir. « Severus ronchonne toujours, mais il ne chasse pas les gens qui lui parle, c'est donc un peu la preuve qu'il veut bien être dérangé malgré tout. »
« Je ne sais pas, je n'ai pas d'idée... Je ne sais même pas de quoi lui parler, j'ai l'impression que tout ce que je pourrais dire semblerait ridicule à ses yeux »
« Severus à un point faible très marqué, en fait deux, mais qui découle de la même source »
Mélanie fronça les sourcils.
« Il est curieux et aime apprendre. Il peut dévorer une quantité de livres incroyable en peu de temps et son intérêt pour les potions est sans bornes. » expliqua Albus d'un ton conspirateur. « Mais ce n'est pas la seule chose, il est curieux tout court, alors fait lui découvrir ton monde, je suis sur qu'il y a plein de choses qu'il ne connaît pas ici. »
« Oui, j'ai peut-être quelques idées » acquiesça Mel l'air songeuse.
« Parfait ! » s'exclama-t-il en se levant. « Rodolphus s'est mis en tête qu'il réussirait à le détendre d'ici la fin de son séjour, mais j'ai bien peur qu'il n'y a que toi et Philippe qui aient suffisamment de subtilité pour y parvenir. » ajouta-t-il avec un sourire en secouant la tête.
« Oui » rit Mel. « Je crois que le coup de la chemise hawaïenne était un peu trop pour lui »
« Oui, connaissant Severus, il serait bien capable de passer la journée enfermé dans sa chambre à bouder » reprit Dumbledore, alors que Mel se levait. « Je devrais peut-être aller lui porter un déjeuner et voir... »
« Laisse, je vais y aller » lança Mélanie en regardant par la fenêtre. « Tu devrais plutôt aller aider les autres avec la glissade, ça n'a pas l'air d'aller comme ils veulent. » remarqua-t-elle en observant la structure qui tanguait dans le vent comme un château de cartes.
« Je crois que tu as raison » remarqua Albus en regardant dehors par-dessus son épaule. « Tu nous rejoins après ? »
« Bien sur, je finis ici, lui porte son déjeuner, enfile mon maillot et je vous rejoins »
« Parfait » déclara Albus en tournant les talons. « À plus tard »
« Oui, à tout à l'heure. »
Le maître des potions, de la fenêtre de sa chambre, observait le couple Dumbledore et McGonagall se démener avec une espèce de grande tour en plastique blanc qui semblait vraiment instable.
« Qu'est-ce qu'ils sont encore entrain de fabriquer ? » se demanda-t-il en regardant Albus se diriger vers eux.
Le vieil homme riait aux éclats pendant que son frère gesticulait en sa direction de grands signaux de détresse. Un bruit dans le corridor attira son attention.
« Je n'arrive pas à changer la couleur » lança Weasley.
« Comment vous avez fait ? »
« On ne l'a pas changé » répondit Potter. « Le mien était rouge au naturel. »
« Pourquoi veux-tu le changer Ron ? Il est correct ton maillot » remarqua Hermione.
« Il est orange » se plaignit Weasley.
« Et alors, ça va avec tes cheveux poil de carotte » se moqua Malefoy.
« Oh la ferme la fouine »
« Weasley...
Severus secoua la tête alors que la cohorte s'éloignait, ainsi que le son de leurs voix. Ces garçons ne seraient jamais à même de s'entendre.
« Tu n'as pas mis ton maillot Rémus ? » demanda la voix de Hugo du corridor, alors que le maître des potions comprenait enfin ce que les Dumbledore et McGonagall tentaient de faire.
Près du lac, commençait à prendre forme un immense toboggan.
