A mes deux chéries qui me pardonneront je l'espère de toutes mes conneries. Lihiel, Angie, ze vous aime !
Je suis désolée, je n'expliquerai rien comme certains me l'ont demandé. Il faudra se contenté du texte qui devrai quand même vous éclairer. Si vous avez des questions, posez précisement, je m'efforcerais d'y répondre mais je ne vous promet rien.
Bonne lecture.
La tresse
Quatre mon ami, je t'ai trahi !
Le lendemain de la visite des policiers, pris de remords, je suis entré dans la chambre de Quatre suivi par Heero puisque Trowa m'avait délaissé. Il était pâle allongé comme une poupée de cire sur ce lit blanc, si blanc, trop blanc. Je commence à haïr le blanc. Je ne l'ai jamais beaucoup aimé mais là…je ne le supporte plus. Quatre avait la jambe droite plâtrée. Fracture avec hémorragie interne. C'est ce que j'ai appris en entrant dans cette chambre pour la première fois aujourd'hui. Il était si pâle !
Pouvez-vous comprendre ce que l'on ressent quand on voit son meilleur ami de toujours dans cet état ? De ce dire que cela aurait du être vous pour lui épargner cette souffrance ? Qu'en plus de cette souffrance physique, il va devoir supporter votre trahison. Savez-vous donc ce que l'on peut ressentir ? Je l'aime tellement mais…puis-je rester à ses côtés après ce que j'ai fait ? C'est un cruel dilemme pour quelqu'un. Ce fut déchirant pour moi. De plus, je ne pouvais pas demander conseil à mes amis : ils étaient de par trop impliqués. Alors j'ai choisi. Seul. Je viendrai le voir jusqu'à ce qu'il se réveille et ensuite…reprendrais la place réservée aux traîtres. A l'écart de celui qui m'a toujours aidé, aimé, compris, c'est là que je vivrais.
Une semaine après ma décision, je suis sorti de l'hôpital. Je venais tous les jours voir Quatre. Les médecins disaient que ses constantes étaient normales, qu'il ne fallait pas s'inquiéter, qu'il n'allait pas tarder à se réveiller. Et puis, ce jeudi là est arrivé. Quand je suis arrivé devant la porte de mon ami, une infirmière m'a barré le passage.
« Votre ami est en train de se réveiller. Seuls les médecins sont habilités à entrer dans la chambre. Je suis navrée. Si vous attendez, quand tout sera revenu à la normal, vous pourrez le voir. »
Quatre se réveillait ! Quelle bonne nouvelle. J'allais pouvoir lui raconter tout ce qui était arrivé pendant ces deux mois où il avait été plongé dans le coma. Mais la réalité m'a frappé de plein fouet : son réveil signifiait mon éloignement. Je l'avais promis. Je ne pus donc qu'attendre d'avoir des nouvelles. Je ne le verrai pas. Je ne le verrai plus, jamais. C'était fini.
« Monsieur. Votre ami est réveillé. Il peut maintenant recevoir votre visite. »
« Merci mademoiselle. Comment va-t-il ? »
« Très bien. Si tout se passe bien, il pourra sortir d'ici deux semaines. Au pire il en aura pour un mois. »
« Je vous remercie. Pourrez-vous lui transmettre un message ? »
« Vous ne voulez pas le voir ? »
« Je ne peux pas mademoiselle. Je n'en ai pas le droit. »
« Mais… ? »
« J'en ai fait la promesse. Pourrez-vous lui transmettre mon message ou cela ne se fait pas ? »
« Si bien sur. Dites moi, je lui transmet tout de suite. »
« Dites lui que Duo Maxwell s'en veut infiniment et…aishiteru onisan. »
« Aishiteru onisan ? »
« Oui. Il saura ce que ça veut dire ne craignez rien. Merci mademoiselle. Au revoir. »
« Au revoir monsieur Maxwell et… bonne chance pour la suite. »
Je lui fit le dernier sourire sincère que j'ai offert pour les neuf mois à venir. Une fois rentré, les autres m'ont demandés comme d'habitude comment il allait.
« Il s'est réveillé. Il va bien et devrai pouvoir sortir dans deux semaines. »
« Tu n'as pas l'air heureux qu'il soit enfin sorti de ce coma Duo ? »
« Tu te trompes Trowa. Je pars en mission ce soir j'en aurais pour au minimum pour un mois. »
Une fois dans ma chambre j'ai de nouveau versé toutes les larmes de mon corps. Je venais de dire adieu à mon ami d'enfance et à ma seconde famille. Cette mission m'avait été donnée par G a qui j'avais tout expliqué. Cela me permettrai d'apprendre à vivre sans Quatre. J'allais m'infiltré dans une école d'OZ en tant qu'élève. Je devais trouvé les pilotes que l'organisation formait dans ces écoles en secret. Après les avoir démasqué, je devais les éliminer. Et mon mentor m'avait également donné l'ordre de profiter de la distance pour m'éloigné le plus possible des autres pilotes. De plus, je n'allais pas rater une occasion de me distraire même si c'était au dépend de quelques garçons. Le mois à venir serait très chaud. Mon lit n'allait pas refroidir comme dit aujourd'hui Quatre.