« Non, je ne suis pas vraiment un nageur » répondit Lupin. « Je préfère la terre ferme »
« C'est dommage, avec la glissage qu'ils sont entrain de faire. »
En fait la glissade était finie et prête à l'emploi, si on en sujet par les gestes de Rodolphus qui invitait les enfants qui venait de les rejoindre à monter et essayer la glissade. Severus vit Malefoy se mettre en ligne avec les autres, un sourire en coin, alors que la jeune Sabrina lui racontait Merlin seul sait quoi. Le paysage était surréaliste. L'été régnait dans une bulle, incluant une partie du lac, grosse comme une piscine olympique et la majorité de la cours arrière de l'auberge. Par contre en dehors de cette limite c'était l'hiver québécois avec son froid sec et ses gros flocons. Rogue eut un sourire en voyant Malefoy sortir de l'eau tout sourire après sa descente. Il l'avait rarement vu l'air aussi heureux.
« C'est vrai qu'avec la hauteur et les courbes de la descente ça doit être.... Qu'est-ce que je raconte » marmonna-t-il en se détournant de la fenêtre alors que l'on frappait à la porte.
Il prit place dans le fauteuil près de la cheminée en prenant son livre.
« Entrez » répondit-il d'une voix peu invitante.
La porte s'ouvrit doucement et Mel entra avec un plateau.
« Je vous apporte votre petit déjeuner » expliqua-t-elle en s'approchant, remarquant sans surprise qu'il avait de nouveau revêtu une robe de sorcier noire.
Severus se redressa dans son fauteuil pour se préparer à un éventuel accident, alors que Mel déposait le plateau sur la petite table aux côtés de son fauteuil.
« Merci » marmonna-t-il presque imperceptiblement.
« Vous allez passer la journée en dedans ? » demanda-t-elle en se redressant. « Enfermé ici ? »
« Oui » répondit-il en se versant une tasse de thé.
« Vous savez, vous ne devriez pas en vouloir ainsi à mon père. Il ne réalise pas toujours que les gens n'ont pas la même perception de ce qui est drôle que lui. » commença Mel d'une voix hésitante.
« Caractéristique dont votre frère cadet semble avoir hérité. » remarqua-t-il laconiquement.
« Oui » répondit Mel avec un petit rire. « En fait c'est comme un cercle vicieux. Depuis quatre générations les hommes Dumbledore qui on des enfants en on tous eut trois. Un taciturne qui préfère généralement regarder plutôt que de prendre part. Comme l'oncle Albéfort et Philippe. Un qui joue des tours sans relâche et est toujours le bout d'entrain, comme mon père et Hugo. Et finalement l'autre, qui est un peu un mélange des deux autres avec en plus une propension aux...maladresses. » expliqua-t-elle. « J'ai demandé à ma mère d'avoir un quatrième enfant pour briser la malédiction, mais ma demande semble avoir été rejetée » conclut-elle en plaisantant.
« Votre oncle est un grand homme, se comparer à lui est selon moi une marque de prétention parfaitement grossière. » rétorqua Severus d'un ton sournois. « Je crois que la maladresse est un point qui vous est propre mademoiselle Dumbledore. »
« Vous avez connu mon oncle lorsque des gens comme vous ne le rendait plus... » répliqua-t-elle avant de s'interrompe.
Elle n'allait tout de même lui avouer qu'il la rendait nerveuse.
« Vous n'avez jamais connu mon oncle à mon âge, professeur. C'est lui qui m'a dit qu'il était comme moi... »
« Par pitié sûrement » marmonna Severus cruellement.
Mel croisa les bras sur son torse en accusant le coup.
« Vous avez tout de même raison sur un point professeur » commença la jeune femme la voix tremblante. « Mon oncle est un grand homme. » continua-t-elle. « Il faut l'être pour pouvoir vous appréciez comme il le fait. Severus est un homme bien, courageux, intelligent et gna, gna et gna, gna... » cracha-t-elle avec colère. « Il vous aime comme un fils...à un point que j'ai eu envie un moment de découvrir cet homme dont il me parlait, mais je ne le veux plus maintenant. » ajouta-t-elle plus tranquillement.
Le maître des potions avait pâlit considérablement, mais la jeune femme ne s'arrêta pas là.
« Je vais me contenter de ce que je vois. » reprit-elle la voix rauque. « Un homme épouvantable, qui ne sourit pas de peur que son masque craque et qui n'a jamais appris à voir ses défauts pour ce qu'ils sont au lieu de pointer du doigt ceux des autres pour les amoindrir. » siffla-t-elle. « Un homme aussi froid que nos hivers qui ne sait pas profiter de la vie quand il en a l'occasion. » conclut-elle avant de tourner les talons. « Je comprend maintenant pourquoi on vous prêtes une liaison suivie avec vos chaudrons, aucune femme saine d'esprit voudrait être touchée par vous » ajouta-t-elle avant de sortir en claquant la porte.
Le maître des potions qui s'était figé sursauta lorsque la porte claqua, sans pourtant sortir de sa torpeur. Puis peu à peu il reprit contenance et la colère monta. Il se leva brusquement passant près de renverser le plateau à déjeuner.
« Comment ose-t-elle ? » ragea-t-il en entamant un va et vient rageur dans sa chambre. « Cette...Cette... »
« Furie ravissante » proposa une petite voix au fond de son esprit.
« Non, cette espèce de gourde, de danger public, de stupide femelle... Avec ses grands airs et ses yeux...
« Magnifiques »
« Oui...NON » rugit-il en faisant les cent pas comme un lion en cage. « Comment ose-t-elle me parler ainsi cette peste ? Personne ne me parle comme ça... »
« Oh non, toi tu peux, mais il ne faut pas te répondre... »
« C'est faux je... je...
« Par pitié sûrement » lui rappela la petite voix.
« Oh Merlin, Albus va me tuer s'il apprend ça...
« Oh non sûrement pas, il t'aime comme un fils selon ce qu'elle a dit, il sera seulement déçu... »
« Tu trouves ça mieux ? » gémit Severus en se passant une main sur le visage.
Il se sentait tout à coup très mal.
« Non, mais tu trouveras quelque chose pour te faire pardonner. Tu es un homme intelligent...enfin, ça c'est Albus qui le dit, mais je crois qu'il s'est trompé. En tout cas il s'est trompé quand il a dit que tu étais un homme bien...parce qu'un homme bien n'aurait pas été aussi cruel. »
« Tais-toi....Oh, ils sont entrain de me rendre cinglé, je parle seul » souffla-t-il en s'assoyant.
« Oh, ce n'est pas nouveau, si tu te souviens bien nos conversation on débuté lorsque tu étais encore mangemort...C'est là que tu as découvert mon existence »
« Je t'ai dis de te taire »
« Oui ça aussi tu me l'avais dis à l'époque et souviens-toi ce que je t'ai dis : Si tu veux être en paix avec ta conscience... »
« Comporte toi comme il faut » compléta Severus dans un soupir en se laissant tomber dans son fauteuil.
« Exact » claironna la conscience. « J'ai eu peur que tu es oublié pendant un moment. »
« Je crois que c'est ce que j'ai fais » murmura Severus.
« Un peu je crois, sinon on aurait pas cette conversation »
« Qu'est-ce que je vais faire maintenant ? »
« ... »
« Parle plus fort j'ai pas comprit »
« ... »
« Oh, c'est ça, pointe moi le problème, mais ne m'aide pas à le régler. »
« Ceci est au delà du champs de mes compétences. Veuillez-vous renseigner au près d'un autre département » ironisa la conscience.
Severus secoua la tête, se sentant parfaitement ridicule. Il savait qu'en réalité il parlait seul. Cette petite voix n'était que lui. La partie la plus intelligente en matière de comportement social, ça va sans dire. Il avait été horrible. Il le reconnaissait maintenant...mais elle n'y était pas allé avec le dos de la cuillère elle non plus. « Un homme épouvantable, qui ne sourit pas de peur que son masque craque... C'est pas ça ! J'ai l'air ridicule quand je souris, en plus ça me vient pas naturellement, alors ça à l'air épouvantable » se défendit-il. « C'est un défaut et je le reconnais, alors inutile de dire que je ne les reconnais pas pour ce qu'ils sont. Elle voulait juste me rendre la pareille. Être méchante, me blesser, comme je l'ai...blessée. »
Severus avala difficilement.
« Mais ça ne marchera pas, parce que je suis froid...non parce qu'elle a tort. Ne pas sourire et être froid sont des traits de caractère. Et profité de la vie je sais comment, je fais plein de chose pour m'amuser...non, bon d'accord peut être qu'assigner des retenues et enlever des points n'est pas génial, mais... D'accord je ne m'amuse pas.
Mais sur le dernier point elle avait tort, le truc avec les chaudrons et les femmes saines d'esprit. Si pour l'instant il n'y a que mes chaudrons c'est parce que je le veux bien. Si je le décide et m'applique l'affaire sera dans le sac, saine d'esprit ou pas.
« Alors qu'est-ce que t'attend ? »
« Tiens tu as décidé de revenir ? » demanda Severus d'une voix débordante de malice.
« Euh...non, c'est pas la conscience, c'est la libido » répondit la petite voix. « Tu m'entends ? »
« Malheureusement » ronchonna Severus en se massant les tempes.
« Bien » acquiesça-t-elle. « AU SECOUUUUUUUUURS !!! T'as entendu ? »
« Mmm, mmm »
« Bien, parce que c'était pas marqué dans mon contrat que tu voulais rester chaste et pur. Moi je m'ennuie avec tes satanés chaudrons » se plaignit la voix.
« Oh, la ferme »
« Oh, allons tu vas pas me dire que tu n'as pas remarqué toutes ses rondeurs...
« Non je... »
« N'essaie même pas, ça fait plusieurs voyages que je fais au sud depuis les derniers jours. »
« D'accord, j'ai remarqué qu'elle avait...certains atouts non négligeable...Oh, je parle encore seul »
« Non, non, seulement à la différence de la conscience qui revient juste quand t'en a besoin, moi je reviens quand tu me négliges... Et je suis tenace...»
« Tais-toi, il n'y a pas si longtemps tout de même »
« Hum, voyons voir... Je n'ai aucun souvenir d'autre chose que ta main, depuis cette folle de Sinistra... »
« Oh, pitié, j'étais saoul » gémit Severus en cachant son visage dans ses mains.
« Oui, oui, je sais et je t'avoue que tant qu'à répéter l'expérience je préfère ta main, mais... »
« Je suis entièrement d'accord »
« Mais il y tout de même 5 ans »
« Oh Merlin »
« Tu vois mon point. Alors... »
Severus mit fin à sa conversation intérieure lorsque l'on frappa à la porte. Le maître des potions se dirigea vers elle avec une certaine appréhension, craignant que se soit Albus et son courroux. Il fut surprit de voir Malefoy avec un maillot de bain vert qui souriait de toutes ces dents.
« Malefoy » dit-il avec un bref signe de tête.
« Professeur » répondit le blond. « Qu'est-ce que vous faites ? » demanda-t-il en étirant le cou pour voir dans la pièce.
« Je...je lisais » répondit-il, biffant mentalement la vérité.
« Oh » acquiesça Drago avec un hochement de tête lent. « Vous n'allez pas venir dehors ? »
« Non »
« Pourquoi ? C'est super...les Dumbledore sont bizarres, mais on s'habitue et bon les maringouins sont un peu fatiguant...hum Weasley aussi, mais sinon c'est trippant rare»
« C'est trippant rare? » s'enquit Severus en relevant un sourcil.
« Oui, vous savez quand on s'amuse...ou peut-être pas... »
« Je sais très bien ce que signifie l'expression c'est trippant rare, monsieur Malefoy » le coupa Severus, irrité.
« Vraiment ? » demanda Drago sans réfléchir. « Hum, désolé » murmura-t-il en réalisant l'énormité qu'il venait de dire. « Bon je vais y aller » ajouta-t-il en tournant les talons.
« Monsieur Malefoy » l'arrêta le maître des potions d'une voix impatiente.
Drago se retourna.
« Vous ne m'avez pas dit ce que vous vouliez » remarqua Severus de sa voix doucereuse.
« Oh...rien, enfin, madame Dumbledore ce demandait si vous alliez rester encabané toute la journée... et moi aussi, enfin pas dans ces termes là, mais je me demandais pourquoi vous restiez en plan» expliqua le jeune Serpentard. « Votre pied ne vous fait plus mal ? »
« Non, mon pied va très bien »
« Alors pourquoi vous ne venez pas ? »
Pourquoi ? Bonne question. Une réponse maintenant. « Je n'es ai pas envie...non, c'est pas tout à fait vrai. » Drago fronça les sourcils en regardant son professeur, attendant la réponse. En le voyant faire Severus soupira.
« J'irai peut-être plus tard, monsieur Malefoy »
Le visage de Drago s'éclaira à la grande surprise de Severus.
« Super à plus tard alors professeur » lança-t-il avant de tourner les talons et de partir en direction de l'escalier.
« Il voulait vraiment que j'y aille ? Ce garçon est de plus en plus étrange. C'est trippant rare? Super ? Son père se frapperait la tête sur les murs s'il l'entendait » L'image mentale d'un Lucius entrain de se péter la tête sur les murs fit sourire Severus, alors qu'il s'approchait de la fenêtre. Drago rejoignait le lac où Potter, Weasley, Hugo et les jumeaux venaient de commencer une partie de Quidditch. Le cadet des Dumbledore venait de faire un plongeon sous l'eau avec son balais. Cela rappela de bon souvenir à Severus. Quand il était plus jeune à Poudlard. Il n'avait que de très piètres résultats dès les premiers cours de vol, c'était d'ailleurs là que les moqueries de Potter senior avait commencé, alors peu à peu il avait arrêter de voler pour ne pas se faire enquiquiner, mais il aimait voler. En troisième année, il avait décidé de faire un nouvel essai, mais cette fois sans spectateur pour rire si jamais il devait tomber. Et de peur de se blesser en tombant et que personne soit là pour l'emmener à l'infirmerie, il s'était dit que ça prenait quelque chose pour amortir sa chute. Il avait donc prit l'habitude de voler en basse altitude en haut du lac, à la tombée de la nuit. Avec le temps il s'était amélioré, il était même devenu batteur en sixième année, mais il avait toujours continué à voler au-dessus du lac, parce que c'était amusant. « Je savais m'amuser dans ce temps là, alors pourquoi c'est devenu aussi compliqué aujourd'hui ? Pourquoi je ne peux pas simplement descendre là et m'amuser aussi ? Parce que tout le monde te regarderait étrangement, un ancien mangemort, le terrible professeur de potions de Poudlard, Rogue le conard graisseux n'a pas le droit de s'amuser lui... Je sais même pas si j'en serais encore capable... »
Severus s'interrompit lorsqu'un « pop » se fit entendre. Il se retourna pour voir un bout de parchemin flotter en sa direction. Curieux il s'approcha et le saisit.
Severus mon cher ami,
Je voudrais vous voir vous joindre à nous prochainement. L'ambiance est délicieuse et nous allons bientôt déjeuner, enfin dîner comme ils disent ici.
Albus,
P.S. Je vous laisse un délai d'une heure, si vous n'êtes toujours pas venu, je vous ferai venir à moi avec un Accio et ce dans les vêtements d'été que mon frère avait choisi pour vous. À bien y penser, ce sera habillé en ce qu'on appelle ici un speedo. Faites moi confiance, vous ne voulez pas savoir ce qu'il en est.
À suivre...&°&°&°&°&°&°&°&°&°&°&°&°&°
Oh, un p'tit suspens dans Calvaire Blanc ! Vous vous y attendiez pas à celle-là, hein ? Alors qu'arrivera-t-il ? Est-ce que notre Severus adoré descendra de son plein gré ou se fera-t-il Accioer ( ouhhh, le verbe)en speedo par le directeur ?
Vous le saurez au prochain chapitre, en attendant vous pouvez voter, lol, dans une review.
Il y aussi une référence à un film québécois dans ce chapitre. Celui ou celle qui me nomme le film en premier se méritera une chocogrenouille. Le deuxième une chocogrenouille aussi, mais il devra me redonner la carte du sorcier à l'intérieur...Je les collectionne.
Bye Bye tout le monde et à la prochaine.
Blodauwen et May-Luna
